Cismihelle
Déjà petite, Cismihelle était attirée par la mort. Pourquoi ? Sans doute à cause du décès de sa grand-mère. Ses parents avaient tentés de lui expliquer le concept de la mort mais lorsqu'elle leur dit que "Grand-mère aidait le père noël et qu'elle reviendrait le lendemain leur faire coucou", ils comprirent qu'ils avaient lamentablement échoués. Evidemment, la grand-mère ne vint jamais les revoir et Cismihelle avait bien compris la mort : un corps froid que l'on enterre.
Les années passèrent et sa fascination grandit avec elle. De cette époque, il ne subsista qu'une question : en admettant que l'âme existe, où allait-elle après la mort ? Elle lit beaucoup à se sujet mais ne fut pas satisfaite des diverses réponses religieuses et du néant sur cette question chez les scientifiques. Sans parler des philosophes... En revanche, elle entamait des études en médecine et se spécialisa en criminologie. Elle pouvait enfin travailler sur des corps dont leur présence était beaucoup plus appréciable que celle des vivants ! Mais sa question ne trouvait toujours pas de réponses. Enfin, la seule chose sûr pour elle : une personne morte n'avait pas d'âme. Sûr ? Jusqu'à ce que cette certitude soit anéantie le jour où l'un des angoisses les plus profondes des médecins légistes se réalisa. Alors qu'elle autopsiait ce qu'elle croyait être un cadavre, ce dernier se "réveilla", si on peut dire et l'étreignit.
Depuis qu'elle est devenue un vampire à l'âge de 25 ans, elle n'a de cesse de continuer ses recherches sur la mort. Elle ouvrit un institut de médecins légistes indépendants et à l'aide de ses servants, elle put passer à une phase qu'elle n'avait pu envisager quand elle était humaine : tuer des personnes pour voir ce qu'il se passe. Evidemment autant lier nécessité à utilité. Et puis, un cadavre de plus dans une morgue qui s'en apercevrait ?
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Gloria
S'il fallait décrire la frivole et décalée comédienne aux origines italiennes qui semble avoir physiquement la trentaine d'années bien entamée : Une tenue toujours impeccable, un faux air de grande dame, une taille parfaite, elle est belle, elle le sait. Et elle aime en jouer, parfum et maquillage discret, tenues élégantes : le bon goût s'apprend, se perfectionne et surtout, s'entretient.
Peu importe les années, les décennies ou les siècles écoulés, une charmante présentation, une agréable apparence, une belle apparence, tout doit être fait dans les règles de l'art.
Mais les apparences sont trompeuses, et tous le savent, et tout ceci n'est sans doute qu'un masque de beauté pour servir les causes d'une artiste bien plus dépravée que ne le supposent ses allures de bourgeoise.
Déjà petite, Cismihelle était attirée par la mort. Pourquoi ? Sans doute à cause du décès de sa grand-mère. Ses parents avaient tentés de lui expliquer le concept de la mort mais lorsqu'elle leur dit que "Grand-mère aidait le père noël et qu'elle reviendrait le lendemain leur faire coucou", ils comprirent qu'ils avaient lamentablement échoués. Evidemment, la grand-mère ne vint jamais les revoir et Cismihelle avait bien compris la mort : un corps froid que l'on enterre.
Les années passèrent et sa fascination grandit avec elle. De cette époque, il ne subsista qu'une question : en admettant que l'âme existe, où allait-elle après la mort ? Elle lit beaucoup à se sujet mais ne fut pas satisfaite des diverses réponses religieuses et du néant sur cette question chez les scientifiques. Sans parler des philosophes... En revanche, elle entamait des études en médecine et se spécialisa en criminologie. Elle pouvait enfin travailler sur des corps dont leur présence était beaucoup plus appréciable que celle des vivants ! Mais sa question ne trouvait toujours pas de réponses. Enfin, la seule chose sûr pour elle : une personne morte n'avait pas d'âme. Sûr ? Jusqu'à ce que cette certitude soit anéantie le jour où l'un des angoisses les plus profondes des médecins légistes se réalisa. Alors qu'elle autopsiait ce qu'elle croyait être un cadavre, ce dernier se "réveilla", si on peut dire et l'étreignit.
Depuis qu'elle est devenue un vampire à l'âge de 25 ans, elle n'a de cesse de continuer ses recherches sur la mort. Elle ouvrit un institut de médecins légistes indépendants et à l'aide de ses servants, elle put passer à une phase qu'elle n'avait pu envisager quand elle était humaine : tuer des personnes pour voir ce qu'il se passe. Evidemment autant lier nécessité à utilité. Et puis, un cadavre de plus dans une morgue qui s'en apercevrait ?
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Gloria
S'il fallait décrire la frivole et décalée comédienne aux origines italiennes qui semble avoir physiquement la trentaine d'années bien entamée : Une tenue toujours impeccable, un faux air de grande dame, une taille parfaite, elle est belle, elle le sait. Et elle aime en jouer, parfum et maquillage discret, tenues élégantes : le bon goût s'apprend, se perfectionne et surtout, s'entretient.
Peu importe les années, les décennies ou les siècles écoulés, une charmante présentation, une agréable apparence, une belle apparence, tout doit être fait dans les règles de l'art.
Mais les apparences sont trompeuses, et tous le savent, et tout ceci n'est sans doute qu'un masque de beauté pour servir les causes d'une artiste bien plus dépravée que ne le supposent ses allures de bourgeoise.
