Le Temple de la Terreur. Part 1
Posté: Sam 15 Oct 2022 17:11:31
Cette fois ci, Chalzea s'attaque au Temple de la Terreur de Ian Livingstone ' Temple Of Terror' illustré par Christos Achilleos et Bill Houston ( Mention spéciale pour le bourreau ! ).
Cette aventure est de loin la plus difficile que j’ai affrontée actuellement, même la Sorcière des Neiges est une balade de santé à côté. J’ai ri à la lecture du dernier paragraphe de la page 21 ( V1). Contrairement à certains autres opus, c’est pratiquement impossible de s’en sortir avec des statistiques faibles…et même lorsqu’on a optimisé son cheminement à force de nombreux essais et une potion de soins.
Les morts subites sont peu nombreuses mais difficiles à éviter, les situations qui mènent à des pertes d’habileté sont nombreuses et mènent à une mort violente lors de certains combats. Certains objets sont indispensables pour terminer la quête et d’autres facilitent grandement certains combats (Faut-il encore trouver l’objet du premier coup, ce qui est loin d’être évident sauf si on connaît le bestiaire du jdr).
Néanmoins, j’ai passé un agréable moment et connu près de 20 morts pour trouver le chemin le moins périlleux !
Temple de la Terreur partie 1.
Relecture par Renaud Hakin
Salut mes mignons ! Me revoilà, Chalzea fraîchement promue tueuse de Vampire-Mage et exploratrice des légendaires Grottes de Cristal ! Ayant remboursé mes dettes auprès de Cul de Babouin, j’ai claqué mes dernières piécettes dans le patelin de Pont De Pierre… Ce bled de bas-du-pot est vraiment sympa et pour écluser, y’a rien à dire, les bas-du-cul brassent la meilleure binouze qui soit !
Nonchalamment installée dans ma baraque, binouze à la main, qui je vois passer devant moi ? Ce bon vieux Yaztromo, un beignet fourré à la main, qui file directement dans la baraque de Gillibran accompagné de pratiquement tout le pastelin !
J’me demande qu’est-ce qui a poussé ce vieux babouin à quitter sa tour et sa forêt ? Cela doit être grave…j’me rapproche.
Il commence à jacter le vioque, il parle de dragons, d’armée maléfique et de Malbordus ! Les bas-du-cul commencent à pleurnicher s’imaginant le pire. Yaztromo tente de les rassurer, il leur explique que grâce à son corbeau, il sait où se rend Malbordus. Qu’il suffit d’envoyer un héros dans la cité perdue de Vatos et de détruire les statuettes qu’il recherche avant que le mage maléfique ne mette la main dessus.
Bien sûr, personne ne se porte volontaire et j’éclate de rire…. Le vieux Yaztromo, vexé comme un poux, me foudroie du regard. Celui-ci s’adoucit et il me félicite de me porter volontaire pour effectuer cette mission périlleuse.
Je m’étouffe à moitié et commence à beugler mais, impassible, le vieux croulant pointe son doigt en direction d’une mare où patauge un crapaud pustuleux… J’ai compris le message, je ramasse mon bardas et suis Yaz en bisquant…
Il est drôlement vif le vioque ! Vas-y qu’il trace à travers Rivière Rouge et champs ! Qu’il traverse les bois à la vitesse d’un hobbit face à la promesse d’un beignet fourré à la crème de Fourme d’Ambert pour le second petit-déjeuner !
Ni une, ni deux, après une petite nuit de camping pépouse dans la forêt, je me retrouve, une fois encore, dans la salle la plus bordélique de mage qui soit .
Y’a des bouquins qui traînent, des alambics qui gouttent ! Des amulettes qui pulsent : ‘fin, bref, un vrai bordel de magot !
Le vioque s’avachit sur un fauteuil, en aussi bon état que lui et me jette un de ces regards : j’ai l’impression d’être un bas-du-cul face à un troll qui n’a rien bâfré depuis deux heures.
‘Ça va être compliqué d’éliminer Malbordus sans un peu de magie’
‘Tu parles...’
‘Hmm ? Si je me souviens bien, vous êtes plutôt intelligente.’
