SC: La nouvelle quête- Chapitre 3: Un parfum de vengeance.

[Cerys]

Cerys regarde Malkav avec un air réprobateur. Et s'adressa à son auditoire sur un ton sec.

[CERYS]- Comme l'a dit Malkav nous sommes mandatés par le prince Herrim d'enquêter sur des disparitions survenues dans ce Grand Duché. C'était sensé être secret. Mais mon associé vient de tout vous dire. Mais soit.

Elle bu une gorgée de bière et en renversa sur son armure. Puis elle se saisit d'un saucisson et en coupa un gros morceau.

Tout en mastiquant bruyamment son morceau de charcuterie, elle reprend la parole.

[CERYS]- SCRUNCH-- Nous devons nous rendre à la capitale Bergebonne. Je doute de vous rejoindre Lionnel- SCRUNCH- Mais je comprends ce que vous dîtes au sujet de Séraphina et de la secte. -SCRUNCH- Mais je penses que c'est à elle de décider de ce qu'elle souhaite faire.-SCRUNCH- C'est comme pour Malkav, je ne peux pas décider pour lui.-SCRUNCH- Que souhaite tu faire Malkav ?

Elle ne disait rien. Mais si le sanctuaire de Ketil est à proximité du village. Les villageois étaient potentiellement en danger. Elle avait été mandaté pour une quête, mais elle ne voulait pas partir sans faire quelque chose.

[Malkav]

Malkav, le ton léger mais le regard perçant, glisse à Ceyris avec un demi-sourire...

[MALKAV]- Dame Ceyris... Je n'ai parler que de destination... Et aucunement de la nature de notre mission.

Il marqua une pause, le regard voilé par la réflexion avant de poursuivre d’une voix calme, mais tranchante :

[MALKAV]- J’ai vu ce que tu fais, Lionel. J’ai vu comment tu arraches des âmes à leur repos, sans prière, sans consentement. Je ne peux mettre ma vie entre les mains de quelqu’un qui méprise autant l’ordre naturel...
Je ne met pas en doute votre sincérité larmoyante... Mais il est des principes auquel je ne peux me soustraire....
Feindre d’être l’un des leurs, serait déjà me souiller de leur ombre...

Après quelques instants de silence pesant Malkav inclina légèrement la tête, réfléchissant un instant avant de répondre d’un ton serein

[MALKAV]- pour autant et par compassion je ne peux ignorer mon prochain et je ne refuse pas d’aider… tant que cela ne nous écarte pas trop de notre route....

Il jette un regard appuyé à Ceyris avant de poursuivre :

"Notre engagement envers Bergebonne est une promesse, et la parole d'un juste es sacré, pour quelq'un comme moi qui ne possède rien comprenner que cela important... si nos chemins coïncident encore un temps, alors je ferai ce qui est juste."

[Amalasontha]

Amalasontha écoute les différents échanges, les différents points de vue et attend que tous se dévoilent pour se prononcer. Elle en profite avant pour prendre un verre d'eau et d'en boire.

[AMLASONTHA] - Pour ma part je suppose être trop connue au niveau de la secte popur tenter de les approcher directement. De plus je dois réinvoquer un golem, j'aurai du mal à le faire passer pour un prisonnier.

Elle reprend de l'eau, ferme les yeux et regarde chaque personne présente

[AMLASONTHA] - Je ne sais comment l'exprimer, mais je ressent au fond de moi que nos différentes quêtes ne font qu'une. A mon sens trouver ce sanctuaire nous permettra de découvrir toutes les informations qui nous sont cachées pour le moment pour combattre activement cette, ou ces menaces.

[AMLASONTHA] - Cela nous donnera surement également un moyen de les atteindre profondément de l'intérieur, tel une liste de personnes affiliées à la secte. Et ainsi trouver un moyen de couper les branches, voir peut être le financement de la secte. Peut être découvrirons nous que ceux là même qui nous ont envoyés vers nos différentes quêtes font partie intégrante de la secte.

