SC: LE POIDS DES REMORDS - CH5: A présent, le Passé

[Anne Rexit]

[ANNE] – Gast !!!

Anne vient de proférer son plus fort juron, emprunté à un collègue breton…

Elle relâche ainsi toute la tension nerveuse accumulé depuis un bon moment, tout en exprimant l'intense frustration qui vient de l'envahir. Une sécurité supplémentaire est venue apparemment bloquer ce coffre !

Sortie de l'intense concentration du travail sur celui-ci, elle ressent à nouveau la douleur qui reprend son emprise sur son dos lacéré.

Poussant un dernier soupir de frustration elle va ranger son matériel dans sa chambre. Son regard s'arrête un moment sur son lit. La nuit porte conseil, demain elle aura peut-être l'idée de génie pour ouvrir ce coffre…
Elle se souvient de ce prof de mécanique, qui disait : "si le soir vous n'y arrivez pas, laissez-le sur l'établi. Le lendemain matin ça s'ouvrira tout seul… Ou presque !"

Demain il fera jour ! Disait son grand père.

Elle redescend l'escalier pour rejoindre les autres. Mais très vite la puanteur qu'elle ressent lui rappelle les scènes effrayantes qu'elle a vécu, et la présence de ces corps qui empuantissent la maison

[ANNE] – Il faut faire quelque chose, on ne peut pas laisser la maison dans cet état.
Roy, je vais avoir besoin de toi, il faut sortir et incinérer ces corps avant qu'ils ne tournent mal.

[Docteur Alicia Xender]

Alicia regarda sa cousine anne arriver et une joie interne apparu. Meme si elle savait qu'elle allait bien, la voir la rassurait plus que tout. Elle commençait à psychoter dans ce lieu

*Je commence à comprendre pourquoi personne veux venir dans ce manoir!*

Elle sera les poings discretement et regarda Roy face à la seringue. La tension était à son comble et elle tenta de détendre l'atmosphère

[ALICIA] - Anne, c'est vrai que l'odeur va vite empester. Tu as raison. Mais j'avoue que je n'ai pas le courage de remettre les pieds dans ce lieu, sans parler de ce que je vous ai dit sur les preuves de police. Meme si le faire croire qu'un chien mystérieux est arrivé, il a y a des empreintes partout. Aussi celui de l'animal. Si on touche à tout ca, je crois que ca va se retourner contre nous

Elle se frotta l’arrête du nez avec l'extrémité des doigts et soupira



[ALICIA] - Pour répondre à ta question Sarah, et je crois que c'est la plus importante. Que faire face à ces choses??? ...Je ne sais pas vous, mais je ne peux pas me permettre de partir d'ici en laissant ca comme ca. Et que pouvons nous faire? Je pense que tous est dans le bouquin avec cette étrange aventure que nous avons vécu...L'homme à la moustache nous a dit qu'il allait faire exploser le lieu. Avec un peu de chance, peut etre que ses explosifs sont encore "la bas"? Et les corps qu'on avait vu, vous vous souvenez? Si on parvient à retrouver ce charnier, peut etre qu'on trouvera des armes. C'est ce que nous avons fait dans ce "reve"...Vous vous souvenez?

Elle avait repris de son energie. Elle s'emportait et son dynamisme était de nouveau present dans la moindre de ses veines. Elle avait l'impression d'etre dans la découverte d'un tombeau maya!