‘Ben ouais, j’ai buté quelques magots quand même...’
‘Oui, oui, donc je vais faire en sorte de vous apprendre temporairement quelques tours de magie, mais pas tous : on aura pas le temps !
‘De toute façon, z’êtes des n’azes les mages...’
‘Hmm ? ‘
‘Rien… Rien...’
‘Bon, allez, c’est parti pour avoir le privilège d’apprendre ma terrible magie ! Mais pourquoi vous rigolez ? Chaque minute compte, nom d’un kaléidoscope irradiant !’
One moment later, me v’là parti, avec un corbeau comme guide, en direction du fleuve du Poisson-Chat. J’ai des sorts plein la caboche… Espérons que cela soit utile ces trucs de mages… C’est pas pour baver, mais ces ‘sorts’-là... Z’ont pas sauvé la peau des magots que j’ai déjà refroidis, hein ?
Bon, ben… Y’a plus qu’à retrouver le Malbordé là et le crever avant qu’il arrive à Vatos !
Bon, c’est un vrai rat le salopiot de Yaz’ : à peine 25 pièces d’or pour effectuer ma mission… Me v’là au fleuve et comment je vais aller jusqu’au Port du Sable noir, moi ?
Tiens, il est passé où le corbac ? Il a dû rentrer chez lui…
Autant y aller en péniche… Après avoir négocié comme un marchand de Bugman avec le capitaine, je finis par me dégotter une petite place pour 2 piécettes d’or et vogue la galère, gabarier !
Ni une ni deux, me v’là à traîner au crépuscule, dans la Cité des Voleurs, à la recherche d’un endroit où piocher.
J’irais bien emmerder l’autre sénile de Nico sous son pont : ‘brillante idée’ que je rejette en pouffant de rire.
Un clodo puant me tombe dessus, il me propose le gîte et le couvert pour une pièce d’or !
Vu la maille qu’il me reste, j’ai pas vraiment le choix et je le suis, profitant de son doux fumet…
Le trimard me mène devant son ‘palace’ et ni une, ni deux, deux clampins se jettent sur moi, poignards à la main !
Ils étaient plutôt habiles ces deux macchabées, mais pas assez !
Coup d’estoc de ci ! De pointe de là ! Et voilà le travail !
Je trouve sur leurs cadavres un petit télescope en cuivre et trois boutons d’argent, je trace ma route pour essayer de trouver un lieu ou crécher…
Le Homard Noir : typiquement le lieu de débauche que je kiffe !
Je dépense deux autres pièces d’or et on me présente un pirate, Gargo qui finit par accepter que j’embarque sur son rafiot pour 10 pièces d’or !
Vu le colosse, j’ai même pas tenté de négocier…
Râlant comme un putois, j’vais pour monter me pieuter lorsqu’un marin me rentre dedans !
Nous sommes aussi vénère l’un que l’autre ! Il me balance ses chopes à travers la gueule ! Ha Ouais ! Coup d’boule, balayette et descente du coude sur la trachée !
Un homicide de plus à mon actif, Un ! Bon, il était costaud, le bougre mais pas assez… Voyons voir… 2 pièces d’or et une perle, c’est toujours ça de pris !
Après avoir été à moitié bouffée par des punaises, j’me retrouve, le lendemain, au bord de La Belladonna, un bateau de pirate… Ça craint, cela va mal finir si on croise des Gaulois.
J’croise Gargo qui me dit qu’un d’ses gars est mort à la taverne hier soir… Oh, pas de bol… Du coup, me v'là promue aide-canonnier pour trimballer des boulets au cas où… Au cas où ! Comme par hasard, un navire nous prend en chasse ! Bordel, une nef de guerre et m'vlà à fond de cale dans une guerre qui n’est pas la mienne !
Vu que personne semble doué sur ce rafiot m'vlà à barboter dans la flotte, ça va être chaud de rejoindre le Désert des Crânes… J’vais pas y aller à la nage, je rejoins le navire des vainqueurs… Avec un peu de bol…
Par le bon bout, ils m’accueillent à bord et là… Suis comme deux ronds de flan ! Une bande de marins bas-du-cul !
