La vision d'un autre avenir : Maeva

[Machuthu]

Depuis quelques mois maintenant, Jill accompagne Maeva, partout où elle va...

Depuis qu'elle a perdu la vue, la pauvre fille se laisse aller. Chaque nuit, les cauchemars la hantent mais peu à peu, elle apprend à vivre avec.

Son don, déjà prononcé avant est désormais incroyablement puissant. En touchant la main d'un homme elle voit immédiatement des images de sa vie, de son passé, de son présent et de son futur... Parfois, dans ses rêves, elle entend une voix, douce et calme... celle de sa mère... Grâce à elle, elle sait que bientôt, sa vie changera que son destin l'attend, ces prochains jours...

La porte claque... Jill est de retour. Avec dans la voix un léger ton de reproche, il gourmande la jeune fille.

Tu ne devrais pas rester si loin du feu... Que me dirais ton père si tu attrapais la mort ?

Mais Maeva le sait... La mort ne la cueillera pas aujourd'hui... La mort pour elle est encore lointaine... La menace s'est éloignée... pour un temps. Comment lui expliquer ?

Tendrement, comme un frère, Jill s'approche, il couvre les épaules de l'aveugle et dépose un baiser sur son front. Le contact de l'homme provoque chez Maeva une nouvelle montée d'images...

Les forêt aux couleurs d'automne s'embrasent. Les champs de blés rougeoient du sang des soldats.

Leur fuite les a mené vers un autre royaume mais ce dernier sera bientôt la proie du roi mauvais, Maeva en a la certitude. Déjà, le roi a envoyé son oiseau de malheur et bientôt le mal entrera de plein fouet dans ces paisibles campagnes.

D'autres images viennent... Des chemins verdoyants, sur de longues plaines où des bovins ruminent tranquillement. Des marchands et des carrioles qui emmènent leurs marchandises vers la capitale. Jill, une arme à la main et elle même assise à l'avant d'une charrette. Puis vient le sombre, le néant, la vision ou les chemins se croisent... Maeva le sait, c'est le lieu où le temps peut se nouer ou se dénouer... Elle l'a déjà vu... La voix dans le Rêve l'a prévenu...

'Là où règne l'ombre du néant, ton pas déterminera le futur.'

Jill rêve de voyage et la caravane sera bientôt à portée... Maeva le sait...

La voix du jeune homme interromps ses réflexions.

Tu es bien silencieuse...

* le jeune homme marque un temps d'hésitation *

Il faut que je te dise... Il n'y a plus de travail ici et... Je sais que ton père n'est pas loin, mais il faut qu'on mange et...

* Visiblement, le jeune homme est tiraillé et n'ose pas poursuivre *

[Damch]

Que t'arrive-t-il Jill ?...
Je sens un malheur arrivé...
Il va falloir nous mettre en route demain.

Je me dirige vers le mur du fond, là où mon manteau m'attend. Je l'enfile et me dirige vers la porte de sortie.

Jill je vais exercer mon don aux badauds pour recueillir quelques piécettes, de quoi nous sustanter...

Vas-y Jill, vas voir mon père s'il n'est pas trop loin. Je saurai me débrouiller pour trouver du pain et une petite soupe pour ce soir. Viens me donner des nouvelles réjouissantes du chapiteau de la concialiation...

T'inquiète je ne suis pas toute seule...

Maeva esquisse un large sourire d'amour pour Jill

Je sors de la chambre et empreinte l'escalier craquant de l'auberge, allant m'enquérir des odeurs marchande du village. Le marché est à deux pas, mon étal m'attend. J'ouvre les portes aux passants

[Damch]

En mettant tout en place pour l'accueil convivial de son stand, je repense à ce que j'ai perçu...

J'espère qu'il n'arrivera rien à Jill sur sa route, j'ai un mauvais présentiment. Tous ces commerçants... Un malheur va arriver... Un convoi est-il sur le point de se mettre en route ???

