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Présentation des personnages
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Présentation des personnagesA vous de jouer. Présentez donc votre personnage aux autres joueurs dans une situation de sa vie courante.
Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Artemus Klamor
Il est brun, mesure dans les 1m75 pour 73 kg. Portes plusieurs cicatrices au visage (n'est pas particulièrement beau), et les traditionnelles boucles d'oreilles des marins. Ses cheveux sont noués en un habile catogan. Le Trompe la Mort file sous le vent, Artemus est au côté du capitaine LeDogue. Qui aurait pu dire qu'il échouerait ainsi dans la piraterie, lui qui avait été reçu parmi les plus jeunes lieutenants de la Marine Royale... Mais cela n'importe plus au final, seule compte la mer. Ici on est libre, vraiment libre, et même si ses compagnons sont rudes, violents, ils le respectent, et ils ne doutent pas, eux... Et puis un bon coup de sabre dans le ventre calme toujours son homme... Dernière édition par Luniel le Dim 13 Nov 2005 17:15:38, édité 1 fois.
¤ Nous tisserons nos pas de silence, et vous nous oublierez... ¤
Devise de la Maison Ventsombre
Karg Gotharm
Toujours vêtu d'une longue cape dissimulant son corps et son visage, Karg tente toujours de dissimuler son apparence... Voila plusieurs jours qu'il n'est pas sorti de chez lui... Il évite de sortir ces derniers temps, les gens commençant réellement à l'éviter et le regarder d'un drôle d'air... Pas évident de faire les poches quand les gens vous fuient et vous repère de loin... Karg a faim... Il se dirige donc vers le marché. Il n'aime plus ça, mais la foule évite la fuite de ses victimes... Dissimulé par sa cape, rares sont ceux qui arrivent à distinguer ses traits... Il approche d'un étal de fruit pour se servir... Dernière édition par Earalia le Jeu 15 Déc 2005 23:20:54, édité 1 fois.
* En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
Walan
Des cheveux bruns, un visage agréable sans être d'une beauté exceptionnelle, le tout monté sur un corps un peu plus petit que la moyenne mais tout de même musclé et qui semble d'une agilité étonnante. La voix claire, les yeux vifs, les mains fines ... mais une attitude qui n'inspire pas confiance. Le tout associé à une tunique rapiécée et une courte épée au côté ... l'homme n'a pas l'air commode ... Le cavalier mène derrière lui deux chevaux de bât chargés de ballots, arrivant en ville, il se dirige directement au comptoir commercial, descend de sa monture et s'adresse au marchand tout en tendant une lettre. J'ai des ballots de laine des montagnes à décharger ici, il ne sera pas dit qu'Ambar de Kotu ne respecte pas ses délais ... Quelques instant plus tard, l'homme remonte sur sa monture, repensant aux diverses informations fournies par le marchand ... qui sait laquelle pourra servir à son oncle ? Dernière édition par Walan le Jeu 30 Déc 2004 19:05:29, édité 1 fois.
"Tout ce qui est or ne brille pas,
Tous ceux qui errent ne sont pas perdus [...] Des cendres, un feu s'éveillera. Des ombres, une lumière jaillira. [...] Le sans-couronne sera de nouveau roi." J.R.R Tolkien
Alienor
Elle mesure 1m70, elle est plutôt élancée et fine... Ses cheveux sombres, lorsqu'ils ne sont pas retenus par des peignes, forment une cascade de boucles autour d'un visage délicat et plutôt agréable a regarder. Ses yeux, aussi noirs que ses cheveux, sont rieurs et pourtant souvent méditatif. Lorsqu'elle vous regarde, il vous semble être le centre de l'univers... de son univers... Vêtue avec grand soin de robes plus élégantes les unes que les autres, elle sait se montrer aussi agréable qu'attentionnée. Elle semble attentive a chaque mouvement et enregistrer chaque information... Mais... Non... En la regardant bien, elle est aussi candide et ingénue qu'un nouveau né... ce qui fait tout son charme d'ailleurs... Elle sourit à son hôte, penchant la tête sur le côté et prenant sa voix la plus douce : Ce fut une soirée fort agréable, mon cher Comte. Je suis ravie d'avoir fait votre connaissance. J'espères vous revoir très bientôt... Apres un baiser, auquel le Comte ne s'attendait pas, elle monta dans son carosse, un sourire aux lèvres, se remémorrant les confidences de celui-ci. Il demanderait a la revoir... Oh oui, aucun doute possible là-dessus...