J’leur jacte que j’viens de Pont-de-Pierre et que j’connais Gallibrin, heu, j’veux dire Gillibran !
Leur capitaine m’accueille à bord et après deux jours de bringue, les nabots me débarquent sur une plage du Désert des Crânes…
Ha oui, c’est vachement sableux le désert mine de rien… C’est pas évident de s’y retrouver avec tout ce sable… Allez, hop, plein est !
Hmm ? C’est quoi ce bourdonnement ? Des guêpes géantes ! Bataille de dards ! Haha ! Je pique et repique ! Bye-bye les insectes !
Mais que ! J’ai failli me viander comme une merde ! C’est quoi ça encore ? Un cadavre… Voyons voir… Une clef d’or… Plus qu’à trouver le coffre qui va avec… Cela va être coton dans ce désert….
Fait chaud… Tiens, un autoch… Un indig… Bordel, comment on les appelle déjà les habitants du désert ? Un babouin ? Quelque chose comme ça…
‘Fin bref, on taille le bout de gras et comme il fait soif, je négocie un peu de flotte. Suis obligé de lui donner un de mes boutons d’argent… Foutu rapace va !
Et v'là la tempête de sable , c’est d’un cliché ! Une fois passée, je repars vers l’est mais avec une clochette de cuivre trouvée dans le désert : pas aussi désert que ça, ce désert !
Fait… Soif ! Allez un p’tit coup dans le gosier… Chaud ! Une tente, allons voir…
Un balourd aux doigts couverts d’or m’accueille à bras ouvert, tout en lorgnant ma maigre bourse… Il m’offre à boire et à manger et me propose de lui acheter des articles exotiques : de la verroterie d’escroc, oui !
J’lui prends quelques babioles… Suis fauché comme un gobelin face à un aventurier… Chienne de vie !
Allons plutôt vers le sud… Mais que… TREMBLEMENT DE SABLE ! EEK ! C’est le ver le plus gros et agressif qu’il m’ait été donné d’affronter ! Le combat va être rude !
Plus d’une fois la bestiole m’est rentrée dedans ! J’ai bien failli lui servir de repas ! Heureusement mes coups de taille ont porté leur fruit !
VICTOIRE ! Adieu Coco l’asticot, fallait pas essayer de m’asticoter ! Bon, je récupère une de ses dents comme souvenir , je l’ai bien mérité.
Ma potion d’endurance n’est pas de trop pour me remettre de cette rencontre, il ne me reste qu’une seule dose. Bon, continuons plein sud… La nuit arrive, je suis littéralement frigorifiée !
Au petit matin, je poursuis ma route vers le sud et je découvre un oasis survolé par des vautours survoltés, allons y jeter un œil !
Un point d’eau… Mon petit doigt me dit de ne pas en boire goutte. Heureusement, il me reste un peu de flotte dans ma gourde.
Je repars vers le sud et trouve une sorte de cairn : intriguée, j’y jette un œil.
AOUCH ! Un foutu scorpion y était planqué en embuscade ! CA PIQUE !
Avoir l’avoir écrabouillé, je fouine dans le tas de caillou et j’finis par dégotter un petit sac blanc avec une boule dans laquelle se trouve une sorte de lutin !
Heureux comme un nain dans une taverne, le lutin m’asperge d’une poudre censée m’apporter de la chance et me conseille d’utiliser le sac pour me protéger le crâne du soleil.
Il est pas con Tom Pouce… Allez hop, un peu de bricole et me voilà avec un superbe bandana !
Le chameau, fait chaud ! Allez, je termine ma gourde jusqu’à la dernière goutte… Pourquoi j’ai pas appris le sortilège de création d’eau…
Ça tape de plus en plus sur le ciboulot, grâce à mon turban j’tiens bon !
Que vois-je à l’horizon ! VATOS ! Vamos, reste plus qu’à y rentrer…
Tentons de forcer cette poterne, là…
Heureusement, j’ai mémorisé ce sort d’ouverture des portes… Et hop, me v'là à déambuler à travers cette ville déserte… Tiens, par là, des statuettes de dragons ! C’est forcément par là que l’autre Malotru est passé !
