Les dons Garous

Textes Rp sur le Monde des Ténébres

Les dons Garous

Messagede Zoorin le Jeu 10 Nov 2005 19:54:59

De tout temps, les loup-garous ont demandés de l'aide aux esprits. En tant que combattants de Gaïa, en tant que défenseurs de l'ordre cosmique, ils ont eu accès à des pouvoirs fabuleux et étonnants.

Je vais rassembler ici les récits des rituels pendant lesquels différents garous ont demandés, et acquis des dons. Ce sujet montrera ainsi non seulement différents pouvoirs que les esprits donnent aux métamorphes, mais aussi les différences énormes qu'il peut exister entre les formes de rituels.

Ce sujet est autant destiné à mes joueurs, pour qu'ils voient comment se comportent les esprits, que pour "ceux d'en face". Matchuchu, si tu veux ajouter les tiens, pas de soucis.
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Messagede Zoorin le Sam 12 Nov 2005 09:02:42

Cadélé : Arhoun Fils de Fenris black venu d'une cité de la banlieue de Paris.
Azaan : son père, immigré de longue date.
A'gmondo : théurge natif d'Afrique de l'ouest.
Danse-avec-la-Mort : Philodox Seigneur de l'Ombre, Maître des Rites du caern de Vincennes.
Ogodê : Esprit-ancêtre lié à Cadélé


Cadélé s'est levé tôt ce matin. Pour lui c'est un grand jour car les Anciens du Caern ont décidé que c'était le moment pour les jeunes Cliath de recevoir leurs dons. Accompagné de son père, ils sont tous deux arrivés en début de matinée pour préparer la cérémonie et accueillir un compatriote Garou africain.

La Grande Salle est envahie des épices et des herbes odorantes brûlées par Azaan, qui s'active en suivant les instructions du griot venu d'Afrique pour le rituel. Sur le côté, Danse-avec-la-Mort regarde la scène, impassible. Il a accepté plus vite que Cadélé n'avait prévu l'idée de son père. Ce dernier insistait pour que ce soit un théurge africain qui vienne faire les rituels afin d'invoquer les esprits-ancêtres du jeune arhoun. Rien ne semble le surprendre, mais il surveille manifestement tout.

Cadélé est debout au centre de la salle habillé d'un simple boxer noir. Il est enduit d'une peinture blanche dessinant des glyphes de toute sorte, ils partent de son visage pour dessiner les courbes de son corps, descendant dans son dos, passant sur ses bras pour recouvrir jusqu'à l'extrémité de ses doigts.

Soudain, A'gmondo s'avance et lance sur le sol des feuilles et de la farine. Dans une langue inconnue, il lance des cris et des imprécations devant lui. Azaan, impressionné, recule vivement et s'assoit par terre. Les lumières des feux s'assombrissent rapidement. Les fumées s'épaississent pour former des volutes qui s'assemblent en un tourbillon au centre du cercle sacré, juste devant le théurge africain. Puis, elles se rassemblent pour former un énorme oeuf. Ce dernier grossit jusqu'à envahir tout le cercle.
Cadélé, qui est dedans, ne dit pas un mot. Il suit le rituel avec attention, ses poils se hérissent au contact de l'air tourbillonnant autour de lui. Sa vue se perd rapidement dans l'opacité de la fumée. Il ne voit plus grand chose, à part son compatriote qui s'agite toujours devant lui.

Soudainement, les fumées se dissipent, comme emportée par des vents.

L'ancêtre Ogodê est devant Cadélé, souriant et orné de peintures sur tout son corps en glabro. Son visage est impressionnant et sa voix forte.

Cadélé regarde son Ancètre et lui adresse un salut de la tête. Ogodê ne lui est pas inconnu, il l'a déjà rencontré parmis les Fils de Fenris lors de rite de passage.

Après être resté un moment immobile, il montre du doigt sa gorge et lance un grand cri terrifiant. Puis, il prononce une série de mots si rapidement qu'ils en sont incompréhensibles. Enfin, il reste un moment silencieux, lançant un regard fascinant.


Voilà les trois armes que je vais te donner pour t'aider à t'imposer auprès de tes frères et soeurs garous. Une voix forte et imposante, des mots qui subjuguent l'adversaire, une posture qui aide tes paroles. Tout ceci te sera utile pour faire respecter la voix des Fils de Fenris parmi les tiens.

Lorsque tu aura besoin de mon don, concentre toi sur ses trois armes, et laisse ta force spirituelle te guider. Si tu es bien concentré, cela ira tout seul. L'important est la réflexion. Ce que je te montre est la coquille qui entoure le plus important, qui est la substance de ton discours. Et là, personne ne peut remplacer ton jugement.


