SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH3: 3IEME JOUR

[Rosamund]

[ROSAMUND]- Alcide ??

Rosamund est tellement surprise par l'attitude et le comportement précipité de l'homme qu'elle reste un moment interdite.

Quand elle reprend ses esprits, il est trop tard. Il s'est déjà dangereusement approché de ce que la prêtresse espère être un portail.

*O mon Dieu, si je me suis trompée, il est mort !*

[ROSAMUND]- EARALIA SI VOUS M'ENTENDEZ, FAITRES EN SORTE QUE CETTE "PORTE" NOUS MÈNE A BON PORT !

La prêtresse a crié tout en pressant la marque que la déesse leur a laissé. Elle n'a que peu d'espoir que cela fonctionnera mais elle ne voit rien d'autre à faire.

Sans perdre plus de temps, Rosamund s'engage à grande enjambées vers le "portail" à la suite d'Alcide . Juste avant de toucher les cercles lumineux, elle adresse une prière à Guardal.

[Cerys]

Cerys qui fermait la marche épée à la main, s'arrêta net en voyant ce cercle mystérieux.

Elle regarda autour d'elle, et prit la parole à son tour.

[CERYS]- Par la barbe de mes ancêtres ! Qu'est ce que c'est ça ?

Son visage devint rouge de colère en voyant la prêtresse main dans la main avec Alcide.

*Non mais je rêve là. Elle fait quoi là ?*

Elle se secoua la tête de droite à gauche pour reprendre ses esprits, et se calma. Pourquoi réagissait elle comme ça, à chaque fois qu'une de ses camarades féminins touché la main du barbare ? Cela resta un mystère pour elle. Mais la situation actuelle, ne lui permettait pas de réfléchir à ce genre de détail. La guerrière écouta tout de même la conversation de ses camarades. Elle voulu prendre la parole à son tour, mais visiblement ses compagnons avaient déjà traversé le portail.

*Bon je n'ai pas le choix, je vais devoir le traverser à mon tour.*

Cerys s'approcha prudemment du cercle mystérieux. On pouvait lire l'inquiétude sur son visage. Elle n'était pas à l'aise avec ce genre de magie. La jeune guerrière passa sa main à travers le portail, puis elle traversa à son tour.

[Valérius]

Alcide traverse le portail, suivit du reste du groupe. Une douce chaleur l'envahit au moment du passage et la seconde suivante, il arrive dans un autre environnement plus clair, mais néanmoins sombre. Une odeur de putréfaction lui arrive directement aux narines et on voit des bulles surgir de l'eau par endroit.

Un bruit retentit derrière lui lorsque Rosamund arrive à son tour, suivit de Cerys. La zone ou ils mettent les pieds est une sorte d'ilot de 5m de rayon. Mais derrière eux, il n'y a plus de portail.

Autour d'eux, une zone de marrai sombre qui s'étend à perte de vue, avec des arbres morts qui surgissent ici et là. Une ancienne construction en ruine apparait, partiellement inondée par les marais et un pont branlant qui part depuis leur ilot et qui traverse les eaux de marais

[Alcide]

L'endroit est tout sauf accueillant. Que ce soit les couleurs ou les odeurs, Alcide ne voit pas la beauté de Mère-Forêt. Il aurait même l'impression de voir une version sinistre d'un futur où ça, ce marais, serait les restes d'une Mère-Forêt contaminée et mourante...

[ALCIDE] - Tout le monde va bien ?

La direction à suivre est évidente. Mais le barbare ne fonce pas comme... un barbare. Il l'a déjà fait pour traverser le portail. Il doit se forcer à prendre en considération les opinions des deux femmes qui l'accompagne.

[ALCIDE] - Un endroit parfait pour un sorcier qui fait mourir la forêt.

Il pointe ensuite du doigt le bâtiment en ruine puis le pont en bois qui permet d'aller l'explorer. En somme : une invitation par le geste.

[Rosamund]

Rosamund regarde autour d'elle. Le décor est triste mais c'est surtout l'odeur qui lui prend la gorge.

*Fléau ou bien puanteur naturelle des marais ? En tout cas, évitons autant que possible de toucher cette eau ...*

[ROSAMUND]- Oui c'est bon, Alcide. Merci. Cerys, tout va bien également ?

Elle regarde la direction indiquée par Alcide.

[ROSAMUND]- Effectivement, cela me semble la seule option qui s'offre à nous.
Pour ce qui est du sorcier, je ne sais pas. Il est sensé se trouver dans les montagnes. A la source de la rivière. C'est là qu'il l'aurait contaminée. Mais qui sait ...

La prêtresse doute mais elle ne voit pas d'autres options.
* De toute façon, on y est. Alors voyons ce qu'on peut trouver.*

[ROSAMUND]- Avançons donc. Mais avec prudence. Au pire, nous appellerons Earalia à la rescousse.

