SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH3: 4IEME JOUR

[Rosamund]

Le personnage est des plus intrigants et Rosamund aurait pu s'amuser de cette rencontre ... dans d'autres circonstances.

Là, elle se sentait fatiguée. La maladie ne se rappelait que trop à son bon souvenir.

Il fallait donc avancer.

[ROSAMUND]- Désolée d'interrompre ces "retrouvailles" mais j'ai besoin de savoir, êtes-vous venu volontairement ici et pouvez-vous nous apporter une aide quelconque ?

La jeune femme s'était retenue de demander s'il allait juste falloir le supporter ou pire le protéger.

[ROSAMUND]- Alcide, vous parliez de galeries, c'est bien cela ? Ma foi, nous pouvons prendre cette direction si elle vous semble la meilleure.

[Castor KUB]

Kub se frotte les yeux tandis que la dernière remarque d'Adela résonne encore dans sa tête.

Vous voyez bien qu'il n'y a pas d'eau ici ! Vous devriez remettre vos lunettes !

*Diable, elle a raison. Ces transferts incessants doivent me détraquer le cerveau. Ce bassin est complètement vide, il n'y a pas une seule goutte d'eau dans cette salle.*

Soudain, les souvenirs affluent. Alors il commence à comprendre la situation.

[KUB] - La peau nécrosée... la source empoisonnée... Tuzac... Le thé de la... Tout me revient !

Kub se parlait à lui-même, mais il réalise que tous ont pu l'entendre distinctement. Il aurait voulu retenir ces mots, mais trop tard.

*Mon petit Castor, maintenant il faut la jouer finement.*

Il s'éclaircit la voix avant de s'adresser aux quatre aventuriers.

[KUB] - Ham ! Hem ! Hum ! Il est possible que je puisse vous aider. J'ai déjà vu la source que vous cherchez.

Il laisse planer un silence de quelques secondes et prend un air mystérieux.

[KUB] - Mais je ne pourrais vous aider qu'à deux conditions...

La première est purement pragmatique : si vous pouviez me faire un petit croquis du chemin que vous avez fait dans ces galeries, accompagné d'une brève description des lieux que vous avez traversés, je pourrais peut-être me repérer.

La seconde est... disons plus personnelle. Je vous demande, en échange de mon aide, de me faire une promesse. Une toute petite promesse de rien du tout. Il y a quelque part en ces lieux un... euh... tout petit bébé euh... tout mignon mais avec des écailles. Euh... une sorte de petit lézard, si vous voulez. C'est mon... mon familier, oui. Voilà, c'est ça. Vous savez que tous les magiciens ont un familier. Je suis un magicien, je l'avoue, haha, oui, oui vous m'avez démasqué. Bravo. Bon. Eh bien je vous demanderai seulement de me laisser m'en occuper. Voilà, voilà. C'était ma toute petite condition.

[Valérius]

Alcide arrive à l'entrée dans le mur et franchit ce passage secret sans peine. Un passage que personne n'a refermé depuis longtemps et l'on voit des toiles d'araignée un peu partout. Il commence à progresser sur 10m et découvre qu'à cet endroit les murs deviennent de la roche pur, comme si l'ont rentrait dans le coeur de la montagne

Mais il entend un cri de rosamund lui demandant de revenir au plus vite à ce moment là.



Nos amis eux sont dans la salle aux colonnes quand une voix surgit de nul part



~ VOUS POURRIEZ FAIRE LE SILENCE! ALLEZ PARLER AILLEURS! JE DORS! ~




Kub à l'impression d'avoir vu la tortue bouger sensiblement

[Alcide]

Le temps presse et parler dure généralement longtemps. Alcide se demande ce que lui a dit Rosamund. De revenir ? De continuer ? Il ne sait pas. Et il s’en fiche. Si c’est vraiment important, il l’entendra à l’intensité dans ses mots.

Alors le barbare continue son exploration dans les galeries. Il se souvient maintenant qu’il y avait la tête d’un singe sur le dessin. Ça doit bien vouloir dire quelque chose. Au pire, c’était juste une illusion mais il saura qu’il n’y a rien d’intéressant.

[ALCIDE] – Patiente encore un peu, Mère-Forêt. Nous sommes proches de te soigner. Patiente encore un peu, juste un petit peu.