[AMLASONTHA] - A vous de voir ce qui vous parait le plus adapté comme approche et quelles priorités donner aux différentes quêtes, qui me semblent converger vers la même focale, à savoir la secte.

Je n'ai rien d'autre à ajouter.

Elle prit un truc à grignoter sans grande conviction, juste histoire de s'occuper.

*De quoi vais je avoir besoin pour recréer mon ami Golem ?*

[Lionnel]

En entendant le propos jugeant de Malkav le fiélon eclatat d'un grand rire tonitruant. Il n'était pas saoul et pourtant si il l'avait été il aurait sûrement rit pareil.

[LIONNEL] - HaHa haha haha.

Laissant Amalasontha parler il arrêta de rire mais son sourire d'une oreille a l'autre et ses yeux plissé et rieurs disait qu'il avait une sorte de fou rire intérieur.

[LIONNEL] - Malkav! Vous êtes impayable. Vous ne pouvez pas vous empêcher d'être un père la morale. Pas vrai ? Je vous aime bien demi-elfe. Vous avez raison nous sommes très différents. Néanmoins de mon point de vue mes techniques ne sont pas différentes des vôtres. Lorsqu'il a fallut survivre vous n'avez pas hésiter à briser des nuques de pirates. Non? Ou était le respect et la dignité pour le vivant dès lors? Vous me critiquer parce que je ne me cache pas derrière des valeurs et un sens de l'honneur en carton pâte ? Parce que j'assume ce que je suis? Dans le coeur de la bataille vous étiez aussi sale que moi il me semble? Ha votre ouverture d'esprit est exactement comme la porte en fer de la geôle que nous avons refermé a double tours sur les pirates. Enfin bon...

Il avait retrouver son sérieux et regarda la gnome droit dans les yeux comme si il la jaugeait avant de continuer en baissant le ton sans pour autant chuchoter :

[LIONNEL] - Amalasontha, je pense tout l'inverse. Si ce Ketil connais votre existence, votre hérédité et votre atavisme vous représentez a coup sur un grand intérêt pour la secte. Vous êtes dépositaire de vos ancêtres. Vous pourriez même représenter un moyen d'endormir sa vigilance et d'en apprendre plus sur leur objectif en prêchant le faux pour savoir le vrai. En dehors de Séraphina pour qui c'est un peu particulier, je ne forcerais personne ni a me suivre ni a ne pas le faire. Vous êtes la seule a décider. Je n'ai besoin ni de l'approbation, ni de l'appréciation et encore moins de l'estime de qui que se soit autour de cette table. Je fais ce qui, a mon humble avis doit être fait et je vais là où me menne mon propre chemin...

Il bu un rasade d'eau fraîche et continua a se restaurer calment.

[Cerys]

Cerys écoute les propos moralisateur de Malkav. Ainsi que que le point de vue d'Amalasontha. Elle fronça les sourcils en entendant le rire et la critique de Lionnel envers le deli elfe. Mais il manquait un point sur le côté moralisateur du moine.

Elle bu une autre gorgée de sa bière dont quelques gouttes coula sur son armure. Et mangea salement un autre morceau du charcuterie.

Elle regarda le thieffelin droit dans les yeux en s'adressant à lui sur un ton sec.

[CERYS]- Tout comme Malkav je réprouve tes pratiques. Un mort doit rester mort selon moi.

Elle boit une autre gorgée et s'adoucit.

[CERYS]- Je me dis également qu'Amalasontha a sans doute raison. Nos quêtes sont peut-être liées. Et Malkav m'a convaincu, je vais t'accompagner et t'aider à vaincre ce Ketil. Nous allons passer un pacte toi et moi Thieffelin. Je ferme les yeux sur tes pratiques à la condition que tu ne les utilise que sur nos ennemis. Si je te vois les employer sur un innocent ? Je t'executerais sur le champ. Cela te convient il?