Calan Idaho :
[Illustration à venir] Un peu plus d'1m78 pour un poid de 70 kg, les cheveux chatains, les yeux bleu, des cheveux plus long que la moyenne. Il est plus ou moins athlétique, beau garçon mais son visage se complait dans une expression d'ignorance et de tristesse. Calan frémit sous le vent froid qui s'engouffre dans les rues de Fort-de-Kirkch, la nuit est tombé, et il reste là encore à s'apitoyer sur son sort. Il y a de quoi... Le visage fermé, il essaye de se maintenir en éveil, les rue ne sont pas sûre.. Thiana... Ma bien aimée... Ses dernières pensés lui ouvre tout droit le chemin du sommeil, tandis que la fatigue gagne contre lui, il ferme les yeux essayant de se remmorer ces derniers instant de bonheur... Disparu... "juste un espoir, juste une promesse....."
Lucian
De taille moyenne (1.77m pour 67 kg) et dun naturel calme et discret, Lucian est un jeune homme sans prétention. Sa longue chevelure dor encadre un visage avenant quéclaire un regard dazur. Lorsque la nuit est claire et le ciel brillant des milles regards embrasés des héros défunts, on peut voir à travers la fenêtre de la petite tour un jeune homme affairé à manipuler détranges appareils. Lil rivé sur une longue-vue pointée vers la voûte céleste, il marmonne et griffonne sur des parchemins qui tapissent au fil du temps les recoins de la pièce. La journée on peut lobserver longeant la rive du Belgaryon dont les eaux claires et murmurantes inspirent ses poèmes. Il arrive parfois quil sembarque pour de longues périodes vers des terres inconnues doù il rapporte de larges cartes détaillées et de bien beaux croquis venant grossir les archives de lacadémie militaire dElyodhra. Depuis son dernier voyage, on peut le voir sur la colline verdoyante surplombant la ville, adossé contre lun des pommiers en fleurs, le regard plongé dans les remous de ses souvenirs à la recherche de celle qui berce chaque jour son cur.
assis sur une branche d'arbre Drakken s'amuse a faire sautiller une bourse bien remplie dans sa main sa dernière mission avec été une petite promenade de santé
emmener quatre jeune gens fortuné au chateau du comté voisin afin de mettre leurs economies de coté rien de bien palpitant mais au moins ca rapporte c'est deja ca accrochant sa bourse a sa ceinture et d'un gest rapide il se laissa descendre sur l'autre branche effectua une petite acrobatie et se retrouva sur ses pieds commencant a regarder a droite a gauche il se mis a humer l'air ses long cheveux blanc balloté par le vent semblait lui faire un cache nez improviser puis d'un coup ses yeux se fixerent au sol un petit sourire carnassier apparus sur son visage en un eclair deux longues epées sortires de derriere sa cape et il disparus d'un pas rapide dans la foret on ne pu que l'entendre dire le diner est servi
étalant son stand, Maeva écoute les badauds s'affairer à leur tâche quotidienne : ranger précieusement les produits venant du royaume entier. Elle imagine ce que ses yeux ne peuvent pas voir. Ici une personne massive, habillé de peau de mouton éparpillant ses étoffes et peaux sur ses tables basses craquelantes avec le temps. Là-bas une marchande de lait cru venue des basses campagnes ; une vielle femme marquée par le temps, ses mains caleuses allignent les pots de lait frais. Maeva est comme ces deux personnes, passionnée, ameutant la populace pour leur dire les bonnes choses que leur attendent la vie. C'est une marchande de rêve, de bonheur, une diseuse de bonne aventure. Je suis Maeva, diseuse de bonne aventure. Mon apparence assez triste aux yeux des autres révèle au plus près une femme d'âge mur au teint frais. Enmitoufflée dans un long manteau surmontée d'une large capuche, laissant apparaitre quelques mêches blondes, je n'aurai aucune importance si ce n'est quand je laisse entendre la première syllabe d'une phrase. Le regard des gens change et marque un profond respect pour ma personne à ce moment précis. Ils m'observent et voient une femme très belle. Même le plus robuste des gaillards du royaume ne s'imagine pas que ma carance plutôt modeste laisse pantois, digne des grandes dames de la noblesse. les gens m'apprécient pour ma gentillesse, ma douceur, mon grand âge apparent, ma sagesse... ____________________________________________________________________________________________
Quand le Noir Baiser souffle, je m'offre tout mes désirs...
