Artemus sourit aux couple d'oiseau et à son vieil ami Macab. Chaque brun, chaque fibre de son être résonne au delà de ce qu'il pensait être le vivant. La scène est étrange, comme il contemple Macab et le lieu de leur retour. S'il le pouvait, il la graverait tel un aquafortiste à jamais. Qu'importe les voyages, qu'il y en ai deux, dix, quatorze, des milliers, il sait qu'il saura toujours retrouver le chemin du royaume des vents.
Déployant sa carte, le Pirate cherche à localiser rapidement un portail vers le Bouclier. Sa jambe n'est plus qu'un poids mort, et il lui faut l'aide d'un guerisseur. Il fait un signe de tête à Macab, ce dernier sait que le cartographe fait de gros efforts et qu'il se repose désormais entièrement sur lui.
Vieux frère, je n'aurais voulu vivre ça avec personne d'autre, ce que nous avons gagné, servira le Bouclier... Et nous a enrichit comme jamais...
D'une main douce le Pirate caresse les têtes du couple d'oiseau, avant de désigner un portail...