SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH3: 3IEME JOUR

[Alcide]

Cerys et Rosamund vont surement mettre un temps de retard avant de pouvoir se défendre contre l’aigle. Le corps du barbare réagit alors instinctivement.

[ALCIDE] – HEY ! ATTAQUE-MOI !

Sa situation est très loin d’être idéale pour combattre. Mais il remercierait presque son échec de ne pas voir pu se débarrasser de son arme précédemment.

Il n’espère pas grand-chose de cette première attaque. Mais il y met toute son énergie à au moins faire gagner du temps aux deux femmes pour… il en sait rien. Pour faire quelque chose. Peu importe quoi. Alcide compte sur elles deux !

[Rosamund]

[ROSAMUND]-Cerys, un aigle gigantesque fonce vers nous.
Alcide tente de le retenir, il faut vraiment que vous sortiez de cette eau.
Votre épée est peut-être en mesure de repousser cette créature à défaut de l'occire.

Rosamund essaie d'utiliser au mieux sa force pour aider la guerrière à s'extirper de l'eau marécageuse. Mais la tâche est ardue du fait du poids démesuré de cette dernière et de la fragilité du "sol" sous elle.

*Peut-être un quelconque maléfice... ou alors cette eau est vraiment "collante".*

[Cerys]

La guerrière n'en revenait pas de voir un animal aussi majestueux et gigantesque à la fois. Elle repoussa les bras de la prêtresse.

[CERYS]- J'ai vu! Aidez Alcide! Je vais utiliser le sort de mon épée. Vous n'aurait pas le temps de me sortir de là !

Cerys visa l'aigle avec son épée, et utilisa le sort de froid de sa lame. En espérant pouvoir touché l'ennemi.

[Valérius]

Aprés un effort redoutable pour sortir l'épée de l'eau, une sorte d'éclair bleue fusa dans les airs depuis l'épée de Cerys . Mais la désorientation et le manque d'entrainement fit que l'éclair passa trés loin de l'aigle qui continuait à tomber toute griffes sortie. Alcide se trouvant à moins de 1m de rosamund quand il marchait sur le ponton -(tout comme Cerys à l'arrière) fait qu'il n'y a pas vraiment d'espace entre lui et le ponton/ile ou se trouve Rosamund



L'aigle arrive et on voit ses deux pattes se contracter pour passer à l'attaque tandis qu'il compte continuer son vol planer.


Tout en faisant une courbe pour repartir vers le ciel, ses deux serres se détende et d'un geste net, il attrape Acide dans l'eau et Rosamund. L'instant suivant, c'est un coup de bec précis qui attaque Cerys au cou. Elle a juste le temps de se protéger instinctivement le cou et le bec de l'oiseau se referme à hauteur du col de sa chemise.

Mais aussitot, les trois aventuriers sont tirés de l'eau et amené dans les airs, emportés par l'élan de la créature. De toute évidence, elle est aussi vive que l'éclair et son entrainement est trés éléve que pour attrapé des créatures aussi petite.

Elle ne leur a laissé aucune chance

Enfermé dans une prison de Serres, Alcide et Rosamund, voient Cerys se balancer et tourner sur elle meme, pendu par le bout de sa chemise accroché dans le bec de l'animal

Mais ils voient aussi le sol disparaitre à vu d'oeil dans le brouillard alors qu'ils sont déjà à 20m du sol...

[Alcide]

Le barbare s'en veut. Maintenant qu'il se trouve dans les airs, il se sent idiot. L'aigle n'était pas là pour les combattre. Et il ne conçoit pas la possibilité que le volant ait besoin des trois corps pour nourriture.

[ALCIDE] - J'ai fait une erreur en l'attaquant !

Malgré la position inconfortable, Alcide se détend. Il relâche ses muscles et se laisse porter là où le vent l'emmènera. Sa volonté de combattre est réduite à zéro. Sa seule action de sa part est de ne pas lâcher son arme.

[ALCIDE] - Est-ce que quelqu'un regarde par terre ? Je veux dire, on voit tout. Enfin, on a une sorte de carte vivante sous les yeux.

[Rosamund]

La prêtresse entend Alcide exprimer l'idée que l'aigle géant serait un allié.

*Pourrait-il avoir été envoyé par Earalia ?*

La jeune femme peine à croire que Guardal aurait choisi de se manifester de la sorte mais cela pourrait correspondre à la déesse rencontrée plus tôt.