Je scrute, j'écoute, si je n'entends pas quelques commerçants plier bagages. Des commerçants sur le point de partir...

Sont-ce eux ??? Pourquoi ce roi ???...

Beaucoup de questions auxquelles je cherche une explication...

Je retourne m'occuper de l'accueil du stand. Après tout je trouverai bien les réponses à un moment ou un autre, du moment qu'il ne soit pas trop tard.

[Machuthu]

A cette heure avancée, bon nombre de commerçants ont plié et les derniers à plier bagage passent devant l'étal de Maeva...

La diseuse de bonne aventure est assez connue sur le marché mais peu s'inquiètent de sa présence. Les deux commerçants saluent Maeva en passant devant son étal. Le froid ambiant les poussent à hâter le pas mais Maeva à tout de même le temps de percevoir leur conversation.

...
Moi, je ne suis plus d'âge à aller courir par monts et par vaux... La capitale, j'ai déjà vu et c'est trop loin pour que j'y retourne... Je gagne suffisamment pour ne pas aller prendre de risque inutile...

* L'autre voix *

Tu as raison, laissons les jeunes prendre cette caravane... Ca nous laissera plus de clients ici... Quand arrive t'elle déjà ?

* Première voix *

Demain, probablement en journée... Elle ne fait qu'une étape ici mais bon nombre souhaitent la rejoindre...

Les pas des marchands s'éloignent et il ne reste plus que le bruit du vent qui balaie la ruelle. Cette fois, tous ont rangés les étals...

Alors que Maeva s'apprête à son tour à retourner à la douce chaleur du feu, des bruits de pas se font entendre...

A en juger par le rythme assez lent et la démarche, il doit s'agir d'un homme au ventre rebondi. Ce dernier avance rapidement à cause du froid mais sifflote en même temps.

Arrivé dans la ruelle, il s'arrête, scrutant les ombres en direction de l'étal de Maeva.

Enfin, l'aveugle reconnaît la voix du joaillier lorsque ce dernier soupire.

Maeva... Eh bien, je ne m'attendais pas à te trouver dehors à une heure si tardive...
Les clients ne viendront plus et les ruelles ne sont plus sûres à cette heure, tu devrais rentrer... Veux-tu que je t'accompagne ?

[Damch]

"Tiens bien le bonsoir cher voisin de commerce ! Les affaires ont été fructueuses ?
Je ne me suis pas rendu compte de l'heure tardive..."

*Maeva positionne son visage en direction du joaillier et lui sourit avec tendresse*

"Et c'est vrai qu'il commence à faire bien froid. J'étais justement sur le point de partir. Nous pourrons engager un brun de causette sur la route."

N'attendant pas de réponses précises, Maeva se dirige vers la cloison de son stand. elle referme bien les rabats de bon vieux peuplier grinçants sur l'ouverture de son étal. Une fois fait, elle glisse sa main sous le bras du commerçant de façon à ce que ce dernier puisse mieux la guider jusque chez elle.

"Je n'ai pas beaucoup fait d'affaire aujourd'hui, les temps deviennent durs... J'ai l'impression qu'un grand convoi est sur le point de passer, les gens sont plus agités qu'à l'accoutumé..."

*Maeva soulève le bout de son nez laissant son guide sans un mot.*

Elle regarde vers la place du marché comme si elle voulait sentir les effluves des flux et reflux de la foule et des commerçants sur le point de partir demain vers la grande et puissante ville. Puis elle revient s'emmitouffler dans sa longue et précieuse écharpe, le froid la chatouillait un peu trop

"Allez-vous vous diriger vers cette capitale ? Il semblerait qu'on y fasse bon marché... Pourtant les route sont si dangereuses de nos jours... Croyez-vous qu'un commerce tel que le mien s'y sentirait bon vivre ? Je m'inquiète beaucoup pour tous ces gens qui peine à trouver de quoi vivre... Si je pouvais leur apporter un peu de récomfort ?"