*Cadélé acquiesce d'un signe de tête*

Une fois ces paroles prononcées, il prend une gousse de plante de l'un de ses colliers, l'ouvre et réduit des graines qu'il y prend en poudre entre ses doigts, la laissant tomber dans un bol déposé là avant l'invocation par A'gmondo. Ogodê sourit de manière mi-inquiétante, mi-sérieuse et disparaît en se fondant dans le sol.

Le théurge s'avance alors, prononce quelques mots de remerciement en langue des esprits et prend le bol, pour le porter à Cadélé, qui le boit. Le lait épicé à un goût délicieux, et le breuvage lui chauffe la gorge. Il remercie l'esprit-ancêtre, A'gmondo et Azaan, puis sort du cercle.

Sur le côté, Danse-avec-la-Mort a disparu.

Cadélé et Azaan remercient le Théurge d'avoir fait le déplacement de si loin pour cette cérémonie et l'invitent à profiter de sa journée à Vincennes pour lui faire profiter du Caern et de Paris. Sa présence donne l'occasion à Cadélé d'en savoir plus sur ses Ancêtres et sur le rôle qu'ils ont joué en Afrique Noire ainsi que sur le rôle que les Garous jouent en Afrique.
Dernière édition par Zoorin le Lun 21 Aoû 2006 10:22:09, édité 1 fois.
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Messagede Zoorin le Sam 12 Nov 2005 09:22:44

Khôl : Gaillard Arpenteur silencieux, fils d'un diplomate égyptien
Maria : sa nourrice, parente.
Sylve-la-coriace : Gaillard Arpenteur silencieux, Chanteuse des Légendes
Un esprit-ancêtre de la tribu des Arpenteurs Silencieux


Maria en retrait, ses atours riches, mais sobres, rappelant les étendues désertiques d'origine de la tribu Arpenteurs, suit avec application le chant de Sylve-la-Coriace. Sa voix usée par le temps reste mélodieuse, et possède une profondeur qui forme, avec celui de la Chanteuse des légendes, une harmonie sereine et prenante. Leurs chants conjugués recèlent une puissance douce, lente comme le voyage des dunes mais aussi inéluctable. Khôl, ainsi qu'on lui a bien dit, reste immobile et patient.

La mélopée s'achève alors qu'un léger vent chaud et sec parfume d'odeur âcres et épicées la Grande Salle. Venu de très loin, il apporte avec lui la mémoire et l'âme des Arpenteurs. Tous sont pris de visions :
Des pieds martèlent le sol avec obstination
Des manteaux teints d'ocre et de rouille fouettent le corps de leur propriétaire
Un regard luisant fouille la pénombre pour trouver un recoin
Une main experte passe au dessus de traces, lisant le parcours des proies

Lentement, le vent retombe, et apparaît bientôt un crinos très mince, le visage noble et l'allure réfléchie. La finesse de ses traits sont soulignés par des bijoux fins. Ses mains effilées sont ornés de tatouages sombres. Tout son être dégage une puissante impression de sagesse. Étrangement, ils semblent entre deux réalités, son corps devenant périodiquement translucide, comme s'il était un mirage lointain.

Il salue silencieusement la gaillard, qui se lève. Sylve-la-Coriace le salue et sans un mot sort du cercle de pierre pour s'asseoir non loin.

L'esprit-ancêtre se tourne ensuite vers Maria et lui murmure quelques mots que la nourrice de Khôl est la seule à entendre. Elle fait des efforts pour ne pas paraître surprise, puis prononce une formule de politesse en arabe, inclinant la tête.

Enfin, l'esprit-ancêtre se tourne vers le jeune loup-garou et lui dit en Haute langue :


Tu requiers mes service pour apprendre un pouvoir de Gaïa, et tu m'as fait invoqué selon les antiques rituels de notre tribu. Je suis donc disposé à t'aider et t'enseigner l'art de la Persuasion. Comprend bien que je te fais ici un don, et que tu en seras responsable dorénavant. Uses-en avec sagesse et pondération.

Puis, la haute forme s'assoie en tailleur et dit :

Chantes avec moi, et essaies de suivre le plus correctement possible les intonations. Persuader quelqu'un revient à le toucher au creux de sa volonté. Pour cela, il faut l'émouvoir, toucher ses points sensibles. Plusieurs essais peuvent être nécessaire mais tout le monde à une faille. Je vais t'enseigner le chant qui fait fondre les barrière du coeur.

Il lance alors un chant doux et profond, ponctué de syllabes. Khôl le suit et comprend que chaque partie du chant est destiné à un état particulier de l'esprit des gens (heureux, fier, découragé, obtus, serein, etc.) et que les syllabes indiquent les mots qui doivent être prononcés. L'important, c'est donc la manière de prononcer les mots, adaptées à chaque fois pour chaque état d'esprit.