[Pike Maton]

15h

L'horloge du salon sonne les 15 h avec son gong à répétition. Dehors, le martellement de la pluie reprend, d'abord doucement puis de plus en plus fort. Les vitres se font agresser par le gouttelette qui frappent leur paroie de plein fouet. Les nuages gris, qui n'étaient pas loin, refont leur apparition et assombrissent le salon

De son coté Roy se sent plus calme. Pas endormie, mais plus serein. Sa tension diminue constate Sarah tandis qu'elle fini le nettoyage de son corps. Le résultat est affligeant. Les éraflures sont tellement nombreuse, quasi au nombre de la trentaine, qu'on a l'impression que tout son torse et son dos n'est qu'une grande blessure. Si Roy n' a pas perdu trop de sang au point d'en subir des sequelles physiques, la douleur mentale elle est au rdv. Il sent son corps aussi bouillant qu'un brasier et chaque mouvement qu'il fait demande un effort considérable tellement il a l'impression que chaque centimètre de peau restant est tiré avec une pince.

[Roy Christ]

La drogue fait effet. La piqûre lui permet de reprendre une forme de sang-froid. D’ailleurs, son corps aussi a refroidi. Maintenant, il ressent toutes les douleurs liées à… une auto-mutilation ? Vraiment ? Il a encore des difficultés à croire qu’il s’est infligé ça à lui-même. Mais, après tout, ce n’est pas la première chose étrange. Et il est sûr que ce ne sera pas la dernière…

[ROY] – On s’en fout des corps pour le moment.

Sa voix est bien plus calme qu’avant. En fait, elle est froide. Le résultat est peut-être même pire que s’il criait ?

[ROY] – Avant de prendre une décision, vous pensez pas que ce serait bien qu’on dorme ? En tout cas que je dorme et que je test si je vais guérir comme la nuit dernière ?

Il les regarde tour à tour. Calmement. Il veut qu’elles réalisent dans quel état critique il se trouve. Il n’est pas en état de traîner des cadavres dans un Manoir inquiétant. Il n’est plus en état de repartir à l’aventure dans les souterrains. Que ce soit en-dessous le Manoir ou ceux où il s’est auto-mutilé.

[ROY] – Et pas de long blabla, s’il vous plaît, mesdames. Je suis fatigué. Je suis blessé. Et je ne pourrais pas supporter des monologue qui ne font pas avancer notre triste histoire commune.

[Sarah Lejeun]

[SARAH]- Ah voilà enfin une proposition que je partage à 100% ! On a besoin de repos. Je me tue à vous le dire. On est quand même trois à être blessés. Et si la "magie nocturne" pouvait opérer, cela nous aiderait bien.

Voici ma proposition. Après une nuit de repos, on retourne dans les souterrains que tu souhaites tant revoir Alicia. Et on croise les doigts pour 1) trouver les explosifs, 2) qu'ils ne nous pètent pas à la figure, 3) ne pas être envoûtés par la chose ni poursuivis par des nonnes ou autres chiens de l'enfer, 4) pouvoir tout faire sauter si possible sans nous tuer et en ayant aussi planqué Oncle Bertus en sécurité.

Beau projet, non ?

*Complètement délirant et suicidaire mais bon ...*

La jeune femme reprend avant d'être interrompue.

[SARAH]- D'ici là, on a quartier libre. Alicia tu peux bouquiner et, ceux qui le souhaitent, peuvent t'aider. Anne, tu peux tenter de virer les corps mais je te rappelle que tu as vomi la première fois. Et je te rappelle aussi que je refuse de le faire. Même si j'espère qu'ils ne reviendront pas genre Walking dead. Roy (elle lui donne une petite tape sur la tête), tu fais ce qui te chante mais, avant de critiquer nos "monologues", je rejoins Alcia pour dire que ce sont tes "potes" qui nous ont agressés et que tu es visiblement très sensible à la "suggestion". Quant au pilote, il n'est pas là non plus. Donc tu pionces si tu veux mais en silence.

En attendant, moi, j'ai prévu de faire tourner une machine de linge, vu que mes fringues sont poisseuses de sang grâce à Monsieur Je m'auto-mutile. Je ferai le stock pour ma trousse et après, je veux bien t'aider Alicia.

Et là tout de suite, j'allume car il fait trop sombre ici.

Elle se lève pour allumer des lampes supplémentaires.