[Lionnel]

le demi- démon regarda la guerrière avec des yeux ronds comme des billes et son sourire réapparu, un sourire moins moqueur, plus chaleureux, plus aimable. Il fini sa bouchée, bu une gorgée et s'essuya du revers de sa manche avant de répondre d'un ton calme et posé :

[LIONNEL] - Dame Cerys, j'ai beau avoir l'apparence d'un démon je n'en ai pas tous les attributs. Je ne suis pas "immortel" comme vous l'avez constaté et je ne fais pas de marché avec des mortels pour leur âme. Pour cela un démon des abysses ou des enfers sera plus utiles. D'autres part je ne connais aucun être ici bas qui soit totalement innocent. Mais je comprends votre réflexion vous vouliez sûrement évoqué des "innocents" a cette guerre contre la secte. Souvenez vous d'Oloneiros, de comment j'ai agit avec lui ou avec Isabella ici présente quand nous la croyons morte. Je n'en ai pas fait des marionnettes nécrotiques pour autant. J'ai mes propres valeurs et mes propres limites, je crois que je fais la part des choses avec mon art, en toute modestie.
Ma Dame si je devais me confronter a une guerrière telle que vous ou Séraphina je ne donne pas chère de ma peau, mais si aucune de vous ne m'a passé au fil de son épée malgré certains... Différents...

Le fielon parlait d'une voix grave en regardant Séraphina.

[LIONNEL] - ...c'est peut être que j'ai quelques utilité, ne croyez vous pas?...

Tournant son regard vers Cerys à nouveau il poursuivit d'une voix plus guillerette et chaleureuse :

[LIONNEL] - ...Je vous apprécie réellement car contrairement a beaucoup de nos contemporains vous ne vous embarrassé pas de faux semblants. Vous êtes directe et franche se sont de grandes qualités dans le monde où nous vivons.
Un enfants tieffelin des bas quartiers, des rues malfamé d'Eauprofonde comme moi n'inquiète personne et ne vaut même pas la pièce d'argent que j'ai sortie précédemment. Si je vous donne du "Madame" c'est parce qu'à mon sens vous le méritez et aussi un peu parce que vous me faites peur. Hahaha...
Enfin ce que je peux vous dire, a défaut de vous le promettre, c'est que si un jour je perds de vu mes objectifs et les pédales et que je met en danger des personnes que j'apprécie ou que j'aime... Comme mon père l'a fait avec moi...

Son regard passa furtivement sur Séraphina avant de revenir a Cerys.

[LIONNEL] - ... être transpercée de part en part par vous sera un honneur. Est ce acceptable pour vous?

[Malkav]

Malkav resta silencieux un instant, fixant Lionel avec une gravité inhabituelle. Lorsqu’il parla enfin, sa voix était posée, mais teintée d’une tristesse contenue.

[MALKAV]- Lionel, je ne te condamne pas. Tu suis ta voie, comme l’eau suit la pente. Mais pourquoi éprouves-tu le besoin de railler la mienne ? T’ai-je, moi, tourné en dérision ? Ai-je dénigré ce que tu es ?

Il s’interrompit un instant avant de poursuivre, plus mesuré :

[MALKAV]- Je ne doute pas de ta sincérité. Mais comme tu l’as toi-même exprimé, ton art "truc" l’ordre naturel des choses. Un moine consacre sa vie à l’harmonie, à l’équilibre. Comment pourrais-je fermer les yeux sur une pratique qui bouleverse le cycle même de la vie et de la mort ? 

Malkav croisa les bras, cherchant ses mots, puis ajouta :

[MALKAV]- Un homme est maître de son destin, il doit pouvoir choisir sa façon de vivre… et la façon dont il mettra fin à son chemin. Au-delà de cette limite, s’il doit marcher encore, ne doit-il pas avoir son mot à dire ?

Il posa son bâton contre la table et soupira légèrement.

[MALKAV]- mon maitre disait : "Même le vent le plus violent ne peut effacer la trace de l’oiseau dans le ciel." À ta manière, tu laisses une empreinte, Lionel. Mais cette empreinte, est-elle guidée par la volonté des âmes que tu réveilles, ou seulement par la tienne ? 