[Rosamund]

La prêtresse écoute et regarde un peu dubitative cet étrange Monsieur Kub.

D'un autre côté, Alcide est sorti de son champ de vision et cela l'inquiète un peu. Est-il parti seul explorer les galeries ?
*Son désir de porter secours à Mère-Forêt pourrait le mener à commettre quelques imprudences...*

[ROSAMUND]- Que dites-vous ? Ah oui, la carte. Adela a une carte que nous avons trouvée, elle peut vous la montrer.
Pour ce qui est de votre "familier", une sorte de lézard c'est ce que vous avez dit ?
Et bien, s'il vous obéit et que vous pouvez le maîtriser, j'imagine qu'il n'y a pas de souci. Nous n'attaquons pas sans raison des animaux. Mmm ... doit-on s'attendre à être attaqué par votre animal ?

Le regard mordoré de la jeune femme se plante dans celui de l'homme qui se prétend sorcier.

Le ton d'Adela à son égard et ses propos évasifs ne sont pas de nature à mettre la prêtresse en confiance.

Sans compter que la progression de la maladie a quelque peu émoussé sa patience.

[Adela]

* Il nous cache encore quelque chose...j'en mettrais ma main à couper * se dit-elle en le regardant se remémorer ses bribes de souvenirs...

Les yeux plissés, elle jauge son ancien compagnon...Elle n'arrête son introspection qu'à la demande de la prêtresse...

* soupir *

Adela laisse choir son sac à dos et commence à farfouiller à l'intérieur...Elle en sort une ancienne boite en métal, longue de 40 cm sur 10 cm de large et de haut.
A l'intérieur de celle-ci elle se trouve un papyrus roulé tenu par un anneau et un fusain d'écriture. Cet ensemble est enchâssé sur ne protection de velours.

Délicatement comme elle l'a déjà fait précédemment, Adela déroule le plan et le pose à plat sur le sol de la caverne.
Elle glisse la boite sur un coin et pose sa main sur l'autre coin.

[ADELA] – Nous sommes ici (D), si j'ai bien compris ce que nous a dit la tortue, la source devrait se trouver par là ou est parti le barbare...


Juste avant la grande salle ici ( C), il y avait le couloir qui était scindé en deux, comme on peut le voir avec la petite marque verticale. Il y avait un passage à gauche avec un trou au sol, et de l'autre côté un autre passage rempli de luciole lumineuse . Au milieu des de ces deux moitiés de couloir, on a une tête de serpent humain avec un sceptre, et un baton muni d'une pierre verte trainant par terre. Aprés moults tentative infructueuse pour traverser par l'un ou l'autre passage, nous avons traversé par celui ou se trouvait les lucioles, en nous tenant la main et en laissant le sceptre par terre. Sinon pas moyen de passer et on revient toujours devant la tete de serpent, en boucle comme un serpent qui se mange la queue.

Dans la grande salle ici ( C), il n'y a rien si ce n'est d"ancien tonneaux géant qui ont été cassé par notre barbare. Ah oui il y a une porte dans le mur nord de piece, mais elle n'est pas mentionné sur la carte

Cette salle ci (E) c'est les appartements du sorcier mort, cuisine, chambre, salle de potions, livre de magie...etc...

Il y a un piège dans le couloir qui mène de cette piece à celle ci (C à B)

Voilà, ça vous convient comme résumé ? le questionne t-elle en relevant la tête...

[Cerys]

Cerys observa l'étrange petit homme qui se faisait appeler Monsieur Kub. Elle ne lui faisait absolument pas confiance, en plus il se prétendait être un sorcier. Et cela n'ameliorerai pas sa relation avec le dit magicien, vu son expérience passé avec de précédant mage.

Observant brièvement l'entrée du passage secret emprunter par le barbare. La guerrière ressentit une grande inquiétude à son égard, et voulu le rejoindre. Mais son serment de servir et de protéger Rosamund été plus important. Mais cela lui tiralla le coeur.

Elle vit Adela faire le point avec Kub, et commença à s'impatienter. Cerys s'adressa au groupe avec un air énervé et impatient.

[CERYS]- Bon! Quand vous aurez finis, on pourra rejoindre Alcide. Il est tout seul là bas. Le sorcier passera devant et je fermerai la marche.

[Castor KUB]

Kub commence par répondre à l'attention de Rosamund.

