SC: La nouvelle quête- Chapitre 3: Un parfum de vengeance.

[Cerys]

Cerys resta de marbre en apparence, mais elle se demanda si il n'était rien arrivé à Malkav. Il était peut-être tombé dans un piège tendu par l'ordre. À ses yeux c'était stupide de ne pas partir en éclaireur, mais de n'avoir rien dit.

La guerrière resta impassible à la remarque de la gnome.

[CERYS]-Je suis prête également.

Elle reajusta les sangles de son havresac. Puis se tena prête à partir.

[Lionnel]

LIONNEL avait suivis le mouvement. Il avait rapidement préparé ses affaires. Pourtant il était arrivé en dernier auprès de ses compagnons de route.
Juste avant que tous ne se mettent en chemin il s'était approché de Cerys et lui avait tendu un parchemin en lui disant :

[LIONNEL] - Cerys regardez ceci. Je l'avais oublié, j'avais trouvé ceci dans le fort. A priori ça n'a aucun, en le comparant avec la lettre de Ketil cela n'a aucun rapport je me demande ce que ça peut être ? Avez vous une idée d'où le demi elfe a pu se rendre? Croyez-vous qu'il soit assez fou pour avoir foncée dans la mêlée bille en tête sans nous attendre ? Cela ne lui ressemble pas du peu que je le connais, non? Vous êtes là mieux placée, celle qui le connais le mieux pour avoir une idée de ce qui peut lui être passé par le tête pour être partis sans vous!?!

Malgré leur inimitié le demi démon était inquiet pour le moine et cela perçait dans sa voix.

[Cerys]

Bien qu'elle soit prête à partir, Cerys regarde attentivement le parchemin que lui tendait Lionnel.

[CERYS]- Non, ce parchemin ne me dit rien. Vous l'avez trouvé où dans le fort?

La guerrière prit quelques secondes de réflexion avant de répondre au thieffelin.

[CERYS]- Je ne le connais pas beaucoup plus que que vous. Nous faisons équipe depuis peu. Il me paraît loyal et honnête et fiable au combat. Certains de ses principes sont contraires aux miens. Mais j'ai appris à les respecter. J'ai l'impression que depuis que je me suis réveillée, il cherche à nous éviter. Je ne sais pas ce qu'il sait passé. Mais je pense qu'il serait bon qu'on en discute un jour.

Je ne pense pas qu'il soit parti seul affronter Ketil. Il est peut-être parti en éclaireur pour nous ouvrir la voie. Nous discuterons de cela, une fois que nous aurons supprimé ce nécromancien. Allons y.

Sans attendre de réponse Cerys commença à avancer en direction de la sortie Nord à recherche de trace ou d'empreintes laissés par le charriot ou les sbires du nécromancien.

[Zaeed Vakarian]

Kels s'incline poliment pour saluer nos braves aventuriers.

[MIRNA]- Bonne chance et que les Dieux vous protègent.

Le groupe s'avance en direction de la sortie Nord du village. Ils découvrent une route pavée parfaitement entretenue.

En regardant le sol, les aventuriers aperçoivent des traces de roues. Par chance, il n'y avait pas eu de pluie la nuit dernière, et ils n'ont aucun mal à suivre les quelques traces laissaient par le chariot.

Ils marchent pendant une heure, lorsque les traces disparaissent.

[Amalasontha]

Amalaontha suit sur les épaules de Golem le chemin qu'à suivi le chariot.

Au bout d'un moment, environ 1 heure elle constate que le chemin qu'ils suivaient à disparu.

[AMALASONTHA] - Bon est ce que quelqu'un est en capacité de déterminer s'il y a eu usage d'un portail permettant de téléporter les personnes ailleur ?

Du haut de Golem elle observe un endroit ou le chariot aurait pu passer. Normallement cela devrait laisser des traces, sauf s'il y a eu usage de la magie.

*Bon on arrive au point de départ, il ne nous reste plus qu'à aller à l'endroit que ceux qui m'accompagnent connaisse. Pour ma part je suis sèche sur ces aspects là*

Elle reste en vigilance constante, surtaut au vu de l'apparition des ennemis de façon innopinées et leur disparitions qui suis le même chemin.

[Cerys]

Cerys s'arrête à côté d'Amalasontha et commence à peser.

[CERYS]- Par la barbe de mes ancêtres ! Où est passé ce maudit chariot ?

Elle prit une profonde inspiration pour se calmer et reprit. [/i ]

[CERYS]- Je ne sais pas si il y a eu usage de magie ou non. Mais il a bien dû laisser une trace de son passage. Il a peut-être quitter la route?

