SC: LA SOURCE DE LA MORT- CH:1er JOUR

[Adela]

Lorsque le groupe marque une pause par obligation, Adela en profite pour faire un pas sur le côté, s'éponge le front avec son tissu et s'accroupit mollement au sol pour reposer ses jambes lourdes...

Elle jette un regard circonspect au lieu qui l'entoure et tente de comprendre ce qui fait cogiter le groupe ...

* Araignées...Toiles...appâts...Contourner...Perte de temps...*

Dans les méandres de son cerveau fatigué, une étincelle de vivacité s'allume...

[ADELA] - Le feu ! Ces créatures craignent le feu et leur toile brûle plus vite que le souffle du vent...
Quelqu'un a ou sait-il faire du feu ? demande t-elle à la cantonade

Et non, ça ne fera pas brûler la foret si l'un/l'une de vous se pose la question...Il pleut, donc à part la toile ça ne détruira rien... leur lance t-elle en buvant une gorgée d'eau salvatrice...

Elle reste néanmoins sur ses gardes et lève la tête vers les hauteurs...Tout le monde sait que les araignées arrive par le haut...

[Rosamund]

Rosamund a écouté chacun de ses compagnons de route et la proposition d'Adela lui paraît la plus appropriée. Tout en restant sur ses gardes pour éviter une attaque, elle prend la parole.

[ROSAMUND] - Votre idée me semble intéressante, Adela. La pluie limiterait la propagation du feu et ce dernier nous permettrait de tenir les araignées à distance pendant que nous détruisons leurs toiles.

Elle prit un moment pour réfléchir avant de poursuivre.

[ROSAMUND]- L'idée de nous en prendre à ces créatures ne m'enchante guère. Surtout qu'elles ne sont pas responsables de leur état mais nous manquons de temps et d'options pour nous attendrir sur leurs sorts.

Si nous pouvons passer sans les blesser tant mieux, sinon nous ferons ce qui s'impose.

Qu'en pensez-vous?

Même si elle n'en avait pas fait mention ouvertement devant les autres, Rosamund avait remarqué le ton confus de la jeune femme à la chevelure de jais. Elle s'approcha discrètement d'elle laissant les autres à leurs réflexions.

Elle s'adressa bas la jeune femme.

[ROSAMUND] - Je n'ai pu m'empêcher de remarquer que les mots vous viennent avec difficulté - Rosamund n'osait évoquer une forme de confusion dont elle craignait qu'elle ait dépassé le stade de la parole pour atteindre directement les pensées et l'esprit de la barde - Parlez sans détour. Comment vous sentez-vous ? Je suis encore novice mais au besoin, je peux lancer un sort pour vous soulager. Indiquez-moi si la douleur vois atteint ou ... si vous craignez de voir votre esprit s'affaiblir.

Rosamund avait essayé de contrôler son discours afin d'éviter d'heuter la jeune femme affaiblie.

[Adela]

Le discours et l'attention que lui portait Rosamund lui plaisait...Bien que cela fasse partie intégrante de son rôle de prêtresse, cette femme avait un charisme hors du commun et elle savait manier les mots avec une justesse incroyable...

Elle la regarda et un délicat sourire vint éclore sur ses lèvres...

[ADELA] - Je vais bien, ne vous inquiétez pas... lui dit-elle en posant une main chaude sur son avant bras
La fièvre ralentit seulement mes capacités...Cela m'oblige à me concentrer plus intensivement pour toute action que je veux accomplir...même réfléchir devient plus complexe...

Elle s'arrêta de parler l'espace d'un instant et reprit...

Je pense effectivement que j'aurai besoin de vos capacités à un moment ou autre...Pour l'instant gardez vos forces pour le groupe...

Ce soir, lorsque nous aurons établi un camp et qu'il sera temps de dormir, je vous demanderai certainement de l'aide...
Si je dors bien, mon corps se reposera mieux et par lien de cause à effet je supporterai mieux notre nouvelle journée d'aventure...

Pour le moment, il nous faut sortir de ce lieu...Il pourrait très vite devenir un guet-apens si nous nous y attardons trop longtemps...

[Valérius]

La pluie s'est arrété depuis quelque minutes, mais les gouttes d'eau continuent de tomber des feuilles jusqu'au sol. Mais un bruit apparait à la droite du groupe, parmi les plantes recouvertes de d'épine aussi grande que des dagues.

Le groupe se tait et se tient pret au combat, redoutant l'apparition d'une bete.

Pourtant rien n'est visible et rien ne se passe.

