SC: LA SOURCE DE LA MORT - CH2: 2IEME JOUR

[Rosamund]

Les bruits, cris et claquements ont obligé Rosamund à ouvrir les yeux et à se redresser .
Elle est catastrophée en voyant l'état de leurs boucliers et armures. Quand elle s'exprime sa voix est marquée par l'anxiété.

[ROSAMUND]-Vite, retirons-les c'est plus prudent !

Rosamund se dépêche d'essayer de faire ce qu'elle vient de dire. Elle essaye de jeter son bouclier au sol et de retirer son armure en touchant uniquement les zones qui ne sont pas encore marquées de noir.

La prêtresse constate alors la détresse qui semble frapper Alcide. Après la guerrière avant lui, l'homme est à son tour tombé au sol.

Elle se redresse pour s'approcher de lui. Mais hésite. Elle se souvient que c'est Adela qui l'a aidé à enfiler son plastron, elle se tourne donc vers la jeune femme et du regard lui demande de l'aide.

Rosamund, elle, se dirige vers Cerys pour la délester de son armure. Ce faisant, elle s'adressa à Adela

[ROSAMUND]- Adela, as-tu déjà assisté à un phénomène de ce type ?

La jeune femme fait référence aux tâches noires sur leurs armures. Elle a, pour un temps, repoussé la réflexion quant aux hommes venus d'on ne sait d'où, les coups de tonnerre -comme des appels aux créatures-, le cri...

[Adela]

Adela observaient ses compagnons qui s'activaient et gesticulaient...Son corps était présent mais son esprit était loin...Elle avait la sensation de suivre l'action mais en tant que spectatrice...

Depuis le « coup de tonnerre », elle observait le monde comme si elle n'en faisait plus partie, son cerveau cherchant à savoir ou était le danger le plus imminent...

* je connais ce bruit...*

Pendant que sa mémoire cherchait, ses yeux avaient vu le retour « à la vie » de Cérys et ce qui était sorti de son corps, le besoin immédiat de repos de Rosamund après son sort et sa fatigue plus qu'apparente, la peur et l'abattement dans les yeux d'Alcide, le bouclier de la guerrière se fendre...
Pourtant, contre toute attente, elle resta debout, sans bouger...Son épée courte fermement ancrée dans sa main droite...

Elle croisa le regard implorant de la prêtresse et mue par son instinct ou toute autre forme de pensée reptilienne, elle s'approcha du barbare...
Ce n'est que lorsque Alcide et Rosamund posèrent une question à quelques secondes d'intervalles qu'elle sortit de son mutisme...

[ADELA] – Oui, j'en ai déjà vu Alcide mais dans un autre monde... elle s'agenouilla et commença à détacher l'armure puis s'adressant aux filles
Quand nous nous sommes rencontrés je vous ai raconté comment j'étais arrivé ici vous vous en souvenez ?
L'histoire de l'homme qui crée des livres avec une machine à écrire qui a le pouvoir de donner vie à ses personnages...Le sorcier qui s'en est échappé et a ouvert les livres vers d'autres plan et monde ?

Elle leur laissa un temps de réflexion puis reprit...

Quand vous sortez du livre dont vous êtes issus vous ne pouvez-pas mourir, pas au sens littéral...
Vous redevenez ce que vous êtes à l'origine...de l'encre...rien que de l'encre...mais le pouvoir magique qui vous a donné vie vous recrée automatiquement car vous ne faites pas partie de ce livre...C'est ce qui est arrivé aux hommes en verts qui se sont enfuit...

Quand aux coups de tonnerre, je les ai déjà entendu dans un autre monde...Ils viennent des bâtons de feu qu'avaient les zombies en mains...
Ils ont différentes taille en fonction des monde d'ou ils viennent et tirent des projectiles de métal de cette taille-là Adela leur montre une taille d'environ 4 cm en utilisant son pouce et son index pour leur permettre de visualiser
Ces morceaux de métal font de grands dégâts aux humains voir les tues d'un seul coup mais ils sont inefficaces sur les loup-garous.

