Ventsombre

L'homme assis là-bas...

Karg montre son "mentor" sans s'approcher du gamin...

Veille sur lui, et tâche qu'il ne lui arrive rien de facheux...
Il te donnera sans doute un petit quelque chose, si tout va bien...

Moi, vaut mieux pas que je le fasse, hein ? *sourire dévoilant ses dents déchaussées et ses gencives abimées*

Si des gens douteux... autre que moi ... arrivent, réveille le...
S'il lui arrive malheur, tu auras à faire à moi...

Karg s'éloigne alors, et quitte l'auberge...
Il s'arrête brutalement au bout de quelques mêtres... une expression horrifiée sur le visage, le rendant encore plus hideux qu'à l'accoutumée...

Il retourne à l'auberge, entre précipitament, se rue sur Merg et le secoue comme un prunier...

A force de secouer Merg, Karg ne tarde pas à l'éveiller. Se dernier est particulièrement surpris de voir le lépreux de si près et à un léger mouvement de recul.

Karg ? Mais qu'est-ce qui te prend ?

Tu m'as trouver comment ?!

C'est important... Comment tu m'as trouvé, répond... et les autres, comment vous avez fait pour les recruter... ?

* La voix de Karg est emplie d'urgence, et la peur lui serrant toujours les tripes rendent son ton légèrement agressif *

Merg est encore un peu endormi et peine visiblement à comprendre le sens de la question de Karg.

Comment on t'a trouvé... Ben je te l'ai dit, je t'ai vu...

Ah, oui... En fait, nous autres voyageurs pouvons reconnaître un rêveur lorsque nous en voyons un, même dans le monde réél. Il est pour nous comme une exception parmis des visages familiers.

Mais qu'est-ce qui te rend si nerveux ? Tu aurais pu me réveiller en plein combat... Eveiller un rêveur sans savoir ce qu'il ait peut être dangereux, méfies toi à l'avenir.

Ouai, ben désolé, mais je crois qu'on a un gros problème...
La mission toute con qu'on nous a donnée est en train de devenir un vrai merdier...

On est chassé, et je crois qu'un type comme toi nous a vu...

Personne, tu entends, personne me regarde comme à la loupe !
Alors, ouai, tu as reconnu un rêveur en moi... Mais comment tu m'as trouvé ? Et les autres ?

Merg sourit de l'inquiétude de Karg.

Si c'est rééllement un type comme moi qui t'as vu, tu n'as rien à craindre, nous n'avons aucun moyen de savoir ou sont vos corps.

Moi je t'ai croisé par hasard dans la rue. Et c'est la même chose pour tout les voyageurs.

Karg n'est pas soulagé pour autant...

Rhaaa... ça colle pas...
Il nous a tous détailler, comme si...
...
comme s'il cherchait à en savoir plus... pas seulement comme s'il nous jaugeait...

bah... j'dois être parano...

Merg reste méfiant quant au propos de Karg.

Le rêve est perturbé... J'ai vu de drôle de choses cette nuit et ce que tu m'annonces n'est pas forcément de bon augure...

Il faut rester sur nos gardes aujourd'hui. Je vais tenter d'entrer en contact avec les rêveurs du palais afin d'avoir plus d'informations. Toi tu devrais te dégotter un coin tranquille ou te planquer en attendant.

Le mieux c'est qu'on se retrouve à la porte est du Fort dans deux heures.

Ca te va ?

Karg en oublie un instant sa peur, tellement les mots de Merg l'amusent. Il s'esclaffe
Ah !

T'inquiètes pas, chercher une planque, c'est bien ce que je comptais faire, comme tous les jours !

Par contre, ton rencard, ça va être dur...
Y'a pas un garde qui me laissera approcher du Fort, ce quartier m'est quasiment interdit...

Merg sort une lettre de sa poche. Karg reconnaît le document. Il s'agit d'une autorisation à la mendicité. Cela fait bien longtemps qu'il n'en a pas vu. Ce genre de document n'est plus vraiment utilisé mais avec ça, les miliciens devrait le laisser tranquille.

Avec cette autorisation, tu pourras mendier dans le quartier du fort. Tâches de rester discret toutefois...

Autre chose ?

Ouai *grimace légèrement en se grattant se crane à travers sa capuche*

Les autres qui étaient avec moi, j'peux les trouver où ?

Merg se gratte la tête.


C'est pas que je ne veuille pas te les donner, mais vois-tu, dans notre condition, la prudence est de mise et je ne sais moi-même pas toujours ou les trouver...

Non, crois moi, il vaut mieux que tu te caches jusqu'à ce que je te retrouve tout à l'heure.