[SARAH]- Pas d'objection ?

[Anne Rexit]

Anne a écouté les commentaires de ses compagnons. Se reposer oui mais elle est déçue que Roy ne veuille pas l'aider. C'est bien un homme ! Pas préoccupé par le ménage ! C'est plus étonnant de la part de ses cousines. Pourtant les odeurs d'entrailles et de décomposition leurs arrivent par vagues de plus violentes. Les choses ne peuvent pas rester en l'état...

Et il s'est passé tellement de choses bizarres depuis qu'elle est là... Comment vont évoluer ces cadavres ? Que vont-ils devenir ? Ils sont déjà exposés à un destin sadique, que va-t-il leur arriver dans la nuit ? Des zombies ? Qui s'associent aux religieux diaboliques ?

[INSENLÉE] - On ne peut pas laisser les choses comme elles sont ! Cela sent déjà mauvais, demain ce sera une infection qui va envahir toute la maison si on ne fait rien.

Et il s'est passé tellement de choses louches depuis que nous sommes ici que je m'attend à tout maintenant. Êtes vous sûrs qu'il n'y a pas une force maléfique derrière tout ça ? Une force sadique qui n'attend que l'occasion de nous coincer ?
Peut-être la forme monstrueuse que nous avons vu dans cet autre monde.

Non, il faut nous débarrasser de ces corps en les brûlant puis on pourra suivre le programme de Sarah.

[Docteur Alicia Xender]

Alicia leva la main en faisant une grimace

[ALICIA] - Oui, moi j'ai une question! Il est 3 heure de l'aprés midi! Si on doit tester la théorie de la guerrison nocturne, vous ne pensez pas qu'il est un peu trop tot?????????????

Ou alors Roy reste au lit 15h d'affilé jusqu'au petit dej de demain matin?

Elle se leva et commenca à faire les 100 pas, en fixant le sol, pensive


[ALICIA] - Anne, tu n'as pas tord, mais je ne me sens pas le courage d'y aller. Les cadavres, ce n'est pas mon truc. Je vais aller chercher les photos qu'on a trouvé avant que la puanteur soit trop grande, et on va prendre des draps pour recouvrir les cadavres vite fait afin qu'il n'y apas de mouche. Je propose qu'on casse 1 ou 2 petit carreaux du vitrail pour aérer la piece, puis on ferme tout à clef pour les odeurs. Mais je ne touche pas à des preuves de police qui vont trouver plus que suspect qu'on ai brulé les corps.


Allez, je vais chercher des draps et les livres avec les photos des soeurs et des enfants.

Elle parti mettre son plan en avant

[Sarah Lejeun]

Sarah pousse un soupir où on sent son exaspération. Elle n'ajoute pourtant rien et laisse Alicia partir mettre son plan à exécution.

Visiblement, sa cousine ne l'a pas entendue ou écoutée.

La doctoresse se tourne vers son patient le plus mal en point. Elle lui parle d'une voix raisonnable.

[SARAH]- Roy, je pense que tu serais mieux dans ton lit. Si tu es d'accord, tu peux t'appuyer sur moi et je te conduis à ta chambre.
Tu en profiteras pour te changer et je ferai tourner une machine. D'ailleurs Anne si tu veux que je lave aussi des fringues à toi ?

Elle jette un regard à sa cousine pour voir si celle-ci accepte sa proposition.

En tout cas, pour Sarah, cela lui paraît assez clair.

[SARAH]- Après je repasserai te voir Roy.
(Plus pour elle-même)
Je préparerai peut-être aussi un petit repas léger. On doit prendre des forces.

[Anne Rexit]

Anne a écouté les propos d'Alicia et ceux de Sarah. Visiblement elles s'imaginent encore dans un monde normal, où le shérif va débarquer et tout régler…

Elle répond à Alicia :

[ANNE] – Tu veux vraiment que la police s'en mêle ? Si on lui raconte ce qui s'est passé on sera encore plus suspect , au mieux, et on risque de se retrouver dans un asile. Il faudra au contraire faire disparaitre toutes les traces. On a encore trois heures de jour, profitons-en !