Le chant dure, dure, dure, car l'esprit humain est complexe, et nombreuses sont les possibilités de l'aborder favorablement. Mais Khôl ne ressent pas la fatigue, tout pris qu'il est dans le rituel.

Une fois le chant achevé, sans se relever, l'esprit-ancêtre hoche la tête en souriant. Khôl se sent habité par ce chant, et sait que malgré les épreuves et les sombres expériences qu'il allait faire, il ne l'oubliera jamais. Sylve et Maria saluent et remercient rituellement l'esprit-ancêtre, qui s'efface dans l'ombre de velours sans dire un mot.
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Messagede Walan le Sam 12 Nov 2005 10:31:35

Walan : Ragabash Fianna, passionné de sciences et de ses origines celtes.
Olwen-grue-vive : Théurge Fianna, l'une de ses "mentors"
Esteban : Etre-fée, cousin (lointain) de Walan. Ils ont découvert leurs liens au cours d'un rituel assez mémorable.
Un esprit du feu.


Olwen sourit en disant :

J'espère que cela se déroulera plus classiquement cette fois ci. Mais enfin, ton .. frère de sang n'étant pas là, ça devrait aller.

Walan sourit à son tour à l'évocation de ce qui s'est passé avec Esteban et s'assoit sur la pierre installée devant le foyer, un peu tendu. Il se remémore les explications de sa soeur tribale. Le don "Maître du feu" réactive un antique pacte entre l'homme et le feu, tombé dans l'oubli depuis que le goulet est apparu. Ce pacte disait qu'en échange de sa propagation et de son entretien par l'homme, le feu, trop rare sur terre à l'état naturel, laisserait l'homme guérir rapidement de ses assauts le plus souvent incontrôlés.

Le don réactive le pacte.

Pendant qu'il rumine ses pensées, Olwen, elle, a commencé à chanter et invoque en Haute Langue l'esprit du feu que Walan a allumé et entretenu durant une heure, faisant consumer les choses les plus diverses, mais jamais corrompues. Rapidement, l'esprit répond à l'appel, et les flammes se mettent à frétiller, à danser puis à se séparer. Au dessus du feu se tient bientôt un deuxième feu, brûlant dans le vide et doté d'un nombre changeant d'yeux. Celui-ci est calme et vif à la fois. Il semble attendre quelque chose.

Olwen recule et sort du cercle d'invocation, puis désigne silencieusement Walan. Ce dernier est un peu pris de court, ne sachant trop ce qu'il faut faire, mais il n'a pas le temps de trop réfléchir.

L'esprit s'avance et prend un forme de glyphe avec son corps. Puis, il en fait un autre, que lui avait montré olwen, celui de la gnose. Walan concentre alors sa force spirituelle, et tente de "reproduire" le symbole du pacte, comme lui a expliqué la théurge. Il a un peu du mal et ne sait pas trop si le flux qu'il sent couler en lui correspond. Sans aucun son, l'esprit forme alors une "main" et un "bras" et l'approche de Walan. Ce dernier, confiant, avance la sienne pour la serrer, mais s'arrête en route, sentant la chaleur du corps de l'esprit.

Ce dernier fume alors un peu, et vif, englobe la main à moitié tendue de Walan dans son excroissance. La douleur est immédiate, mais Walan ne peut sortir sa main du brasier. Il hurle, se débat, et voit sa main noircir dans une souffrance intolérable. Olwen lui crie quelque chose mais il n'entend pas. Instinctivement, il se transforme instantanément en crinos et de toutes ses forces, arrache sa main de la fournaise.

Il ne sort pas toutefois du cercle et se contente de serrer les dents. Puis, il comprend. Il voit sa main noircie et fondue, se reconstituer et se régénérer à grande vitesse. Le pacte est actif. Il a réussi.

Se tournant vers l'esprit, il a juste le temps de le voir disparaître, le foyer reprenant son aspect normal. Remerciant mentalement l'esprit du feu, Walan s'incline.
"Tout ce qui est or ne brille pas,
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus [...]
Des cendres, un feu s'éveillera.
Des ombres, une lumière jaillira. [...]
Le sans-couronne sera de nouveau roi."

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Messagede Walan le Ven 25 Nov 2005 21:33:22

Walan : Ragabash Fianna, passionné de sciences et de ses origines celtes.
Olwen-grue-vive : Théurge Fianna, l'une de ses "mentors"
Un esprit Raton-laveur.