[i]La guerrière commença à inspecter le bord de la route à la recherche d'une éventuelle trace du charriot.

[Lionnel]

Pendant que les deux filles faisaient le point, le tieffelin lui avait cherché et trouver. Le pistage n'était pas son fort, mais il avait eu de la chance.

[LIONNEL] - Mesdemoiselles, par ici! Regardez les traces ne sont pas évidentes mais elles sont la. Quelqu'un a tenté de les effacer. Suivons la piste jusqu'à ce qu'on ne puisse plus.

Il se mit en route sans plus attendre, ce n'était pas un manque de respect envers ses camarades mais le temps jouait contre eux.

[Zaeed Vakarian]

En observant le sol et les alentours, les filles ne trouvent rien. En revanche Lionnel bien que novice en la matière remarque d'infime traces de passages d'un charriot. Le véhicule a bel et bien quitté la route et à rouler sur une plaine herbeuse, quelqu'un semble avoir tenté de dissimuler les traces.

Bien qu'en parti dissimulées l'adepte des arts noirs, continue de suivre la piste suivit de la guerrière et de la forgesort assise sur l'épaule de son golem. Le vent commence à se lever et à leur chatouiller le visage. Il remarque également que des pierres ont été posées sur le sol comme pour balisé le chemin.

Au bout de 30 minutes, ils aperçoivent Malkav qui semble venir dans leur direction.

[Lionnel]

[LIONNEL] - Ha Malkav enfin ! Vous voilà, je croyais que nous vous avions perdu! Nous suivons les traces des agresseurs. Il faudra que je vous parle de quelques choses.

le tieffelin semblait enjouée de retrouver le demi elfe. Il savait que plus nombreux ils seraient plus les chances de survie seraient grandes. Ils avaient déjà combattue côte à côte et même si cela avait été chaotique au moins ils avaient cette expérience fédératrice en commun.

[Malkav]

Alors que les silhouettes du groupe se dessinaient sur le sentier, Malkav les observa quelques instants en silence. Puis, calmement, il fit quelques pas à leur rencontre.

Il s’arrêta face à Lionnel, délassant les bandages qui couvraient ses yeux d’albâtre. Son regard était franc — ni fermé, ni trop ouvert.

[MALKAV] — Je ne suis pas perdu j’ai remonté la piste jusqu’à une grotte, au nord, à quelques heures d’ici.
Je l’ai surveillée un moment… aucune activité visible, mais elle semble profonde. Et les brigands, eux aussi, savent peut-être user de magie de déplacement.
J’ai cherché une autre entrée. Sans résultat.

Il marqua une courte pause, le regard perdu un instant dans le vague.

[MALKAV] — C’est malheureusement tout ce que je peux vous offrir. J’espère que cela vous aidera dans ce que vous cherchez.

Nous aussi avons une quête importante, qui ne souffre pas davantage de délai que la vôtre.
Nous vous avons tendu la main autant que nous avons pu… mais je crains que nos pas nous portent ailleurs.
Pour le Prince. Pour la Duchesse. Pour les nombreuses victimes. Il nous faut continuer la mission.

Puis ses yeux croisèrent ceux de Cerys, plus longtemps cette fois. Un silence s’installa. Dense, presque sacré.
Quand il parla, ce fut comme une voix tirée d’un feu ancien, douce, mais chargée de résonance.

[MALKAV] — Il y a des liens que même la distance ne délite. Des noms, des visages… des promesses que l’on ne prononce qu’en silence.
Victoria.......

Il marqua une pause, le regard baissé comme pour laisser les mots s’enraciner.

[MALKAV] — Ceux qui partent sans laisser de trace n’offrent aucun repère à ceux qui restent.
Et quand l’ombre tombe, c’est l’héritage des forts qui nous guide....
Sorcier brigand pirate et mort vivant... Par dizaines... Tu es une guerrière aguerri tu sais déjà qu'il serait orgueilleux de penser que nous en ressortiront tous indemne...

Ne pars pas sans semer de quoi faire fleurir la mémoire. Que ton passage ne s’efface pas… mais qu’il inspire.

Il inspira profondément, redressa son bâton, la fatigue dans les traits, mais une certaine paix dans le regard.

[MALKAV] — Je vous souhaite à tous toute la bonne fortune dont vous avez besoin…

Puis Malkav se tint, seul, à quelques mètres du groupe — comme à la croisée d’un chemin.

[Amalasontha]

Amalasontha sur les épaules de Golem, se positionne de tel façon à être à l'opposé, si cela est possible, des branches qui pourraient la balayer, ou la géner.