Il est temps de le retrouver !
Cette aventure est de loin la plus difficile que j’ai affrontée actuellement, même la Sorcière des Neiges est une balade de santé à côté. J’ai ri à la lecture du dernier paragraphe de la page 21 ( V1). Contrairement à certains autres opus, c’est pratiquement impossible de s’en sortir avec des statistiques faibles…et même lorsqu’on a optimisé son cheminement à force de nombreux essais et une potion de soins.
Les morts subites sont peu nombreuses mais difficiles à éviter, les situations qui mènent à des pertes d’habileté sont nombreuses et mènent à une mort violente lors de certains combats. Certains objets sont indispensables pour terminer la quête et d’autres facilitent grandement certains combats (Faut-il encore trouver l’objet du premier coup, ce qui est loin d’être évident sauf si on connaît le bestiaire du jdr).
Néanmoins, j’ai passé un agréable moment et connu près de 20 morts pour trouver le chemin le moins périlleux !
Temple de la Terreur partie 1.
Relecture par Renaud Hakin
Salut mes mignons ! Me revoilà, Chalzea fraîchement promue tueuse de Vampire-Mage et exploratrice des légendaires Grottes de Cristal ! Ayant remboursé mes dettes auprès de Cul de Babouin, j’ai claqué mes dernières piécettes dans le patelin de Pont De Pierre… Ce bled de bas-du-pot est vraiment sympa et pour écluser, y’a rien à dire, les bas-du-cul brassent la meilleure binouze qui soit !
Nonchalamment installée dans ma baraque, binouze à la main, qui je vois passer devant moi ? Ce bon vieux Yaztromo, un beignet fourré à la main, qui file directement dans la baraque de Gillibran accompagné de pratiquement tout le pastelin !
J’me demande qu’est-ce qui a poussé ce vieux babouin à quitter sa tour et sa forêt ? Cela doit être grave…j’me rapproche.
Il commence à jacter le vioque, il parle de dragons, d’armée maléfique et de Malbordus ! Les bas-du-cul commencent à pleurnicher s’imaginant le pire. Yaztromo tente de les rassurer, il leur explique que grâce à son corbeau, il sait où se rend Malbordus. Qu’il suffit d’envoyer un héros dans la cité perdue de Vatos et de détruire les statuettes qu’il recherche avant que le mage maléfique ne mette la main dessus.
Bien sûr, personne ne se porte volontaire et j’éclate de rire…. Le vieux Yaztromo, vexé comme un poux, me foudroie du regard. Celui-ci s’adoucit et il me félicite de me porter volontaire pour effectuer cette mission périlleuse.
Je m’étouffe à moitié et commence à beugler mais, impassible, le vieux croulant pointe son doigt en direction d’une mare où patauge un crapaud pustuleux… J’ai compris le message, je ramasse mon bardas et suis Yaz en bisquant…
Il est drôlement vif le vioque ! Vas-y qu’il trace à travers Rivière Rouge et champs ! Qu’il traverse les bois à la vitesse d’un hobbit face à la promesse d’un beignet fourré à la crème de Fourme d’Ambert pour le second petit-déjeuner !
Ni une, ni deux, après une petite nuit de camping pépouse dans la forêt, je me retrouve, une fois encore, dans la salle la plus bordélique de mage qui soit .
Y’a des bouquins qui traînent, des alambics qui gouttent ! Des amulettes qui pulsent : ‘fin, bref, un vrai bordel de magot !
Le vioque s’avachit sur un fauteuil, en aussi bon état que lui et me jette un de ces regards : j’ai l’impression d’être un bas-du-cul face à un troll qui n’a rien bâfré depuis deux heures.
‘Ça va être compliqué d’éliminer Malbordus sans un peu de magie’
‘Tu parles...’
‘Hmm ? Si je me souviens bien, vous êtes plutôt intelligente.’
‘Ben ouais, j’ai buté quelques magots quand même...’