Walan pose son sac plastique et en sort, toujours aussi amusé, ce que lui a demandé la théurge. Une grande vasque en matériaux naturel, basse de bord, des écrevisses vivantes et un cadenas dont il a jeté la clé et qu'il a frappé, mouillé, bref, qu'il a abîmé fermé.

Olwen finit d'activer le feu et s'avance, saluant le fianna. Elle installe rapidement les lieux. Elle pose les écrevisses sur un petit tapis de cérémonie, elle remplie d'eau (de pluie, précise-t-elle) la vasque et la pose sur un autre tapis. Et un peu à l'écart, elle pose le cadenas.

Puis, elle donne des claves à Walan et s'empare d'une flûte. Elle commence par apprendre rapidement le rythme à Walan, qui se débrouille correctement rapidement. Puis, le rite commence.

Il est court et simple, rien à voir avec la litanie élaborée nécessaire à l'esprit-feu. C'est une musique enjouée et vive, nullement répétitive. Assez rapidement, des bruits s'élèvent des racines et des hermines blanches s'écartent prestement, pour laisser passer l'esprit Raton laveur.

Olwen s'incline et présente les offrandes à l'invité. Ce dernier attrape les écrevisses et le portent à la vasque installée non loin pour les laver. Puis à très grande vitesse, il décortique la première et l'avale en mâchant rapidement. Tout en mangeant, il observe les lieux, et les deux personnes qui l'ont appelé.

L'esprit raton-laveur salue Walan, qui s'incline également. Malgré sa taille et son apparence balourde, le raton-laveur montre une étonnante agilité et son élocution est très bonne en Haute langue.


Bonjour Grue-vive, salutation ragabash. Tu dois apprendre à te sortir des situations bloquées ? Pas de problème. Je suis là pour ça. * fait un clin d'oeil à olwen *

Vois-tu, dans la nature comme dans les villes, les choses bloquées, cadenassées ou simplement coincées le sont parce que l'esprit set lui-même confus, obtus, ou grippé. Il suffit alors de le convaincre, ou de l'aider en lui insufflant un peu de force spirituelle. S'il résiste, ou s'il est vraiment bloqué, tu entames un combat spirituel, contre lui, ou contre les liens qui l'entravent.

Raton laveur s'arrête brusquement et va jusqu'à la vasque. Il plonge son museau dedans et se secoue sous l'eau. Puis, il sort et s'ébroue.

Pouah ! Malgré tout ce que vous faites, ces lieux sont toujours sous l'influence de la ville. Il règne une odeur diffuse, très désagréable. * revient en trottinant * Bah, je sais bien que vous faites votre possible. Mais ça perturbe toujours.

Il se tourne vers le cadenas et va le renifler, le poussant avec le museau. Puis, il le manipule avec ses doigts fins et griffus. Enfin, il se tourne vers Walan en disant :

He beh, tu l'a mis en colère, lui. Je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais il n'est pas près de t'obéir. * Walan lance un regard amusé vers Olwen, au moins il a bien fait ce qu'elle lui demandait * Mais ce n'est pas grave. Avec mon don, tu va pouvoir le forcer.

Il repose le cadenas et fait signe du museau à Walan de s'avancer et de s'agenouiller devant le cadenas. Ensuite, il commence à tourner autour de Walan en poussant de petits gémissements, des cris et des bruits étranges. Walan sent sa présence l'entourer et le toucher.
Il termine son manège en se postant devant le jeune loup-garou et en se dressant. Il plonge ses yeux dans ceux du fianna et ce dernier ressent immédiatement un contact spirituel. Bref et intense, il sent l'esprit le toucher mentalement, et lui donner un son. Durant ce court moment, Walan perd le contact avec la réalité. Ses yeux ne voient plus rien, et ses oreilles se bouchent. Il perd l'équilibre et manque tomber en arrière. Puis tout s'efface.


Voilà, jeune ragabash. Mon don est tien désormais. Apprend à l'utiliser à présent. * se tourne vers le cadenas qui fait face à Walan * Ouvre le par un simple contact avec le son que je t'ai conféré. Il donne l'ordre.

Walan tente, et parvient avec une facilité qui le déconcerte à reproduire mentalement le son. A sa guise. Il se penche alors et touche le cadenas. Il perçoit confusément une plainte, une légère colère. Il prononce alors le son comme il dirait "Ouvres-toi !"

Il ressent une résistance, faible mais déterminée, qu'il balaie facilement, et entend un cliquetis. Le cadenas est ouvert.

