SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH2: 2IEME JOUR

[Alcide]

Maintenant qu’Alcide a pris soin de son groupe, il peut désormais prêter attention aux deux hommes qu’ils doivent attacher pour Earalia. Et quelle meilleur signal qu’un cri d’agonie pour envoyer le barbare dans l’action !

[ALCIDE] – Je m’en occupe !

Armé de sa machette, Alcide coupe un premier tentacule. La suite de l’opération dépend de la nature corrosive de la plante. Si le barbare peut continuer à couper les tentacules sans que ça détruise petit à petit l’acier de son arme : il coupe. Sinon, il utilise un tentacule et son poison corrosif pour libérer petit à petit les deux corps.

[ALCIDE] – On a de quoi les attacher ?

[Cerys]

Cerys qui s'était arrêtée net dans son action, suite à la prise de parole d'Alcide et l'intervention de Roz. Contempla la mort horrible des hommes en vert.

Elle ne comprenait pas l'attitude du barbare qui refusait à attaquer la plante au premier abord. Alors que maintenant il souhaites couper un ou plusieurs tentacules de cette même plante. Pour la jeune guerrière il était trop tard, ces hommes étaient morts. Et allaient sans doute se transformer en flaque noirâtre. Elle comprenait l'allocution de la prêtresse sur le fait qu'elle ne pouvait pas les soigner indéfiniment. Mais la situation exigeait de prendre des risques, pour sauver des vies.

*Mais quel sot, son cerveau est de plus en plus ramolli.*

Cerys se mit en Alcide et la plante.

[CERYS]- Stop ! Arrête ! Misérable sot ! Je voulais sauver ces hommes ! Et tu m'en a empeché, ils vont se transformer en flaques noires désormais. Ça ne sert à rien de couper les tentacules pour les ligoté ! Crétin !! Maintenant nous allons sûrement devoir combattre ce monstre pour rien ! En arrière vite !

La femme aux cheveux de feu, saisit Alcide fermement par le bras par le bras. Et le tira en arrière, si elle avait le temps elle se mettrait en position de combat. Et se cincentrerai pour utiliser le pouvoir de sa lame.

[Valérius]

Le bras de Cerys rattrape celui de Alcide juste avant que sa lame ne quitte sa position initiale, stoppant net son action.

Le calme regne dans le lieu et seul un espece de bruit flasque retentit alors que les deux corps se sont dissous. La plante, elle, n'a pas bougé et ne semble pas vivante. Par contre, il semble évident que les deux flaques sont piles en dessous des cactus.

Soudain, la bulle réapparait dans la flaque d'encre et gonfle jusqu'à donner forme à une silouhette humanoide couchée au sol. Mais alors que celle ci prend sa taille initiale, on voit clairement que la bulle heurte les picots de cactus. Au départ, il ne se passe rien, mais lorsque la forme passe de son état noiratre à celui d'une silhouette humaine, le picots du cactus pénétre les vétements et la chair de l'etre devenu soudain vivant. L'individu passe d'un stade hébété et celui d'un etre vivant qui prend soudain conscience de la vie qui se trame autour de lui, et la première réaction qu'il a est de sentir quelque chose qui le pic à la cuisse

[SOLDAT] - Aie!!!!!


La forme noiratre du deuxieme soldat fini sa transformation et la réaction du deuxieme homme est identique lorsqu'il sent une pic senfoncer dans sa chair.


Les deux regardent alors autour d'eux en se frottant la jambe, et en déblatérant des phrases incompréhensibles. Mais c'est surtout leur regard qui attire l'oeil.

Car au travers de leur facon de regarde, on a l'impression que ces hommes nont plus toute leur tete

[Rosamund]

Rosamund a assisté à la réplique virulente de la guerrière à destination d'Alcide. Puis à son intervention musclée pour le retenir.

*Ce n'est pas vrai, ils ne vont pas commencer à se battre comme des chiffonniers.... je les préférais presque en amoureux étourdis. *

La jeune femme pousse un bref soupir mais elle a d'autres tracasseries en tête dont le regard quasi hagard des soldats ayant repris forme humaine.

Pour mettre court à l'échange entre les deux larrons, elle s'adresse à eux bas, espérant ainsi ne pas attirer l'attention des deux soldats.

[ROSAMUND]- Peut-on les sortir de là sans se faire piquer et les attacher ? Ou bien mieux encore, les assomer sans se faire piquer et ensuite les tirer de là afin de les attacher ?

Rosamund observait la plante afin de déterminer si son plan était réalisable ou non. Il lui semblait essentiel de minimiser les risques de blessures avec cette plante au poison "affamé" comme l'avait dit Alcide.