Cassandre
Toujours vêtue de vêtements en cuirs renforcé de plaques de métal amovibles, elle ne se sépare rarement de son épée, et de deux dagues qu'elle cache dans chacune de ses cuissardes. Elle a les cheveux très longs et bruns foncés,qu'elle porte toujours en natte, si elle les détache, ils touchent le sol. Elle est très musclée et très résistante physiquement, et de petite taille (1m60) et porte quelques cicatrices sur le corps, suite à des combats, la seule qui se remarque vraiment c'est celle qu'elle porte sur la joue gauche, souvenir ultime de son frère. Son père lui a appris les techniques du combat au corps à corps et aussi la pratique des armes de jets, qui lui sont utiles pour la chasse. C'est une excellente cavalière, elle possède un magnifique cheval qui s'appelle Monostratos. Elle a 23 ans et toujours vécu dans un univers masculin. "Comment oses tu défier mon autorité, chien???? Je suis votre chef que tu le veuilles ou non, tu vas payer pour cette insulte! C'est grâce à moi que tu manges tous les jours à ta faim et que tu n'es pas vêtu de guenilles!" S'adressant au reste de ses hommes: Vous allez voir ce qu'il en coûte de ne pas obéir à votre chef! Que cela vous serve de leçon! Je ne crais personne, mais vous, vous avez intérêt à me craindre! Attachez le et vite, ou c'est vous qui subirez la morsure de mon fouet! Le prochain qui commet un nouveau geste malheureux, passera directement du fil de mon épée en enfer!!!! Le malheureux, se vit aussitôt ligoter, et Cassandre lui infligea sans faillir 100 coups de fouets, et une fois sa besogne terminée, elle s'éloigna sans accorder un seul regard à l'assistance médusée, soigner son cheval .
AntalisJ'avais 16 ans quand mon destin changea... je m'en rappel comme si c'était hier... c'était le printemps, les premiers jours de ce beau temps si doux que notre climat nous laisse à cette periode... j'avais acquis une réputation de bretteur hors pair dans toute la cour, je surpassais même la majeure partie des meilleurs gardes personnels de mon cousin le roi malgrès mon jeune age et je faisais sa fierté... J'avais un don exceptionnel pour cet art et, cumulé à mes aptitudes équestres, j'étais voué à diriger un jour les armées de mon cousin...
