SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH3: 3IEME JOUR

[Cerys]

Cerys sursauta également en entendit le cri de douleur. Elle réalisa qu'il s'agissait de la voix du barbare. Son sang ne fit qu'un tour,et une profonde angoisse lui parcouru le corps tout entier.

*Oh Alcide dans quoi tu t'es fourré ?*

Sans prendre le temps d'observer plus le détail le décor. Elle suivit Rosamund, qui courait en direction d'Alcide.

[Cerys]- Oui il faut le sauver au plus vite.

Une fois arrivait près d'Alcide. Elle tenterai de le remonter en faisant attention de ne pas tomber dans l'eau.

[Valérius]

[hrp]Comme les Rosamund et Alcide veulent arréter en début Mai, essayez de poster au quotidien pour faire avancer l'histoire[/hrp]


Rosamund s'élance sur les petits monticules de terre. Il ya assez de place que pour mettre 1, voir 2 pieds au grand maximum et tenir en équilibre est un veritable effort. Mais son élan la porte et elle bondit gracieusement malgré son armure. Arrivé à la 3ième monticule, elle velle voit Alcide occupé à se hisser sur le 9ieme monticule avec un effort sur humain avant de s'y écroulé. Ses jambes pendent encore dans l'eau ainsi que ses bras, mais son torse repose sur la petite bute. Mais pour y poser le pied, la chose devient maintenant plus complexe. Impossible d'attérir à coté sans mettre le pied dans l'eau


Alcide a l'air plus mort que vif. Non seulement sa repisation est visible mais faible.

Mais pire! Toute sa peau est devenue cendreuse et presque noir. Comme ces 2 hommes qu'ils venaient de combattre et dont la peau s'arrachait comme du papier!


Rosamund arriva sur la 8ieme monticule, à 1m de Alcide. Il avait l'air pratiquement inconscient et ouvrait la bouche pour parler mais aucun son n'en sortait

[Alcide]

Affalé sur le talus, le barbare continuait à regarder son objectif.

[ALCIDE] - Je suis si proche, maintenant...

Sa voix n'était qu'un souffle. Son corps ne semblait plus vouloir lui répondre comme il le souhaitait.

[ALCIDE] - Si je dois retourner au sein de Mère-Forêt, j'y retournerais...

L'idée de mourir ne l'effrayait pas. Il avait vécu une bonne vie. Pas forcément une vie que l'on raconte car sa vie était un condensé de petits moments simples mais importants.

[ALCIDE] - Si je dois retourner à la terre pour lui redonner sa verte santé, je le ferais sans hésiter...

Le barbare serait sourd aux précautions de ses deux camarades. Son objectif était toujours d'atteindre l'entrée après les derniers talus.

[Rosamund]

La prêtresse parvient à se rapprocher d'Alcide tout en passant de talus en talus.

Cependant, son apparence cendreuse n'est pas pour la rassurer.

*Son état s'est dégradé. Il faut trouver le moyen de l'éloigner de cette "eau".*

La jeune femme regarde autour d'elle pour tenter de trouver un moyen de sortir leur camarade de ce pétrin sans s'y mettre à son tour. L'opération n'est pas facile. Elle se doute qu'elle ne pourra pas se trouver sur le même talus que lui, elle doit donc trouver autre chose.

Sont-ils vraiment loin de la roche ? Peut-elle trouver quelque chose comme une planche pour le tirer ?

Son inquiétude se renforce quand elle constate que l'homme semble tenter quelque chose. Elle ne sait pas trop quoi mais, dans son état, elle craint le pire.

[Valérius]

En se contorsionnant, Rosamund parvient à tendre le bras pour toucher Alcide du bout des doigts. Elle se concentre et la magie divine influe dans ses veines jusqu'à le bout de ses ongles. Une lumière douce et chaude apparait alors

Alcide sent ses forces lui revenir instentanément une fois que la lumière disparait quelques secondes plus tard. Par contre, il se rend compte que sa peau a changé de couleur

[Rosamund]

Rosamund est soulagée de voir sa magie agir efficacement sur Alcide. Le souvenir de l'homme à la peau noircie qu'elle a fracassé un moment plus tôt, lui donne un sentiment étrange.

