SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH3: 3IEME JOUR

[Alcide]

Quelqu’un est venu à lui. L’homme est heureux de savoir qu’il n’est pas seul dans ces derniers instants.

[ALCIDE] – Pourquoi m’asseoir ?

C’est incompréhensible. Oui sa peau est étrangement foncée. Oui il ne se sent pas bien du tout. Au point de se demander s’il ne devrait pas être abandonné ici pour augmenter les chances de succès du reste du groupe.

[ALCIDE] – Je devrais courir et me battre !

Mais le barbare n’est plus que l’ombre de lui-même. Sa respiration est trop rapide. Son port est trop relâché. L’homme ressemble à un sportif ayant donné le meilleur de lui-même à la fin d’une course difficile et beaucoup trop longue.

Mais sa motivation est brisée par la compréhension de sa faiblesse. Il finit par s’asseoir. Il se relâche sur lui-même. Enfin, des sanglots discrets…

[ALCIDE] – Je ne veux pas être seul au moment de rejoindre Mère-Forêt…

[Cerys]

Sans prêter attention à Alcide pour le moment. Cerys exécuta sur le champ l'ordre de Rosamund, et s'adressa en hurlant à Adela.

[CERYS]- Adela faite attention ! N'entrez surtout pas en contact avec cette eau! Soyez prudente en traversant!

La guerrière était contente de voir que la jeune barde était toujours en vie, et les avait rejoint. Puis elle se tourna vers Alcide. Il avait l'air totalement désemparé et désœuvré. Une grande tristesse parcouru le corps de la jeune femme. C'était sans doute l'empathie ? Ou un autre sentiment inconnu? Elle avait une étrange envie de le serrer dans ses bras, et de le rassurer. Elle se secoua la tête pour chasser cette pensée étrange.

Cerys s'approcha du barbare et lui prit la main. Et s'adressa à lui avec un ton bienveillant et lui sourit.

[CERYS]- Ça va bien se passer. Tu n'es pas seul nous sommes là.

Elle tira sur le bras d'Alcide pour le forcer à mettre debout.

* Et puis mince laisses toi aller à ta penser ma vieille.*

Une fois le barbare debout, Cerys le serra dans ses bras en lui caressant les cheveux.

[CERYS]- Tout va bien se passer. Nous allons trouver ce sorcier et le vaincre. Tu peux compter sur nous, nous sommes là. Mais nous avons aussi besoin de toi. Tu dois te ressaisir, et allez de l'avant. C'est essentiel pour la suite de notre quête.

Continuant son étreinte sur Alcide, la rousse lui susura à l'oreille.

[CERYS]-Je suis là aussi. J'ai besoin de toi. Je crois que je t'apprécie plus que je ne le devrais. Mais nous en reparlerons une prochaine fois. Allez continuons notre quête.

[Alcide]

Cette main était si chaleureuse.

[ALCIDE] – Cerys ?...

Cette femme était forte ! Elle l’avait relevé sans grands efforts. Et QUOI ?! Voilà que le barbare se retrouvait dans les bras de la guerrière ?!

[ALCIDE] – Je croyais que c’était l’Hiver pour moi. Et voilà que je ressens la vie revenir comme avec le Printemps.

Après tout ce qu’elle venait de lui dire, Alcide avait envie de parler ! Peu lui importait à cet instant précis de devoir vaincre le Sorcier. Ce qu’elle lui disait n’était pas anodin. Elle venait de toucher directement son cœur. Ce cœur que son peuple n’avait jamais pris.

Alors le barbare s’appliqua à retrouver ses forces physiques pour ne pas rompre ce câlin. Il ne résisterait pas longtemps à la vitalité de Cerys. Peu lui importait ! Ça lui apparaissait déjà comme un jeu entre eux deux.

[Rosamund]

Rosamund regarde d'un air stupéfait la scène qui se joue sous ses yeux.
Si la situation n'avait été aussi critique, elle en aurait certainement ri de bon cœur.

Mais les événements récents ne prêtaient pas à rire.

Elle aurait bien tenté de signaler à Cerys qu'il serait préférable qu'Alcide prenne un peu de repos mais y renonça et préféra les laisser se débrouiller.

*Au pire, si son état se détériore, j'interviendrai. En attendant, autant qu'ils en profitent ...*

La prêtresse n'ose poursuivre sa pensée. Après tout, y aura-t-il un après pour les apprentis amoureux et même pour eux tous ? Chaque moment de bonheur lui semble bon à prendre.

Rosamund choisit de faire quelques pas pour laisser les deux jeunes gens ensembles.