Les draps, et une bâche si on en trouve une c'est une bonne idée pour mettre les corps et leurs morceaux. On traine tout jusqu'a la grange en bois et on y met le feu. On pourra toujours prétendre qu'elle a été frappée par le foudre.

Il faut les bruler ces corps, sinon il vont nous attirer des ennuis…

Casser les carreau c'est une mauvaise idée, ca va créer un courant d'air dans le manoir et répandre encore plus l'odeur.


Elle se tourne ensuite vers Sarah
[ANNE] – Une lessive, oui c'est une bonne idée. Mais a faire après que nous auront fait ce nettoyage.
D'ailleurs ça me donne une idée : tonton doit bien avoir des blouses ou des tabliers, ou encore mieux de vieux vêtements. Utilisons-les pour nous protéger et on pourra les bruler aussi, cela ne laissera pas de trace.

[Roy Christ]

[ROY] – Si mon infirmière le dit, je la crois.

Le fait d’avoir retrouvé son sang-froid lui permet de retrouver ses « manières ». Il a également ce bout de sourire taquin.

[ROY] – Et, au vu de mon état, je pense que je vais faire taire mon égo de mâle. J’accepte ta proposition.

Roy se lève péniblement. Il faut dire qu’il souffre véritablement malgré la piqure qu’il s’est injecté. Il se relève et son bras cherche le corps de Sarah pour le soutenir.

Un peu plus tard, quand ils auront commencé à marcher en direction sa chambre, Roy fera semblant de perdre ses forces. Son corps cherchera à s’effondrer. Il se rattrapera un peu violemment de son bras qui passait derrière le cou de Sarah. Une main qui s’agrippera à son sein. « Désolé » dira-t-il avec ce bout de sourire taquin.

[Sarah Lejeun]

Sarah a immédiatement tiqué face à l'attitude irrespectueuse de Roy.

*Mais c'est pas vrai ! Pourquoi faut-il que tant de mecs pensent pouvoir nous peloter à leur aise ? Avec notre consentement en plus ! Il ressemble bien aux autres crétins dont les tripes ont redécoré la bibliothèque. *

La jeune femme, tout en soutenant son cousin, pivote le torse pour ne plus être "à portée de main".

Elle s'adresse à Roy d'un ton qui se veut ironique mais qui ne peut dissimuler totalement une pointe d'exaspération.

[SARAH]- Vous présumez de vos forces, cher monsieur. Et je ne vous parle pas de votre état général ?! Comme l'a très justement dit Alicia, tu as l'air tout droit sorti d'un hachoir de presse. Pas vraiment le look idéal pour jouer les Casanovas !
Donc, vous allez vous montrer obéissant et, si vous êtes bien sage, vous aurez peut-être droit au bisou magique qui guérit tout.

Elle lui fait un clin d'oeil à son tour, visiblement un peu plus détendue.

Une fois qu'il sera au lit, elle se dit qu'elle rassemblera le linge et peut-être donnera-t-elle quand même un coup de main à Anne, le coup de la nuit de guérison magique l'inquiétant malgré elle.

*Mais en attendant, je dois mettre Monsieur au lit...*

[Roy Christ]

Bien entendu, Sarah ne se laisse pas faire. Mais ses réactions provoquent un sourire chez le badboy. Il ne cherche plus à tomber ou à profiter de sa proximité avec elle pour peloter.

[ROY] – Je serai TRES obéissant, madame l’infirmière.

Ce ne serait pas étonnant qu’il interprète mal les signes du genre opposé mais ce clin d’œil ? Le terme de Casanova qui sort spontanément ? C’est plus fort que lui, il y voit une possibilité. Alors il va être gentil. Il va se rendre dans sa chambre aidée par Sarah. Il va se coucher et s’endormir. En espérant même que ce ne soit pas la nuit qui soit magique mais le simple fait de dormir dans ce Manoir.