Tout à sa joie, il se tourne vers Raton laveur avec un sourire qui pousse un cri de satisfaction et se dirige vers la deuxième écrevisse. Olwen félicite Walan en applaudissant.
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Messagede Zoorin le Mar 28 Fév 2006 18:01:09

Cadélé : Arhoun Fils de Fenris black venu d'une cité de la banlieue de Paris.
Noire Rivière : Thèurge Furies noires lupus venant des montagnes de Serbie. Ils sont de la même meute
Un esprit Vent


Cadélé ne comprend bien pourquoi Danse-avec-la-Mort à prétexté un empêchement et ordonné à Noire Rivière de lui faire le rite d'invocation de l'esprit, mais cela ne l'empêche pas d'être énervé. Il la voit en crinos, méditer et tracer ses symboles bizarroïdes sur le sable. Il ne comprend pas non plus pourquoi elle pousse de manière irrégulière de grands cris gutturaux. Elle utilise aussi des termes de Haute Langue, mais avec un accent tellement étrange qu'il ne comprend pas grand chose.

Et brusquement, un vent puissant déferle dans la Grande Salle, faisant vaciller les flammes des lanternes et bouger les plus petites des racines du plafond. Plusieurs esprits de la forêt sont surpris et tombent, disparaissant dans l'umbra avant de rencontrer le sol.

Et soudain, Noire rivière saute en dehors du cercle sacré, tandis qu'à sa place apparaît un être énorme. Cadélé entend la louve pester "satanés esprits chaotiques" alors qu'elle se place près de lui. L'esprit tempête n'a pas de vrai forme, mais est plutôt un amas de bourrasques grises et lumineuses.

L'esprit tempête entoure Cadélé et fait flotter ses poils. Il ne parle pas vraiment mais explique mentalement son don au jeune arhoun. Sa "voix" est composée de bruissements de brise ponctuée de claquements de vent, et modulée par les rafales. Son explication est faite comme s'il "parlait" d'un autre vent, comme s'il n'avait pas conscience de sa propre personne.


Le don d'abattage permet de concentrer sur un point précis, le plus souvent une partie de la main, la force déstabilisatrice de Zéphir. Pour cela, il faut harmoniser son souffle et sa concentration mentale pour recréer une tempête spirituelle là où cela fera basculer l'adversaire. Cela implique de connaître les endroits où il pourra être déséquilibré. Ensuite, l'esprit tempête fait le reste.

Toutefois, l'esprit tempête préviens bien Cadélé qu'en tant que cliath, Cadélé n'est digne que de recevoir une partie de la puissance des tempêtes. Ce qui signifie que son adversaire peut résister à l'assaut. Cadélé ne doit pas considérer ce don comme capable de toute renverser sur son passage.

Puis, il lui propose d'essayer en prenant une forme vaguement humanoïde. Cadélé le sent joueur, presque enfantin. Il se concentre sur la forme, avance rapidement une main et concentrant sa gnose sur les bouts de ses doigts. Il percute alors la forme en libérant sa force spirituelle et le simple contact fait naître une formidable poussée devant lui, à l'endroit même où ses ongles touchent la forme. Cette dernière est projetée en arrière et se dissout avant de percuter le sol.

L'esprit se reforme alors en vent tourbillonnant, et "félicite" le jeune arhoun, lui exprimant sa confiance en ses capacités. Puis, il salue Noire Rivière, qui fait de même, et disparaît.
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Messagede Zoorin le Mar 28 Fév 2006 18:11:50

Cadélé : Arhoun Fils de Fenris black venu d'une cité de la banlieue de Paris.
Hêtraie Lumineuse : Théurge Lupus furie noire.
Azaan : son père, immigré de longue date.
Un esprit Loup


Depuis plusieurs dizaines de minutes, Hêtraie Lumineuse hurle à la lune. Ses invocations d'appel sont étranges, loin des hurlements que Cadélé a appris durant sa formation dans les caern des Vosges. Ils sont grandioses, proche du Sauvage mais harmonieux en même temps. Il se dit qu'Hêtraie Lumineuse a une voix impressionnante.

Le mélange d'herbes et de cendres que la louve a utilisé pour faire les peintures rituelles irrite légèrement la peau, mais l'arhoun ne peut pas se gratter, sinon cela détruirait tout ce que la théurge a fait. Il se tient alors figé, droit comme un I et attentif à tout, impatient de rencontrer un avatar de son totem tribal.

Au fur et à mesure que le rite d'invocation se déroule, l'atmosphère change imperceptiblement autour du feu de camp. La lumière de Luna devient plus faible, plus glaciale. Le feu baisse d'intensité, crépitant plus doucement et éclairant plus rouge. Les esprits qui avaient accourus comme d'habitude pour venir voir se serrent les uns les autres et se terrent. Les esprits hermine sont les seuls à rester à peu près tranquille, et les petits esprits de la forêt qui sont près de l'une d'entre elles sont moins inquiets que les autres.