[Alcide]

Alcide était partagé. Rosamund et Cerys souhaitaient venir en aide aux deux hommes-noirs. Avaient-elles oublié que le temps leur comptait et qu’ils devaient mettre la main sur le Sorcier ? Il semblait que oui. Le barbare s’énervait tout seul et se retenait de parler. Mais ça se voyait très clairement qu’une bataille se déroulait à l’intérieur de sa tête.

Puis il n’en peut plus !

[ALCIDE] – Pourquoi les aider ? On ne peut pas parler avec eux. Ils ne peuvent pas nous aider dans notre quête du Sorcier. Alors pourquoi les aider ? Je ne comprends pas.

Il regarde Cerys et son envie de détruire. Il regarde ensuite Rosamund et son envie de comprendre.

[ALCIDE] – Earalia nous a dit de les attacher. Ils le sont par la plante. La quête est accomplie sans qu’on soit de nouveau blessé. Est-ce que c’est mal ? Est-ce qu’on doit perdre du temps et des forces alors que nous manquons des deux ?

Sa main se posa sur le dessin de son plastron. Le barbare ressentait le poids qui pesait sur les épaules de feu Mangog…

[Cerys]

Toujours énervée par l'attitude d'Alcide, elle se retenait de lui rectifier le portrait. Ça n'était ni l'endroit, ni le moment. Ses yeux étaient emplis de rage. Décidément le barbare ne comprenait rien à l'honneur du guerrier.

[CERYS]- Pourquoi?! Pourquoi les aider ? Tu te moques de nous n'est ce pas ? J'ai beau être une mercenaire, j'ai un sens de l'honneur moi. Je ne laisses pas des gens désarmés se faire tuer par un monstre. Et je sais très bien que Dame Rosamund les auraient aidé en tant que prêtresse. Et en étant à son service, je me dois de l'aider.

Le benêt marquer un point malgré tout. Personne n'avait le luxe de perdre du temps et son énergie en vain. Mais laissez des pauvres hères étrangers à ce monde mourir et ressusciter sans cesse. Cet acte de couardise aux yeux de la jeune guerrière, ne valait pas mieux que les actes horribles du mage responsable du fléau. Elle se calma, mais on pouvait entendre de la rancœur dans sa voix.

[CERYS]- Maintenant je vais être très claire misérable benêt des forêts ou des montagnes, enfin peu importe. Dame Rosamund prendra les décisions et toi tu nous servira juste de guide. Si tu oses remettre son autorité en cause. Je m'occuperai de toi personnellement.

La femme aux cheveux de feu regarda le sauvageon droit dans les yeux. Et se tena prête à agir, en cas d'agression physique ou verbale de la part d'Alcide.

[Alcide]

Alcide ne pensait pas avoir dit de bêtises. Au contraire de la mercenaire qui s’énervait, voulait perdre du temps et laissait la décision à une tierce personne : lui avait fait un choix logique et voulait s’y tenir.

Mais voilà… Le temps et l’énergie allaient leur manquer. Peut-être même était-ce la faim qui travaillait Cerys ? Peu importait. Ils ne devaient pas créer du chaos dans leur propre groupe. Car, dans ce cas, autant s’épuiser contre la plante.

Le barbare observa la guerrière rousse, les bras croisés. Mais il ne dit rien.

Puis il tourna son attention vers Rosamund. C’était elle qui avait le rôle de Mangog le leader. Alors elle allait décider. Il ne fallait pas qu’ils soient plusieurs à décider de toute façon. Ce serait épuisant.

[ALCIDE] – D’accord. Je serais le guide.

[Rosamund]

Rosamund a laissé Alcide et Cerys échanger avec force quant à l'avenir des deux soldats.

*Toujours aussi adorables ces deux-là quand ils sont ensembles...*

La prêtresse observe avec attention la plante et la position des deux hommes.

*Comment pouvoir les tirer de là sans se faire piquer. C'est un cercle vicieux. A chaque fois qu'ils reviennent à la vie, la plante les pique et ils meurent à nouveau. *

La jeune femme réalise que ses deux compagnons ont cessé de parler et attendent qu'elle prenne la parole. Elle a un signe de la tête vers Cerys avant de se tourner vers l'homme.

[ROSAMUND]- Alcide pensez-vous qu'on puisse trouver une sorte de liane pour l'utiliser comme un lasso afin de tirer ses hommes loin de la plante ? Peut-être en lestant la liane à une extrémité...
-(elle s'approche de l'homme et dépose doucement sa main sur son bras)-
Alcide, ces hommes se sont perdus. Le sorcier qui empoisonne l'eau est responsable de leur venue.
Regardez-les, cela pourrait être nous. Vous qui respectez la vie, vous comprenez certainement que ce sont des victimes. On ne peut pas les abandonner et les condamner à mourir pour renaître à nouveau. Ils deviennent un peu plus fous à chaque fois.
-(elle plonge son regard mordoré dans le sien.)-
Alcide, acceptez-vous de m'aider à faire quelque chose de bien ? De sauver ses hommes. Nous les tirons de là, sans nous faire piquer. Ils mourront sans doute à nouveau mais après être devenu une flaque, ils reprendront vie. On les assomme. On les attache et on reprend la route. Earalia les retrouvera.

