Bataille navale (Artemus uniquement)

[Luniel]

Artemus regarde le rocher puis les ordres fusent.

Deux hommes avec moi ! Deux hommes avec des armes chargées près du canot ! Les autres, à bord en alerte et plus vite que ça !

Ce faisant, le Pirate attrape une corde, une lampe à pétrole, vérifie que ses deux pistolets sont chargés et prend la direction du rocher.

[Machuthu]

Sitôt les ordres donnés, deux hommes se portent aux côtés d'Artemus, armés jusqu'aux dents.

Vous profitez de la faille trouvée plus tôt par le matelot pour parvenir sur le sommet du rocher. L'escalade n'est pas des plus aisée, mais n'a rien d'impossible pour des marins tels que vous.

A votre arrivée, vous repérez immédiatement un sentier qui s'engage vers l'intérieur des terres. En y regardant de plus près, le groupe d'homme a du s'engager par là...

L'un des hommes accompagnant Artemus lui fait signe qu'il entend des bruits à une centaine de mètres en direction du sentier.

[Luniel]

Artemus fait signe de silence à ses hommes et les fait avancer en V. Il se place lui même à la pointe. Ils avancent le plus discretement possible vers la source du bruit...

[Machuthu]

Les trois pirates ne tardent pas à arriver près de la source du bruit. Artemus reconnaît facilement la voix de l'un de ses hommes qui parle à un second.

Putain de bordel, tu nous a filé une de ces frousses. T'as vu l'salopard qui t'as fait ça ?

[Luniel]

Gardant son pistolet à la main, le Pirate s'exprime d'une voix ferme.

Alors on tire à tout va ! Que s'est-il passé ?

Se faisant, il ne relache pas son attention...

[Machuthu]

L'homme semble réjouit d'entendre la voix de son capitaine.

Pour sûr Cap'tain, on est content qu'vous soyez là...

L'homme semble chercher Artemus du regard.

C't'un indigène qui a attaqué le corniaud de La Chique. Le coup de fusil est parti tout seul... et à priori, l'indigène c'est fait la malle.

L'homme fouille visiblement les buissons du regard...

Z'êtes où cap'tain ?

[Luniel]

Artemus invite les chasseurs à le rejoindre, préférant rester à couvert.

Un indigène ? sur ce rocher ? Personne à bord n'a fait mention d'une possible occupation de ces îlots. A quoi ressemblait-il ?

[Machuthu]

Les chasseurs aident leur compagnon à se hisser sur ses jambes et à rejoindre le buisson. Le blessé décrit sommairement l'indigène.

Ma foi cap'taine, j'ai pas eu le temps de le détailler beaucoup...

Il faisait à peu près la taille de Court-sur-patte. Il avait juste une espèce de toile de jute pour cacher ses bijoux de famille. J'l'ai pas vu arriver, il s'est fondu dans les arbres comme s'il était l'un d'eux... Faut dire qu'il était bronzé le bougre, les cheveux noirs... Côté arme, j'ai vu qu'une espèce de couteau et un arc. Et puis, il avait l'air aussi surpris que moi de faire une rencontre ici...

Pendant que l'homme explique à Artemus tous les détails dont il se rappelle, les autres chasseurs arrivent.

On a tenté de le suivre Capitaine mais le bougre est rapide... Pas moyen de le retrouver... Par contre, on a vu une pirogue aux pieds des rochers... dans une autre crique à l'ouest. Et dans cette direction là, y'a une île ou on voit de la fumée s'élever.

Artemus constate que les deux hommes ont également fait main basse sur une chèvre sauvage.

Recoupant un peu les informations, Artemus sait au final que l'indien est seul ou au pire, à entendre la description de la pirogue, ils sont deux. D'une taille d'un mètre cinquante environ, il semble habitué à vivre en forêt et pour cause, il doit probablement appartenir à une tribu vivant sur ces îlots.

La blessure du pirate n'est pas bien grave et il s'en sortira si la gangrène ne se fourre pas dedans. Il n'en reste pas moins que l'homme aura toutes les peines du monde à rejoindre le navire.

[Luniel]

Bon ne trainons pas , le soleil termine sa course.

Vous deux transportez le jusqu'au rocher, de là nous le ferons descendre avec les cordes. Ensuite nous desinfecterons cette plaie, je ne pense pas qu'il y ai de médecin à bord alors je m'en chargerais.

Pour la chèvre c'est bien joué, nous aurons toujours ça à rajouter à l'ordinaire.

Nous resterons à bord cette nuit, et nous prendrons des quarts.

*Par habitude je ne sous-estime jamais ce que je ne connais pas*... Le Pirate se dit que les indigènes ne sont peut-être pas dangereux, mais ce n'est pas la peine de se faire égorger sur la plage non plus...

Artemus reprend la direction de la falaise avec ses hommes.

[Machuthu]

Vous retournez au Sloop, non sans quelques difficultés. Plusieurs fois, tu as la désagréable impression d'être observé mais vous ne déplorez aucune attaque.

Rapidement, vous regagnez le navire et tu soignes tant bien que mal l'infortuné.

Le quartier maître désigne les hommes de quart. Les pirates feront le guet deux à deux. Au vu de l'éclairage de la crique, cela devrait être suffisant. Le cuisinier cuisine la chèvre agrémentée de quelques légumes ce qui est nettement mieux que l'ordinaire d'un marin.

La nuit recouvre de son manteau noir les îles rocheuses et peu à peu, les lanternes du Sloop teinte la nuit de rouge et d'orange...

[Luniel]

Artemus donne ses dernières consignes, et félicite encore l'équipage pour ses exploits. Les consignes sont claires, au moindre doute, il est impératif de venir le réveiller.

Puis le Pirate s'enferme dans la cabine du capitaine dont il refait scrupuleusement l'inventaire. Avant de s'endormir il songe à quelque chose de particulier, et un sourire se dessine sur son visage rendu queqlue peu lugubre par la lumière de la bougie qu'il ne tarde pas à moucher.

Le Pirate se laisse glisser dans le sommeil, ses armes à portée de main...

(hrp : Maku, je te fais un mp)

[Machuthu]

(hrp : Rendez-vous sur le sujet : Au coeur du Bouclier...)