Hêtraie Lumineuse continue ses hurlements étouffés. Cadélé est surpris de leur musicalité. Il ne s'est jamais bien entraîné, mais il n'aurait jamais cru que la gorge des loups puissent produire autant de sons harmonieux différents. Elle est passée sans que Cadélé s'en rende compte de simples hurlement d'appel à un véritable chant.

Et soudain, sans prévenir, coupant net la louve, un hurlement lui répond. Extrêmement grave, violent et sauvage, il prend Cadélé aux tripes. Il s'agit d'un hurlement de réponse, annonçant une arrivée, mais le ton, l'intonation et la manière employée sont inquiétants, comme si l'esprit était prêt au combat. Une menace sourde transparaît dans la voix de l'esprit loup.

Hêtraie Lumineuse se tait immédiatement, prend une posture humble, malgré que l'esprit soit encore loin, et s'éloigne du feu et du jeune garou. Elle va se mettre non loin d'Azaan, qui ne semble pas rassuré du tout, même s'il ne comprend pas tout ce que Cadélé perçoit.

Ce dernier attend dans la nuit. Beaucoup d'esprits se sont enfuis en entendant l'esprit-loup s'annoncer. Même un certain nombre d'hermines blanches sont parties. Les seules qui restent se sont éloignées, et se tiennent non loin d'un arbre où grimper. Le jeune garou comprend alors ce qui caractérise le chant de réponse de l'esprit. Il s'est annoncé en tant que prédateur, et que prédateur affamé.

Peu après, des ombres sortent des bruits de pas feutrés, et l'esprit-loup apparaît. Il s'assoie en face de Cadélé et le scrute un moment, sans aucun égard pour la théurge, qui ne bouge pas. Le arhoun a beau savoir qu'il s'agit d'un esprit de force moyenne, il n'en est pas moins imposant et dégage une impression de puissance sauvage presque effrayante. Il semble prêt à bondir et à déchirer le jeune arhoun en morceau à chaque instant.


Je vois la peur autour de toi et en toi. * la voix de l'esprit est chargée de Rage et de bestialité * Je suis ton prédateur, tu as raison d'avoir peur. Je suis ici, envoyé par Fenris, le maître des loups, pour t'enseigner comment imposer cette peur du prédateur à tes ennemis. Pour cela, tu dois exhaler cette force que tu as en toi, la force de celui qui tue les autres, pour se nourrir. Elle inspire à tous crainte et respect.

Lorsque tu veux utiliser mon don, repenses à ce que tu ressens actuellement. N'ais pas honte de ton sentiment. Je suis ton prédateur car je suis un suivant de Fenris. En tant que Fils, il est normal que tu le craignes. Car Fenris est l'esprit loup, le prédateur ultime. Cette sensation, garde-là bien, pour la faire ressentir à d'autres le moment venu.


Il se tourne vers les quelques esprits qui sont restés, et produits un grondement rauque et menaçant, prenant une posture pour être prêt à bondir. Immédiatement, tous les esprits s'enfuient. Un léger sourire pointe sur les lèvres de l'esprit, et il regarde Cadélé.

Tu devras faire ainsi.
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Messagede Earalia le Jeu 30 Mar 2006 22:01:27

Khôl : Gaillard Arpenteur Silencieux, fils de diplomate Egyptien élevé par sa nourrice, Maria
Maria : sa parente et nourrice
Sylve-la-Coriace : Gaillard Arpenteur silencieux, Chanteuse des Légendes
Un esprit loup

Appel du Sauvage

La lune est claire et belle malgré la pollution. Khôl regarde la clairière et les arbres proches scintiller sous ses rayons, attendant l'arrivée de l'esprit-loup. Les bruits de la ville, étouffés mais bien présents, renforcent le sentiment de malaise qu'il ressent. Il va être initié à un don de son auspice par un esprit parmi les plus sacré pour les garous, au milieu de miasmes et d'humains. Il commence à comprendre la répulsion viscérale pour la ville que connaissent les lupus. Il "sent" en lui que cette situation est anormale, et qu'il devrait être loin de tout pour ce rite.

Il soupire.

Soudain, un hurlement au loin retentit. Déformé par le goulet, il résonne étrangement dans la clairière. C'est un hurlement de présentation, Khôl l'entend immédiatement. Plus net et précis que tout ceux qu'il a pu faire jusqu'à présent, malgré qu'il soit sensé les faire pour sa meute. Mais en même temps, malgré lui, il "entend" plus que cela dans ce hurlement, qui est véritablement porteur d'images, d'impressions, de sens.

Il entend la frustration pour le loup de venir ici. Il entend en fond la Rage des humains. Il entend une salutation sourde, presque plaintive, faite envers Chêne.