Toujours attentif à l'éventuelle apparition de la créature, le groupe assiste alors un spectacle de toute beauté. Bien qu'on ene l'entende pas, il semble qu'un souffle invisible passe non loin du groupe et se déverse sur la partie des tiges situées à droite. Celles- ci se tordent légérement sous l'effet du vent, donnant l'impression de voir une vague de mer circuler sur l'eau,. L'instant d'aprés, tout redevient normal

A y regarder avec attention, il semble que le vent ai été assez fort que pour faire bouger le champs d'épine, mais pas assez que pour faire bouger les feuilles des arbres avoisinant, qui elles, n'ont pas bouger d'un millimètre.

[Cerys]

Toujours en position de combat, Cerys regarda Adela et Rosamund qui discutaient discrètement entre elles. Comme si elles faisaient des messes basses.

*Que peuvent t-elle bien se racontaient ces deux là ? On dirait deux conspirateurs qui preparent une intrigue.*

La pluie avait fini de tomber, et Cerys se réjouit de cela. Elle n'aimait pas la pluie, et les armures n'offrent généralement pas de bonnes protections contre les intempéries. Et la pluie risquait de rendre le terrain encore moins pratiquable.

* Cette fichue pluie s'est arrêtée.*

En entendant ce bruit étrange venue de sa droite, Cerys s'etait tournée dans cette direction bouclier levée. Puis elle se rendit compte, que ce n'était qu'une simple bourrasque. Mais elle ne relâcha pas pour autant sa vigilance.

*Cette forêt et trop calme, et des sortes d'araignées doivent nous tendre un traquenard avec cette toile.*

Elle s'adressa au groupe en râlant.

[CERYS]- Mesdames au lieu de jouer les conspirateurs. Vous feriez mieux de vous mettre à l'abri derrière moi. Car même si on brûle cette toile, rien ne nous dit que ça n'alertera pas son créateur. Preparez vous au combat au lieu de jacasser comme des commères. Donc la couper ou la brûler c'est le même risque pour moi.

Cerys se rapprocha de Rosamund et d'Adela prête à les protéger avec son bouclier.

[Alcide]

[ALCIDE] – Je peux faire du feu avec du bois. Mais le bois a trop bu de pluie. Je dois attendre.

La femme-feu a résumé leur situation. Couper ou brûler la toile d’araignée pour poursuivre. Pourtant, le barbare est dérangé par une chose. Il n’arrive pas à le formuler. Ça tient de l’instinct.

[ALCIDE] – Qu’est-ce que tu essaies de me dire, Mère Forêt ?

Quelque chose avec le vent. Le barbare n’arrive pas à savoir quoi mais il y a quelque chose avec le vent. Il l’a senti. Il l’a vu en action sur le champ d’épines. Mais il ne comprend pas ce que ça signifie. Sa main droite se resserre sur le manche de la machette.

[ALCIDE] – Je ne comprends pas tes mots, Mère Forêt. Qu’est-ce que je dois faire ?

Le vent. La machette. Ça semble former un tout. Comme le feu et la toile d’araignée. Mais le barbare n’a pas envie de réveiller les araignées qui doivent être énormes. Pourtant, il ne voit pas non plus comment traverser ce champ d’épines. C’est un obstacle infranchissable. Preuve en est des marques de machette qu’il a déjà repéré.

Alcide Cherche Cerf donne alors un coup de machette dans les épines.

[Rosamund]

Rosamund vit du coin de l'oeil, l'homme frapper les épines.
Pourtant, elle n'y prêta pas vraiment attention.

Certes, elle aurait pu s'inquiéter des conséquences de cet acte, des araignées ou de ce mystérieux vent qui avait courbé les épines.

Elle aurait pu mais elle ne fit pas.

Son attention tout entière était fixée sur Cerys depuis que cette dernière les avait rudoyé Adela et elle.

Dès que les paroles de la guerrière avait été prononcées, Rosamund avait tourné son visage vers elle et planté son regard vert mordoré dans les yeux bleus de la jeune femme.

Elle ne les avait plus quittés depuis.

Elle s'était redressée et toute l'attitude de la prêtresse s'était raidie. Une sorte de froideur irradiait soudain d'elle.

Dans d'autres occasions, les propos de la jeune guerrière l'auraient certainement amusés. Mais dans le cas présent, il lui semblait qu'ils confinaient à la sottise.

Elle se rappelait les rougissements et l'attitude de la guerrière face à l'homme des bois. L'incongruité de tels comportements face à la gravité de leur situation.

Rosamund dû se forcer et faire appel à toute sa maîtrise pour relâcher son souffle et détendre ses muscles tendus.

Ses yeux restaient toujours accrochés à ceux de la femme rousse.

*Est-ce le poison qui agit ainsi en moi ?* , se demanda-t-elle.