Pour ce qui est d'observer le paysage, la jeune femme n'y est pas du tout. Elle ne se sent pas plus à l'aise que cela entre les serres de l'oiseau.

*Pauvre Cerys, je ne voudrais pas être à sa place...

Oh Guardal, puisses-tu faire en sorte que cet aigle soit effectivement un allié et qu'il nous mène, sans rencontre, au plus près de notre objectif.*

Sur ce, la jeune femme garde les yeux sur l'horizon tout en veillant à tenir fermement Stärke. Elle évite aussi tout mouvement inutile qui pourrait perturber l'animal.

[Cerys]

Toujours accrochée par le col de sa chemise dans le bec de l'aigle géant. Cerys regarda l'horizon avec une certaine gêne en elle. La guerrière n'était pas habituée à se trouver aussi haut dans les airs, et encore moins à voyager de cette manière. Elle espérait que sa chemise ne cesse pas à cause de son poids.

Elle répondit pas à la phrase du barbare. Tenant fermement sa lame de la main gauche. Cerys essaya de passer son bras autour de l'animal afin de s'y agripper.

[Valérius]

L'aigle prend rapidement de l'altitude.
En dessous d'eux, ils voient l'immensité de la foret de taloued qui s'étend à perte de vue et Cerys qui tourne comme une toupie n'a pas de mal à en voir les différents points d'horizon . Mais Rosamund et Alcide commencent rapidement à se demander si cet aigle est vraiment amical ou non car ses griffes serrent leur proie de plus en plus fort. D 'ailleurs, c'est à peine s'ils peuvent parler tellement la pression est de plus en plus forte. En plus, l'air se fait glacial vu l 'altitude


Au bout d'une 20 aine de secondes ou le vol est rapide vu la taille de l'animal, le groupe voit au loin les deux montagnes qui se rejoigne pour former une cuvette. Mais ils voient aussi autre chose qui dénote au milieu de la roche. Un autre aigle identique qui est accroché à la paroi

Devant lui, se trouve un nid!

Celui-ci mesure prés de 30m de large et est presque ensevelit par des débris d'ossements à profusion. En son centre, 3 bébés aigles de la taille d'un aigle royal normall

Les bébés commencent à piaffer d'impatience en voyant leur repas arriver à toute vitesse

Ils sont à moins d'une centaine de mètre du nid et l'aigle prend déjà son tournant pour, nos amis le comprennent, larguer ses proies...

[Alcide]

Parfois, il y a des décisions qui ne semblent pas réfléchi. Et ce parfois se trouve être cet instant présent.

[ALCIDE] – J’ai fait une erreur. Pardon !

Les aigles ne sont pas là pour les aider. Alors, la colère et la honte embrasent les muscles du barbare. Ce dernier tente de s’en sortir par la force brute !

[ALCIDE] – Relâche-moi, oiseau !

Une décision sans penser aux possibles funestes conséquences…

[Rosamund]

Rosamund voit Alcide se débattre avec violence contre l'animal comme sujet à une vive colère.

Elle-même voit d'un mauvais œil le nid et ses occupants tout impatients de les croquer.

Est-ce la colère de l'homme qui résonne en elle ? La maladie qui la ronge et va gagner s'ils perdent encore du temps dans leur quête ?
Ils sont dans les montagnes, donc normalement proches de leur but, mais elle ne voit pas comment survivre s'ils tombent dans le nid....

*Peut-être que s'il nous perçoit comme une menace pour les siens nous lâchera-t-il avant ?*

Il restera la question de leur réception mais pour le moment, la priorité lui semble de se libérer.

Aussi la jeune femme imite-elle son camarade. D'une main ferme, elle abat son arme sur le haut des pattes de l'aigle et crie d'une voix forte.

[ROSAMUND]- Au nom de Guardal, Mon Seigneur et Maître, laisse nous partir !

Rosamund, si elle parvient à faire lâcher prise à l'animal, va tenter de ne pas tomber mais de s'accrocher. Peut-être pour pouvoir l'amener à les diriger vers un espace plane dans la montagne.

[Cerys]

Cerys toujours suspendu par le col, vit ses compagnons prisonniers dans sers de l'animal. La vue du nid ne la rassurait pas. Et l'idée de finir en repas pour aiglons n'était pas des plus rassurante.