Puis plus rien. Loup approche.

Sylve-la-Coriace, proche mais éloignée, se transforme alors en louve, enjoignant Khôl de faire de même. Le gaillard obtempère, espérant que Maria ne soit pas trop choquée, même si elle l'a déjà vu se transformer une fois.

Lentement, les lumières se modifient, tandis que l'esprit approche. Khôl, dans sa nouvelle forme, l'entend roder, faire le tour. Il le perçoit s'approcher de sa nourrice, la sentir et repartir. Puis, il sort des fourrés par le côté, s'approchant de Sylve. L'arpenteur se détourne alors, adoptant une posture de soumission et de modestie. L'esprit loup pousse un léger jappement, signifiant son respect et sa joie de saluer l'éminente gaillard. Elle répond de même.

Puis, l'esprit-loup se tourne vers Khôl et s'approche, plongeant ses yeux sombres dans les siens. Le contact se fait naturellement. Une sensation rauque et rude. L'esprit-loup est gorgé de sons, de hurlements impérieux, qu'il transmet alors brutalement, sauvagement à son disciple.

Il hurle, lance de multiples cris en transmettant une sorte de Rage, de souffle puissant au jeune gaillard. Celui-ci se sent poussé à faire de même. Il tente d'imiter son maître, de le suivre dans sa fougue et ses envies. Les hurlements sortent tous seuls. Vibrants et agressifs, ils contiennent tout le langage lupus. Ils détiennent une force propre qui pousse khôl a sortir de sa réserve naturelle, à pousser sa voix et à tendre le cou. Ses muscles tremblent, il se dresse à l'unisson de l'esprit-loup.


Tu es un gaillard. Ton rôle est de dire, de transmettre. Dire le respect, le défi. Transmettre la Rage, la Sagesse.

Tu es gaillard. Tes hurlements doivent motiver ou freiner. Ils doivent avertir ou terrifier.

Tu es gaillard. Ta Rage doit être transmise, tes frères doivent t'entendre au dessus de la ville, de la bataille, du brouhaha du monde.

Tu es Gaillard, ta voix est celle des Hurlements.


Dans un élan respectif, l'esprit-loup et Khôl lancent ensemble un appel à Gaïa, un salut à Luna et un défi au Ver. Et Khôl, le coeur palpitant et l'esprit bouillant sent que tout le monde l'entend, et que tout le monde respecte son hurlement.

S'arrêtant en même temps, les deux loups se regardent dans les yeux. Khôl lit dans ceux de l'esprit de la fierté et un certain .. bonheur. Il est heureux que des garous, de par ce monde souillé, sachent encore hurler convenablement.

Il pousse un jappement de respect et adopte une posture d'égalité pour lui signifier que l'enseignement est achevé, et qu'il en sait autant que lui à présent. Il se tourne légèrement vers Sylve pour la saluer, et silencieusement, reprend son voyage sur les airets cachés du parc.

Sylve et Maria laissent Khôl méditer quelques minutes sur ce qu'il vient de vivre. Quelques minutes après, elles s'approchent pour discuter, quand un dernier hurlement leur parvient du fond de l'umbra. L'esprit-loup les salue une dernière fois.

A l'unisson, Khôl et Sylve lui répondent alors sous la lumière argentée de Luna, du plus fort qu'ils peuvent dans l'espoir de percer, comme lui, l'épaisseur du goulet.
* En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
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Messagede Earalia le Jeu 30 Mar 2006 22:32:48

Khôl : Gaillard Arpenteur Silencieux, fils de diplomate Egyptien élevé par sa nourrice, Maria
Maria : sa parente et nourrice
Hêtraie Lumineuse : Théurge Lupus furie noire.
Un esprit léopard

Vitesse

Le rituel est long. Il a fallu préparer toutes les vasques à braise et Hêtraie Lumineuse a pris une bonne heure pour assembler tous ses mélanges d'herbes et d'épices. Ces derniers ont été déposés sur les brandons en tas, de manière à ralentir leur combustion. Puis, les deux loups-garous se sont transformés en lupus. Khôl a vu les yeux de Maria scintiller à ce moment là. Il la soupçonne de préférer cette forme à la crinos, trop guerrière et dégageant trop une impression de violence, de puissance brute et non maîtrisée.

La théurge a alors tracé dans le sol de terre de la Grande Salle un cercle approximatif, et l'a orné de glyphes le long de son pourtour. Au fur et à mesure de l'opération, Khôl a ressenti le rituel commencer, beaucoup plus sensiblement que pour la plupart des autres. L'énergie spirituelle semble plus forte cette fois ci. Toutefois, il n'arrive pas bien a dissocier son ressenti mystique de celui de ses sens lupins. L'odeur d'herbes et d'épices lui monte vite à la tête, son odorat étant beaucoup plus fin. Ces mélanges très orientalisant, africain emportent à eux seuls son imagination.