En ce qui concerne vos armures et boucliers, je n' ai pas la moindre idée de pourquoi elle sont dans cet état...Cela doit venir de l'eau je suppose lui dit-elle en finissant de dé-sangler l'armure...

[Alcide]

Alcide se sent nu. On lui a enlevé son plastron…

Alcide se sent abandonné. La Mère-Forêt n’arrive pas à le protéger de ses ennemis…

Alcide se sent idiot. Il ne comprend rien aux explications d’Adela.

[ALCIDE] – Je…

Il a tellement de questions. On remet tellement de choses en cause en quelques phrases. Il a l’impression d’être au bord d’un précipice et de se retenir in-extremis de tomber à chaque fois. Mais il est obligé de regarder. C’est plus fort que lui. La curiosité est un bien vilain défaut qu’on dit…

[ALCIDE] – Je ne comprends rien du tour. Vous venez d’un autre monde ? Vous voulez dire que vous avez toutes traversés le voile entre la mort et la vie ?

Ce n’est pas possible. Quand on est mort, on est mort. Pourtant, pourtant les hommes-noirs contredisent cette pensée. Le barbare a envie de crier en même temps que de pleurer et de taper quelque chose. Mais il ne fait rien de tout ça. Il continue de poser des questions avec le regard le plus perdu du monde. Ou du moins de ce monde-ci, aux dires d’Adela.

[ALCIDE] – Il y a un homme qui fabrique des livres avec du métal ? Et les feuilles de la forêt donnent naissance à des hommes ? C’est… C’est impossible.

Il regarde dans le ciel. Il n’y a toujours pas de nuages noirs. Pourtant, Alcide est sur et certain d’avoir entendu des coups de tonnerre. Beaucoup trop de coups de tonnerre pour que ce soit naturels.

[ALCIDE] – Les branches de la Mère-Forêt peuvent indiquer la direction de l’eau, mais elles ne peuvent pas cracher du feu. Je le saurais. Alors…

Alors quoi ? Le barbare est un rustre. Un idiot. Quelqu’un qui n’est pas allé dans les grandes villes pour faire de grandes études et savoir tout plein de choses. Alors…

[Rosamund]

Rosamund entend vaguement les paroles de l'Acide.

Elle voit parfaitement qu'il est perdu, désemparé. Son rôle de prêtresse de Guardal l'appele à venir en aide à ceux qui traversent pareilles épreuves. Pourtant la jeune femme ne parle pas. Pas plus qu'elle ne se dirige vers lui pour lui apporter quelque réconfort.

Non, en cet instant, l'esprit de la jeune femme est traversé de mille réflexions comme s'il tentait de reconstituer un puzzle dont certaines pièces auraient été subtilisées.

Adela leur a déjà parlé de son périple dans d'autres mondes mais il lui semble seulement appréhender ses paroles.

La vision de ces êtres morts puis revenus à l'état d'amas noirs, d'encre (?) et enfin reformés s'impose dans son esprit.

Elle reporte son attention sur leurs pièces d'armures soucieuses de voir si les zones noires s'étendent.

C'est ce dernier phénomène qui la pétrifie. La terrifie. Un raisonnement prend forme dans son esprit. Raisonnement qu'elle repousse de toutes ses forces.

*Cela ne peut pas être cela.... Non, il y a forcément une autre explication....*

Il ne fallait en aucun cas que leurs armures deviennent de l'encre. Parce que si c'était le cas... Si vraiment l'eau contaminée avait le pouvoir de ramener les objets à leur état premier. A savoir de l'encre. Cela signifierait que peut-être tout ici ne serait qu'encre. Tout. Absolument tout.

Si la jeune femme n'était pas déjà agenouillée, elle serait certainement tombée au sol. Elle a la gorge sèche, ses yeux la piquent, ses viscères se tordent et la longue cicatrise qui lui barre le ventre la brûle comme si elle allait prendre feu.

*Mon enfant ...*

La jeune femme ne peut accepter que son enfant chéri,
cet être qui lui avait été arraché, avait été arraché à la vie ne fût qu'un peu d'encre sur un parchemin.

*Noooonnnnnn !!!!*

La douleur se déverse en Rosamund, l'inonde manquant de l'emporter comme des années auparavant.