Elle se dirige vers le bord en prenant garde à ne pas trop s'approcher pour ne pas tomber. Son regard part en direction d'Adela. Elle espère que cette dernière a bien entendu les recommandations de Cerys.

Le retour d'Adela, malgré les marques indéniables de la maladie sur la jeune femme, lui semble un bon présage et elle reprend courage.

*Nous allons y arriver. Guardal, avec Ta Bienveillance et notre courage, nous allons repousser le sorcier et vaincre la maladie !*

Et la jeune femme sourit en regardant la jeune barde.

[Adela]

* Décidément, je ne me ferai jamais à ses portails qui permettent de faire traverser les gens d'un point à un autre * se dit-elle en essayant de calmer son cœur qui a subitement accéléré suite à sa petite frayeur ...

La lumière du soleil l'ébloui...Après avoir passé elle ne sait combien de temps dans un tunnel sombre, la vive lumière lui fait baisser la tête...
Afin de se réhabituer et d'être sûre de mieux voir tout ce qui l'entoure, elle mets ses mains en visière et refait un tour d'horizon.

La vue de ses camarades derrière le bassin la rassure... La grenouille l'a bien aidé...

* Quelle étrange créature, finalement elle aura été d'un bon secours *

Toute a cette réflexion, Adela sursaute une deuxième fois lorsque la puissante voix de la guerrière l'interpelle

[ADELA] - Je ferai attention - Merci Cerys

Ce simple haussement de voix déclenche immédiatement une quinte de toux de quelques secondes...Lorsque celle-ci se calme enfin, Adela se remet à respirer difficilement...

Quand son souffle se stabilise enfin, elle se dirige vers le bassin et le premier monticule...Passant à côté des deux cadavres, elle s'aperçoit que sa peau est tout aussi noire qu'eux...

Elle regarde alors ses mains avec insistance

* Mon sang doit aussi ressembler à ça maintenant...ma fin est proche...Aller ! ce n'est pas le moment de flancher, en avant ! *

Elle détourne son regards des deux hommes, secoue ses mains et ce concentre sur son corps.
Pour être certaine de ne pas tomber dans l'eau, Adela effectue quelques essais de petits sauts pour voir si les muscles de ses jambes lui obéissent encore.

Une fois le check-up effectué elle s'élance avec toute sa conviction

[Valérius]

Adela prend son élan et se lance, bondit telle une gazelle et trés vite, on a l'impression qu'elle rebondit d'un talus à l'autre comme si ceux ci l'a propulsait eux meme sur l'autre. Elle arrive prés du petit bassin et se rend compte que celui ci est vide *. Elle continue et le longue pour arriver sur le dernier talus d'ou elle saute une derniere fois. Son reflexe aurait été de faire un salto acrobatique mais la tete lui tourne un peu alors elle evite la figure de style.


Nos 4 amis sont devant cette porte. La porte du sanctuaire du Sorcier, origine de la Source de la Morte. Une bourrasque de vent leur apporte une odeur de putréfaction des cadavres gisant dans le coin depuis plusieurs années mais trés vite, celle ci est remplacé par l'odeur du marais qui est assez proche de l'odeur des égouts




*[hrp]Je ne refais pas la description du bassin car il me semble que tu as lu le post sur le sujet un peu plus haut?[/hrp]

[Cerys]

Ayant toujours le barbare dans ses bras, Cerys profita de ce rare moment de tendresse. Jamais elle n'avait ressentit ce genre de sentiments de bien être, et rougissait comme une pivoine. La guerrière avait laissé parlé son instinct au sujet de cet étrange sentiment, au sujet d'Alcide.

Cerys lâcha son étreinte sur Alcide, et lui tena les mains. Puis s'adressa à lui en souriant et avec un air gêné.

[CERYS]- Je ne sais pas comment te le dire. Mais je me sens bien en ta présence. Je n'avais jamais ressenti cela jusqu'à maintenant. Je tenais juste à te le dire. Bon je vais me préparer.

La guerrière aux cheveux de feu lâcha les mains du barbare. Et s'adressa à tout le groupe.

[CERYS]- Je penses que vous devriez tous vous reposez un peu. Et éventuellement vous restaurer s'il vous reste des vivres. Je vais allez inspecter ces armures pendant ce temps.

Son moment de béatitude terminé, la réalité la rattappa. Cette odeur noseabonde la prit au nez. Cerys se dirigea vers les cadavres, et commença à inspecter les pièces pour se reconstituer une armure.

* Ces pièces d'armures sont probablement contaminées par le fléau ? Mais je n'ai pas le choix si je veux avoir une chance contre ce sorcier.*

[Adela]

Accroupie dans l'herbe, histoire de faire disparaître le tournis qui la pris sur son dernier saut, un sourire de satisfaction se dessine sur son visage...