Maeva aime adresser quelques mots au joaillier. Il l'écoute toujours. Des fois elle se rend compte qu'elle parle beaucoup et ne lui laisse pas de grand moment pour répondre.
*Maeva sourit*

"Veuillez accepter mes excuses, je parle beaucoup et ne vous écoute que trop peu..."

[Machuthu]

Le marchand reste un instant silencieux et réponds à Maeva.

En fait, je m'en vais également pour la capitale et je suis prêt à prendre le pari que vos talents seraient plus qu'appréciés là-bas...

De plus, j'ai cru comprendre que votre ami Jill aurait souhaité partir...

Je vous connais trop bien pour vous croire capable de l'en empêcher...

[Damch]

* Maeva sourit *

"Dites moi mon cher, n'aurais-je plus aucun secret pour vous ?...
Oui, en effet, nous partirons demain lorsque le caravane passera. Est-ce que les chiens aboieront ? * large sourire * sans doute... * Maeva faisant mine de reprendre son sérieux *"

"La puissante ville aura certainement besoin de mes services. J'espère seulement que nous n'aurons pas d'ennui sur la route. Les bandits de grands chemins sont de plus en plus présent sur cette bonne vieille terre... Hélas ! Il y aura toujours des menaces pour la paix... "

Le reste du chemin se passe pratiquement sans un souffle de parole. Maeva se laisse conduire par le bras porteur et salavateur du commerçant

"Ah ! Me voici près de la porte d'entrée de l'auberge... Me ferez-vous le plaisir de prendre un dernier verre : je ne sais pas si nous nous reverrons. Puis vous me parlerez de la capitale, vous devez bien la connaître en matière de joailleries... Allez, ne soyez pas si inquiet... Vous n'accompagneriez pas une vieille dame pour un pot de départ. Il me reste certainement une bonne bouteille de vin quelque part."

Maeva, ayant ouvert la porte, se glisse dans le dos du joaillier. Avec un geste un peu ferme mais si amicale elle le poussant quelque peu pour le forcer à entrer.

"Vous verrez, la pierre chaleureuse a conservé son parfum de bien-être. Il fera toujours meilleur qu'à l'extérieur."

Maeva referme soigneusement la porte derrière elle. Elle se dirige avec son hôte vers le grand escalier menant aux chambres. Maeva vient de se souvenir d'une petite chose.

Attendez-moi ici, je reviens de suite. Accordez-moi quelques secondes.

Maeva se dirige vers la porte séparant l'auberge des parties habitées. Elle se hâte vers le comptoir afin d'interpeler l'aubergiste.

"Bonsoir mon brave. J'aimerai me procurer une miche de pain."

Ce que l'aubergiste lui accorde volontiers, de toute manière cette miche figurera sur la facture... A cette pensée Maeva intervient...

"Ah ! Demain Jill et moi partiront, vous pourrez me préparer la facture ! Tout vous sera réglé à notre départ."

* L'aubergiste estomaqué sourit et retourne à l'essuyage de ces verres se disant qu'après tout elle est voyante*

Maeva retourne précipitément vers son compagnon de discussion.

"Voudras-tu m'excuser ? J'ai juste fait une petite commission *Maeva sourit* Allons donc nous réchauffer !"

Les deux commerçants empruntent le sombre escalier craquant. La porte de la chambre se trouve juste à gauche donnant une vue sur la rue. Le foyer ne s'est pas éteint et la pierre comme l'avait dit Maeva garde la chaleur. L'aveugle invite le joaillier à s'atabler. Il semblerait que Jill ne soit pas rentré.
Maeva se presse vers le peitit espace qui lui sert de cuisine, dépose la miche près du poëlon. Elle disparait dans un grand placard d'où elle sort une bouteille et un verre. Se dirigeant vers son hôte, elle se réjouit :

"Elle est là, je le savais bien. Tu en prendras bien un petit verre ?"

Elle s'assied à sa droite.

"Tu ne m'as pas répondu tout à l'heure : as-tu l'intention d'exercer ton métier dans la capitale ? "

*Maeva sourit*

[Machuthu]

Le joaillier hoche négativement la tête.

