La Confrérie de Ventsombre : Exemple de création de background personnage in media reisMJ :
[VENTSOMBRE] - Je suis VentSombre, le murmure que tes pas ont suivi jusqu’ici.
L’origine de mon nom se perd dans les siècles, dans les temps où il était encore respectée et influent, dans les temps où tous ceux qui rejoignaient la confrérie s’inclinaient avec dévotion devant le portrait d'Earalia, ma glorieuse aïeule, dont la mystérieuse disparition signa le déclin irrémédiable de ma famille.
Mais notre nom demeure tant que la confrérie demeure, ne serait-ce que par un seul de ses membres.
Tu es de ces rares survivants des tragiques événements qui ont dispersé la confrérie. C’est à toi, et à tes frères et sœurs, où que vous soyez, qu’il appartient de faire que notre nom ne tombe pas à jamais dans l’oubli.
C’est à toi et à tes frères et sœurs qu’il appartient que VentSombre, tel un phœnix, renaisse de ses cendres et rayonne à nouveau sur ce monde !
C’est à toi que je m’adresse aujourd’hui mon frère (ma sœur) :
- Qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quelle est ton histoire ?
- Dans quel lieu te trouves-tu ? Pourquoi as-tu voyagé jusqu’ici ?
- Quelles rumeurs as-tu entendu sur ce lieu ? Est-ce que tu y crois ?
PJ :
Watson, est un Artificier Humain. Son corps couvert de brûlures témoigne de nombreuses heures passées à la forge. Son regard paraît fou et ses cheveux hérissés renforcent cette impression. Il porte des vêtements de travail usés dont il prend à vrai dire peu de soins.
Il a grandi dans la grande citée de Koneet, à l’est des vastes Plaines Dévastées qui s’étendent sur des lieues et des lieues. Son père était un habile forgeron dont le travail était reconnu de tous bien au-delà des hauts murs qui protègent la ville. Il l'a toujours intéressé à son travail, mais ce que préférais Watson, et déjà dans son tout jeune âge, c’était bricoler des trucs et des bidules avec des bouts de choses et des machins… Sa pauvre mère est malheureusement morte quelques heures après l’avoir mis au monde, lui, son unique enfant. Un jour honni, un noble du nom de Gorvedoc Baldasor vint présenter à son père une épée dont il était très fier. Il l’avait achetée une fortune dans une lointaine contrée. Il vint donc et mis son père au défi de forger plus belle et meilleure lame en trois jours. Il lui promit que s’il y parvenait, il lui paierait trois fois le prix de son épée dont il était si fier. Le forgeron se mit à l’ouvrage et y mis tout son art et sa patience, oubliant de dormir et se nourrir tant ce défi le stimulait. Les trois jours passés, Baldasor revint et devant la perfection du travail que lui présentât le père de Watson, en perdit le souffle et la parole. Mais il refusa de tenir sa promesse et de payer son dû. Il serrât dans sa main la garde de l’épée forgée par le père, et d’un coup vif, lui tranchât net la main pour que jamais personne n’ait de meilleure lame, puis partit avec l’objet de son crime.
Dès lors, le père de Watson ne pût plus subvenir aux besoins de sa famille. Pour soulager ses charges, Watson décida de partir et se mis en tête de lui fabriquer une main mécanique qui lui permette de retrouver toute sa dextérité. Il parti donc sur les routes à la recherche des plus grands inventeurs pour qu’ils lui enseignent leur art. Quand il revint, bien des années plus tard, il retrouva son père mendiant dans les rues, extrêmement affaibli par la misère et la faim. Il lui montra le gant d’airain réalisé spécifiquement pour lui, et le père accepta ce cadeau avec un immense sourire teinté d’une profonde tristesse. Il savait lui, ce que Watson refusait de voir : jamais plus il ne forgerait. Il était trop vieux, trop malade désormais et c’était à Watson de montrer à la ville son artisanat pour que leur nom retrouve sa réputation et sa gloire d’antan, et qu'ils puissent vivre dans de meilleures conditions.
Son père mourut peu de temps après et il décida de repartir sur les routes, cherchant de nouveaux mentors, de nouvelles techniques, de nouvelles inventions…
Le voici de retour à Koneet, où dit-on, Baldasor aurait accédé aux plus hautes fonctions en devenant le Bourgmestre, et agirait en véritable tyran… * Si cela est vrai, alors je délivrerai Koneet de l’oppression et par la même occasion, je récupérerai ce qui me revient de droit : l’épée que mon défunt père a forgé et que ce lâche de Baldasor lui a volé ! *