C'était sans compter ce jour... J'avoue malgrès moi, maintenant, que mon tempérament emporté et casse cou m'ont empéchés de mesurer les risques... mais mon jeune âge alors et mon manque d'expérience cumulé à ce temperament m'ont emportés dans cette désastreuse situation... Dix ans déjà que je me bat contre mes jambes, dix ans que chaque nuit je me réveille en sursaut en revoyant trop tard ce gouffre à la sortie du bois... Je montais l'un des meilleur cheval du royaume, nous étions les derniers à être sur la piste de ce renard et l'excitation de la chasse... Oh oui, l'excitation de cette chasse... je la ressent encore... D'un seul coup d'un seul il brisa sa course et parti à 90°... dans ce bois, même montant l'une des meilleures monture du royaume, il vous est impossible de briser votre course ainsi... Deux foullées à peines... deux foulées... et nous sortimes du bois... j'entend encore le hénissement de ma monture alors que nous tombions à pique de cette falaise délimitant le bois... Deux semaines après cet accident, il était clair que je ne pourrait plus jamais marcher corectement... depuis j'ai fait d'énormes progrès et j'arrive à remarcher grace à ces deux béquilles, j'arrive même à faire deux fois le tour du palais en une après midi... quels progrès! Mais cela ne me suffit pas, cela ne me suffira jamais... C'est pourquoi depuis dix ans je m'entraine à marcher à nouveau seul et comme avant... meme si... meme si... au plus profond de moi je sais que cela est peine perdue... la vérité est unique,
le mensonge est multiple, le combat est inegal, mais la victoire n'en sera que plus grande!
DalanyrDalanyr le barde errant possède une nature curieuse. Doué d'une imagination volage et fertile, il s'accommode agréablement d'un coeur généreux, d'un esprit souvent ténébreux; ainsi que d'un sens de l'humour émoussé. À ses heures il sait devenir rusé et mesquin. Il adore le bon vin, les jeux de hasard, le chaos, dire la bonne aventure et la duperie. Parfois enclin au mal, il aime voler les riches afin de redonner aux pauvres. Telle est sa devise et sa raison d'être. Trouver des trésors, clamer fort et haut son savoir érudit, jouer du luth, chanter sa poésie, danser, faire le pitre et jeter quand il le peut, des sorts imaginaires... et quels sorts! Son préféré est celui de faire croire à son auditoire, que son verbe et ses rimes sont exceptionnels. Dalanyr est un jeune homme aux facultés physiques hors normes qui use de ces talents pour autre chose que pour le simple combat... Il dispose donc pour ce faire, des facultés suivantes: Celle d'une dextérité et d'un charisme élevé... Celle aussi de façonner des objets dans le Rêve, il est d'ailleurs le seul à pouvoir le faire, les autres doivent se contenter d'utiliser les objets qui leurs sont donnés aux départs ou ceux qui sont fabriqués par des Rêveurs... Il est également le seul à pouvoir savoir qu'un homme est un Rêveur alors même qu'il est dans le Réel... Pour tous les autres Rêveurs, c'est une personne normale, mais lui perçoit une sorte de halo autour de n'importe quel Rêveur... Il dispose enfin d'une résistance hors norme à la magie... Les sorts l'affectent différemment, voir pas du tout selon les cas... Dalanyr au marché... Je me laisse guider au gré de ma fantaisie, par les odeurs et les couleurs attrayantes du marché. Déambulant depuis déjà quelques minutes entre les allées achalandées, je porte mon regard curieux sur tout ce qui s'y trouve. Les marchands et leurs étales remplies de victuailles qui attendent les éventuels acheteurs. Les promeneurs aux habits dont les couleurs vives, chaudes et bigarrées m'impressionnent. Quant aux boutiques offrant de nombreux objets hétéroclites, ils deviennent une proie facile à ma convoitise. Le véritable but de ma venue dans cet endroit palpitant de vie, est en réalité l'acquisition d'un objet d'art. Me fatiguant de ma promenade en solitaire, je décide de retourner dans l'allée aux nombreux commerces, offrant une grande quantité de bibelots et d'objets d'art de toutes sortes. Après quelques arrêts sans intérêts devant des étales plutôt ternes et sans goûts, je m'enfonce donc jusqu'au fond de l'allée. Arrivé tout au bout, je remarque un jeune homme à la peau basanée, faisant les cents pas derrière son comptoir. Des balafres marquent son visage, lui donnant l'allure d'un individu qui n'a pas froid aux yeux. Je songe alors en m'avançant vers lui d'un pas nonchalant, décidé à regarder de plus près son étalage. Est-il aussi sournois ou malin que ses traits semblent vouloir laisser paraître ou bien les balafres dessinées sur la peau cuivrée de son visage, lui donnent simplement l'allure d'y faire attention? Je le toise froidement des yeux. Je remarque alors son regard profond et la douceur cachée en dessous de ses traits un peu durs. Quelle magnifique surprise que voilà! ,dis-je tout haut, en regardant les beaux objets qui semblaient vouloir me séduire, n'attendant que mon bon plaisir. Bougeant lentement les yeux, allant de l'un à l'autre, j'hésite entre deux bibelots d'un raffinement similaire. Après mûres réflexions, me décidant enfin, je tends rapidement la main vers celui de droite. Il me paraît de plus grande qualité, vu l'éclat exceptionnel de la patine dont il est amoureusement recouvert. Avec rapidité je referme fébrilement ma main sur cette magnifique pièce d'art. La cupidité dans le regard, je la caresse avidement en attendant... La vie est belle! Croquons-y à pleines dents!