La prêtresse adressa une prière silencieuse à Guardal et bandant sa volonté, s'obligea à quitter la guerrière du regard.

Elle se tourna vers Adela à qui elle s'adressa d'une voix rauque encore de tension.

[ROSAMUND] - Restons prudentes. Nous ne savons pas ce qui va bien pouvoir nous arriver à présent.

Tout en parlant, Rosamund s'empare de Starke prête à se battre au besoin.

[Adela]

Adela était sur le point de se relever lorsqu'elle perçut, plus qu'elle ne vit le vent et les plantes se courber...

* d'ou peut bien provenir ce vent ? * Sa pensée est tout à coup balayé par la voix de Cérys qui les invective...

Elle l'observe alors comme si elle ne l'avait jamais vu et la juge sans même y prêter attention...

[ADELA] - Arrêtez de vous prendre pour le centre du monde Cérys...Vous avez tendance à oublier que vous n'êtes pas libre de vos mouvements et que c'est seulement le bon vouloir de Rosamund qui vous permets de vous comporter comme vous le faites en ce moment...

Vous feriez bien d'apprendre de vos pairs au lieu de nous traiter de conspiratrices et de commères...
Elle dit-elle en montrant la prêtresse qui se relève fait son devoir de gardien de la vie, elle s'intéresse à ses compagnons et à leur bien être...
Et vous ? Quel est votre rôle dans le groupe ?

Tout en fusillant Cérys du regard, Adela range sa gourde, reprends le sac à dos qu'elle avait posé en temps que son corps fatigué, le sangle et se positionne à côté de Rosamund...

[Valérius]

Alors que Alcide a donnné un mouvement souple de coup de machette horizontal qui a pour effet de couper une petite poignée de tige à la racine, Adela et Rosamund réagissent à l'attitude de Cerys qui semble déranger son entourage par ses remarques. Quelque chose qui lui semble familier à en juger par son comportement.

Elle s'en va répondre lorsqu'un mouvement attire l'attention du groupe, là ou Alcide a frapper les Epines. S'il s'attendait à voir surgir une araigné, il n'en ai rien. Par contre, ce qu'il voit le choc car, de ce champs de tige dressée droit vers le ciel invisible, une 50 aines de tige se torde tout à coup dans sa direction avant de cracher une espèce de substance gélatineuse et transparente depuis la cime de la tige. Les jets transparents plongent tel des jets d'eau dans la direction des membres du groupe tous attroupé au meme endroit

[Valérius]

Les premiers jets touchent Alcide et explose en centaine de petites particules en touchant son buste et le liquide se met à dégouliner de tout ses membres. Mais soudain, Alcide voit le liquide transparent qui recouvre sa peau prendre une tinte blanche avant de se figer et se durcir au contact de l'air. La transformation est aussi rapide que de l'eau qu'on jetterais en l'air qui gèlerait instantanément avant de toucher le sol à cause d'une température ambiante extrêmement froide. En l'espace d'une ou deux secondes, les particules se sont cristallisés et ont créé une sorte de cocon de fibre dans laquelle Alcide est tout à fait empêtré. Il commence à s'étirer mais cette sorte de toile, bien que quelque peu extensible, est extrêmement solide et lui donne l'impression qu'à chaque mouvement, un poids de 20kg est attaché sur ses membres pour l’empêche de bouger et le tenir prisonnier dans cette toile

Chacune des trois filles qui étaient occupés à parler pendant que Alcide frappait, n'ont pas eu les réflexe adéquat et s'en retrouvent à leur tour recouverte des pieds à la tete

[Alcide]

Il est emprisonné. Tous ses mouvements sont ralentis à cause de cette substance qui s’est solidifié si vite. Il bande les muscles. Il essaie de séparer le bras de son corps mais tout est si difficile.

[ALCIDE] – Je suis désolé, Mère Forêt. Je ne voulais pas te blesser. Pardonne-moi de t’avoir fait du mal.

Pourtant, malgré sa relation sacrée avec la nature, le barbare ne peut s’empêcher d’essayer de se sortir de cette prison végétale. Il bande les muscles. Il sent sa respiration s’accélérer. Il pousse des râles pour l’accompagner dans sa tentative de déchirement de la toile.

[ALCIDE] – Vous allez bien, vous toutes ?

Etant donné qu’il était en première ligne quand il a attaqué les ronces, il ne sait pas comment vont ses trois compagnes. Et, étant donné que tourner la tête est très compliquée, il préfère gueuler sa question. Et toujours il bande ses muscles pour essayer de se dépêtrer de sa prison.

[ALCIDE] – Quelqu’un peut m’aider ?

[Cerys]

Malheureusement Cerys fut elle aussi emprisonnée dans cette sorte de toile. Ses mouvements en fut ralentis par cette substance qui avait durci à la vitesse de l'éclair.

