Une journée banale : Phylem
Posté: Lun 05 Mar 2007 13:28:25
Machinalement, Phylem retire la poussière de sa robe... La jeune femme ignore la raison de sa présence ici... Rien de bien inhabituel à vrai dire...
Elle relève la tête et hume l'air ambiant, l'odeur de fumée sulfureuse et les façades d'ocres et de brun lui sont familières... La rue des forgerons a bien changé depuis ses quinze ans, mais aucun doute à avoir, la jeune femme se rappelle distinctement avoir arpenté cette jolie rue pavée avec son père... Certes, l'ensemble était alors moins bien entretenu, ce qui en dit long sur l'économie florissante de Fort-le-kirkch. Au loin, elle peut distinguer la grande porte est des remparts, fermée... Le soleil vient de se lever, mais cette dernière devrait être ouverte depuis longtemps maintenant... Etrange... Levant les yeux, Phylem aperçoit des dizaines de gardes sur le tour de garde, immobiles fixant l'horizon...
La ville serait-elle en état de siège ?
Incapable de se rappeler ce qu'elle était en train de faire, la jeune femme cherche l'indispensable parchemin qui lui permet de pallier à ces situations. Elle déplie avec minutie le document pour s'apercevoir, non sans surprise que ce dernier est totalement vierge. Voilà qui est étrange... Phylem devait donc flâner... Flâner ? Mais pourquoi ici ? Alors qu la ville est en état de... En état de quoi déjà ?
Les réflexions de la jeune femme sont interrompues par un cri lugubre propre à glacer le sang de n'importe qui. Elle manque d'en laisser tomber son parchemin... Ce hurlement, référence vivante à tout ce qui peut représenter l'effroi pour une jeune femme comme Phylem, n'a rien de bien engageant... Autour d'elle, les rues sont désertes... Paniquée, incapable de se mouvoir, Phylem aperçoit une créature étrange, qui l'observe, d'un regard carnassier, se délectant à l'avance de cette proie facile...
Phylem voudrait courir, fuir, prendre ses jambes à son cou mais son corps refuse de se déplacer... Déjà, elle imagine sa pauvre chair lacérée, déchirée par ces griffes puissantes, luisantes, teintées du sang qu'elles ont moult fois fait couler...
A ce moment là, alors que tout semble perdu, Phylem entend le sifflement d'une flèche décochée dans son dos... Une voix masculine lui hurle de se coucher... Poussée par une nouvelle pulsion de peur, la jeune femme songe un instant que ces nouveaux venus sont peut-être les maîtres de cette créature... Pourtant, son instant la détrompe immédiatement... Non, c'est la créature qui veut qu'elle pense cela... Une nouvelle injonction dans son dos à plus de succès... Phylem se jette au sol et elle entend plusieurs sons qu'elle peine à identifier... Quelques flèches, une détonation... d'autres sons, confus... Phylem observe le groupe qui s'est formé derrière elle, ils sont quatre, trois hommes et une femme. A en juger par leur apparence, il s'agit d'un groupe de voyageurs, d'aventuriers, l'un deux dépasse d'une bonne tête ses compagnons et se dirige vers Phylem à toute vitesse, dans le but évident de venir la secourir. Un autre, arc en main, décoche flèche sur flèche sur la créature, élancé, les cheveux longs, l'homme a le regard blanc mais ne manque jamais sa cible. Les mains du troisième, rachitiques, enveloppent une sphère entièrement composée de flamme, aussi surprenant que cela puisse paraître... Enfin, la jeune femme, tend devant elle l'arme qui a fait feu, l'un de ces pistolets qui sont habituellement l'apanage des pirates...
D'un coup d'un seul, le groupe entier cesse ses attaques, Phylem se retourne, la créature n'est plus là... L'homme a la boule de feu se tourne vers Phylem, encore sous le coup de la surprise et intervient assez violement...
Foutre dieu de bordel de gonzesse... T'as pas entendu les ordres de Firkt... On ne doit pas se balader seul tant que la créature rodera dans les parages... Surtout pas nous...