L'humour est le moteur d'une journée remplie de petits bonheurs! Tout ce que je fuis me poursuit!
Je n'est jamais pu faire comme les autres. Je ne suis pas comme les autres. Je dois me contanter de ma bibliotèque alors que les autres peuvent courir, nager, rire à gorge déployée, se battre ...
Moi je dois me contenter de mes livres et de ce corps malade, incapable de respirer correctement pendant une activité physique!! Leiraz regarde par l'unique fenêtre de la pièce des enfants jouants à chat. En le voyant on ne se doute pas de son infirmité; 65 kg bien répartis en 1m73 toute en longueur. Des yeux bleu-sombre, qui la plupart du temps sont plus sombres que bleux, encadrés par chevelure entre blanche et grise, jamais coiffée(quelle utilité il est le seul à se voir). On verrais aussi si il souriait que son visage n'en a vraiment pas l'habitude. Et dire qu'ils ne savent pas la chance qu'ils ont... A 17 ans je n'est toujours pas connue la fatigue physque... Alavalam, maître de mon esprit, esclave de mon coeur...
Phylem (Se prononce phylème !) Une taverne malfamée et malodorante, dont les relents de sueur et de bières s'immiscent vicieusement dans vos narines dès la porte franchie, et de surcroît il faut avoir un bon équilibre pour oser s'aventurer plus loin dans les lieux, car le plancher jonché de chopes vides –ou pleines- de bouteilles cassées, et d'hommes ivres n'est pas évident à emprunter, et c'est avec astuce et dextérité que l'on peut atteindre la table de rendez-vous. -Pourquoi j'ai laissé cette empotée choisir le lieu de la transaction. C'est en maugréant plusieurs injures qu'Enwë, fier marchand côtier s'avance vers sa cliente. La cliente : Une jeune petite rousse à la silhouette avenante, un visage émaciée –peut être ne mangeait-elle pas à sa convenance- aux gestes maladroits, et à la coiffure hirsute retenue par quelques épingles ici et là. Elle porte une robe dont les couleurs semblent s'être enfuit, mais au moins elle est propre. Quoi qu'à bien observer, ses mains sont tachées de noir...et en ce moment celles ci s'activent à frotter un morceau de tissus afin de nettoyer la table et chaise, avec une minutie presque dérangeante vue l'état environnant des lieux mal entretenus. -Bonjour, madem... S'en lever le nez de sa tâche, la jeune femme coupe Enwë dans son élan -Phylem suffira. Bonjour Après un coup d'oeil critique et au final peu convaincu de sa besogne, puis un soupir, Phylem donc, prend place sur l'une des deux chaises- la seule près de l'unique fenêtre de la taverne, remarquera Enwë plus tard en réfléchissant à cet entretient- le marchand s'installe à son tour commandant deux chopes de bières au serveur ventripotent qui s'avance vers lui. D'abord le silence, puis lorsque le serveur dépose leurs boissons dans un geste dédaigneux sur la table, Enwë prit un sourire enjôleur et une voie mielleuse, car c'est ainsi que le marchant débute ses affaires, c'est donc ainsi qu'il commença : -Alors, votre commande, charmante demoiselle..elle est prête et dans ce sac que j'ai à mes co... -Bonjour, je m'appelle Phylem Enwë hausse un sourcil, tour à tour interrogateur puis inquisiteur, ce qui n'échappe pas à la jeune femme. -oh, je vous ai déjà dit mon nom, n'est-ce pas ? -Et bien...Oui, en effet Un peu déconcerté le marchant n'ose reprendre la parole qu'après une longue gorgée d'alcool âcre qu'on lui avait servit. Pendant ce temps, Phylem, elle