Mais ici, il n'y aurait nul secours. Un dieu d'encre ne pourrait l'arracher à son désespoir et la ramener à nouveau à la vie...

Rosamund frotte vivement ses yeux pour y effacer ces larmes. Elle refuse d'abandonner, refuse de renoncer. Elle repousse les doutes qui étreignent son cœur et raffermit autant que possible sa voix.

[ROSAMUND]- Cela ne change rien à notre mission. Nous devons débarrasser le monde de ce maudit sorcier. Il tue notre peuple, corrompt la nature, dénature tout être et toute chose.

Nous savons désormais qu'il ne peut être vaincu que dans son propre monde.

Et bien quoi qu'il m'en coûte, je jure par Guardal, Dieu de la Loyauté et des Gardiens, de poursuivre le combat jusqu'à l'anéantissement de cet être maléfique.
Et ce même, si je dois le ramener dans son monde pour pouvoir le détruire définitivement.

[Cerys]

Cerys assise sur le sol laissa Rosamund lui détacher les sangles de son armure. Elle jeta les pièces de son armure au sol, vu son état elle était désormais inutile. Elle avait encore du mal à se faire à l'idée qu'elle était morte. Et que Rosamund l'avait ramené à la vie. C'était la seule hypothèse plausible dans sa tête. Ses yeux étaient perdus dans le vague.

On pouvait voir que la jeune guerrière portait sous son armure, une chemise et des braies.

Elle écouta les explications de la barde. Elle leur en avait déjà parlé une fois. Mais Cerys ne l'avait pas cru. Mais en voyant ces morts vivants en vert se transformer en flaque noir, de l'encre ? Puis se changer en humains vêtus de verts utilisant des bâtons qui créaient des bruits équivalents au tonnerre, et propulsant des morceaux de métal. Elle avait l'impression de devenir folle.

Toujours le regard dans le vide, son énorme brûlure au niveau du dos, ses entrailles, la faisait atrocement souffrir. Le fait de se dire que sa fille, qu'elle du abandonnée n'était qu'une simple tache d'encre. Et que c'était aussi le même cas pour ses deux premiers maîtres d'armes, qu'elle considérait comme ses parents. Ses larmes commença à couler, elle serra ses poings aussi fort que possible.

*Victoria ma fille que j'ai pas connu. Krar et Ingrid vous qui m'avez recueillis et formés.

Cerys se leva et tourna vers Adela. On pouvait voir de la colere et de la détermination, dans ses yeux mouillés de larmes.

[CERYS]-Vous dites que nous sommes que des tâches d'encre c'est bien cela ? Je ne peux le concevoir, ma fille est réelle, ainsi que mes maîtres d'armes. Et si devenons de l'encre en mourant ? Que fais je ici alors ? Car j'étais morte et Dame Rosamund m'a ramené à la vie. Je jure désormais de tuer ce maudit mage de mes propres mains. Même si je dois mourir une seconde fois. .

Elle se calma encore les yeux pleins de larmes. Et s'adressa directement à la prêtresse.

[CERYS]- Dame Rosamund j'aurai une faveur à vous demander si c'est possible ? Lorsque que cette quête sera terminée, et que je ne reviendrai pas. Je souhaiterais que vous donniez ma part de l'or à Victoria ma fille.

[Valérius]

Le petit groupe était toujours à une 20 aine de mètres de l'eau qui coulait en contre bas. Autour d'eux, les cris d'homme et animaux se répétaient à plusieurs reprise, tandis que d'autre coup de tonnère résonnait de temps à autre. Des gémissements de douleur résonnait également

Mais plus les minutes passaient, plus le constat était lourd.