Malgré elle, ses pensées vont vers la Sœur en ville. Elle aussi avait la peau noire. Est-elle toujours en vie ? Cela ne fait que trois jours qu'ils ont quitté la relative sécurité de la ville mais il semble à la jeune femme que cela fait une éternité. Il s'est passé tant de choses et combien les attendent encore ?

Avant tout, elle adresse une prière à son Dieu.

*Merci, O Généreux Guardal, pour cette nouvelle énergie que tu m'as apportée afin de poursuivre le combat et de soulager mes alliés. *

Pour éviter de voir la guerrière paniquer, elle lui crie.

[ROSAMUND]- ALCIDE EST EN VIE, CERYS. NE VOUS TRACASSEZ PAS ET REJOIGNEZ-NOUS PRUDEMMENT.

Elle reprend ensuite moins fort à destination d'Alcide.

[ROSAMUND]- Sortez rapidement de là et assurez notre pas pour tenir sur le talus. Vous nous avez fait peur.
Il nous faut avancer avec prudence pour ne pas tomber. Si nous voulons vaincre ce démon qui souille nos Terres, nous devons rester concentrés, sans commettre la moindre erreur.

Rosamund parle doucement, calmement, comme elle le ferait pour convaincre un enfant turbulent, imprudent.

[Cerys]

Cerys vit Alcide plongé dans cette eau infecte et putride. Elle ne savait que trop bien, la douleur infligée par ce liquide empoisonné. Un sentiment étrange lui parcouru le corps en voyant le barbare souffrir.

* Le pauvre. Il faut vite de sortir d'ici.*

La voix de Rosamund la fit revenir à la réalité. La prêtresse avait raison. Il fallait avancer prudemment. Et ses soins allez sûrement aider Alcide à sortir de son piège aquatique.

*Il faut agir vite.*

[CERYS]- D'accord Dame Rosamund.

Cerys se rapprocha prudemment de la position d'Alcide. Elle eu un sursaut en voyant la peau d'Alcide qui avait changé de couleur. Elle essaya de ne pas montrer son inquiétude au grand barbu, afin de ne pas m'inquiéter d'avantage. Une fois qu'elle serait à porté, la guerrière tendrai ses bras pour remonter son compagnon de cette eau maudite.

[CERYS]- Donne moi la main je vais t'aider.

Lui dit elle avec un sourire bienveillant et rassurant.

[Alcide]

Le regain d’énergie provoqué par la magie de Rosamund couplé avec son ton calme. Mais aussi la présence rassurante et chaleureuse de Cerys qui cherche à lui venir en aide. Tout cela calme le barbare. L’envie de ruer sur son objectif est là. Mais le guerrier a laissé la place au sage.

[ALCIDE] – Pardon. J’étais au plus mal et je voulais en finir. J’ai cru que la solution était juste devant nous et je n’en pouvais plus d’entendre la tristesse de Mère-Forêt.

Alcide regarde Cerys. Puis Rosamund. Pour finalement se confier :

[ALCIDE] – Je me sens tellement impuissant pour lui venir en aide…

Avec l’aide des deux femmes, Alcide va sécuriser sa position. Il va également sécuriser celle de ses deux compagnes. L’objectif étant toujours d’avancer sur ses talus. A la différence que cette fois, il travaille en équipe.

[Rosamund]

Rosamund a repris son souffle et est soulagée de voir Alcide capable de formuler des phrases et relativement calme même si empreint de mélancolie.

Elle est aussi rassurée que Cerys les ait rejoint sans tomber, à son tour, dans l'eau contaminée.

[ROSAMUND]- Il va falloir continuer. On fait attention et on assure ses sauts.

La prêtresse repère le chemin qu'elle va utiliser. Comme elle ne doit plus se presser pour rejoindre Alcide, elle peut prendre le temps de repérer les endroits les plus sûrs.

