Présentation des personnages

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Messagede Garwall le Lun 24 Déc 2007 16:59:15

Sylas est un homme arrivant sur la trentaine, la force de l'âge. Lorsqu'on le voit pour la première fois, c'est sa taille et sa stature qui force le respect. Dépassant les deux mètres de quelques centimètres, il possède des épaules aussi larges que le celles d'un boeuf. Il doit bien peser dans les cent-vingt kilos mais malgré son âge, il ne montre aucun signe d'empâtement, tout est muscle saillant dans son corps et ce sont surtout ses bras et ses mains qui sont impressionnants. Les moqueurs disent de lui qu'il est capable avec ses poings de frapper le métal rougit et que cela doit être ça qui lui a brûlé un partie des avant-bras. Ses cheveux noirs coupés courts semblent se continuer sur son visage pour former une barbe taillée avec soins ne laissant que peu de peau nue. Ses yeux verts brûlent d'un feu d'enfer lorsqu'il s'attache à un travail mais ils savent être plus doux lors des rares moments de calme que Sylas s'accorde. Malgré sa taille et sa musculature, l'homme se déplace avec une certaine grâce animale, instinctive, cette animalité retenue lui confère une allure générale assurément virile qui fait se retourner de nombreuses femmes.
Sylas porte des chausses marron sur lesquels une chemise écrue retenue par une large ceinture de cuir dépasse. Un gilet de cuir vient se tendre sur le poitrail de l'homme. Il faut toutefois noter que sous la chemise on peut apercevoir une cotte de maille portée sur un gambison brun. Un ceinturon lui permet de porter une dague et une épée bâtarde. Le tout est compléter par des bottes de marche ainsi que d'une cape doublée de couleur grise. L'homme porte un sac à dos assez volumineux duquel dépassent les manches de pinces, marteau et autres outils. Il est surplombé d'une couverture entourée dans une bâche de toile huilée. Dans un carquois long, Sylas possède un arc long adapté à sa force qu'il ne bande que lors de ses voyages, ainsi qu'une vingtaine de flèches. Ses avant-bras sont en partis recouverts debrassards de cuir dans lesquels les manches de la chemise sont prises.


Depuis le matin la cadence de frappe n'avait pas changée, il fallait que les métaux se mélangent, qu'ils se soudent pour ne plus en former qu'un.
Les enfants ne s'y étaient pas trompés et depuis le lever du jour ils suivaient les mouvements incessants du forgeron qui par sa seule allure relevée par les flammes de la forge pouvait passer pour un de ces géants des légendes.
La barre avait était repliée sur elle-même un nombre de fois déjà incalculable. le dernier coup sonna sur l'enclume. le forgeron inspecta son travail à l'endroit le plus sombre loin de la lumière du jour. Il eut un sourire satisfait.
Il revint la mettre dans le feu pour la mettre en forme par quelques coups experts. la lame commençait à prendre forme, il la soupesa et ses bras puissants la soulevèrent malgré le poids. Il affina le tranchant, profila la soie, creusa une gore pour alléger et équilibrer la lame.
Il l'approcha de son bac d'huile où il l'a plongea doucement mais sûrement. le temps qu'elle refroidisse il reprit son travail pour fabriquer dans le même métal une garde simple mais robuste comme le reste de la future arme.
Cela lui prit plusieurs jour de révélé les diffrentes formes qu'avait pris le métal sous ses coups. Le motif damssé en était régulier, alllant en vague vers la pointe de l'arme.
Il en arriva au polissage, révélant un tranchant acéré. Il monta la garde, la poignée de bois qu'il recouvrit de différentes couleurs de cuir, le pommeau gravé d'arabesque furieuse évoquant les flammes qui avaient opéraient la lente génèse de l'épée bâtarde.
Lentement et éthodiquement, il inspecta l'arme sous toutes ses coutures pour en réveler le moindre défaut. Un sourire s'afficha enfin sur le visage barbu rougi par le feu.
Il était armé maintenant !
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Re: Présentation des personnages

Messagede Uranie le Mer 25 Juin 2008 19:22:00

Uranie-Viviane-Héloïse Dame Du Lac


Image


Sourire aux lèvres, je regarde deux papillons se chamailler aux abords de notre lac. Le Parc du domaine est tellement grand qu'un inconnu pourrait s'y perdre. Ce lac, Uranie l'a connu depuis qu'elle est toute petite. J'aime vivre parmi les plantes aromatiques et médécinales qui m'entourent. Et fort heureusement les domestiques s'occupent bien du jardin car c'est là que se trouvent nombreux remèdes pour soigner mon père d'une pénible maladie. Il y a une chose inimaginable. Mon père croit en la Dame du Lac qui vient se promener parmi hérons, cygnes et canards. Ce personnage qui ne peut être que fictif vient le conforter dans ses rêves. Mais si c'est là tout le bonheur qu'il lui permet de surmonter la douleur, je ne vais pas l'en dissuader. Le lac reste éternellement placide et j'aime le contempler...

Posée dans l'herbe fraîche, Je me tourne vers mon père se reposant, dans sa chaise à bascule, sur la terrasse du manoir Dulac. Je marche sereinement vers lui et dépose un baiser sur son front et le recouvre de sa couverture. je cours alors quérir un panier et avertis Louise, la nourrice, que je vais en ville chercher quelques remèdes comme à l'accoutumé jour après jour. La nourrice acquiesse, et d'Uranie de goûter aux plaisirs de courir, cheveux dans le vent, jusqu'aux portes de l'herboriste, plus loin là-bas, dans la ville. Comme j'ai la joie de vivre malgré ce que je ressens lorsque je pense à mon père malade et à ma mère partie du domaine il y a si longtemps. Entre joie et larmes dicrètes, je suis le chemin pierreux caché par le tumulte du vent dans les branches des arbres de la forêt. Et bientôt j'arrive en ville et chez l'herboriste, un très bon ami de mon père. Je ne me lasserai jamais de discuter quelque peu avec lui. Puis il est plutôt bel homme... Mais bon, il est beaucoup trop âgé pour moi. Et chaque fois je rougis lorsqu'il m'adresse la parole.

Oh, c'est rigolo les premières fois, mais ensuite ce devient pénible. Alors je me concentre et observe l'étalage de bocaux, pots de grès et autres décoctions aux odeurs plus incroyables les unes que les autres. Dans cette pommade, il y a, à coup sûr, de la moutarde. Dans celle-ci de la bétadone. et celle-ci est un mélange d'eau de rose et de lilas. Oh, puis celle-ci, quelle douce couleur, c'est certainement du safran d'Orient mélé avec un soupçon de miel... Humm... J'adore toutes ces petites merveilles médécinales... Ah ! Voici ce que je cherchais, la poudre lacrymale de girondoine... Oui c'est cela dont j'ai besoin pour calmer les fièvres de mon pauvre père...

C'est celui-ci Corvis ! Je vais prendre celui-ci !

Dis-je avec grand sourire en désignant ostensiblement l'objet, une petite fiole transparente emplie d'une poudre blanchâtre.

Et bien entendu, je le mouillerai avec un peu de citron. Ce sera parfait !

Corvis, l'herboriste acquiesse, et prépare un petit papier afin d'en couvrir l'objet en toute cordialité. Et pour remercier Cornis, je lui dépose un baiser sur la joue... Il faut voir comme j'ai fière allure sur la pointe des pieds, du haut de mes 17 ans, devant le comptoir à essayer d'atteindre la joue du très grand personnage aux mains de fée... Puis je souris, mets le paquet dans mon panier et me sauve en courant l'âme bon enfant...
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