Les préparatifs accomplis, Hêtraie Lumineuse commence un chant de hurlement, mélodieux et sauvage. C'est un chant étonnant, rapide et ponctué de saccades. Elle imite très bien la course d'un félin, des lignes fluides entrecoupées de brusques changements de directions. Son chant transporte Khôl, fait dodeliner Maria de la tête.

Il a également un effet sur les volutes de fumée. Ceux-ci sont agités de tremblements, de pulsations, infimes, ténus. Ils se répandent dans la pièce, prenant une épaisseur, une densité surnaturelle. Ils forment de véritables murs de fumée, mouvant et parcourus par des ondulations légères et rapides. Il semble à Khôl que des êtres se forment en leur sein. Des petits léopards, apparaissant et disparaissant au gré du chant de la théurge.

Celle-ci calme progressivement son chant, ne laissant rapidement percer plus qu'un son fluet. Mais son chant est remplacé par le bruit des volutes qui environnent les deux loups. Ceux-ci ont en effet commencé leur propre chant, comme un vent qui ferait résonner la terre, les arbres et les eaux. Un son indéfinissable et profond. Les effluves finissent d'envahir tout l'espace, apportant par bouffées les odeurs prégnantes des mélanges brûlés.

L'esprit-léopard arrive dans cette ambiance chaude, épaisse, suffocante. L'air est chargé de poussière, de fumée, brassées par un vent tourbillonnant. Une forte odeur d'épices puissantes et comme grillées empoigne les poumons du jeune gaillard. Il commence par ne pas clairement distinguer sa présence, et c'est les mouvements d'Hêtraie Lumineuse qui l'en informe. L'imitant prestement, il salue l'esprit en adoptant une posture qu'il espère correcte.

Sans un bruit, le léopard se glisse entre les nuages de fumée. Seule la couleur de son pelage le trahit au sein des volutes. Puis, il s'arrête devant la lupus et s'assoie, les fumeroles s'écartant. Il est grand pour un léopard. Ses yeux sont brillants et son sourire énigmatique.


D'une voix humble, Hêtraie Lumineuse explique le désir de Khôl d'être initié aux secrets de sa course. L'esprit hoche la tête et, sans un mot, demande d'un mouvement de tête à la théurge de quitter le cercle sacré. Elle obtempère rapidement. L'esprit se relève alors et du menton, demande à Khôl de se placer en face de lui. Il l'observe attentivement, scrutant les muscles du jeune loup-garou, sa manière de se mouvoir, sa manière de se tenir. Puis, il pousse un feulement léger :


Regarde moi bien

La bête se déplace souplement autour de Khôl. Il lui montre ses mouvements, les exagérant légèrement :


Ne m'imite pas dans mes gestes, le secret du don n'est pas là. Il consiste à sentir suffisamment bien ses propres mouvements pour les accélérer à loisirs. Il faut donc avoir une conscience permanente de ses propres postures, pour les corriger et les maîtriser.

Il ferme les yeux :

Je suis capable de savoir où sont à chaque instant tous mes membres, et de connaître leur possibilité.


Il rouvre les yeux et se met à trottiner, indiquant à Khôl de le suivre. Ils s'enfoncent tous deux dans les fumées.

Le don s'active par un ressenti. Une fois ton corps entièrement sous contrôle, il faut libérer ton énergie spirituelle comme on libère les eaux d'un barrage. Le don est explosif, et rend soi-même déchaîné. Il doit donc être à la fois maîtrisé, mais tout en le laissant agir. Il ne faut pas le brider, mais le laisser suivre son cours.

Il se met a accélérer, courant dans un endroit sombre et toujours envahi de fumée et d'odeurs empêchant Khôl de se repérer à l'odorat. Ils ont manifestement quitté la Grande Salle.


Sens-tu bien ton propre corps, Arpenteur ?

Khôl opine, heureux et la langue pendante, poussant un japement de satisfaction, de joie et de remerciement, le tout mêler.
Il se penche en avant, en signe de respect, alors que l'esprit reprend


Alors la leçon est terminée jeune loup...
Mais il te reste encore bien du chemin avant de pouvoir me rattraper...

Dans un feulement, l'esprit reprend sa course, plus vif, plus souple et rapide que jamais...

Khôl tente de suivre le léopard qui le distancie rapidement et lance un feulement d'adieu.
Le jeune loup s'arrête, haletant, et, avant que l'esprit ne soit trop loin, lance un hurlement en guise d'adieu
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