[Brandnir] - Sortie de stase

[Zoorin]

Le vieil homme se passe une main dans ses cheveux dégarnis. Il réfléchit un moment et soupire :

Vous faire un résumé de ce que je sais de la situation occulte actuelle sera long. Mais le plus important est la chose suivant : beaucoup d'entre nous se demandent si l'apocalypse n'est pas vraiment, vraiment proche.

Il se tait, ses yeux devenant sombres, sa peau verdissant légèrement et toute son apparence s'étirant tel un poisson tendant son museau pour sentir une onde fraiche. Brandnir remarque alors que le métamorphe de son hôte est en fait visible, pour peu que l'on y prenne une certaine attention. De nombreux signes indiquent une proximité avec des animaux primitifs de cet ordre. La mâchoire de Fabioni est en effet anormalement ronde, et ses dents semblent trop petites. Ses yeux sont très blancs, et la pupille très noire. Ce métamorphe si éloigné de lui lui donne une légère chair de poule, tout autant que ce terme "apocalypse", mais il ne peut en saisir la raison. En effet, ce mot n'a pas de résonance pour lui. Et pour son simulacre, il signifie seulement une légende chrétienne sur la fin du monde. Son interlocuteur semble voir son trouble, et il dit :

Vous ne connaissez pas le terme, ni les débats qui agitent nos communauté depuis à présent des siècles. Vous avez dormi trop longtemps. Beaucoup de prophéties, de textes obscurs ou de révélations parlent depuis longtemps d'un moment crucial pour l' Histoire du Monde, qui doit arriver lorsque nos ennemis se lèveront contre nous. Pour certains, ce moment est voulu par nos adversaires, pour nous détruire ou nous asservir. Pour d'autres, cette période a été prédite et préparée par Akhénaton pour nous faire franchir un palier spirituel dans une épreuve à notre mesure. Pour d'autres encore, ce sont des figures associées du monde occulte qui ont causé un inéluctable glissement des champs magiques, qui doit aboutir à une catastrophe ésotérique sans précédent, durant laquelle les humains tenteront de devenir des dieux.

Il se tait, laissant Brandnir intégrer ce qu'il a dit, avant d'ajouter, la voix prenant de l'ampleur, ses mains tremblant progressivement sous l'émotion qui le saisit :

Moi, ce que je vois, c'est que la ville de Rome devient de plus en plus quadrillée par les sociétés secrètes, qui semblent toujours plus puissantes. Et ce que je crois, c'est que l'apocalypse va bien avoir lieu, par la réalisation simultanée de plusieurs Grands Plans voulus par certaines arcanes mineures. Certaines parce qu'elles sont prêtes à partir en guerre, d'autres parce qu'elles ne peuvent pas laisser faire les premières sans réagir. Je sens qu'un gigantesque conflit occulte est tout proche, et que nous allons tous être emporté.

Il se calme un peu et conclut :

Vous vous êtes éveillé au meilleur ou au pire moment, mon frère.

[Angus]

Brandnir semble perplexe aux premières paroles, mais peu à peu, son visage se durcit et son regard se perd tandis qu'il écoute Francoli.

*Les humains... je m'en suis toujours méfié... le temps m'aura donné raison, si ce que dit Francoli est vrai, ce dont je ne peux douter... et pourtant... comment les humains pourraient-ils s'élever au dessus de nous, et devenir des dieux ?? *

Aux derniers mots de l'hydrim, Brandnir ajoute :
Et désormais, les dés sont jetés... je suis là, je vais devoir faire avec.

Soupirant, le pyrim se masse les tempes, réfléchissant à tout ce que ces révélations impliquent. Il parvient néanmoins à formuler assez facilement la principale question qui se dégage.

Aurais-je le temps de me préparer à cette Apocalypse avant qu'elle n'arrive ?..

Cette question, plutôt rhétorique, n'appelle pas forcément de réponse de la part de Francoli. Pendant qu'elle reste en suspens dans le salon, Brandnir commence à mettre en ordre ses prochaines actions, en les classant par priorité. D'abord le refuge, puis la fraternité. Enfin, l'agartha... enfin, la fraternité, cela reste plus un espoir fou, pour le moment.. qu'ils soient tous éveillés à la même période serait... *serait peut-être un signe des temps annoncés par Francoli. Avec une chance incroyable, peut-être qu'il connaît...*

Excusez moi, Francoli... après ma stase de plusieurs millénaires, je me rends compte que le temps m'est maintenant compté. Par le plus grand des hasards, connaitriez-vous[hrp][Nom nephilim d'Efflam][/hrp] ou [hrp][Nom nephilim de Tanakyelle][/hrp] ?