Non, je n'exercerais pas mon métier dans la capitale. Par contre aller y vendre le surplus de marchandise que j'ai accumulé au cours de ces dernières années me semble particulièrement judicieux.

Cela rend ton dernier verre un peu désuet.

Si tu prends toi aussi la caravane, nous voyagerons de concert sur les longues routes des royaumes côtiers...

Je viens d'ailleurs de trouver un autre compagnon de route, un jeune adolescent aura pour tâche de veiller sur ma marchandise...

Voyager en convoi est plus sûr mais ça n'empêche pas qu'il peut toujours y avoir de mauvais garçon au sein même de la caravane.

[Damch]

Je comprends tout à fait...
Ce qui explique autant d'agitation au passage de la caravane. Mais comme tu dis nous ne sommes pas à l'abri de brigants... Hélas...

Maeva reste pensive le regard vide vers la fenêtre. Elle se remémore ce convoi s'assombrissant dans sa vision... Elle aurait tant de peine s'il arrivait quelque chose à Jill et au joaillier... Puis une merveilleuse pensée lui vient à l'esprit : l'espoir de revoir son cher père, peut-être se dirige-t-il lui aussi vers la capitale...

*Maeva sourit tournant son visage vers le joaillier*

Tu as raison... Ce verre est ridicule *maeva éclate de rire* nous voyagerons ensemble et nous serons entre de bonnes mains. Je suis sure que ton employé et Jill veilleront bien sur nous.

Maeva à ces propos inconsciemment approchent ses mains de celles de son hôte puis s'abstient... elle ne veut pas risquer de voir de mauvaises choses en un moment aussi chaleureux.

Maeva de stupeur, le visage tourné vers ces mains, se lève brusquement. Elle se hâte vers le large tiroir d'une imposante commode de chêne massif. Le joaillier l'observe ; elle revient s'atabler tout en enfilant une bonne paire de gants de lin.

*Maeva lui décerne un large sourire*

[Machuthu]

C'est au tour du marchand de prendre les mains de l'aveugle.

Auriez-vous froid Maeva ?

Voulez-vous que je rajoute quelques bûches sur le feu ?

Maeva entend le bruissement du col de la tunique de son interlocuteur... Ce dernier observe les alentours, probablement curieux.

Mais, vos bagages ne sont pas faits, vous ne vous coucherez pas avant une heure tardive si vous ne vous y attelez pas rapidement.

Le joaillier n'a pas tort, malgré le peu de possession de Jill et Maeva, préparer un tel départ ne se réalise pas en quelques minutes...

En parlant de Jill, Maeva perçoit le pas fatigué du jeune homme.

[Damch]

* Maeva se sent un peu génée *

Noyant son geste dans un flot de paroles, Maeva retire soigneusement ses mains. Sans montrer d'attrait elle reprend son vouvoiement - cela imiscera inconsciemment ou pas,chez son interlocuteur une certaine distance -

Vous savez, cher joaillier, quand j'ai appris que nous allions partir, il y a de cela à peu près quatre heures, je me suis dis que nous ne pouvions pas partir sans avoir un peu d'argent... C'est ainsi que je suis retourné au marché pour récupéré quelques piécettes - ce qui n'a pas vraiment fonctionné comme je le désiré - *Maeva laisse passé un petit rire pensif* Alors je n'ai pas pris le temps de faire les bagages...

Vous savez il n'y a pas grand chose à collecté pour le voyage, quelques draps de laine bien chaude, un peu de nourriture et quelques linges et babioles. Ah oui et ce coffre qui m'appartient...

Vous voyez il n'y a pas grand chose... *Maeva sourit*

Croyez-vous qu'il est nécessaire de prendre autre chose ? D'ailleur savez-vous quand le convoi arrive demain ? Et à quelle heure part-il ?

[Machuthu]

Le joaillier reprend un peu de distance et ajoute.