Le vent caressa ses cheveux et son visage.

Voyant ses compagnons tentaient de se libérer, n'était pas une bonne idée aux yeux de la guerrière. La chute dans le vide serait sûrement fatale. Mais c'était toujours mieux que de finir dévorer.

La rousse frappa de toutes ses forces, le bec de l'aigle géant avec son épée.

[Valérius]

Alors que l'oiseau entame son vol plané final, la voix de rosamund gronde et tandis que le barbare en furie hurle sa rage en écartant les serres qui l'emprisonne. L'oiseau a aussitot un mouvement de tete vers le bas, ne comprenant visiblement pas d'ou vient cette alerte. Cerys , toujours porté par le cou, se sent soudain descendre et profite de se moment pour lancer son épée à l'aveuglette car elle ne voit pas grand chose de qui se passe au dessus d'elle. Sa lame touche la bete à l'oeil et celui- ci a une contraction immédiate de douleur. Il plie une de ses ailes et tombe en tournoyant vers le sol.



FLOUP -FLOUP -FLOUP -FLOUP -FLOUP -FLOUP -FLOUP -


Un bruit étrange se fait entendre alors qu'on approche dangereusement du sol et on voit un objet brillant jaillir de la touffe de feuille en contrebas. Un objet triangulaire qui tourne sur lui meme dans une trajectoire arrondie et qui file vers l'oiseau. L'objet heurte la bete en pleine tete, et lui arrache un cri de douleur


Nos trois amis tombent alors dans le vide, le somment des arbres étant à une 10 aine de mètre en contrebas...

[Alcide]

[ALCIDE] – Euh…

La situation était improbable. C’était bien la première fois que le barbare réussissait une action qu’il n’aurait pas dû réussir. Pourquoi avait-il voulu se libérer de cet aigle géant ? Pourquoi le faire alors qu’il se trouvait au-dessus du vide ?!

Il tombait en gesticulant. Que pouvait-il faire de toute façon ? Mise à part se cramponner à son arme pour… pour combattre le vent ? Combattre l’aigle géant qui voudrait essayer de le récupérer pour le ramener encore vivant à sa progéniture ?

[ALCIDE] – C’est complètement fou ce qui nous arrive !

Donner un coup de hache ? Quelle possibilité avait le barbare à l’approche rapide du sol si dur ?

[ALCIDE] – MERE-FORET ?! MANGOG ?!

[Rosamund]

Rosamund sent l'air lui siffler aux oreilles. Elle ressent une pression au niveau de la poitrine.

Elle étend les bras et les jambes pour donner un maximum de prise à son corps sur l'air et tenter de ralentir un peu sa chute.
La main de Rosamund sert sa masse avec fermeté.

Comme toujours quand la pression se fait forte, elle se tourne vers son Seigneur.

*O Mon Dieu, mon existence T'appartient. Si je peux encore servir Tes projets, garde-moi en vie sinon c'est avec bonheur que je T'offre ma vie.
Sauve les autres. Par pitié. *

Cette prière, bien que rapide, l'a apaisée.

Elle regarde les arbres qui se rapprochent au fur et à mesure de la chute. Elle adapte alors sa posture. Jambes en avant, légèrement repliées pour amortir l'impact autant de possible. Elle relève les bras et les garde repliés au-dessus de la tête.

[ROSAMUND]- GARDEZ VOTRE CORPS AUSSI SOUPLE QUE POSSIBLE !

Elle-même essaie d'appliquer au maximum ce conseil.

[Cerys]

L'air sifflant dans ses oreilles, Cerys sentit une montée de stress parcourir son corps. Jamais elle n'avait ressentit une telle sensation d'impuissance. Et l'idée de mourir sans pouvoir faire quelque chose l'enerva.

*Par la barbe de mes ancêtres ! On dirait que c'est la fin. J'espère juste qu'Alcide va s'en sortir.*

La guerrière ne comprenait pas pourquoi ses dernières pensées étaient celle du barbare? La voix de Rosamund la sortit de sa rêverie.

*Dame Rosamund a raison, c'est peut-être notre seule chance de survie.*

Tenant fermement dans sa main gauche son épée. Cerys se mit en position phoetal pour se protéger du mieux possible sa tête.