sort une liasse de feuilles d'un pan de sa robe. Enwë plisse les yeux en observant le corps frêle et longiligne de la jeune femme..Comment avait-elle pu planquer une masse aussi imposante. Elle dépose une bonne moitié de ses feuilles sur la table et range l'autre soigneusement, puis de sa main droite elle fouille de nouveau sa robe, révélant cette fois un minuscule morceau de fusain, avec lequel elle entreprit d'écrire...C'était donc ça les taches noires qui maculent ses mains. -Vous savez écrire ? -Oui, pas vous ? -Heu..un peu Elle hoche la tête, et lorsqu'elle la relève de nouveau, elle a les yeux écarquillés, sa bouche forme un arrondi parfait sous la stupeur, comme si elle voyait la pièce pour la première fois. D'ailleurs elle regarde longuement autour d'elle, avant que ses yeux ne se posent sur Enwë qui arbore une moue aussi ahurie que celle de Phylem. -Qui êtes vous ? -Heu..Et bien je suis Enwë -En..Enwë.. Ses lèvres répètent le prénom de nombreuse fois jusqu'à ce qu'elle trouve la feuille où il était inscrit. -Ah oui ! Enwë ! Je vous ai commandé des fusains Soupçonneux et légèrement agacé par l'attitude farfelue de la jeune femme, il finit sa bière d'un trait et dépose un sac de cuir sur la table à côté de la chope encore pleine de Phylem. -A votre place je n'aurais pas bu ce breuvage -Hein ? -D'après le nombre de personnes entassées ici, et en conclusions du nombre de tonneaux disponibles qui se trouvent derrière le comptoir, je suppose que le tavernier doit remplir une bonne moitié des chopes par un liquide qui n'est sûrement pas de la bière, sinon il se retrouve vite à sec ! -Que...mais... -Et puis à votre place encore je n'aurais pas attaché ma bourse à un lien de cuir qui pendouille à la ceinture, il y a des mains bien agiles par ici, d'ailleurs n'avez vous pas sentit comme un poids en moins à votre côté droit ? -Hein ?! Enwë un moment coi, se ressaisit et contemple un cordonnet de cuir, enroulé à sa ceinture, dont l'extrémité aurait du soutenir une aumônière de cuir brun contenant plusieurs pièces d'or, hors ce même cordonnet est tranché net, la ficelle ballotte contre sa hanche -Merde ! Un voleur ! Vous auriez pu me prévenir plus tôt ! -Vous prévenir de quoi ? -Ben qu'on m'a volé ! -Oh on vous a volé ? Vraiment ? Comment ? Enwë dévisage Phylem hésitant entre la colère et l'abrutissement. Elle semble réellement ne plus se souvenir de ses propres paroles, il allait opter pour la colère quand la jeune femme parla de nouveau -Alors pourquoi sommes-nous là ? -Pour vos saletés de fusains, bon sang ! Essayez de retenir -Mhumm...Des fusains ? Elle regarda le ridicule morceau qu'elle tenait en main -Ah oui en effet il m'en faut ! -Je sais ! C'est pour ça que je suis là ! Enwë perdait patience, il s'en souviendrait de cette transaction, ah ça il s'en souviendrait... -20 pièces d'or et ils sont à vous, et dépêchez j'ai besoin d'air ! Après une lecture de l'une de ses feuilles, Phylem lui offrit un sourire béat. -Je lis ici que nous nous sommes mit d'accord pour 10pièces d'or -Quoi ? N'importe quoi ! Vous oubliez vos propres mots dans la seconde qui suit, et vous voulez me faire croire que vous vous souvenez d'un prix dont nous avons discuté une semaine auparavant, vous rigolez ?! -C'est vrai je ne m'en souviens pas, ma mémoire est..malade, vous voyez ? -J'avais remarqué ! C'est donc 20 pièc... -C'est pour ça que je note tout Dans