Rosamund sort de la corde de son sac et la montre à Alcide attendant sa réponse.

[Alcide]

[ALCIDE] – Bien sûr. Bien sûr que je vais aider. Bien sûr que je veux faire quelque chose de bien.

Le barbare se sent presque comme un enfant qu’on gronde.

[ALCIDE] – Je pensais avoir trouvé la meilleure des solutions. Mais je comprends qu’il faut aider tout le monde. Même si nous devons devenir plus faibles au passage.

Alors le barbare s’active. Il se met en quête de la liane qui se trouve non loin et en coupe un premier morceau. S’il n’est pas assez long, il en coupe un deuxième qu’il noue au premier.

Il revient ensuite vers Rosamund et son équipement.

[ALCIDE] – Je peux laisser cette première corde pour Cerys. Elle n’à qu’à l’attacher au premier et tirer de toutes ses forces. Pendant ce temps, je me dépêche de faire une deuxième liane pour aller au secours du deuxième.

Ne voulant pas perdre de temps, le barbare dépose la liane aux pieds de Rosamund et retourne avec sa machette couper une deuxième liane.

[Rosamund]

Après qu'il ait posé la première liane au sol et soit reparti, Rosamund lève les yeux au ciel.

*Rien à faire, je n'arrive pas à parler à cet homme. Pourtant en matière d'hommes, j'avais une certaine expérience. -(Rosamund a un vague sourire au souvenir de son ancienne vie. Très vite, elle redevient sérieuse)-A nouveau, Adela aurait été d'une aide précieuse. Elle s'exprime beaucoup mieux avec Alcide. Moi je ne fais que le blesser.*

La prêtresse pousse un bref soupir et se tourne vers Cerys.

[ROSAMUND]- Cerys, pouvez-vous essayer de récupérer un de ces hommes avec la liane ? Il faut être prudente et ne pas être touchée.
Nous verrons ensuite comment les assomer et ligoter.
Ensuite, nous pourrons repartir.

En espérant que rien ne dérape à nouveau.

Rosamund porte son regard vers les deux hommes et la plante. Elle essaye d'identifier la meilleure façon d'éviter les piqûres.

*O Guardal, Soutiens-nous. Les épreuves ne sont pas encore derrière nous.*

[Valérius]

Avec un peu d'agilité et d'huile de bras, nos amis parviennent à trouver une technique pour tirer ces victimes de dessous ces branchages mortelles, sans se faire piquer eux meme. Cela aurait pu etre relativement rapide avec lasso, mais avec une autre solution, la complexité résida dans le fait que les soldats mourrait à chaque 30 secondes. La corde a peine en place,ne voilà pas qu'il devenait des flaques noires et que la corde se retrouvait flottant dans le goudron. Il fallait alors recommencer et tenter de synchroniser le timming pour que tout soit parfait.

Au bout d'une 30 aine de minute et de 7 resurection, les deux soldats sont enfin retirés mais leur état est sans équivoque. Ils chantent des chansons sans queue ni tete, tapent des mains, rigolent à tout va et hurle à la mort. Ils sont complétement fou et bete.



Mais ils n'offrent aucune resistance à etre attachés, ce qui permet à notre trio de choisir un autre chemin

[Alcide]

L’histoire avec les deux Encres était terminée. Alcide était partiellement satisfait de cette fin. Les deux hommes étaient fous. Et, malgré le fait qu’il était content d’avoir sauvé deux vies : il n’était toujours pas certain que ça restait le bon choix dans leur situation. Mais il garda ses craintes pour lui-même et n’ouvrit pas la bouche.

[ALCIDE] – Ce n’est pas bon. Le chemin vers le Nord est bloqué.

Rapidement, le barbare découvre qu’il n’y a qu’un seul autre chemin possible. Aller dans la direction du Sud-ouest de l'Est (vers le flanc Est de la montagne). Sinon, c’est un retour sur leurs pas et un retour vers Earalia. Ce qui n’est pas leur quête.

[ALCIDE] – Il faut qu’on aille par là. J’ouvre le chemin. J’ai déjà la machette dans la main.

Au cas où il y aurait une végétation dense à couper. Au cas où il faudrait se défendre contre un nouvel ennemi. Ou alors, au cas où il y aurait un animal qui passerait à portée de sa machette pour en faire un repas. Ça, ce serait super !

