Fuite vers l'avant

[Machuthu]

La caravane s'éveille peu à peu... La nuit s'est passée sans encombre, mais les troupes Oraliennes aperçues dans la soirée se sont approchées et campent maintenant devant les murs de l'embouchure...

On ne parle que de ça en ville et vous apprenez rapidement que le seigneur de Talur, maître incontesté de l'embouchure tente de trouver une solution diplomatique à ce problème...

Il n'en reste pas moins que les portes de la ville sont gardées et qu'il risque d'être difficile de partir.

[Drakken]

Comme a son habitude ou peut être par paranoia qui sait, le traqueur effectua un tour minutieux de la caravane s'assurant que tout le monde va bien et que tout le monde est prêt

Puis après cette petite inspection il rejoignit Krôll

Bon on fait quoi maintenant, je ne connais pas trop le coin mais on va avoir du mal a faire sortir la caravane par un autre chemin que la porte

[Machuthu]

Krôll acquiesce.

Aucun doute, nous n'avons pas d'autres choix...

Ecoute, je pense que si les portes sont fermées pour l'instant, c'est surtout pour empêcher les Oraliens d'entrer... Nous, nous voulons sortir... Il faudrait voir quel garde accepterait de nous laisser sortir... et pour quel prix...

Prend peut-être Maeva avec toi, elle a visiblement une excellente intuition... Cela pourrait nous aider dans le cas présent... Moi, je surveille la caravane et je nous prépare pour le départ...

[Damch]

Maeva se réveille peu à peu après l'échange des deux hommes. Les voix rudes la font sortir de son lit. Elle a entraperçu quelques mots.

La ville serait fermée ? Quelle augure viendra encore nous prendre ? Il est temps de se mettre en marche mais nous sommes dans un étau. Que pensez-vous qu'il faille faire cher Drakken ?

Avant de répondre à cette question prendrez-vous une tasse revigorante ? Jill a dû aller chercher une bonne miche de pain frais. Je la sens d'ici.

Bonjour Jill !

Maeva embrasse son guide et s'atable.

Pour cette porte qui nous est obturée. Il me semble que...

Maeva réfléchit...

Qu'il nous faille nous fofiler par un porte moins impétueuse que la porte principale. Un système d'évacuation...

Maeva vient de réveiller une étincelle dans sa pauvre tête.

... Ou une entrée naturelle... oui... une entrée naturelle dans la ville. Je pense que les eaux nous guideront.

Maeva déguste son thé et son quignon de pain avec volupté et sourit.

[Machuthu]

Krôll réagit au discours de Maeva...

Cela signifierait que nous devons abandonner la caravane... Les charrettes ne pourront jamais sortir par les égouts...

A moins que... A moins bien sûr que tu ne penses au fleuve...

Ce dernier ce jette dans la mer à quelques kilomètres à peine et pour sûr, nous serions plus à l'abri sur un navire que dans cette ville...

Mais pour cela, il faudrait trouver un navire qui veuille bien nous accueillir à son bord... Nous sommes nombreux et nos marchandises encombrantes...

[Drakken]

Le Traqueur soupira et afficha un petit sourire moqueur

Et bien sur c'est moi qui va devoir le trouver ce satané bateau je suppose

Regardant Maeva

Belle demoiselle accepteriez vous d'allez flaner au bord de l'eau en ma compagnie

[Damch]

Et bien pour vous dire jeune homme...

Maeva prend une rasiade de thé

Je pense qu'Erill sera plus à même de trouver un navire qui accepte sa marchandise.

* à Erill*
N'est-il point Erill ? Que pensez-vous de cette suggestion.

* à Drakken*
Bien évidemment vous pouvez l'accompagner je vous suivrai. Une petite marche me fera le plus grand bien !

Maeva se lève de table et fait craquer son pauvre dos.

Malheureusement la taxe sera plus élevée en ces moments tragiques ! Les maîtres dokker vont en profiter. D'un autre côté nous devons nous rendre pressément juste qu'à la puissante ville.

*à Erill*
Nous ne pouvons perdre trop de temps à cette embouchure ! Les affaires nous attendent avec impatience sur la place du marché de Fort le Kirch ! N'est-ce pas Erill !

Maeva grand sourire vers le joallier ne peut que succomber aux conseils de la prophétesse.

Puis Jill a besoin de bouger. Il ne peut rester en place !
Allons chercher notre flotte à l'instant !

D'un autre côté, je pense qu'il est plus judicieux de ne pas perdre de temps. Je peux rester préparer les affaires avec Jill le temps que vous trois, Kroll, Drakken et Erill, discutiez de transport. Cela vous va-t-il comme cela !

*à Drakken avec sourire*
Nous aurons tout le loisir de partager un bon moment sur les ponts du navire.

Maeva commence à débarrasser la table et vaque à ses occupations.

[Drakken]

Tapotant ses doigts sur la garde de son epée le traqueur regarda ses deux compagnons

Bon bah allons trouver un bateau, Erill je te laisse trouver la perle rare, moi j'y connais rien, si il y a pas de forêt je me sent vite a l'etroit

[Machuthu]

Drakken s'éloigne en compagnie du joaillier que Maeva accompagne.

Dès son arrivée sur le port, il observe les navires... Il ne semble pas particulièrement à son aise avec Drakken... Il faut dire que l'éclaireur n'a rien de particulièrement rassurant... Les habitudes qu'il a prises dans la forêt le rendent plutôt asocial.

Pour l'heure, le trafic maritime n'est pas bloqué...