*Dommage qu'elle ne puisse nous aider plus efficacement. Et comment va faire Adela pour nous rejoindre ? Autant ne pas en parler aux autres, pour ne pas les inquiéter. De toutes façons, on n'y peut rien.
Soutiens-nous O Guardal.*

[Cerys]

Cerys regarda autour d'elle le paysage sinistre et lugubre qui se profilait. L'odeur du marais lui prit au niveau du nez. Celui lui pensait à l'odeur des pieds de son mentor après une longue journée d'entraînement. Un léger sourire apparu sur son visage suite à cette pensée.

*Quel odeur infecté!*

Elle reprit un air concentré en regardant la direction pointée par le barbare. La décrépitude du lieu ne lui inspirait pas confiance. Mais il fallait avancer, et neutraliser ce maudit sorcier.

[CERYS]- Merci je vais bien. Visiblement c'est le seul chemin possible. Ce pont ne me dit rien qui vaille. Alcide passe devant c'est toi le plus lourd de nous trois. Si le pont résiste à ton poids, nous serons sur de pouvoir traverser. Je surveille nos arrières.

La jeune guerrière resta aux aguets, en attendant que le groupe avance.

[Alcide]

Tout le monde allait bien. Alcide était satisfait. Le reste importait peu : que ce soit la possibilité qu’ils ne soient pas au bon endroit ou cette autre possibilité d’appeler Earalia. Elle n’était pas là et le barbare ne comptait pas attendre qu’elle se manifeste. Que ce soit elle ou la granouille, leur aide semblait faible dans cette quête essentielle.

[ALCIDE] – Pas de problème. Je prends la tête.

La décision était unanime sur la direction. Plus de questions. Donc le barbare ne tarda pas à s’engager sur le pont. Hache en main, ses yeux regardaient autant la destination finale que ce qui pouvait sortir de l’eau. Il était prêt à trancher tout ce qui se mettrait entre lui et le sorcier.

[ALCIDE] – SORCIER ! SORS DE TA CACHETTE !

Une pulsion. Le barbare ne l’avait pas prémédité. Mais en ayant marre de chercher sans rien trouver, il préférait autant donner de la voix. Que le sorcier ou les autres problèmes viennent à lui : il gagnerait du temps ainsi !

[Rosamund]

Rosamund leva les yeux au ciel.

*Pas certaine que cela va nous aider mais en même temps, il est peu probable que cela fasse empirer les choses.*

La jeune femme avance avec prudence être Alcide et Cerys. Elle garde Stärke à la main au cas où un danger se présenterait.

Son regard parcourt les alentours, tant pour repérer tout mouvement suspect que pour trouver la moindre trace de quelque chose d'utile.

[ROSAMUND]- Tant que nous sommes là et puisque, grâce à Alcide, notre présence n'est plus un secret sur personne, pourquoi ne parlerions-nous pas un peu tous les trois ?
Tiens, vous Alcide, avez-vous une épouse ou une amoureuse dans votre village ? Peut-être même avez-vous des enfants ? Des petits Alcides gambadant dans les bois.

La jeune femme rit de bon cœur.

[ROSAMUND]- Et vous Cerys ? Avez-vous une anecdote intéressante à nous raconter ? Un amour secret peut-être ?

La prêtresse fait un clin d'oeil à la rousse incendiaire.

[Valérius]

Rosamund fini sa phrase quand elle entend un crac retentissant, suivit d'un plouf massif. En se tournant, elle voit qu'à la place ou se trouvait Cerys se trouve un trou car le bois vermoulu s'est effondré sous son poids.

Mais à peine a t elle fait un pas qu'un autre bruit identique retenti derrière elle. En se tournant, elle voit que Alcide a également disparu de la meme manière

Tous les deux patauges dans le liquide gluant..

[Alcide]

Surpris que le bois est cédé, Alcide est tombé à l’eau. Instinctivement, il lance sa hache sur le pont. Un poids en moins qui ne le fera pas couler. Une main libérée pour se sortir de cette petite péripétie.

[ALCIDE] – Mangog, j’ai besoin de ta force.

Depuis qu’il portait le plastron, le barbare se savait doué d’une nouvelle force physique. Ca semblait le moment parfait pour un brin d’athlétisme et mettre fin à une sorte de nage du petit chien.

[ALCIDE] – On est attaqué ?

Juste après qu’il est posé la question, il commença à remonter sur le pont.

[ALCIDE] – Cerys va bien ?

[Valérius]

Maintenant dans la boue jusqu'au torse, cerys et Alcide étaient obligé de nager pour garder la tete hors de l'eau. Mais ils tenaient leur arme en main tous les deux et l'épaisseur de l'eau était telle que chaque mouvement leur coutait autant d'effort que s'ils en avaient fait 10. Leur membre pesait 10kg chacun et, aider par le poids des armures, ils avaient une faucheuse tendance à glisser vers le fond.