Nos amis qui étaient tombés dans l'eau voyait que leur corps avait changé radicalement pour avoir une teinte grisatre, que leur armure était devenue aussi fragile qu'une plaque de bois tendre, mais ils voyaient maintenant que les armes et autre partie métallique qui étaient attachée à leur ceinturons était recouvert de plaque de champignons noir/vert qui rongeait le métal extrêmement vite. La dague de Cerys se détacha d'ailleurs d'elle-meme et tomba au sol sablonneux comme si des insectes avaient grignoté tout le métal

Ils étaient là, occupé à se demander quoi faire, mais n'avaient pas beaucoup de choix. Ils pouvaient traverser la rivière à cet endroit car la partie sablonneuse avait créé une sorte d'entonnoir. Il suffirait de trouver un système de cordage pour tenter de s'accrocher à un arbre situé à l'autre rive et de se laisser tomber à la "tarzan"


L'autre possibilité consistait à repartir d'ou il était venu et de prendre une autre route

Bien sur, ils pouvaient prendre le risque de traverser la rivière à pied?

Soudain, le bruit de pas arriva depuis la position ou ils sont venus. Les brouissaillent bougèrent et depuis leur position plus dans le fond, ils ne virent pas de suite de quoi il s'agissait.

Un gros gorille fit alors son apparition, le pelage taché par des points rouge d'ou coulait du sang en abandondance. Il arriva à la lisière de l'eau et tout à coup, il s'effondra dans la rivière, le corps à moitié enfoui sous le liquide puant. Il avait l'air mort

[Adela]

Adela regardait Alcide avec compassion...Elle s'attendait à ce qu'il ne discerne pas toute les nuances...Elle compris la colère de Cérys à ses révélations, le pragmatisme et la rationalité de Rosamund la rassura...

Elle garda le silence un moment, regardant les armes et armures de ses compagnons qui se décomposaient à vu d’œil...ou presque...

* Je suis la seule à ne pas être rentré dans la rivière...*

Elle regarda son arme et son armure encore intacte...

* Plus tard...Ils faut que nous partions...le coin est trop dangereux mais par ou...*

Elle était sur le point de leur dire que les explications attendraient qu'ils soient loin de ce lieu un peu trop dangereux à son goût vu leur blessures respective quand la vision du gorille qui passa la figea...

Ses yeux s'arrondirent, refusant de croire ce qu'ils venaient de voir passer et sa bouche resta entre-ouverte sur la première syllabe qui refusât de sortir...

Elle regarda la bête meurtri s’effondrer dans la rivière...Une idée farfelue s'imposa a elle...

[ADELA] – Si nous voulons traverser la rivière c'est le bon moment...Le gorille nous servira de pont...
Ce singe ressemble à s'y méprendre à celui que nous avons tué il y a peu...Si lui aussi ne vient pas de ce livre il va se transformer en flaque d'encre d'ici peu et nous devront à nouveau l'affronter lui ou les hommes en vert !
Partons ! Vite !

[Alcide]

[ALCIDE] – Traverser la rivière ?!

Les événements s’enchaînaient beaucoup trop vite. Le barbare était perdu. Désemparé. Mais la vie s’en fichait. Les actions se jetaient à sa gueule !

[ALCIDE] – Je ne suis pas d’accord.

Plus il parlait, plus il s’enfonçait sur le chemin de prendre des décisions et plus le barbare retrouvait de sa prestance. Que ce soit son dos qui remontait bien droit ou son ton qui devenait plus dur, plus serein.

[ALCIDE] – Personne d’autre n’ira dans l’eau sauf si on a plus le choix. Je préfère qu’on s’enfonce dans la forêt et qu’on fuit. Jusqu’à ce qu’on puisse faire une pause et récupérer un peu de nos forces.

En regardant chacune de ces compagnes de mésaventure, Alcide remarquait à quel point tout le monde avait souffert. Que ce soit le teint de la peau, les blessures d’armures ou les taillades ensanglantées.

[ALCIDE] – Mais on peut toujours abandonner nos armures inutiles sur le monstre pour faire croire que nous avons voulu traverser la rivière empoisonnée.

[Rosamund]

Rosamund avait posé une main apaisante sur l'épaule de Cerys. Elle aurait peut-être ajouté quelques paroles de réconfort mais les événements avaient perturbé la suite des événements.

La divergence d'opinions entre Adela et Alcide retient désormais son attention. Elle regarde alternativement ses deux compagnons de route puis le corps du gorille et la rivière.