Visiblement, l'homme agit de la sorte proportionnellement à la crainte qu'il a éprouvé à son égard...
Elle relève la tête et hume l'air ambiant, l'odeur de fumée sulfureuse et les façades d'ocres et de brun lui sont familières... La rue des forgerons a bien changé depuis ses quinze ans, mais aucun doute à avoir, la jeune femme se rappelle distinctement avoir arpenté cette jolie rue pavée avec son père... Certes, l'ensemble était alors moins bien entretenu, ce qui en dit long sur l'économie florissante de Fort-le-kirkch. Au loin, elle peut distinguer la grande porte est des remparts, fermée... Le soleil vient de se lever, mais cette dernière devrait être ouverte depuis longtemps maintenant... Etrange... Levant les yeux, Phylem aperçoit des dizaines de gardes sur le tour de garde, immobiles fixant l'horizon...
La ville serait-elle en état de siège ?
Incapable de se rappeler ce qu'elle était en train de faire, la jeune femme cherche l'indispensable parchemin qui lui permet de pallier à ces situations. Elle déplie avec minutie le document pour s'apercevoir, non sans surprise que ce dernier est totalement vierge. Voilà qui est étrange... Phylem devait donc flâner... Flâner ? Mais pourquoi ici ? Alors qu la ville est en état de... En état de quoi déjà ?
Les réflexions de la jeune femme sont interrompues par un cri lugubre propre à glacer le sang de n'importe qui. Elle manque d'en laisser tomber son parchemin... Ce hurlement, référence vivante à tout ce qui peut représenter l'effroi pour une jeune femme comme Phylem, n'a rien de bien engageant... Autour d'elle, les rues sont désertes... Paniquée, incapable de se mouvoir, Phylem aperçoit une créature étrange, qui l'observe, d'un regard carnassier, se délectant à l'avance de cette proie facile...
Phylem voudrait courir, fuir, prendre ses jambes à son cou mais son corps refuse de se déplacer... Déjà, elle imagine sa pauvre chair lacérée, déchirée par ces griffes puissantes, luisantes, teintées du sang qu'elles ont moult fois fait couler...
A ce moment là, alors que tout semble perdu, Phylem entend le sifflement d'une flèche décochée dans son dos... Une voix masculine lui hurle de se coucher... Poussée par une nouvelle pulsion de peur, la jeune femme songe un instant que ces nouveaux venus sont peut-être les maîtres de cette créature... Pourtant, son instant la détrompe immédiatement... Non, c'est la créature qui veut qu'elle pense cela... Une nouvelle injonction dans son dos à plus de succès... Phylem se jette au sol et elle entend plusieurs sons qu'elle peine à identifier... Quelques flèches, une détonation... d'autres sons, confus... Phylem observe le groupe qui s'est formé derrière elle, ils sont quatre, trois hommes et une femme. A en juger par leur apparence, il s'agit d'un groupe de voyageurs, d'aventuriers, l'un deux dépasse d'une bonne tête ses compagnons et se dirige vers Phylem à toute vitesse, dans le but évident de venir la secourir. Un autre, arc en main, décoche flèche sur flèche sur la créature, élancé, les cheveux longs, l'homme a le regard blanc mais ne manque jamais sa cible. Les mains du troisième, rachitiques, enveloppent une sphère entièrement composée de flamme, aussi surprenant que cela puisse paraître... Enfin, la jeune femme, tend devant elle l'arme qui a fait feu, l'un de ces pistolets qui sont habituellement l'apanage des pirates...
D'un coup d'un seul, le groupe entier cesse ses attaques, Phylem se retourne, la créature n'est plus là... L'homme a la boule de feu se tourne vers Phylem, encore sous le coup de la surprise et intervient assez violement...
Foutre dieu de bordel de gonzesse... T'as pas entendu les ordres de Firkt... On ne doit pas se balader seul tant que la créature rodera dans les parages... Surtout pas nous...
Visiblement, l'homme agit de la sorte proportionnellement à la crainte qu'il a éprouvé à son égard...