[Zoorin]

[hrp][Efflam n'a pas encore choisi son nom, et Tanakyelle en a trouvé un, vraiment trop long pour être utilisable ][/hrp]

Franconi semble sincèrement désolé :

Non, je ne m'en souviens pas. Mais depuis le Grand Réveil, il y a tant de Néphilims qui reprennent leur activité que je ne peux en connaître ne serait-ce qu'une fraction. Mais je peux vous indiquer des personnes qui tiennent des fichiers, ou qui possèdent de larges réseaux. Vous les retrouverez. C'est devenu bien plus simple de se retrouver à présent, même s'il faut redoubler de vigilance. La technologie permet à nos ennemis de nous retrouver aisément si l'on n'y prend pas assez garde.

Il se lève et retourne dans la cuisine. Il en revient avec un petit carnet. L'ouvrant, il cherche un petit moment et finit par s'arrêter en disant :

Quel type d'aide souhaitez vous ? Recherchez vous une Arcane Majeure, ou je vous indique mon ami qui suit la même voie d'aggartha que vous ?

[Angus]

Brandnir ne semble pas trop savoir quoi prendre comme renseignement, comme un aventurier devant une montagne de trésor, dont il ne pourrait en prendre que quelques uns. Il décide donc de jouer la carte de l'humilité du nephilim qui vient de s'éveiller, à l'aube de son chemin.

Hé bien.. je crois que j'aimerais un peu de tout ça.

Il pose sa tasse et s'explique, en joignant naturellement le geste (les mains) à la parole.. à la manière natale de son simulacre.

Rentrer en contact avec un frère capable de parcourir les réseaux de nephilim.. cela me serait très utile pour retrouver mes deux compagnons. L'adresse de votre ami qui suit la voie que je désire entreprendre me serait aussi particulièrement précieuse... même si je ne suis pas certain d'aller le rencontrer tout de suite, tant j'ai de choses à régler auparavant.

[hrp]question : pour continuer, j'ai besoin de savoir si je suis rentré en stase avant ou après la création des Arcanes Majeures (ma dernière incarnation date d'il y a un moment, après tout )[/hrp]

[Zoorin]

Le vieil homme attrape un calepin et écrit dessus quelques mots, déchire la page et la tend à Brandnir. Ce dernier peut lire dessus :

Écoute s'il pleut, dit "Esip", Éric Morant, 4 Rue du Bât d'Argent, 69002 Lyon. 04.72.99.82.36.

Voici un ami qui pourra vous aider. Il est très ouvert et serviable. Je le connais depuis longtemps, vous pouvez vous fier à lui.

Il replie son carnet et allonge ses mains sur ses genoux.

Quant aux Arcanes Majeures, Je ne penses pas que ce soit une priorité. Apprenez déjà à connaître votre époque et un endroit où vous vous sentez bien. Entamez vigoureusement votre parcourt dans la Haute Magie et ne vous mêlez pas trop tôt dans les intrigues occultes. * semble las * Elles nous dérangent et nous distraient trop, pour des risques incroyables et des récompenses fluettes. J'ai arrêté d'aider plusieurs groupes de nos frères, pour me consacrer à ma quête, que je vais mettre de côté à son tour, pour me reposer.

Il se tait, écoutant un moment la musique.

[hrp][Akhénaton a créé les Arcanes Majeures dans les années -1350. Donc oui, tu les as connu. Enfin, tu as pu en connaître quelques unes.][/hrp]

[Angus]

Brandnir tend la main, prend le bout de papier et y jette un coup d'oeil. Il considère le nom du Nephilim écrit dessus, puis demande après quelques secondes hésitation.

Lyon.. Lyon.. en France ? Il est français ? ... je veux dire : je ne parle pas vraiment français... pourrons nous quand même communiquer ?

Quand Francoli aborde les Arcanes, le photographe ne peut qu'opiner du chef, d'accord avec lui. Il laisse le silence que le vieil homme a installé, seulement rythmé par la musique... puis finit par poser une question qu'il a formulé plusieurs fois silencieusement au cours de cette rencontre.