Avant de s'élancer, Rosamund adresse un remerciement et une prière à Guardal.

* Merci pour ton aide, Mon Seigneur. A chaque épreuve, tu m'offres Ta Bénédiction et Ton Aide. J'espère pouvoir toujours me montrer digne de Ta Confiance.
Je t'en prie, continue de nous soutenir afin que nous puissions mener à bien cette Quête. *

Rosamund s'apprête à sauter sur les talus pour aller vers l'ouverture dans la roche.

[Cerys]

Cerys fut soulagée de voir qu'Alcide allait mieux. Elle eu envie de le prendre dans ses bras, mais se ravisa. Ce n'était le moment ni l'endroit pour faire ça. Elle ne savait même pas pourquoi elle voulait faire ça ? Ça devait être un effet du fléau.

[CERYS]- Tu vas mieux Alcide, j'en suis ravie.

La guerrière observa Roze qui visiblement réfléchissait quel chemin prendre pour traverser les différents talus. Elle attendrai que la prêtresse se lance. Puis elle emprunterait le même chemin qu'elle.

[Valérius]

Travailler en équipe n'a pas grand interet dans le cas présent. Les talus sont réparti ici et là, distancé de 1m environs et si on peut trouver quelques un qui forment une sorte de chemin, on ne peux toujours etre que à 1 dessus. Cerys elle meme se rend compte qu'arrivé sur son dernier talus, elle se retrouve bloqué avec Rosamund qui est devant elle. Tendre la main à Alcide n'était pas possible.

Et a partir de là, seul le travail personnel est envisageable, chacun sautant de talus en talus.

Dans l'absolu, ce n'est pas compliqué si on se concentre pour ne pas loupé son lieu atterrissage. Mais Alcide comprend vite que sa hate et sa fougue ont été la cause de sa chute.

Nos trois amis se tournent alors vers la porte, prés à sauter.

Ils s'élancent et au bout de quelques sauts, alcide arrive sur l'autre rive, suivit de ses camarades. A ce moment, ils voient la porte s'illuminer de petite lumière douce qui en dessinent le comptour

Mais ils voient aussi autre chose qu'ils ne voyaient pas depuis l'autre berge. Caché dans les fourré, un homme se tient couché avec des fleches plantés dans le corps, visiblement mort depuis longtemps a en jugé à sa peau cadaverique et noire

Mais en y regardant de plus pret, ce n'est pas le seul; Ici et là on voit des membres dépasser dans les fourrés et les haies sauvages. Il doit y avoir des 10 aines de corps reposant à jamais dans leur dernier habitacle

Tous semblent mort avec leur équipement, épée en main ou dans les fourreaux....


Une belle occasion pour certain de se refaire une armure digne de ce nom!

[Rosamund]

Rosamund observe avec consternation les dépouilles qui jonchent les fourrés.

*Tant de vies gâchées... Sans doute les précédents aventuriers envoyés pour réaliser cette quête et sauver la vallée.

Je me demande ce qui a pu les tuer ... le poison dans l'eau n'est pas seul responsable. *

La prêtresse s'approche de quelques corps pour examiner leur état et poser un diagnostic quant aux causes probables de la mort.

Ces êtres sont morts sans sépulture, seuls, abandonnés de tous. Toutefois, le temps leur manque pour leur apporter à tous une sépulture décente.

Rosamund se met alors à tracer des signes au-dessus des corps. Une fois cela terminé, elle se place dans une position centrale et écarte les bras. Sa voix résonne étrangement, forte et vibrante, elle en appelle à la paix pour l'âme des défunts.

[ROSAMUND]- Chers âmes, vous que la mort a trop tôt rappelé à elle j'appelle sur vous la bénédiction du Divin Guardal.
Que Sa Valeur et Sa Bonté soient votre aide, votre soutien, votre guide vers l'au-delà. Puissiez-vois trouver là-bas la paix qui vous a fait défaut ici bas.

