IRMA - CH. 0 - Irma la voyante - Aster Bucket
Posté: Mar 09 Aoû 2016 15:14:39
Il est tard… Très tard ou très tôt. Et Paris est napé dans un brouillard quotidien pour un début de printemps…
Peu de bruit arrive à percer cette opacité. C’est rare que Paris soit aussi calme. Comme le brouillard, le temps est dans l’entre-deux. Trop tard pour la majorité des temps mais trop tôt pour les lèves tôt…
Clapclap clapclap
Un homme avance, sur les bords de quai, d’un pas lourd et peut être titubant. L’homme avance, bien couvert, dans une direction toute tracée que lui seul connait.
Gling Gling
A peine plus loin, une vieille femme, assise sur un tapis l’attends.
Gling gling…
Font les bracelets tandis qu’il s’approche, continuant sa route.
[FEMME] - Monsieur ! Viens ici ! j’ai quelque chose pour toi !
L’homme jette à peine un œil au tapis rouge élimé au sol, laissant la place pour que lui, ou un autre, s’assoit face à elle. Ses pieds nus sont aussi ridés qu’une veille pomme, et en ont la couleur… Il ne s’arrête pas avant de croiser son regard.
Un regard sans âge, impérieux, lui ordonnant de s’assoir le fixe. D’un vert aussi puissant et plein qu’une émeraude…
L’homme s’arrête, n’arrivant pas à continuer sa route.
[FEMME] - Allez ! Assied-toi !
Et il s’assoit.
La femme est vieille. Sa peau est tellement ridée et pendante qu’il ne peut estimer d’âge… Elle a une peau noire tannée par le soleil mais qui avait surement été d’une autre couleur à l’époque, avant que la vieillesse en marque le temps. Des bracelets plein les bras font que chaque mouvement fait cliqueter sans fin ces derniers. Un foulard cache ses cheveux.
(FEMME) - Les cartes! les cartes m’ont dit de te faire assoir.
Elle pose des cartes élimées face à lui. Épuisées. Certaines sont trouées, d’autres ont des déchirures ou des marques de brulures. Des trémolos dans la voix, faisant que la peau de sa gorge tremble lorsqu’elle parle :
[FEMME] - Bats les, coupe de la main gauche et choisie un tas, de la main gauche ! Car c’est le cœur qui choisit ! Et pas la raison !
Elle ne le quitte pas du regard, ses yeux verts, comme un chat, brillant dans la nuit et le brouillard.
[hrp]Lance moi 2D12 avec le jet de des du site. Tu me les communiques en me disant lequel tu sélectionne [/hrp]
Peu de bruit arrive à percer cette opacité. C’est rare que Paris soit aussi calme. Comme le brouillard, le temps est dans l’entre-deux. Trop tard pour la majorité des temps mais trop tôt pour les lèves tôt…
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Gling Gling
A peine plus loin, une vieille femme, assise sur un tapis l’attends.
Gling gling…
Font les bracelets tandis qu’il s’approche, continuant sa route.
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Un regard sans âge, impérieux, lui ordonnant de s’assoir le fixe. D’un vert aussi puissant et plein qu’une émeraude…
L’homme s’arrête, n’arrivant pas à continuer sa route.
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Et il s’assoit.
La femme est vieille. Sa peau est tellement ridée et pendante qu’il ne peut estimer d’âge… Elle a une peau noire tannée par le soleil mais qui avait surement été d’une autre couleur à l’époque, avant que la vieillesse en marque le temps. Des bracelets plein les bras font que chaque mouvement fait cliqueter sans fin ces derniers. Un foulard cache ses cheveux.
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Elle pose des cartes élimées face à lui. Épuisées. Certaines sont trouées, d’autres ont des déchirures ou des marques de brulures. Des trémolos dans la voix, faisant que la peau de sa gorge tremble lorsqu’elle parle :
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Elle ne le quitte pas du regard, ses yeux verts, comme un chat, brillant dans la nuit et le brouillard.
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