Francoli, je ne vous juge pas, je m'interroge seulement... Pourquoi vous reposer alors que cette Apocalypse est sur le point d'éclater ? Les Nephilims ne devraient-ils pas tous... essayer de contrer cela ? De la description que vous m'en avez faite.. cela ressemble presque à l'Atlantide.

Le regard intense du Pyrim se pose sur Francoli, intrigué.

[Zoorin]

... pourrons nous quand même communiquer ?

Francoli sourit et dit :

Ho, le français n'est pas bien difficile. Et puis tu sais, les humains ont fait des méthodes pour apprendre les langues qui sont merveilleuses. En quelques semaines, tu auras maîtrisé les bases. Je sais bien que le français est incroyablement complexe et tortueux, mais ce n'est pas beaucoup d'efforts par rapport au cheminement sur les voies de la Haute Magie.

...que vous m'en avez faite.. cela ressemble presque à l'Atlantide.

Le vieil homme soupire.

Ma situation et celle des néphilims en général ne doivent pas être rapprochées. Je suis actuellement las, épuisé mentalement et inerte intellectuellement. Je n'arrive plus au moindre effort de concentration. Je pense que c'est lié en partie à l'âge avancé de mon simulacre, mais aussi à mes échecs répétés sur la Voie du Dédale de l'Âme. Cela ne signifie pas que la situation actuelle entre nous et les sociétés secrètes ne me préoccupe pas. Mais je sais que je ne serais pas utile à mes frères pour l'instant. Je vais me reposer quelques mois, peut être tenter un changement de simulacre, avec tous les risques que cela comporte, et peut être finirais-je dans ma stase. * hausse les épaules et les mains * je ne sais pas ce que je serais dans un mois.

Mais cela ne signifie pas que de nombreux néphilims ne tentent pas de comprendre et de conjurer. En fait, cela fait des siècles que la guerre occulte couve, avec des sursauts violents de temps à autre. Mais un évènement mystérieux à eu lieu, à la fin du 19° siècle, qui a modifié l'ordre millénaires des choses. Les champs magiques ont été perturbés par un on ne sait quoi. Ils sont moins prévisibles qu'autrefois. Les stases sont plus fragiles. Les néphilims se réveillent en masse depuis cent ans, et cela va en s'accélérant. Depuis vingt ans, j'ai dû recueillir plus de trente frères qui n'avaient jamais connu aucune incarnations, dont la stase remontait à la chute de l'Atlantide. Mais les sociétés secrètes semblent elles aussi être plus nombreuses, plus puissantes. Peut être ces évènements majeurs ont ils été provoqués par l'une d'entre elle, mais on ne le sait pas.

En tout cas, nombreux sont les néphilims, seuls ou regroupés au sein de plusieurs Arcanes, à agir contre l'Apocaplypse.

La musique s'arrête à ce moment, laissant l'immeuble dans un silence pesant. Sans rien ajouter, Francoli se lève et va dans l'aute pièce. Brandnir l'entend ranger le disque, en sortir un autre. Rapidement, une musique énergique virevoltante, mais également mélancolique et émotionnelle touche l'âme du néphilim.

http://www.youtube.com/watch?v=TXnda3aWtis

[Angus]

Brandnir n'ose troubler la musique classique qui sort des hauts-parleur reliés au tourne-disque. En même temps, il ne voit rien à ajouter à ou à répondre à Francoli... rien qui mérite de parler sur le défilement de notes tantôt presque dissonantes, tantôt vibrantes en accord parfait, mais toujours puissamment expressives.

A la fin du morceau, le photographe se contente de sourire, et de partager ces quelques instants avec son comparse, en oubliant un peu l'Apocalypse, les Nephilims et les Société secrètes.

C'est très beau... je ne savais pas les humains capables de créer cela.

[Zoorin]

Francoli sourit et dit :

He bien vous allez au-devant de nombreuses surprises. Je fais partie de ceux qui pensent que les humains nous sont infiniment utiles, car ils disposent d'une sensibilité à même de toucher les fondements même de notre âme. Combien de fois ai-je connu une illumination purement magique en assistant à un concert exceptionnel, à une exposition remarquable ou en jouant d'un instrument de leur fabrication. Ils ont énormément à nous apporter. Pendant longtemps, je les ai tenus à l'écart, lors de mes premières incarnations, en me concentrant sur la sapience apportée par mes frères. Bien sûr, elle est précieuse et sur certains aspects irremplaçables, mais se priver des réalisations humaines est à mon sens une immense bêtise.