* Malgré la maladie qui me ronge et m’affaiblit un peu plus tous les jours, mes années d’entraînements me sauve certainement...

J'ai encore du potentiel, profitons-en ! *

Adela se relève doucement et regarde tout à tour ses compagnons, s'approchant de la prêtresse elle lance d'une petite voix

[ADELA] – Je suis contente de vous retrouver sain et sauf malgré les circonstances.

N'attendant pas vraiment de réponse même si elle s'adresse à Rosamund, Adela regarde Cérys s'éloigner vers un monticule de cadavres...

* Ainsi voilà les aventuriers que le Prince a envoyé pour sauver son royaume...Serons-nous les prochaines victimes de ce sorcier ? Avons-nous la moindre chance de défaire le maléfice qui empoisonne l'eau ? *

Adela mets sa main droite sous son menton, en signe d'intense réflexion

* Mourir ici après avoir vaincu la sorcière des neiges, personnage certainement aussi puissant que lui serait une bien vilaine fin...Je dois réussir si ce n'est pour moi, au moins pour M. Gary *

se tournant vers Cérys

[ADELA] – Cérys, si vous trouvez des couteaux de lancer, je suis preneuse... Mieux nous serons équipé mieux

Une toux roque la prends et l'empêche de terminer sa phrase. Elle prends appui sur ses genoux et inspire bruyamment

[Alcide]

Alcide finit par se rasseoir en tailleur à même le sol. Dépouiller les cadavres n’est pas une idée qui l’attire. Surtout pour récupérer une lourde armure qui le ralentirait. Déjà que porter un plastron le dérange de temps à autre…

Ses yeux ne quittent pas sa belle rousse.

[ALCIDE] – Je ne l’ai jamais trouvé aussi belle qu’aujourd’hui.

Comme à son habitude, il livre ses pensées au monde entier qui serait prêt de lui, à l’écouter.

Un frisson le parcourt. Il baisse ses yeux sur ses bras musclés pour y découvrir une pellicule de sueurs sur cette peau noire qui, malheureusement, est bel et bien la sienne. La maladie le touche sévèrement.

[ALCIDE] – Combien de temps tu me donnes encore, Mère-Forêt ?

Ses yeux se relèvent pour observer de nouveau Cerys. Maintenant qu’elle lui a confié ses mots en particulier. L’envie de vivre revient alors qu’il était prêt à mourir il y a encore si peu de temps…

[ALCIDE] – Ce serait une tragédie de partir maintenant. Alors que tout commence avec elle…

Le moral du barbare est inconstant. Partagé entre une énergie sans cesse renouvelée et un désespoir sans fond.

[Valérius]

Cerys examine rapidement les équipements de ces guerriers. Effectivement, nombreux d'entre eux ont des pieces qui sont aussi fragiles que du papier et c'est pourquoi les fleches ou les coups d'épée les ont traversés comme du papier. Mais plusieurs sont morts de leur blessures, sans pour autant avoir des soucis de leur armure. En moins de 15 min, Cerys parvient à se reconstituer une armure complète en prenant des pieces ici et là dans ce charnier. Les armes sont dans le meme états mais là aussi, il est possible de se recomposer un équipement complet


Enfin, elle trouve un guerrier torse nu dont le tatouage au bras est le meme que celui de Alcide. A sa ceinture, il tient une bourse avec une 15 aine de piece d'or et à l'intérieur, il y a une pierre rouge qui ressemble à celle qu'ils avaient trouvé dans la grotte. Une grosse double hache est tenu dans sa main.

[Rosamund]

Rosamund répond avec chaleur à la jeune femme.

[ROSAMUND]- C'est un bonheur de vous retrouver Adela. Surtout que nous n'étions que moyennement rassurés de vous laisser avec la Granouille.

La prêtresse ne fait pas référence à la santé de la jeune femme. La couleur de sa peau et sa toux indiquent manifestement que la maladie a progressé en elle.

Le regard de Rosamund glisse vers Alcide, lui aussi fortement atteint après sa chute dans l'eau contaminée.

Elle regarde aussi Cerys et ses propres mains. Elles sont peut moins atteintes mais ce n'est qu'une question de temps avant que leur état ne se détériore à leur tour.

[ROSAMUND]- Si vous en ressentez le besoin, reposez-vous. On ne sait pas ce qui nous attend derrière cette porte.
Cerys, pouvez-vous me trouver un petit bouclier rond comme celui que j'avais ?
Je vais examiner la porte pour voir si je détecte un piège ou une quelconque magie qui pourrait nous nuire.
Si tout me semble en ordre, Cerys et moi pourrons ouvrir la porte pendant qu'Adela et Alcide vous fermerez la marche.

