[Mafdet] Éveil sous un soleil brûlant

[Tanakyelle]

La jeune femme lâche un soupir intérieur plutôt contente de la tournure de la situation, il sera toujours temps à défaut de le rencontrer d'en apprendre plus sur ce Warnnayarra.

Elle acquiesce aux parole de l'homme, malgré l'hostilité qu'il présente vis à vis de sa personne; Clameur muette des pluies de feuilles ne peut s'empêcher de rester curieuse.

Je ne parle pas d'un dieu ou d'un homme, c'est une ligne de conduite que certain de mes frères et sœurs adoptent, pour faire très court.

Elle incline la tête devant le vieil homme, Je vous remercie pour ce conseil et j'en prend note, je ne vais pas rester plus longtemps sur vos terres sacrée néanmoins, vous suscitez de nombreuses questions chez moi, puis-je espérer un jour vous revoir, elle englobe alors le vieil homme et ces compagnons, en des terres moins importantes à vos yeux afin de pouvoir peut être obtenir de petites réponses ?

[Zoorin]

Le vieillard se calme et répond avec un air plus neutre :

Nous acceptons toujours de parler avec quiconque, même nos ennemis. Venez dans nos villages, et nous vous parlerons.

Du doigt, il indique une direction. Mafdet scrute l'horizon et semble apercevoir un amas de maison.

A présent, quittez nos terres sacrées. Nous devons procéder à un rituel de purification.

[Tanakyelle]

Clameur muette des pluies de feuilles quitte les terres pour se diriger vers le village que lui as indiqué le vieil homme. Elle souhaite seulement quelques réponses à certaines questions, puis, elle le sens bien finira par être obligée de partir pour l'Europe, chez elle au moins.

Pendant qu'elle s'en va elle remet ses lunette et décide d'essayer d'observer en vision KA ces être qui se disent cousins mais pourtant ennemi. *Que sont ils donc?*

Quelques minutes plus tard elle ferme un instant les yeux Comment vais-je pouvoir justifier un départ en Europe à la compagne de cette femme ?

[Zoorin]

[Merci de faire vos jets de vous même. Un jet de vision ka, voir les règles, est un jet de ka x 3. Donc jet 14655 : 13. réussite]

Mafdet plonge dans son intérieur. Opérant un retournement intime, elle mobilise ses appendices de ka et perce avec deux d'entre eux la gangue de ka-soleil de son simulacre. Puis, elle se met en symbiose avec son environnement pour en percevoir les vibrations éthérées.

Tout autour d'elle les lignes de ka-Terre sont toujours aussi puissantes. Se focalisant rapidement vers le lieu où il y a les anangus, elle les scrute. La plupart de sont que des humains normaux, mais trois d'entre eux semblent possédés des fractions de ka, effectivement sous forme de pentacle. Mais ces derniers semblent petits, faibles, incomplets. Comme ils s'éloignent rapidement, elle ne les distingue pas avec précision, mais il est évident qu'il ne s'agit pas de frère de race. Ce ne sont pas des néphilims. Ou alors des néphilims incroyablement diminués.

Ressortant de la vision-ka, elle se retourne et regarde autour d'elle. Plongeant dans les souvenirs de son simulacre, elle visualise la position de son véhicule, et s'aperçoit qu'elle connait un peu ce village, assez touristique. Elle y a des contacts, ainsi, avec les autorités et l'office du tourisme.

[Tanakyelle]

La jeune femme soupire un instant pensive.
*Tout ceci est bien, mais il faut veuillez à ne pas trop trainer.
Puis il ne faut pas que je tarde trop à rentrer.*

Clameur muette des pluies de feuilles se dirige donc vers le village, laissant sa voiture au bord de celui-ci.
*Bon je ne reste pas trop longtemps.*

Elle s'avance alors à l'intérieur du village, attendant le retour du groupe.
*S'ils tardent trop je repartirais, tant pis. Peut être aurais-je l'occasion de repasser.*

[Zoorin]

Mais elle n'a pas a attendre trop longtemps. Un quart d'heure après environ son arrivée, elle voit marcher dans la rue principale l'une des femmes du groupe, seule. Cette dernière semble bien plus calme que là-bas, et même lorsqu'elle aperçoit Clameur muette des pluies de feuilles, elle ne bronche pas. S'arrêtant, elle l'interroge du regard, lui demandant ce qu'elle veut.

[Tanakyelle]

Clameur muette des pluies de feuilles se rapproche de la femme tout en consultant sa montre. Elle s'adresse à celle ci dans le ton le plus conciliant qu'elle puisse produire.

Je ne resterais que peu de temps.

Je n'ai jamais au cours de mes longs voyages rencontré des gens comme vous, pourquoi cette animosité avers ceux de ma race ?