La jeune femme peine à se faire une opinion quant au chemin à suivre. Toutefois, elle est consciente qu'ils n'ont pas le loisir de perdre trop de temps si jamais le gorille doit se relever.

[ROSAMUND]- Sommes-nous seulement du bon côté de la rivière ?
Plusieurs hommes, que l'on ne peut tuer, se trouvent dans la forêt et visiblement ils ont des armes mortelles. S'ils nous attaquent, au vu de notre état physique actuel et des dégâts occasionnés à nos équipements, je ne pense pas que nous pourrons leur faire face bien longtemps.
Cette rivière maléfique est peut-être la seule issue...
Mais pourrons-nous la traverser en évitant tout contact avec l'eau ? Elle nous tuera tout aussi certainement...

-(La prêtresse a parlé plus pour elle-même. Elle lève à présent les yeux au ciel)-

Ô Guardal, partage avec nous ta sagesse. Quel chemin devons-nous suivre ? Lequel nous permettra de trouver ce sorcier maléfique et de mettre un terme à ses agissements contre nature ?

[Adela]

Adela resta interdite devant le refus catégorique du barbare...

[ADELA] – Il n'est pas question que je reste planté là en attendant que l'une ou l'autre des parties revienne en jeu...
Pas plus qu'il n'est question de retourner dans la forêt avec les hommes en verts qui peuvent nous tirer comme des lapins !

Je vais vérifier si le gorille est bien mort... lui dit-elle en le pointant du doigt
Si c'est le cas, nous pourrons grimper sur son dos, nous servir de lui comme d'une passerelle sans mettre les pieds dans l'eau et sauter sur l'autre rive !

C'est plus clair comme ça ?

Agacée par la situation et sans même laisser le temps à Alcide de réfléchir ou de répondre, Adela lui tourne le dos et part vers la rivière et la bête d'un air renfrogné...

Épée courte en main, elle avance d'un pas de félin pour limiter le bruit de ses pas...

* décidément...*

[Cerys]

En pleine tension du à ses révélations, et la mort brutale et inexpliquée du gorille. Cerys essaya de se calmer, et de reprendre son sang froid. Elle sentit la main compatissante de Rosamund sur son epaule. Elle posa sa main sur celle de Roze, pour lui signifiait qu'elle allait bien. Ce simple geste de compassion lui apporta un sentiment d'apaisement. Peut être est ce Guardal, qui se manifestait par le biais de la prêtresse ?

*Je me sens mieux d'un coup, comme apaisée c'est étrange.*

Mais malheureusement pour la guerrière aux cheveux de feu. Cette zenitude se dissipa suite à l'altercation en Adela et Alcide. Elle fronça les sourcils, et commença à bouillir et en proférant à voix basse des jurons. Puis elle s'adressa au barbare avec un ton sec. On pouvait entendre de la colère dans sa voix.

[CERYS]- Alcide tu commences vraiment à m'enerver avec tes enfantillages. Comme l'a suggéré Dame Rosamund, allez dans la forêt nous sera fatal. Alors autant exploiter l'idée d'Adela d'utiliser ce monstre comme pont, et traverser la rivière. J'ignore comment il est mort et je m'en moque. Nous n'avons plus de temps à perdre. Si tu veux allez dans la forêt et mourir c'est ton choix, je te retiens pas. Mais moi je traverse, je vais aider Adela à déplacer ce monstre.

Elle se dirigea vers la jeune barde, et vérifierai la carcasse du monstre. Et le déplacerai sur la rivière pour en faire un pont.

[Alcide]

Le barbare leva les deux mains en l’air. Signifiant qu’il ne voulait pas envenimer la situation.

[ALCIDE] – Dans ce cas, je me range à l’avis du groupe. Je traverserai avec vous sur le gorille.

Il n’était pas rassuré par ce plan. Mais l’idée de se retrouver seul ne lui plaisait pas non plus. De toute façon, il aurait été incapable de laisser les trois femmes à leur sort. Même si elles prouvaient qu’elles étaient pleines de ressources.

[ALCIDE] – Vous regardez le gorille et je surveille ce qui arrive.