[KUB] - Mon... euh... lézard ? Vous attaquer ? Haha. Laissez-moi rire. Ha. Ha. Il ne ferait pas de mal à une mouche... Enfin, j'espère.


Kub s'accroupit à côté d'Adela pour étudier la carte de plus près. Il écoute ses commentaires avec la plus grande attention et se concentre pour raviver ses souvenirs.

Au début, tout s'embrouille dans sa tête et il ne sait où regarder sur ce plan qui lui paraît confus. Alors il ferme les yeux un instant puis soudain, comme un éclair jaillissant du fond des ténèbres, tout lui paraît lumineux. Il murmure dans un souffle :

[KUB] - Mais oui, la forme de ces galeries m'est familière...

Tandis qu'il prononce ces mots à son oreille, Adela peut sentir son haleine fétide s'immiscer dans ses narines. Kub tourne son visage vers elle et, en lui parlant tout proche, arrose copieusement sa joue d'une pluie de postillons :

[KUB] - Je suis presque sûr de savoir où nous sommes ! Vous êtes arrivés par le nord, n'est-ce pas ? Eh bien quand j'étais venu, moi... euh dans un autre temps... eh bien je crois que j'étais arrivé par le sud.

Et si mes souvenirs sont exacts, cette galerie que vient d'emprunter euh... comment s'appelle-t-il déjà ? Bref, vous voyez de qui je parle : l'espèce de primitif animiste et velu qui vous escorte - le choix des animaux de compagnie, c'est comme les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas. Eh bien cette galerie doit déboucher dans une immense grotte grossièrement circulaire, taillée dans une pierre blanche comme de l'albâtre, hérissée de stalactites, et sur le sol de laquelle croupit une sorte d'eau blanchâtre...

Il se lève et, adoptant une posture fière et conquérante (c'est du moins ce qu'il imagine), clame d'un ton solennel :

[KUB] - La source n'est pas loin !

Il rajoute en un murmure :

[KUB] - Par contre, je ne passe pas devant. C'est hors de question.

[Valérius]

Le groupe se remet donc en marche

On voit alors que Kub tenait dans son dos deux ustensiles assez étrange que sont une sorte de baton en bambou avec une extrémité en raquette, et une une espece de panier en osier assez grand. Cela ressemble à l'équipement qu'on utilise pour mettre les chats et chiens lors des grands voyages en caravane afin qu'ils ne s'échappent pas.

Le groupe se dirige vers un pan du mur ou s'ouvre un passage secret, poussiéreux et couvert de toile d'araignée. Le sol lui même est poussiéreux au point qu'on ne voit maintenant qu'une seule paire de pas qui est rentré dedans, celle de Alcide qui a disparu depuis longtemps. Cela donne l'impression que personne n'est venu là depuis des années

Aprés avoir traversé le couloir dont les parois sont creusée dans la roche meme de la montagne, le groupe progresse. Le passage souterrain s'enfonce dans l’obscurité, éclairée par les torches des aventuriers. Le sol n'est plus aussi plat : il monte légèrement et devient humide et glissant. Des Chauves-Souris s'envolent soudain et frôlent les aventuriers, sans bruit. Devant eux, ils aperçoivent une faible lueur, et une odeur de décomposition étrangement douceâtre se dégage de cet endroit. En arrivant, on comprend vite que L'odeur provient d'animaux mort en décomposition qui trainent ici et là. Un trou sur le flanc de la montagne est assez grand pour laisser passer un peu d'eau de pluie ainsi que des bébés animaux volants qui, à un moment, se sont retrouvé bloqué et incapable de ressortir. Ils sont alors mort de faim. Rosamund et Cerys n'ont pas de mal à reconnaitre des bébé aigles géants, preuve que le nid dans lequel elles ont faillit atterrir n'est pas loin

Au fond, le passage continue.


Une courbe mène dans une grotte gigantesque où pendent un grand nombre de stalactites. Il est difficile d'en évaluer les dimensions à la lueur de la torche. Surgissant de sombres cavités, des Chauves-Souris passent sans bruit devant eux, avant de se fondre à nouveau dans l'obscurité. La beauté des stalactites et des stalagmites qui se sont formées ici au fil des siècles est fascinant.

L'attention est tout à coup attirée par une source de lumière ténue qui se trouve au fond de la grotte.