[Valérius]

A peine la voix de rosamund s'éteint t'elle qu'une sorte de brasier de lumière apparait à une 30 aine de mètre de sa position, de l'autre coté du marais d'eau pollué. Là ou ils étaient tout à l'heure quand les deux primitifs voulaient les dévorer vivants.

Le brasier grossit jusqu'à prendre une forme connu, avec des flammes imaginaires qui tournoir dans un tourbillon infernal.

Une silhouette en surgit prudemment et tout le monde reconnait Adela!

Celle ci pose le pied sur l'herbe, puis le deuxieme, regardant avec inquiétude l'environnement. A quelque metres d'elle, elle voit un feu de camps relativement grand et primitif, avec deux individus couché au sol, mort. Vétus tous deux de pagne issu de vieux haillon, l'un a une grand ouverture du torse à l'abdomen, tandis que l'autre a la tete à moitié arraché. Mais le plus surprenant, c'est que les deux ont une peau trés sombre, presque comme du charbon, et un sang gluant noirâtre coule de le leur blessure.

Devant elle, elle voit que les deux montagnes se rejoignent pour former un V haut de plusieur dizaine de mètre. Dans le creux, elle voit une sorte de bassin de pierre, entouré d'une marre noiratre d'eau qui rappel un marais puant, d'ou émergent des monticules de sable de 20cm carré à peine

Au delà de ces monticules, au pied de la montagne, elle voit son groupe de camarade au pied d'une entrée de pierre brillante de petite perle de lumière

Soudain, le portail derrière elle s'éteint et disparait dans un bruit qui l'a fait sursauter.


[hrp]Adela est revenu [/hrp]

[Alcide]

[ALCIDE] - Je...

La joie de revoir Adela est de courte durée. Maintenant que le pic d'adrénaline est passé, le barbare réalise l'erreur de sa précipitation. Il est tombé dans ce poison et voil maintenant qu'il en paie le prix...

[ALCIDE] - Rosamund ? Je crois que je vais avoir besoin des mots moi aussi.

Voir tous ces hommes et ces femmes morts... Toutes ces tentatives échouées pour faire revenir le vert à la forêt. Tout lui rappelle qu'il ne réussira pas. Son visage se teinte de désespoir. Ce spectacle a eu son mental.

[ALCIDE] - Je suis désolé, Cerys. Je dois être affreux. Et j'ai perdu la force de protéger.

Le souffle court. Une transpiration inquiétante. La posture du barbare s'affaissait. Il n'était plus l'homme sur de lui et fonceur. Il avait perdu de sa superbe. Ce n'était donc pas seulement le mental qu'il perdait. Mais aussi son physique...

[Rosamund]

La sourire de la prêtresse à la vue de leur jeune amie barde se fâne instantanément et son soupir de soulagement se transforme en hoquet de terreur quand elle entend les paroles d'Alcide et voit l'homme s'effondrer à ses pieds.

[ROSAMUND]- Mon Dieu, Alcide qu'avez-vous ? Vous avez pourtant reçu la bénédiction du Puissant mais non moins Bienveillant Guardal...

La jeune femme est interloquée mais se porte immédiatement à ses côtés.

[ROSAMUND]- La noirceur de la peau indique que la maladie gagne du terrain. Il nous faut nous hâter.

Rosamund s'est adressée à Cerys. Elle poursuit à son intention.

[ROSAMUND]- Cerys, mettez en garde Adela. Criez-lui qu'elle ne doit surtout pas être en contact avec l'eau. Voyez sa couleur de peau. Dans son état, cela pourrait lui être fatal.
Moi je m'occupe d'Alcide.

Rosamund se souvient des paroles de la prêtresse, en ville. Elle lui avait indiqué qu'à ce niveau-là, il n'y avait plus rien à faire. Mais la jeune femme refuse de laisser tomber.

[ROSAMUND]- Tenez-bon, Alcide. On va trouver une solution. En attendant, asseyez-vous un peu pour retrouver des forces.