Un bref silence s'installa, puis il conclut d’un ton plus doux, mais ferme :

[MALKAV]- tu es honnête, mais ton art est versatile. Un feu peut éclairer un chemin ou brûler un village. Sans respect pour ceux qu’il touche, il devient un péril. Si ton chemin est sincère, alors peut-être est-il temps d’y mettre des bornes, pour qu’il ne se perde pas dans l’obscurité. 

Il n’y avait ni colère ni mépris dans ses paroles, seulement une profonde réflexion, une tentative d’ouvrir une porte plutôt que de la fermer.

[Lionnel]

Lionnel sentit dans les paroles du demi-elfe qu'il l'avait blessé. Tel n'était pas sa volonté. Aussi écoutat il les parole pleine de sagesse qui suivre dans la bouche avec gravité et sérieux. Il écoutat jusqu'à la lie et bien qu'une certaine colère montât en lui, il savait pertinemment que le moine ni était pour rien. C'est pourquoi avant de répondre il pris le temps de faire un exercice de respiration afin de dompter sa colère et sa culpabilité.

[LIONNEL] - Malkav, je comprends ce que tu exprimes là et je voudrais que tu me pardonnes si mes paroles t'on blessé de quelques manière que se soit. Ce n'était pas ce que je souhaitais je voulais juste que tu prennes un peu de recul.

Il ouvrit ses bras, les paumes de ses mains vers Malkav en signe de paix.

[LIONNEL] - Est que tu crois que j'ai choisis d'être ainsi? D'être un semi-demon, détesté toute ma vie durant pour mon aspect ? A quels point penses tu que nous avons le choix ? A quels point les dieux influencent ils nos destinées ? Mon dieu, Oghma ne s'embarrasse pas seule la connaissance, le savoir compte a ses yeux et j'ai faim de cela. Pour empêcher un feu incontrôlable de brûler une forêt les sapeurs eux même brûle une certaine partie de la végétation. C'est celà même qu'on appelle combattre le feu par le feu.
J'ai appris les arts occultes parce que la seule personne qui m'a porté un minimum d'intérêt, qui m'a fourni le peu d'éducation que j'ai aujourd'hui était un vieux mage nécromant fou qui s'est servis de moi comme cobaye. Je n'ai jamais eu ni le choix, ni la possibilité. Je n'ai que ma volonté et mon envie de comprendre. L'artefact légendaire en possession de la secte du crâne noir m'ouvrirais les portes d'une certaine compréhension de ce que je suis et peut être de retrouver mon père biologique. Qu'une telle infamie ne se reproduise pas, qu'on n'impose pas a un autre de vivre ce que j'ai vécu et mon seul but. J'ai conscience que les enfers sont pavé de bonnes intentions et que malgré moi je pourrais... Enfin ça c'est déjà produit plus d'une fois dont la dernière avec Albert, Oloneiros. Je suis maudit! Je ne l'ai pas choisis, je le subit !
Pardon je m'emballe.

Il pris un instant pour reprendre sa respiration il avait débité ses paroles presque d'une traite et avait accéléré a mesure que ses paroles sortaient de sa bouche. Montrant ainsi que le sujet était sensible. Le demi-elfe avait touché malgré lui un point que Lionnel considérait comme une faiblesse. Sa gouaille et son cynisme ne servait en réalité qu'à caché cela. Il se rencogna dans son siège en baillant.

[LIONNEL] - Ne m'en voulez pas mais je commence a fatiguer. Ce que nous avons traversé ensemble à tisser des liens entre nous le moine plus que nous le pensons, j'étais sincère en disant que je vous aimais bien mais il va bientôt être l'heure pour moi de tirer ma révérence d'autant que je voudrais, pour mon bien comme pour le votre me décrasser avant de dormir. Prenons tous le temps de la réflexion, la nuit porte conseil paraît il. Nous aviserons demain matin de qui fait quoi et comment.

Le fielon allait finir son repas et monterais dans sa chambre.