Elle suit Lionnel, car visiblement il semble avoir trouvé des informations qu'elle même n'a pas su trouver.

C'est ainsi qu'elle voit le demi-elfe arriver et Lionnel le rejoindre.

*Bon il tue qui cette fois-ci avec son entêtement ?*

Elle reste toujours sur les épaules de Golem et ne dit rien, écoutant ce qui va être dit

[Lionnel]

Le demi-démon avait écouté attentivement le moine mais l'incompréhension se lisait sur son visage. Ce que disait le demi-elfe lui paraissait illogique et il s'en ouvrir immédiatement à ce dernier :

[LIONNEL] - Je ne comprends pas Malkav. Vous souhaitez partir ailleurs? Vous vous exprimer comme si vous alliez nous laisser et pourtant vous avez vous aussi traqué Ketil et ses hommes. J'avoue avoir du mal a vous suivre.
Tant que j'y pense....

Il fouilla un instant dans une besace proche et en sortie un parchemin qu'il tendit au moine avant de poursuivre :

[LIONNEL] - Est ce que cela vous dit quelques choses ? Est ce que ça ressemble a la caverne que vous avez aperçu? C'était caché dans la forteresse des pirates et je l'avais complétement oublié. Cela nous donnera peut-être un avantage ? Du coup allez vous poursuivre avec nous ces nécromants du crâne noire ou bien allez vous partir de votre côté vers je ne sais quelle autre quête?

[Cerys]

Cerys écouta la conversation avec une attention particulière. L'incompréhension se lisait sur son visage. Les propos de Malkav lui semblait illogique.

[CERYS]- Malkav, je ne comprends pas. Tu souhaites partir ? Pourquoi ?

Elle connaissait le moine depuis peu, et il parlait parfois de façon étrange. Mais c'était étrange à ses yeux qu'il s'en aille.

[CERYS]- Est ce que cela à un rapport avec moi? Ou les autres? Je vous trouve tous étrange depuis mon réveil. Expliquez vous.

[Malkav]

Il prit le parchemin entre ses mains, l'observa sans un mot, effleurant ses lignes familières. Un murmure inaudible s’échappa de ses lèvres, et quelques runes s’illuminèrent, dansant doucement, avant de s’éteindre.

Puis, sans détourner les yeux du vélin, il répondit simplement à Lionel :

[MALKAV] — Ce n’est pas une carte de leur repaire. C’est une carte elfique… la mienne.

Il la rangea soigneusement, comme un fragment d’un tout plus ancien, puis releva les yeux vers le groupe.

Il resta silencieux un instant, les doigts posés contre son bâton. Puis, il se tourna vers Cerys, plus lentement, comme si chaque mot à venir pesait davantage que les précédents.

Sa voix était douce, mais empreinte de cette gravité propre aux choses qu’on ne dit qu’une seule fois.

[MALKAV] — Ce n'est pas de ta faute, non. Mais je mentirais si je disais qu’il ne s’est rien passé… Il y a eu un trouble, autour de ta blessure. Des choses que je ne saurais nommer. Je ne cherche plus à les comprendre, ni à les juger… Mais elles m’ont peut-être changé.

Il fit un pas vers elle, son regard posé dans le sien, sans violence, sans attente. Un instant suspendu, où il ne s’adressait qu’à elle.

[MALKAV] — Nous sommes partis à deux. Et tout ce que nous avons traversé ne change rien à cela. Tu es ma camarade de marche. Et, en vérité, tu es plus encore : comme… comment dit-on chez vous… une sœur ? Une sœur que je n’aurais pas cherchée, mais que le monde m’a donnée.

Il inspira doucement, puis tourna légèrement la tête vers les autres.

[MALKAV] — Nous avons été mandatés par le prince. Portés par une mission dont je ne saurais me détourner.

Il laissa retomber son bras. Le bâton toucha le sol dans un son doux, presque étouffé.

[MALKAV] — Moi, j’ai choisi. Ma route retourne vers notre devoir initial, avant que le vent et les cendres ne nous en écartent. C’est là que je marcherai.

Puis, il inclina la tête vers Cerys

[MALKAV] — Mais nous sommes partis à deux. Il convient donc de décider à deux. Tu connais mon choix… Et toi, que choisis-tu ?

Enfin, il recula de quelques pas, s’immobilisa dans une posture droite, les mains croisées devant lui. Le vent glissa sur son manteau, soulevant un pan comme une bannière fatiguée, mais dressée. Un pèlerin à la croisée des chemins.