La hache bien en main, le regard allait sans cesse de droite à gauche et de droite à gauche.

[Rosamund]

La prêtresse choisit de suivre le mouvement. Peut-être est-ce la volonté de Guardal qu'elle s'en remette à ses compagnons de route.

Rosamund prend conscience qu'elle a passé la majorité de sa vie à tracer sa vie seule et qu'à part une exception, elle n'a jamais laissé personne prendre les rênes. S'en remettre à quelqu'un d'autre. Faire assez confiance pour s'en remettre à quelqu'un d'autre ...

*On doit tous évoluer. C'est sans doute mon tour...*

Sans discuter, elle rejoint ses compagnes, prête à recevoir et à obéir aux ordres.

Elle reste toutefois prudente face au corps du gorille. Est-il seulement complètement mort ? D'où venait-il? A-t-il eu peur ? Comprend-t-il ce qu'il est et ce qu'il va devenir ?

Rosamund secoue la tête. Elle doit rester concentrée. Sans quoi, elle ne leur sera d'aucune utilité.

Ils ont besoin de repos. Mais ils doivent être en sécurité pour pouvoir se reposer. Donc traverser, se mettre en sécurité, se reposer.

*Allez, agissons !*

[ROSAMUND ]- En quoi puis-je aider ?

[Valérius]

le groupe se met en branle alors que, dans la foret, des cris et des pétarades retentissent dans tous les sens, suivit meme de cri humain, ou inhumain. A la hate, ils étudient l'état du gorille, et pas de doute, celui ci est mort. Son corps est criblé d'impact à peine plus gros que le pouce, comme si des épines lui étaient rentrés d'un coté. Ils ne voient pas si celle ci sont ressortie vu qu'ils ne tournent pas la créature

Mais en la poussant, celle ci peut se mettre à flotter lentement et se met lentement à etre emporté par le courant de l'eau

Nos aventuriers se préparent et prenennt de l'élan.

Adela arrive au bord, saute d'un bond trés court, rebondit sur le dos du gorille et s'élance une nouvelle fois en direction de l'autre rive. Elle fait un cumulet dans les airs et attérit de l'autre coté.

Rosamund s'élance à son tour, fait un saut de 1m pour attérrir sur le dos du gorille et s'élance à son tour. Elle arrive pile à la lisière de l'eau et son pied manque de toucher le liquide, mais elle se met rapidement au sec

Alcide et Cerys n'ont pas cette chance. Ils s'élancent chacun à leur tour mais le corps du gorille est emporté par la force d l'eau et se retrouve donc plus loin de la rive. Lorsqu'ils rebondissent sur son dos, ils sont malaisés et leur deuxieme saut est trop court. Ils tombent au sol visqueux de la rivière et font quelques pas afin de sortir de ce liquide puant.

Tout deux arrivent sur le sable de l'autre coté, prés des autres, mais ils sentent alors cette brulure bien connue de l'eau acide de cette rivière et voient des cloques apparaitre sur leur peau et une douleur déchirer leur peau

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[Alcide]

Le barbare serre les mâchoires en atterrissant de nouveau dans cette eau empoisonnée. Ça fait mal. Mais le pire est le sentiment d’urgence. Celui de manquer de temps. Alors il serre les mâchoires et sort de l’eau.

Alcide se retourne d’abord pour voir où se trouve le gorille.

[ALCIDE] – Ce serait bien qu’il s’en aille.

Il parle à voix haute mais ne s’adresse à personne en particulier. Il pense simplement que ce serait bien que leurs ennemis n’aient pas la même opportunité de traverser la rivière qu’eux.

Ensuite, Alcide fait face au nouvel environnement qu’ils vont devoir explorer. Qu’y a-t-il devant eux ? En plissant les yeux et en regardant à travers les branches, est-ce que le barbare découvre un ennemi ? Peut-être est-ce une piste par là-bas ?

[ALCIDE] – Par où aller maintenant ?

Ses yeux vont sur les corps de chacune des trois femmes qui l’accompagne. Tout le monde a pris des dégâts.

[ALCIDE] – Ce serait bien qu’on trouve un endroit où se poser. On a tous besoin de repos.