[ROY] – Je suis pas sur de réussir à me déshabiller seul. En même temps, vu que je serai probablement comme neuf au réveil, il n’y a peut-être pas besoin que tu t’en occupes aujourd’hui.

C’est à son tour de faire un clin d’œil. Le sourire ne trompe pas dans les intentions. Malgré les monstres et le fait qu’il prenne cher depuis le début de ce cauchemars en pleine cambrousse : Roy a envie de se donner un temps égoïste.

Il se laisse tomber sur le lit, s’allonge puis regarde Sarah.

[ROY] – J’ai le droit à mon bisou magique, madame l’infirmière ?

[Pike Maton]

19h

Le groupe s'active et s'occupe tandis que roy somnole dans le lit. La première heure se passe presque normalement mais il se rend vite compte que dormir lui est quasi impossible à cause de la douleur qui lui tiraille la peau et lui donne l'impression que son corps est en feu. Chaque mouvement lui est douloureux et c'est l'esprit remplis de chose qu'il tourne et retourne dans le lit sans vraiment se reposer.

Aux environs des 19h, les cadavres sont enfin sorti. Les filles sont trempées car dehors, c'est le déluge. Si mettre les cadavres dans des draps fut relativement facile, les trainées dans la grange fut une tout autre paire de manche. La pluie et la boue ont fréiné les mouvements et c'est avec un bon ruhme que tout le monde fini la soirée. restera à bruler les cadavres, choses impossible pour le moment vu qu'ils sont trempés par la pluie. Et il restera à nettoyer la maison qui est trempée de sang également vu qu'il a fallu trainé des corps dégoulinant de sang. Une tache qui devrait prendre surement 3 à 4h si tout le monde s'y met en meme temps.

Mais à 19h, tout le monde s'arrete de bosser, crevé et enrhumé d'avoir déambuler dans les courants d'air.

[Docteur Alicia Xender]

Affalée sur le fauteuil, Alicia était dépitée et retournée. Transporter tout ces corps dans la grange l'avait complétement retournée. D'"ailleurs, elle avait été vomir à 2 reprises sous le regard de ses cousines, et elle se demandait ce qui avait pu pousser sa cousine à vouloir à tout prix bouger ses corps. Avoir l'esprit cartésien était une chose, mais avoir le cran de mettre les choses en pratique, était une autre chose

Elle regrétait déjà son choix de l'avoir aider !

L'air hagard, elle attrapa le bouquin qu'elle avait pris dans l'église et le posa sur les genoux


[ALICIA] - Je suis toute retournée à l'idée d'avoir bougé ces corps. C'était...une vrai boucherie. Dégueux!... Je ne pourrais plus en dormir la nuit avant un bout de temps et j'aurai meme pas la force de manger ce soir. -On s'entait son dégout alors qu'elle parlait en feuilletant le livre de facon perdu dans ses pensées-.. Je vais tenter de lire ce bouquin pour me changer les idées. ..Oui, j'ai besoin de me changer les idées.

[Roy Christ]

Impossible de dormir. C’est bien sa veine, ça…

[ROY] – Mais merde. Je vais quand même pas me lever maintenant ?

Ses blessures étaient toujours présentes. Rien de magique ne s’était produit. Parce qu’il n’avait pas dormi ? Parce qu’il ne faisait pas nuit ?

[ROY] – Mais arrête de penser, merde. Ferme-la saleté de tête hyperactive.

Il soupira. Puis ses pensées reprirent. Il pensa à son « infirmière ». Il pensa à la promesse du « bisou magique ». Il en était au point où il ne savait plus s’il l’avait vraiment eu ou s’il l’avait imaginé.

[ROY] – Sarah… Sarah ?