Militaire - Policier
L'armée constitue certainement l'ascenseur social le plus efficace et le plus rapide de la Belle Epoque. Inutile d'avoir fait quelque étude que ce soit pour y entrer. L'institution se charge même, si nécessaire, d'apprendre les rudiments de lecture aux analphabètes. On ne demande qu'une chose aux soldats: savoir obéir. Il y a peu de spécialisations possibles: 90% des militaires sont des fantassins. Cavaliers, artilleurs, sapeurs paraissent constituer une élite. Les plus doués servent comme sus-officier et peuvent éventuellement envisager de faire carrière. Notons tout de même que la plupart des militaires ne sont pas des soldats de métier, mais des appelés du contingent. C'est d'ailleurs sous l'uniforme que la majorité des jeunes hommes de la Belle Epoque connaît ses premiers émois... le plus souvent dans un misérable bordel de province.
Les gardiens de la paix et les inspecteurs de police sont souvent d'anciens sous-officiers qui se sont distingués par leur probité et leur sens du devoir. On leur demande de savoir écrire, et si possible, d'avoir le certificat d'études. La diversité est la règle, le recrutement étant organisé par le maire de chaque commune. Il n'existe aucune formation: les policiers apprennent leur métier sur le terrain et au contact de leurs collègues plus anciens.
Avantages: Connaissance des règlements militaire ou des arrêtés municipaux, notions de tactique militaire ou de droit, faculté d'utiliser des armes.
Arcane: Le Centurion