En arrivant à l'endroit ou l'on croyait voir le visage dun singe sur la carte, on trouve Alcide en pleine contemplation du lieu. Il semble inquiet et soucieux.

En travers du sol de la caverne s'étire, sur dix mètres de large environ et de long, une nappe constituée d'un liquide étrange qui luit d'un faible éclat. Le sol en est uniformément recouvert à perte de vue et seules quelques stalagmites émergent de cette nappe. On apercoit, à la faible lueur de la torche, qu'à cet endroit le plafond de la caverne est couvert d'innombrables stalactites aussi fines que des aiguilles : certaines d'entre elles ont une base si étroite qu'elles menacent à chaque instant de se détacher

En approchant la torche du sol, on voit que ce liquide est transparent à souhait, et donne l'impression d'etre un lac de baignade ou il fait bon se plonger

Cependant, ce qui confère à cette caverne son atmosphère effrayante et oppressante dont se méfie Alcide, sont les carcasses d'animaux et les restes d'ossements humains qui gisent en bordure de cette étrange nappe. En fait, il est difficile de dire qu'ils gisent, tant sont surprenantes les postures de ces squelettes recroquevillés. Plus loin ce sont des objets qui émergent de cette nappe dans des positions incroyables qui défient toutes les lois de la pesanteur : des lances dont la pointe seule repose sur le sol et qui restent cependant en équilibre ; une sacoche de cuir reposant sur un seul coin, et d'autres curiosités du même genre que vous ne distinguez pas précisément.

On ne parvenez pas non plus à distinguer ce qui se trouve au fond de la caverne, au-delà de cette nappe. Mais si on veut continuer, il faut traverser cette nappe obligatoirement

Alcide tourne alors la tete, alerté par les gens qui arrivent

100/18

[Alcide]

[ALCIDE] – Enfin vous voilà !

Le barbare fait quelques pas en direction des femmes de son groupe pour aller à leur rencontre. Elles et l’homme étrange. Il est toujours là. Et en un seul morceau. C’est qu’il doit être un allié. Ce fait maintenant posé, le barbare l’intègre de suite sous les responsabilités qui lui ont été légué via son plastron. Il doit maintenant le protéger comme les autres.

[ALCIDE] – Je n’ai pas pu aller plus loin. Une force fait tenir les choses alors qu’elles devraient tomber.

Son doigt pointe la lance en équilibre parfait sur sa pointe. Quelque chose d’impossible.

[ALCIDE] – Quelque chose de magique, donc.

Il ne dit rien de plus. Car il n’a rien de plus à dire. Lui est incompétent mais peut-être pas les autres. Et, alors qu’il allait les laisser lui répondre, l’image de la tortue nage soudainement dans sa tête.

[ALCIDE] – Au fait, vous avez trouvé quoi de l’orc de la Tortue ?

[Rosamund]

La prêtresse voit ses réflexions interrompues par la question d'Alcide.

Elle avait été subjuguée par la beauté des espaces traversés.
L'endroit était grandiose mais ils manquaient, malheureusement, de temps pour une exploration plus fouillée. Il leur faudrait se contenter de déchiffrer cette nouvelle énigme.

[ROSAMUND]- Désolée Alcide, je crois que nous n'avons pas progressé là-dessus. Peut-être notre "ami" sorcier en serait-il davantage ? A moins qu'il ne comprenne la magie à l'oeuvre dans ce lieu et puisse nous faire traverser sans encombre cet étrange nappe ...

Rosamund laisse volontairement sa phrase en suspend dans l'attente d'une réponse de l'étrange personnage.

*O Guardal, que pensez de cet homme ? Il est tellement ... bizarre.... Est-ce Toi, qui dans Ta sagesse, l'a mis sur notre route ?*

[Cerys]

Cerys observa quelques instants ce lieu de toute beauté. Cet endroit avait l'air féerique, du moins si l'on oublies la puanteur et les carcasses d'animaux morts.

Elle était contente de voir que le barbare était sain et sauf. Et que rien ne lui était arrivé, et écouta avec attention ses propos.

La guerrière dévisagea ce fameux sorcier. La rousse le trouva étrange, et quelque chose chez lui la dérangé.