Si Erill jette rapidement son dévolu sur un fier bâtiment, trois mâts et une voilure impeccable, Drakken quant à lui imagine déjà le prix que va exiger le capitaine... Après avoir calmé les ardeurs conquérantes d'Erill, le Joaillier désigne un bateau nettement moins soigné mais de belle taille...

Celui là pourrait faire l'affaire... Il devrait pouvoir accueillir l'ensemble du convoi pour peu que nous abandonnions quelques broutilles...

[Drakken]

Le Traqueur arpentais le port d'un air froid et tendu, ne se sentant pas très a l'aise dans cet endroit, regardant tour a tour les bateaux il s'arreta devant celui choisis par son compagnon

Bon on monte dessus que l'on regle ca vite fait, j'aime pas cet endroit

[Damch]

Maeva hume les odeurs du port de pêche ! Elle aime le souffle de la brise sur sa joue. Perdue dans un imaginaire, Maeva reprend ses esprits quand Drakken presse le ton.

Je crains que nous puissions monter sur ce bâteau avant de s'être présenté à l'office maritime, contrôle oblige. C'est là-bas qu'ils fixeront les droits d'accès. Repérez bien le nom du navire.

* à Erill *
Est-ce que vous pensez que l'accès sera onéreux mon cher Erill ? De quoi pourrions-nous nous séparer ?

[Machuthu]

Tout en prenant la direction de l'office maritime, Erill explique à Maeva...

En restant à l'embouchure alors qu'une bataille risque d'y être livrée, les commerçants ont tout à perdre... Non seulement, ils ne vendent pas leurs marchandises, mais ils s'exposent à ce qu'on leur vole... Croyez moi Maeva, ils préféreront donner un peu de leur marchandise à l'armateur pour pouvoir se garantir d'un tel manque de chance.

Nous devrons abandonner les chevaux et autres carrioles mais les marchandises en elles-mêmes devraient toutes trouver place dans la cale...

Après être passé à l'office maritime pour le contrôle, le groupe est dirigé vers une salle ou ils peuvent trouver l'armateur de 'La coque'... On vous l'a désigné comme un homme d'une quarantaine d'année, un peu rondouillard et ayant la fâcheuse manie de fumer une herbe brune particulièrement malodorante.

De fait, c'est Maeva qui le perçoit la première... Dès l'entrée dans la salle, l'aveugle sent l'odeur du tabac froid. L'homme est assis et lorsque vous approchez, il nettoie un peu la table, range quelques papiers et tente de prendre un air respectable... Ce qui est loin d'être aisé pour lui... L'homme doit être un habitué de la bonne chair et si la coque de son navire était aussi épaisse que la couche de graisse de son ventre, 'La coque' serait à coup sur un fleuron de la marine...

Mouais... Installez vous, installez-vous, je vous prie... Que puis-je faire pour vous ?

[Damch]

Bien... Cher Monsieur...

Maeva s'assoie, mais ne peux s'empêcher de se redresser au plus proche du dossier de la chaise s'éloignant le maximum de la table. Elle prends cette air si définissable chez les bourgeoise, le regard de côté, la bouche de coin, les lèvre hautaine. Vraissemblablement l'odeur de tabac la gêne.

... Nous désirons embarquer sur ... Comment s'appelle-t-il ?...

Maeva se tourne vers Erill...

Oui... ce bâteau... Comment s'appelle-t-il ?...

Maeva laissera le soin à Erill de répondre, à moins que Drakken ne prenne la parole.

[Drakken]

Drakken qui se tenait debout derrière Maeva

La coque ou c'est ca je crois la coque c'est se rafiot qui nous interesse si le prix est pas trop demesurer bien entendu

[Machuthu]

L'homme se défend...

C'est un fier navire vous savez... Il a peut-être besoin d'un peu de peinture mais il peut vous emmener aisément par delà les mers les plus vastes...

Erill coupe l'argumentaire de l'armateur et affichant un air dubitatif, il observe son interlocuteur droit dans les yeux avant de poursuivre...

Hum ! Un peu de peinture et deux ou trois réfections majeures oui... Mais c'est bien de celui là que nous parlons... Nous souhaiterions qu'il nous emmène à Fort-le-kirkch...

L'armateur sourit... Visiblement, malgré l'intervention de Drakken, il est persuadé qu'il pourra tirer un bon prix de votre demande...

Je vois... On veut quitter l'embouchure avant que ça ne se gâte... Les demandes sont nombreuses vous savez...

* Erill *

Tellement nombreuses que nous sommes seuls dans cette salle et que votre navire est toujours à quai...

* L'armateur *

Je vous tire d'un mauvais pas en vous emmenant loin d'ici.

* Erill *

Tout en mettant votre propre navire à l'abri... Vous devriez le faire de toute façon... Et il serait dommage de se priver de clients pour financer l'expédition...

Les deux hommes se jauge et force est de constater qu'Erill s'avère être un allié de choix dans cette aventure... Qui aurait pu croire que ce petit bonhomme, simple joaillier, s'avérerait si utile en cette période de crise ? Qui plus est, la présence de Drakken et Maeva accroît la force de persuasion du commerçant.

Au final, les prix fusent et Erill parvient à obtenir un tarif qui vous semble raisonnable... Chaque commerçant abandonnera ses montures et ses carrioles à l'armateur et un vingtième de sa marchandise. De toute façon, vous auriez eu du mal à faire entrer l'ensemble des marchandises... En échange, l'armateur s'engage à ce que le navire vous emmène à Fort-le-kirkch avec autant d'escales que vous le souhaiterez...