Et les votre ont ils toujours vécu ici ?

Elle la questionne sur un ton calme qui se veut apaisant, il est visible qu'elle attend sune réponse, mais ne s'offusquerait pas d'un refus.

[Zoorin]

La vieille femme reste distante, puis fait un sourire narquois :

Parce que vous, néphilims, avez toujours agi en prédateurs et en conquérants contre nous. Que vous n'avez rien à nous apporter, à part des problèmes et des malheurs, et que nous avons bien assez à réparer les dégâts que vous avez produits pour nous soucier de vous. Vous semblez ignorante de ce que plusieurs de vos semblables ont fait ici, alors je veux bien vous répondre, mais venez, pas dans la rue.

Elle indique un bar miteux non loin et s'y dirige, indiquant à la mafdet de la suivre. Dedans, les quelques clients saluent la vieille femme comme une amie et une habituée, et sont donc immédiatement froid avec la nouvelle venue. L'homme en chemise à carreau qui se trouve derrière le comptoir baragouine quelques mots dans la langue locale, mais le simulacre de la néphilim comprend qu'il s'agit de son fils. Le vieille femme lui indique la néphilim et lui dit quelque chose. Le fils hoche la tête, et quitte la pièce par une porte de derrière. La vieille femme indique ensuite une table vide à Clameur muette, et l'y rejoint. Une fois assise, elle reprend :

Nous allons vous rendre tout ce que le monstre nous a amené, et vous allez nous en débarrasser. D'accord ?

Mais cette question n'en est pas vraiment une.

[Tanakyelle]

La néphilim regarde la femme, un air un peu peiné mais guère surpris. *Nous n'avons pas toujours agis pour le bien des autres ce n'est un mystère pour personne.*

Clameur muette des pluies de feuilles marche à la suite de la femme vers le bar, elle fait un salut en hochant à la tête à celui qui semble être le fils de ma guide, et ignore superbement la froideur des autres personnes présentes dans le bar, tout en s'installant à la table indiquée par la femme.

Même si la question était rhétorique la Mafdet répond par l'affirmative, curieuse de savoir ce que ce Monstre des rosées lui a laissé.

Bien sur, je ne vais pas vous encombrer avec tout ceci, je vais vous en débarrasser.

[Zoorin]

Le fils revient, portant un carton couturé de scotch brun et arborant une étiquette de convoyeur. Faisant à peine trente centimètres de côté, il est juste assez grand pour contenir la stase de Clameur muette. Cette dernière le prend et constate qu'il contient d'autres choses. L'ouvrant, elle y voit deux ouvrages en français, des prospectus touristiques pour Sydney, pour le Mont Augustus, pour New York et pour Séville. Tous semblent daté, certains de plus de dix ans. Il y a également un fouillis de feuille griffonnées servant probablement à protéger la pierre.

Tournant le paquet, elle voit qu'il a été expédié par un certain Luc Napoli à Florence pour un certain Nalla Cedrak, à Lyon.

La femme semble désireuse de couper court à l'entretien et finit par dire :

Bon, j'ai beaucoup à faire. * se lève * Si vous voulez parler, revenez demain ici, à l'heure du repas.

[Tanakyelle]

La Mafdet se saisit du paquet et regarde ce qu'il contient. Son œil s'attarde quelques secondes sur la destination du mont Augustus, grâce à son hôte elle sais que cet endroit se trouve ici, en Australie.
*Mhhh à regarder plus en détails plus tard, Luc Napoli, Nalla cedrak ... ça ne me dit rien pour le mo...*

Pendant ses réflexions personnelles la femme qui ne semblait déjà que peu à son aise, lui annonce qu'elle doit partir. Clameur muette des pluies de feuilles acquiesce, se levant à son tour.

Et bien, si j'en ai le temps je reviendrais, et euh .. merci.

Remettant de l'ordre dans les affaire du carton, elle le glisse sous son bras assez soigneusement, et sort du bâtiment avec un signe de tête à la femme et son fils, puis se dirige vers son véhicule.

Se glissant à la place du conducteur, elle met les clé dans le contact, et ressort ses prospectus.
*Alors voyons voir un peu tout ça*, elle les regarde avec minutie, en commence par celui du Mont Augustus pour voir s'il n'y resterait pas des notes ou autres choses de ce genre.

[Zoorin]

Le prospectus du Mont Augustus ne présente rien de particulier. C'est un dépliant quatre volets sans annotation. Celui pour Sydney est tout aussi vierge. Par contre, celui pour New York (un solide livret de douze pages) a un numéro de téléphone griffonné en bas de la huitième page, sous une liste de musée. Enfin, celui de Séville est vide.