*Il faut que je le garde à l'œil. Il ne m'inspire vraiment pas confiance.*

Suite à la discussion entre Alcide et Rosamund, Cerys se tourna vers Kub. Et scruta ses réactions et sa potentielle réponse.

[Adela]

Adela avait laissé sa main courir le long du mur, emportant au passage quelques toiles d'araignées...
Le vol des chauves-souris ne l'avait pas étonné, bien au contraire, c'était cohérent avec ce qu'avait énoncé la tortue...

*Un passage menant vers la source... *

Elle avait déplacé du bout de sa botte un cadavre d'oiseau en entrant dans la grotte, faisant remonter l'odeur douceâtre de la mort jusqu'à ses narines...

Comme ses compagnons, elle observa la singularité du lieu, ce lac étrange et la finesses des stalactites tout en approchant d'Alcide...

Elle écouta le verbiage du barbare et suivit du regard ce qu'il montrait avec ferveur...
Se retournant vers les autres, elle lança à la cantonade

[ADELA] - D'après vous, est ce que c'est ça la colle dont parlais la tortue il y a cinq minutes ?

Comme ses camarades, elle tourna son regard vers la seule inconnue de ce lieu...Kub...

[Alcide]

Le barbare regarda le nouveau venu dans le groupe.

[ALCIDE] – L’homme rouge n’a rien à dire.

Le doigt pointe alors le plafond. Plus précisément les innombrables stalactites qui menacent de tomber.

[ALCIDE] – On fait tomber les roches du plafond. On en fait tomber beaucoup. On se fait un pont pour traverser cette chose dangereuse.

Le barbare regarda sa hache. Puis le plafond. Puis encore sa hache. Finalement, il regarda le reste du groupe.

[ALCIDE] – Est-ce que quelqu’un peut les faire tomber ?

[Castor KUB]

Kub affiche un sourire victorieux en reconnaissant les lieux. Il se félicite intérieurement de ne pas s'être trompé en interprétant la carte d'Adela.

[KUB] - Et voilà ! N'est-ce pas précisément comme je vous l'avais dit ? Vous pouvez me remercier de vous avoir conduits jusqu'ici.

Contrairement à ses compagnons qui découvrent ce lieu enchanteur pour la première fois, Kub ne se laisse pas longtemps distraire par ce spectacle et fait quelques pas prudents autour du bassin. Il tourne ses regards en tous sens, en quête de quelque chose comme... un mouvement reptilien. Son objectif est de trouver le lézard qu'il est venu chercher.

La remarque d'Adela au sujet de la colle le laisse perplexe.

[KUB] - Je ne sais pas ce que c'est que cette histoire de colle et de tortue. Mais si vous avez-vu une tortue, miss Adela, vous devriez lui arracher sa carapace et en faire une caisse de résonnance pour instrument à corde, puisque vous aimez tant la musique.

D'ailleurs je m'étonne que vous ne nous ayez pas encore cassé les oreilles avec une de vos insupportables ritournelles.

Puis il se tourne vers Alcide qu'il toise de son air le plus méprisant.

[KUB] - Que voulez-vous donc faire tomber ? Vous connaissez d'autres verbes que "tomber", "casser", "frapper" ? Essayez "penser", "réfléchir", cela enrichira votre vocabulaire. Enfin, si tant est que vous soyez doué de la faculté de penser, qui distingue les humains des brutes, ce dont je doute fort. Drôle de concept, tout de même, de prétendre bâtir un pont en détruisant le plafond. Vous voulez finir emmuré sous terre ? Autant vous fendre immédiatement le crâne avec votre propre hache.

Kub se gratte vigoureusement l'occiput en affichant un air profondément méditatif. Puis il s'adresse à l'ensemble de ses compagnons.

[KUB] - Ecoutez. Vous avez raison de vous méfier de cette eau. Enfin, si on peut appeler cela de l'eau. Tous ces cadavres d'hommes et d'animaux qui jonchent le sol sont morts empoisonnés par ce liquide. N'y touchez pas, malheureux !

De l'autre côté de ce lac stagnant se trouve la source que vous cherchez. Je sais comment traverser. Moi seul le peut. Si vous me confiez un récipient je pourrais aller recueillir l'eau de la source et vous en rapporter.

Il pose une main sur sa bouche, qui cache bien mal le sourire qui vient de s'y dessiner.

[KUB] - Mais que m'offrirez-vous en échange ?