‘Oui, oui, donc je vais faire en sorte de vous apprendre temporairement quelques tours de magie, mais pas tous : on aura pas le temps !
‘De toute façon, z’êtes des n’azes les mages...’
‘Hmm ? ‘
‘Rien… Rien...’
‘Bon, allez, c’est parti pour avoir le privilège d’apprendre ma terrible magie ! Mais pourquoi vous rigolez ? Chaque minute compte, nom d’un kaléidoscope irradiant !’
One moment later, me v’là parti, avec un corbeau comme guide, en direction du fleuve du Poisson-Chat. J’ai des sorts plein la caboche… Espérons que cela soit utile ces trucs de mages… C’est pas pour baver, mais ces ‘sorts’-là... Z’ont pas sauvé la peau des magots que j’ai déjà refroidis, hein ?
Bon, ben… Y’a plus qu’à retrouver le Malbordé là et le crever avant qu’il arrive à Vatos !
Bon, c’est un vrai rat le salopiot de Yaz’ : à peine 25 pièces d’or pour effectuer ma mission… Me v’là au fleuve et comment je vais aller jusqu’au Port du Sable noir, moi ?
Tiens, il est passé où le corbac ? Il a dû rentrer chez lui…
Autant y aller en péniche… Après avoir négocié comme un marchand de Bugman avec le capitaine, je finis par me dégotter une petite place pour 2 piécettes d’or et vogue la galère, gabarier !
Ni une ni deux, me v’là à traîner au crépuscule, dans la Cité des Voleurs, à la recherche d’un endroit où piocher.
J’irais bien emmerder l’autre sénile de Nico sous son pont : ‘brillante idée’ que je rejette en pouffant de rire.
Un clodo puant me tombe dessus, il me propose le gîte et le couvert pour une pièce d’or !
Vu la maille qu’il me reste, j’ai pas vraiment le choix et je le suis, profitant de son doux fumet…
Le trimard me mène devant son ‘palace’ et ni une, ni deux, deux clampins se jettent sur moi, poignards à la main !
Ils étaient plutôt habiles ces deux macchabées, mais pas assez !
Coup d’estoc de ci ! De pointe de là ! Et voilà le travail !
Je trouve sur leurs cadavres un petit télescope en cuivre et trois boutons d’argent, je trace ma route pour essayer de trouver un lieu ou crécher…
Le Homard Noir : typiquement le lieu de débauche que je kiffe !
Je dépense deux autres pièces d’or et on me présente un pirate, Gargo qui finit par accepter que j’embarque sur son rafiot pour 10 pièces d’or !
Vu le colosse, j’ai même pas tenté de négocier…
Râlant comme un putois, j’vais pour monter me pieuter lorsqu’un marin me rentre dedans !
Nous sommes aussi vénère l’un que l’autre ! Il me balance ses chopes à travers la gueule ! Ha Ouais ! Coup d’boule, balayette et descente du coude sur la trachée !
Un homicide de plus à mon actif, Un ! Bon, il était costaud, le bougre mais pas assez… Voyons voir… 2 pièces d’or et une perle, c’est toujours ça de pris !
Après avoir été à moitié bouffée par des punaises, j’me retrouve, le lendemain, au bord de La Belladonna, un bateau de pirate… Ça craint, cela va mal finir si on croise des Gaulois.
J’croise Gargo qui me dit qu’un d’ses gars est mort à la taverne hier soir… Oh, pas de bol… Du coup, me v'là promue aide-canonnier pour trimballer des boulets au cas où… Au cas où ! Comme par hasard, un navire nous prend en chasse ! Bordel, une nef de guerre et m'vlà à fond de cale dans une guerre qui n’est pas la mienne !
Vu que personne semble doué sur ce rafiot m'vlà à barboter dans la flotte, ça va être chaud de rejoindre le Désert des Crânes… J’vais pas y aller à la nage, je rejoins le navire des vainqueurs… Avec un peu de bol…
Par le bon bout, ils m’accueillent à bord et là… Suis comme deux ronds de flan ! Une bande de marins bas-du-cul !
J’leur jacte que j’viens de Pont-de-Pierre et que j’connais Gallibrin, heu, j’veux dire Gillibran !