[CERYS]- Par la barbe de mes ancêtres ! Quelle est cette chose ? - puis elle entendit la question d'Alcide-Je suis coincé dans une sorte de toile qui gène mes mouvements.

Elle tourna la tête autour d'elle avec une grande difficultée, pour voir si Rosamund et Adela avaient été touché. Et malheureusement ce fût le cas, et ce silence ambiant ajoutait un stress supplémentaire à la jeune guerrière.

[CERYS]-Adela et Rosamund sont également emprisonnées. On doit vite se libérer de ces choses..

Cerys tenta de se libérer de cette toile, en essayant de libérer ses bras. Puis arracherai la toile qui bloquent ses jambes.

[Rosamund]

Rosamund écoute avec attention la répartie cinglante de la barde quand elle réalise, mais trop tard que les "épines" ou quoi que cela puisse être, ont projeté une substance blanchâtre et gélatineuse dans leur direction.

Pas moyen de l'éviter, elle sent la substance l'atteindre et rapidement une sorte de filet-cocon l'emprisonne.

L'appel d'Alcide lui parvient, de même que les réponses de Cerys. Il lui paraît vite évident que tous sont prisonniers d'un cocon blanc.

La première pensée de la prêtresse est de se débattre pour tenter d'arracher le cocon mais elle se retient au dernier moment.

*Réfléchis un moment. Si ces épines sont un piège d'araignées, comme leurs semblables, elles vont être attirées par les proies qui se débattent une fois attrapées. *

Mais, y a-t-il seulement des araignées ?

Cela lui paraît malgré tout vraisemblable. Préférant jouer la prudence, Rosamund s'efforce de ne pas bouger tout en tentant de préserver un maximum de liberté à ces bras et mains.

[Valérius]

Adela commence à gesticuler en poussant de petit cri et on comprend vite pourquoi. Une gerbe de liquide lui est arrivé sur le visage et sa bouche est littéralement recouverte de toile l’empêchant de bouger la mâchoire



Ses trois amis tentent de bouger pour se dégager de cette toile qui colle à leur peau et les recouvre comme des momies, mais rien n'y fait. Seul Alcide parvient à arracher une partie de la toile qui se trouve sur son visage pour respirer au grand air, mais le reste de la toile est toujours sur son corps l'entourant comme un cocon. Sa hache est collée à sa jambe, à l'intérieur de la toile et chaque mouvement est d'une difficulté extrême

Chacun guette l'arrivée d'araignée potentiel. Ils voient alors les tiges bouger et présentent l'arrivé d'un danger. Mais celui ci n'est pas de la nature attendue.

En effet, il ne s'agit nullement d'araignée mais plutot de plante vivante!

Les tiges se torde en arrière, comme si elle etaient tiré par une corde invisible, et se détendent tout à coup dans un bruit de ressort qui résonne à l'unisson. Au moment ou les tiges reviennent dans leur position initial, plusieurs épines assérées se détachent et volent dans les airs jusqu'à leur cible plantée là, au milieu du chemin. Que cela soit de devant ou de derrière, toutes les tiges bouges de facon uniforme et balancent leur épine mortelle

Alors que nos amis se tortillent pour tenter de se défaire de cette toile, ils voient des épines par 20aines passer autour d'eux à grande vitesse. Certaines les frolent et d'autres viennent tout s'implement s'écraser sur des plaques d'armures.

Peut-être est ce le fait que Rozamund tente de rester immobile, à moins qu'elle soit plus proche des tiges? Toujours est il que plusieurs épines, longues comme un doigt, viennent se planter dans son corps, transperçant cette toile en s'infiltrant par les petits trou mais sans pour autant la déchirer. Certaines épines s'écrasent comment son armure mais d'autre viennent se planter dans ses mains, son visage ou entre les mailles de son armure. La douleur est vive au contact de ces épines et, toujours debout, on voit un cocon blanc dans lequel sont plantés une 20 aine d'épines à différent endroits du corps, aussi bien dans le dos que la face avant

Déjà les tiges se tordent pour refaire une attaquent



Round 2

[Cerys]

Cerys vit que Rosamund avait été touché.

[CERYS]- Dame Rosamund vous allez bien ?

Une certaine colère commença à apparaître sur le visage de la jeune guerrière. Sa vie était lié à celle de Roze. Si elle mourrait, Cerys sera exécuté à son retour à Turzac. Son rôle était de protéger la prêtresse, et elle avait failli à sa tache.

*Bon sang que sont ces choses ?*

Cerys continua à se tortiller pour se libérer les bras. Puis elle degagerai les jambes de cette toile.