La jeune femme hésite quant à la marche à suivre. Elle devrait peut-être ouvrir seule la porte. Au cas où elle serait piégée ... pour protéger Cerys....
Leur état interdit à Alcide ou Adela de prendre la tête de leur expédition.

*Et il nous faut vaincre ce sorcier. Ou au moins purifier la source. Sans quoi la vallée est perdue....*

La jeune femme se doute que la menace est plus grande encore. Et que leur état physique va jouer en leur défaveur.

Aussi pour tenter d'enrayer la dégradation de leur situation,
choisit-elle de commencer par une bénédiction afin d'apporter soutien et réconfort à ses compagnons et à elle-même.
Sa voix est chaude, douce mais non moins puissante quand elle prend la parole.

[ROSAMUND]- Mes Amis, les Dieux nous réunissent afin de livrer ensemble notre dernière bataille pour libérer la Terre du Fléau qui la ravage. Bien que différents, de par notre parcours de vie ou nos aspirations, nous nous sommes unis dans la volonté de protéger chaque créature vivante habitant ces contrées et d'en chasser le Mal.
Bien qu'affaiblis par la maladie, nous sommes résolus à nous battre car l'échec n'est pas une option !
Mes Amis, je suis heureuse d'avoir réalisé cette Quête à vos côtés. Que nos Dieux, quelque soit le nom que nous leur donnons, nous apporte leur Bénédiction et nous permettent de vaincre !

Aux derniers mots, elle brandit haut le bras tenant Stärke vers le ciel

[Cerys]

Cerys avait fini de s'équiper de plusieurs pièces d'armures. Elle se sentit plus en sécurité avec cette protection.

[CERYS]- Très bien je vais vous chercher des couteaux de lancer, et un bouclier.

Elle écouta la déclamation de Rosamund. La voix et la détermination de la prêtresse, lui redonna espoir et la galvanisa.


[CERYS]- Très bien Dame Rosamund, examiner cette porte. Mais je préférais l'ouvrir si ça ne vous gènes pas ? Il est hors de question, que vous preniez le risque de l'ouvrir. Adela et Alcide ne sont pas en état de le faire.

Pendant que Roze exzlinerai la grande porte. La guerrière chercherai des couteaux de lancer pour Adela. Un petit bouclier rond pour Rosamund. Et se chercherai un grand bouclier pour elle, et éventuellement un arc.

[Alcide]

Le barbare relève la tête. On parle pour lui. On prend des décisions à sa place.

[ALCIDE] – Je devrais être devant.

Il est l’éclaireur du groupe. Il est l’homme du groupe. Mangog lui a confié son plastron et ses responsabilités. Alors qui est-il s’il n’est plus tout ça ? Est-ce qu’il a encore sa place dans le groupe ? Le barbare rebaisse la tête et observe le sol. Il ne sait plus…

[ALCIDE] – Même Cerys pense que je suis faible…

Sa main glisse alors sur son plastron. Ses doigts jouant avec les deux « yeux rouge » incrustés. Peut-être qu’il y aurait un moyen qu’il regagne des forces ?

[Valérius]

Cerys regarde laa porte et l'examine sur tous les angles. Ne voyant pas de danger à proprement parlé elle la pousse de la pointe de l'épée et celle ci s'ouvre sans soucis dans un petit grincement qui fait froid dans le dos

on découvre alors un couloir qui s'enfonce dans la montagne. Les parois sont construites avec de gros bloc de pierre finement taille avec grande précision. Un travail de nain sans doute!

[Rosamund]

Rosamund choisit de ne pas répondre à Alcide.

*Peut-être Adela parviendra-t-elle à l'apaiser ? En tout cas, on ne peut pas prendre le risque de le laisser devant.
Il faudrait que son mental se renforce. Nous aurons besoin de toutes nos forces dans la bataille qui s'annonce.*

Rosamund regarde par dessus l'épaule de Cerys le tunnel qui s'ouvre devant eux.

*Il faut espérer qu'il ne soit pas piégé ! Après tout, tous ces guerriers ne sont pas morts sans raison. La folie peut-être...*

Les pensées de la jeune femme remuent dans sa tête.
Elle s'interroge aussi sur son propre état de santé. Sera-t-elle en mesure d'assurer dans une aide efficace à ses compagnons, sa main restera-t-elle assurée, son esprit affûté ? Elle ne peut que l'espérer.

Munie du bouclier rond que Cerys lui a trouvé d'une main et de Stärke de l'autre, elle s'engage dans le couloir.