[Malkav]

Après le départ de Lionel, Malkav se tourna vers le nouveau groupe d'aventuriers. D'un ton posé, il leur adressa ces questions :

[MALKAV]- Nous devions nous rendre à Bergebonne pour une mission
comme la détaillée ma consœur Ceyris. Quelle est la distance entre Sarsir et Bergebonne ? 

Vous mentionnez la secte du Crâne Noir, celle là même qui nous as couté bien des déboires...
Quels indices vous font penser que nos missions pourraient être liées ? 

Il attendit leurs réponses, cherchant à comprendre les connexions possibles entre leurs quêtes respectives.

[Amalasontha]

Amalasontha regarde de nouveau chacune des personnes présentes et répond à Malkav

[AMALASONTHA] - Ne pensez vous pas que cela fait quand même un nombre impressionnantsde coïcidences. Lionnel découvre dans les zones inférieures de Sarsir une zone contrôlée par la secte. Vous êtes enlevés par la secte, nous sommes attaqués par la secte et un membre de notree groupe est enlevé par la secte.

Elle prend quelque chose à manger en se moquant dee ce que cela peut être. So geste a juste pour but de faire taire son estomac, que pour le plaisir de manger.

[AMALASONTHA] - Que pensez vous qu'il se passe à Bergeronne ? A votre avis cela ne serait pas lié ?
Cette secte semble exister depuis longtemps, bien avant ma naissance. Pourtant personne n'en parle. Les livres pouvant y faire référence disparaissent.
Cela ne vous pose pas de problème sur la ramification de cette secte qui a été capable de continuer à exister sans que personne n'en entende parler.

[AMALASONTHA] - Comment croyez vous que cela soit possible d'une part ? et avec quel niveau de connivance des strates de décisions/commandement cela a pu être opérées ?

[AMALASONTHA] - Je vous laisse prendre vos décisions selon votre conscience, pour ma part je sais ou je dois aller.

[Cerys]

Cerys semblait impassible en écoutant le récit des origines de Lionnel. Mais au fond elle était émue. Elle pouvait comprendre pourquoi il s'était tourné malgré lui vers les arts obscurs. Mais la guerrière lui ferrai respecter coute que coûte le fait qu'il ne doit pas utiliser sa magie sur des innocents. Sous peine de l'abattre elle même.

La rousse finit sa bière et son morceau de saucisson. Elle agita les bras au dessus de sa tête pour attirer l'attention du tavernier.

[CERYS]- Tavernier! Une autre bière je vous prie.

Puis elle s'adressa au membres de son groupe en sortant sa bourse de sous son plastron.

[CERYS]- Tant que j'y pense, j'ai trouvé quatre vingt dix pièces d'argent sur le corps de Sorsha. En me comptant moi, Lionnel, Malkav, Isabella et Harrigan nous sommes cinq. Ça nous fait donc dix huit pièces d'argent pour chacun d'entre nous.

La guerrière distribue le montant annoncé à chacun des membres qu'elle a évoqué. Puis elle range de nouveau sa bourse sous son plastron calée entre ses seins.

[CERYS]- Oui nous avons plusieurs objectifs. La priorité selon moi et de savoir par lequel nous commençons.

[Zaeed Vakarian]

Le tavernier apporte une autre bière à Cerys, puis retourne à son contoire.

Koralie s'adresse à Lionnel.

[KORALIE]- Vous êtes un pratiquant des arts noirs. Et je trouves votre quête de vengeance stupide. Je peux comprendre vos motivations, et le fait que vous souhaitez protéger Séraphina. Je sens que vous êtes sincère. Mais je pense que ce Ketil doit être traduit en justice et non exécuté froidement. Ca serait se comporter comme lui, si vous faites cela.

Puis elle s'adresse à Séraphina.

[KORALIE]- Séraphina, je comprends votre désir de vengeance. Mais ne faite pas ça s'il vous plaît. Vous valez mieux que ça. Et je pense que vous devriez vous reposer 1 jour ou 2.