Autour d'eux le brouillard était toujours aussi dense et des bruits d'arbres commencèrent à se faire entendre. Comme si quelque chose bougeait dans les branches à plusieurs dizaine de mètre de là. Mais avec le mur de brouillard, on ne voyait rien à plus de 2m et il était quasi impossible de voir les arbres. Seuls quelques branches apparaissait de temps en temps

[Rosamund]

La chute de ces deux comparses a immédiatement refroidi l'ambiance malgré l'atmosphère moite qui règne ici.

*C'est pas vrai... ils sont décidément fait pour être ensemble ces deux-là. *

[ROSAMUND]- Tenez bon, je viens vous donner un coup de main !

La prêtresse regarde rapidement la situation de ses deux compagnons. Il lui faut déterminer qui elle va aider en premier.

Elle décide assez rapidement. Cerys. Elle est en armure lourde et le souvenir de sa baignade prolongée dans la rivière contaminée est encore trop présent dans ses souvenirs.

*Elle a bien failli y passer, il vaut mieux la sortir rapidement de là. *

Rosamund se déplace efficacement mais avec prudence pour ne pas s'ajouter à la liste de ceux qui barbotent dans l'eau nauséabonde.
Elle se place près de l'endroit où Cerys se trouve et s'abaisse, s'allongeant presque pour ne pas trop alourdir le passage d'apparence instable.
La jeune femme voit comment elle peut tirer Cerys à elle, en utilisant Stärke comme elle le ferait d'un bâton pour que la guerrière s'y aggripe afin de la tracter sur le pont.

[Alcide]

Le marais avait-il la volonté de le garder ? Alcide ne comprenait pas comment il n’avait pas réussi à jeter son arme et à ne pas sortir de cette eau mauvaise. Il avait pourtant la force athlétique de Mangog ! La lueur s’était-elle éteinte dans les yeux du cerf ?

[ALCIDE] – Il y a des vivants dans les arbres !

Le barbare chercha à se rapprocher du pont. Agripper une main dessus. Poser son arme sur le sol physique. Puis remonter le plus vite possible !

[ALCIDE] – Aide-moi, Mangog !

On ne voyait rien à plus de quelques mètres. Alcide commençait à s’inquiéter de la suite des événements.

[ALCIDE] – Rosamund, Cerys va bien ?

[Cerys]

Décidément Cerys devait avoir la poisse, pour être tomber une nouvelle fois dans l'eau. Elle pesta comme à son habitude. Ses mouvements étaient entravés par cette eau sale. Heureusement pour elle que son armure avait été détruite lors de sa précédente noyade, en affrontant les morts vivants.

Elle vit la prêtresse lui tendre Starke, la guerrière la saisit et essaya de sortir de l'eau.

[CERYS]- Merci Dame Rosamund. Comment va Alcide ?

Une fois qu'elle serait sorti de l'eau, Cerys aiderait le barbare à sortir de l'eau.

[Valérius]

Sortir de l'eau était plus que difficile. L'eau était si épaisse qu'il était complexe d'en faire un mouvement. Cerys s'agrippa à l'arme de Rosamund et celle ci commenca à tirer. Mais Cérys avait l'air de peser 200 kg tout à coup et la tirer était plus que complexe. Alcide se fit la meme remarque lorsqu'il tenta de s'agripper à un bout de boit du ponton qui s'arracha dés qu'il tira trop fort dessus.

Rosamund était sur un petit bout de passerelle d'à peine 1m de long, avec deux trou de chaque coté et, sentant le pont branlant, elle tentait néamoins de sortir Cerys de l'eau. Mais c'était loin d'etre gagné, surtout lorsqu un bruit se fit entende. Comme celui d'une grande toile de bateau qui claquerait au vent.

Encore un bruit

Et encore un

Instinctivement, le trio se tourne pour tenter de percer l'origine du bruit qui résonne dans ce lieu comme un écho.


Devant, là ou le groupe se rendait, le rideau de brume se perce alors pour laisser apparaitre la tete d'un volatile énorme. Sa tete doit avoir celle d'un éléphant. Pourtant, on reconnait sans peine, le bec d'un aigle, suivit de ses yeux et son crane, puis de ses deux puissantes serres aux ongles pointues

Le corps tout entier de la bete sort de la brume tel un bateau fantôme silencieux, et occupé à plané, il pique droit vers le sol, en direction du trio empêtré dans l'eau et située à une 30 aine de mètre de lui

Alcide voit le premier cet immence volatile de 15m de long et de 30m d'envergure, lui arriver dessus

Round 1