Leur capitaine m’accueille à bord et après deux jours de bringue, les nabots me débarquent sur une plage du Désert des Crânes…
Ha oui, c’est vachement sableux le désert mine de rien… C’est pas évident de s’y retrouver avec tout ce sable… Allez, hop, plein est !
Hmm ? C’est quoi ce bourdonnement ? Des guêpes géantes ! Bataille de dards ! Haha ! Je pique et repique ! Bye-bye les insectes !
Mais que ! J’ai failli me viander comme une merde ! C’est quoi ça encore ? Un cadavre… Voyons voir… Une clef d’or… Plus qu’à trouver le coffre qui va avec… Cela va être coton dans ce désert….
Fait chaud… Tiens, un autoch… Un indig… Bordel, comment on les appelle déjà les habitants du désert ? Un babouin ? Quelque chose comme ça…
‘Fin bref, on taille le bout de gras et comme il fait soif, je négocie un peu de flotte. Suis obligé de lui donner un de mes boutons d’argent… Foutu rapace va !
Et v'là la tempête de sable , c’est d’un cliché ! Une fois passée, je repars vers l’est mais avec une clochette de cuivre trouvée dans le désert : pas aussi désert que ça, ce désert !
Fait… Soif ! Allez un p’tit coup dans le gosier… Chaud ! Une tente, allons voir…
Un balourd aux doigts couverts d’or m’accueille à bras ouvert, tout en lorgnant ma maigre bourse… Il m’offre à boire et à manger et me propose de lui acheter des articles exotiques : de la verroterie d’escroc, oui !
J’lui prends quelques babioles… Suis fauché comme un gobelin face à un aventurier… Chienne de vie !
Allons plutôt vers le sud… Mais que… TREMBLEMENT DE SABLE ! EEK ! C’est le ver le plus gros et agressif qu’il m’ait été donné d’affronter ! Le combat va être rude !
Plus d’une fois la bestiole m’est rentrée dedans ! J’ai bien failli lui servir de repas ! Heureusement mes coups de taille ont porté leur fruit !
VICTOIRE ! Adieu Coco l’asticot, fallait pas essayer de m’asticoter ! Bon, je récupère une de ses dents comme souvenir , je l’ai bien mérité.
Ma potion d’endurance n’est pas de trop pour me remettre de cette rencontre, il ne me reste qu’une seule dose. Bon, continuons plein sud… La nuit arrive, je suis littéralement frigorifiée !
Au petit matin, je poursuis ma route vers le sud et je découvre un oasis survolé par des vautours survoltés, allons y jeter un œil !
Un point d’eau… Mon petit doigt me dit de ne pas en boire goutte. Heureusement, il me reste un peu de flotte dans ma gourde.
Je repars vers le sud et trouve une sorte de cairn : intriguée, j’y jette un œil.
AOUCH ! Un foutu scorpion y était planqué en embuscade ! CA PIQUE !
Avoir l’avoir écrabouillé, je fouine dans le tas de caillou et j’finis par dégotter un petit sac blanc avec une boule dans laquelle se trouve une sorte de lutin !
Heureux comme un nain dans une taverne, le lutin m’asperge d’une poudre censée m’apporter de la chance et me conseille d’utiliser le sac pour me protéger le crâne du soleil.
Il est pas con Tom Pouce… Allez hop, un peu de bricole et me voilà avec un superbe bandana !
Le chameau, fait chaud ! Allez, je termine ma gourde jusqu’à la dernière goutte… Pourquoi j’ai pas appris le sortilège de création d’eau…
Ça tape de plus en plus sur le ciboulot, grâce à mon turban j’tiens bon !
Que vois-je à l’horizon ! VATOS ! Vamos, reste plus qu’à y rentrer…
Tentons de forcer cette poterne, là…
Heureusement, j’ai mémorisé ce sort d’ouverture des portes… Et hop, me v'là à déambuler à travers cette ville déserte… Tiens, par là, des statuettes de dragons ! C’est forcément par là que l’autre Malotru est passé !
Il est temps de le retrouver !