Puis elle se tut et bu une gorgée.

Bran et Lila reste silencieux. Tout comme Isabella et Harrigan qui se saisissent de leur part donné par la guerrière rousse.

Variel boit une gorgée de son thé et prend calmement la parole.

[VARIEL]- Je ne suis pas totalement sur que nos quêtes soient liées. Mais je ne crois pas au hasard. Peut-être qu'Amalasontha a raison, Mais je veux plus de preuve pour en être sur. Comment voulez vous procéder?

[Lionnel]

Lionnel était en train de tourner les talons tout en réfléchissant aux dernières paroles d'Amalasontha. Il s'était dit la même chose. Il aurait bien demandé aux représentants de l'académie de magie d'essayer de leur trouver des alliés. À-coups sur ils devaient avoir leurs entrées et l'oreille des dirigeants des différents duchés et royaumes alentours, mais a qui pouvait on réellement faire confiance ?
Alors qu'il se disait qu'il était peut être en train d'emmener les personnes qui le suivraient vers une mort certaine, Koralie l'interpellat. Il s'arrêta net et fit demi tour calmement. Il se méfiais de cette femme, il savait les paladin et a fortiori ceux prônant la justice encore plus fermée d'esprit que tous les autres clercs. Les paladins par chez lui pensais avoir la parole divine de leur côté et la violence était en général leur moyen de l'exprimer.
Il pris appuie sur la table, posant ses deux main a plat sur le plateau et en se penchant vers elle il la fixa droit dans les yeux et lui répondit :

[LIONNEL] - Ma dame, pardonnez moi mais comment comptez vous les traduire en justice ? avec quels moyens ? Sans connaître toutes les ramifications de la secte ? Vous me prenez pour un stupide assoiffé de vengeance ce n'est pas le cas. Je ne cherchais que la compréhension mais eux en ont décidé autrement. Albert en est mort. J'ai bien l'impression que c'est vous qui n'évaluez pas bien la situation. Hé oui, je suis stupide pour osé m'opposer a eux car la situation ferait fuir n'importe qui d'autres.

[Malkav]

Malkav observa le butin un instant, puis leva doucement la main en signe de refus. Son regard, tout d'abord étonné par le geste de Ceyris, puis paisible et déterminé, il regarda Ceyris...

[MALKAV]- Un oiseau ne s’alourdit pas de pierres s’il veut continuer à voler. 

Il laissa le silence s’installer un bref instant, puis poursuivit d’un ton serein, en regardant Harrigan Isabella et Lionel...

[MALKAV]-  L’or enchaîne l’âme à ce monde, comme les racines enserrent un arbre. Mais un moine marche sans entrave, libre de suivre le vent et le courant de la vie. Si cet or doit trouver une main, qu’elle soit celle d’un cœur affamé ou d’un enfant sans foyer. Ainsi, il ne sera pas un poids, mais une offrande. 

Son sourire était sincère, sans reproche ni condescendance. Ce n’était pas un refus catégorique, mais une invitation à voir au-delà de la simple possession.

[Lionnel]

A la vu de l'échange entre Cerys et Malkav, le semi démon
sans pour autant quitter Koralie du regard jeta négligemment une bourse sur la table, qui en attendrissant fit un bruit lourd et s'ouvrit. Elle étais remplis de pièces d'argent et un pierre précieuse siégeait au milieu.

[LIONNEL] - Il y avait aussi ceux ci. Je propose d'en donner la plus grosse part a Séraphina pour qu'elle est les moyens matériel de retourner a l'académie en se protégeant convenablement. Alors Koralie avez vous une solution ou comme moi vous vous sentez démunis et faites au mieux? Vous devez bien vous rendre compte que l'ampleur de la chose est très, voir trop, importante.

Il reconcentra son attention sur son interlocutrice. Ses paroles pouvaient paraître dur, pourtant dans sa voix aucune trace de haine ou de colère. Juste une curiosité accrue pour la façon de voir de cette femme qui les avaient soigné.