un geste vainqueur, presque moqueur d'après Enwë, elle soulève la feuille de papier qu'elle tient en main et la secoue sous le nez du marchand. -10pièces d'or, c'est marqué -Mais c'est du vol ! -Non, par contre vous avez remarqué qu'un poinçon a coupé le lien de votre bourse ? Ca c'est du vol -Je sais vous me l'avez déjà d... Enwë s'arrête au milieu de sa phrase, un homme ivre vient de lui rouler sur les pieds, un autre à l'haleine immonde le prit par l'épaule en riant, c'en était trop, il fallait qu'il sorte de ce maudit endroit, et surtout qu'il ne recroise plus jamais cette femme qui lui fait perdre la tête. -Va pour 10 pièces d'or, mais tout de suite ! La main tendue, il attend son dû. Phylem avec cette minutie inébranlable et presque désobligeante face au trépignement du marchand, sortit, toujours de sous un pan de sa robe, le paiement. Enwë marmonne quelques paroles inaudibles, mais à sa moue irritée, on pouvait aisément comprendre que ses mots étaient peu élogieux, puis il sortit en hâte. Un peu hagard, Phylem contemple un sac qu'on avait vraisemblablement oublié sur sa table, elle l'ouvre prudemment, et y découvre plusieurs morceaux de fusain avec un sourire ravi -Chouette ! Justement j'en ai besoin ! Elle regarde autour d'elle se demandant si le propriétaire du sac n'était pas dans le coin, personne ne semble le réclamer, elle conclut donc que c'était le sien, mais comme a son habitude elle l'avait oublié. Elle se lève et commence à ranger ses feuilles, qu'elle a visiblement sortie pour une raison qui lui échappe, sur l'une d'entre elle on peut y lire : -Commande de fusain : 20 pièces d'or Elle penche la tête sur le côté, intriguée, puis d'une main elle triture et compte à voix basse les pièces cachées sous sa robe, il en manque 10 d'après les comptes qu'elle tient sur ses diverses feuilles. Elle sourit, ravie de cette transaction...Et un instant après en oublia l'existence ...
Je suis Sylvestius Tlatloc, le faiseur de lumière.
Dans mon échoppe de la rue de Sphynes, en plein centre du labyrinthe de Fort-le-Kirkch, je passe mes journées à travailler, créer, ciseler les objets que les nobles et les bourgeois s'arrachent. Je maîtrise les secrets du vif-argent, de l'antimoine ou de l'antique calchyte, je sais adapter le nombre d'or pour glorifier un cou trop court, je peux transformer une pierre pour lui donner exactement l'éclat de votre oeil. Je reçois les matières du monde entier, gemmes, peau, insectes et coreaux, et mes créations sillonent le vaste monde. Pourtant ma fortune n'est pas faîte; je n'ai jamais su me vendre. Aujourd'hui, je viens de terminer un poignard, dont le manche de malachite et la forme ondulante trahi son commanditaire féminin. Je suis content d'avori pu incruster de la soie d'araignée dans le titane de la lame, pour créer ces arabesques envoûtantes. Il ne me rapportera pas un sol de plus pour autant, mais cela me convient. Et je vais pouvoir continuer à travailler à ce projet pharaonique de Clepsydre publique, demandé par l'Echevin de Fort-le-Kirkhx. Des années jusqu'au secondes en passant par les saisons, je suis en train de mettre au point un système éxtaordinaire de bassins de cristal d'où s'écouler le temps, matérialisé par une eau pure, peuplée de notonectes géantes aux reflets d'or. Mais gagnerais-je? Quel couronnement pour un orfèvre de 33 ans...
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