Je ne sais pas trop quand arrivera le convoi, mais je doute qu'il arrive de bonne heure... S'il avait été si proche de nous, il se serait probablement arrêté en ville ou sur la plaine du sud en bordure de nos campagnes.

Le joaillier sourit à l'énumération de Maeva.

En effet, je doute que vous ayez grand besoin de plus que ce que vous me nommez... Et puis, votre marchandise est en vous.

Jill entre alors. D'abord surpris, il adresse un salut respectueux au joaillier.

Je ne pensais pas vous voir à une heure si tardive monsieur. J'ai cru comprendre que vous partiez demain.

Le joaillier réponds sur le même ton à Jill.

Je vous retourne le compliment... Ne prenez vous pas, vous aussi la caravane de demain.

Maeva sent alors un doute chez Jill. Instinctivement, elle sent que ce dernier l'observe.

[Damch]

Meva décontenancée, se redresse et s'adosse à son siège. Elle dirige son visage vers Jill.

Jill... je m'impatientais de te revoir...

Monsieur le joaillier m'a guidé après le marché jusqu'à chez nous. N'est-ce pas une grande preuve de gentillesse que d'accompagner une aveugle ! Il me fut tout à fait naturelle de lui offrir un petit verre.

Oh Jill... Tu dois être bien fatigué de ton travail... J'ai ramené une miche de pain pour nous sustanté. Veux-tu nous accompagner ? Veux-tu un verre de vin ?

Maeva se lève et vient retirer le manteau de Jill et l'inciter à venir à table.

Je vais te préparer une bonne tasse de thé... *Maeva lui sourit*

Après avoir ramené un deuxième verre, Maeva s'affaire au poëlon, laissant les deux hommes s'entretenir

[Machuthu]

Jill reste prudent quand à ce qu'il affirme au joaillier...

Effectivement, je m'étais interrogé quand à l'opportunité de suivre le convoi mais il me restait à récupérer l'assentiment de Maeva...

* Le joallier *

Il semble que cette dernière aie perçu vos désirs...

Mais j'y pense, peut-être voudriez-vous un travail dans la caravane... Je cherche des bras agiles et de jeunes hommes capables de défendre ma marchandise... Je vous paierez pour ce service et cela vous permettra de couvrir les frais de la route...

Qu'en dites vous ?

Jill tourne la tête en direction de Maeva et soupire...

Ma foi, si Maeva accepte, je ne vois pas de raison de refuser...

* Le joaillier *

En plus, vous pourriez profitez de mon humble carriole pour vous déplacer et le trajet en serait moins pénible...

* Jill interrogatif *

Maeva ? Nous n'avons guère pus en parler... Tu serais d'accord ?

[Damch]

"Mais oui grand béta... *Maeva rigole de soulagement et de vive voix* Ne t'ai-je pas dis que nous partirions demain ?"

"Oh, mon Jill, tu compte tellement pour moi que je ne pourrais m'opposer à ton désir de voyage..."

"Et je suis sincèrement désolée que nous ne nous soyons compris."

*Maeva rapporte un troisième verre dans un geste empli de douceur et de joie*

"Voilà ! Il n'y a pas de raison que je ne boive pas avec vous. Fêtons ensemble ce nouvel emploi et notre départ."

*Maeva retourne dans ses pensées*

Maeva ressasse dans sa mémoire les gestes de vie quotidienne qu'elle avait fait, imaginant la miche et ravivant les propos entretenues avec l'aubergiste. Elle réécoute les paroles du joaillier concernant le verre et le vin. Elle faisait rouler son verre entre ses mains. Ces petits gestes mis l'un à côté des autres lui fait certifier que rien n'ai mis au hazard. Quelque chose ou quelqu'un nous incite à les faire... Puis elle se tourne vers le joaillier...

" A vrai dire, finalement, ce verre n'était pas si ridicule que ça cher ami *Maeva sourit*"

En pronoçant ces dernières paroles, Maeva voulait-elle que son hôte conssente à ses pensées ?...