[Valérius]

Le groupe suit Alcide

Depuis l'emplacement en T, le groupe part vers la droite pour rejoindre l'Est et s'approcher de la montagne. Ils marchent une petite dizaine de minute, la faim tiraillant leur estomac lorsqu'ils arrivent à en endroit où toute progression en direction du nord et de l'Est est rendue impossible par un pan de montagne qui leur coupe véritablement le passage. La foret semble continuer, mais elle se trouve à plus de 20m plus haut et il convient d'escalader une falaise recouverte de liane sertie d'épine suintant. Le chemin quant à lui tourne et bifure vers le Sud et risque de faire revenir le groupe vers leur pas, peut etre en faisant une boucle? A moins que le chemin ne conduise quelque part en haut de cette falaise, 20m plus haut. Bien entendu, il reste la possibilité d'aller vers L'ouest, et de revenir vers leur pas

Une situation fatiguante pour le cerveau avec l'impression de tourner en boucle. On comprend maintenant pourquoi personne ne s'aventure jamais dans ce lieu et pourquoi tant d'aventurier sont rentrer là et n'en sont jamais ressortit. D'ailleurs, on voit ici que d'autre avant eux sont arrivé là et que le courage leur a manqué. Ils ont alors du faire une pause car on voir clairement une petite zone qui semble avoir été dégagé un peu plus loin ou se trouve un tronc d'arbre couché. Un endroit qui conviendrait parfaitement à un bivouac



Alors qu'ils s'apprêtent à se demander s'ils vont manger ou continuer, une lumière apparait à hauteur du tronc d'arbre. La lumière provoque un flash avant de s'eteindre, laissant à la place deux femmes. Earalia et....Adela!

Cette dernière semble fatiguée mais se tient cependant droite. Ce qui n'est pas le cas de Earalia dont l'effort magique semble l'avoir vidée de ses forces. Elle s'assoit et fait un signe de salut en direction du groupe



[EARALIA] - Comme promis, je vous apporte votre amie qui s'est réveillée il y a quelque instant Je lui ai fait mangé du suc de bambou comme vous avait fait et visiblement elle a recouvré ses forces. Mais je ne serais pas dire jusqu'à quand.

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[Alcide]

Le barbare s’incline en voyant arriver Earalia. Il observe rapidement Adela pour s’assurer qu’elle va bien. Ce qui semble être le cas. Rassuré, le barbare décide de se concentrer à nouveau sur leur quête.

[ALCIDE] – Je vous propose de prendre du repos sur ce tronc d’arbre.

Le chemin à suivre ensuite ne semble pas pour les interroger. Alcide n’a encore rien dit pour ne pas faire perdre du moral à ses compagnes. Sans compter qu’ils n’ont toujours pas mis la main sur un animal pour manger convenablement.

[ALCIDE] – Et moi je vais un peu plus loin tout seul. Je pense que j’ai de meilleur chance de tomber sur de gibier. Ah, et de savoir où vous guider pour ensuite.

Il observe Cerys pour être sûr de ne pas l’avoir énervée. Puis il observe Rosamund, en l’attente d’une confirmation verbale ou gestuelle pour aller pister.

[Rosamund]

La prêtresse est surprise mais soulagée de voir qu'Earalia a déjà raccompagné Adela jusqu'à eux.

Cela ne l'empêche pas d'entendre les propos d'Alcide et de lui répondre d'un sourire et d'un acquiescement de la tête.

Elle ajoute même un " Merci Alcide" sans doute trop bas sur pour être entendu de l'énergique homme des bois.

Rosamund reporte ensuite son attention vers les deux nouvelles arrivées. Elle scrute d'abord Adela pour déceler des traces de la propagation de la maladie. Avant de s'adresser à la jeune barde, elle tourne à regret son attention vers la mage.

[ROSAMUND] - Bonjour Dame Earalia, merci de nous avoir ramené Adela.
Nous avons trouvé deux soldats venus d'un autre monde. Ils sont attachés et vous les trouverez à environ 10 minutes de marche dans cette direction -(elle indique le chemin à suivre de la main)-.
Je vous préviens les malheureux ont largement perdus l'esprit. Plusieurs morts à répétition au contact d'une plante liane au suc corrosif ont eu raison de leur santé mentale. Prenez vous-même garde à la plante quand vous irez les rechercher.

Ayant terminé son compte-rendu, la jeune femme se tourne vers Adela, fait quelques pas dans sa direction et lui adresse un franc sourire.

[ROSAMUND]- Adela, je suis très heureuse de vous revoir. Et j'espère que vous n'avez pas gardé de séquelles de votre malaise.