Il prend les tasses et la cafetière et les ramène à la cuisine. En revenant, il demande :

Sinon, vous me dites que vous venez de vous éveiller. Mais qu'en est il de votre simulacre ? A-t-il de nombreuses attaches ? Vous sera t il aisé de vous consacrer à vos quêtes ?

[Angus]

He bien vous allez au-devant de nombreuses surprises. Je fais partie de ceux qui pensent que les humains nous sont infiniment utiles, car ils disposent d'une sensibilité à même de toucher les fondements même de notre âme. Combien de fois ai-je connu une illumination purement magique en assistant à un concert exceptionnel, à une exposition remarquable ou en jouant d'un instrument de leur fabrication. Ils ont énormément à nous apporter. Pendant longtemps, je les ai tenus à l'écart, lors de mes premières incarnations, en me concentrant sur la sapience apportée par mes frères. Bien sûr, elle est précieuse et sur certains aspects irremplaçables, mais se priver des réalisations humaines est à mon sens une immense bêtise.

Brandnir hoche la tête, prenant note de l'expérience de Francoli.

Je tâcherai de m'en souvenir... même si par le passé, je n'ai que très rarement pu compter sur les humains. Trop rarement pour pouvoir véritablement leur faire confiance, en tous les cas... enfin, c'est le sentiment, encore diffus, que j'en ai... mais après tout, peut-être que l'humanité a atteint un nouveau seuil de conscience, capable de nous aider désormais.

Sinon, vous me dites que vous venez de vous éveiller. Mais qu'en est il de votre simulacre ? A-t-il de nombreuses attaches ? Vous sera t il aisé de vous consacrer à vos quêtes ?

Le pyrim semble sonder son simulacre rapidement, même s'il l'avait déjà fait il y a quelques heures.

Ca devrait aller... 'Como' Giordano est assez indépendant... son métier de reporter-photographe l'amène à voyager fréquemment, pour des durées indéterminées. Il a quelques attaches, très fidèles mais aussi peu nombreuses, qu'il voit lorsqu'il revient à Rome. Hum... il y a sa compagne, Isabella.. indépendante elle aussi... et actuellement en voyage.

Brandnir se concentre encore quelques secondes, puis finit par conclure, en regardant Francoli.

Non, vraiment, je crois que je n'aurai pu trouver simulacre plus adéquat.

[Zoorin]

Francoli sourit et lance :

Tant mieux. Vous savez, quand je me suis incarné dans ce corps, il était apprenti taxidermiste, issu d'une famille très pauvre, déjà fiancé dans un milieu où on ne badine pas avec ça ... et presque illettré. Vous imaginez bien mon dépit. Mais finalement, en prenant mon temps, je me suis arrangé pour faire coïncider les potentialités de ce brave Francoli avec mon propre cheminement, et je pense les avoir bien exploitées. * se lève et se rend dans l'autre pièce * Bon, pour votre voyage, je vous propose d'emmener les quelques documents intéressants qui me restent sur les faces occultes du monde. Ne vous inquiétez pas, elles ne me manqueront pas. Comme je vous l'avait dit, ce qui m'est essentiel n'est plus là, mais en lieu sûr. Et je comptais de toute façon m'en débarrasser. * revient avec trois dossiers cartonnés usagés * Voila.

Il les tend à Brandnir qui lit sur les couvertures : " Les confréries des Frères de Quête ", " Réflexions sur les étapes de l'Art " et " Quelques remarques sur les Maux de ce Monde ". Levant des yeux interrogatifs, Brandnir provoque un sourire au vieil homme :

Oui, j'aime bien nuancer les titres pour approcher le propos ; mais je crois que c'est un trait commun à nombre d'entre nous. Le premier contient des informations sur à peu près toutes les Arcanes Majeures, sur leurs activités actuelles, tout du moins. Le second des spéculations sur les difficultés et les étapes de la Haute Magie. Vous verrez, c'est très personnel, faites en ce que vous voulez. Le dernier concerne les Arcanes Mineures. Il n'y a rien de sulfureux là-dedans, les informations précises ne sont plus ici, mais je pense que vous pourriez avoir besoin d'une vue d'ensemble de chacune d'entre elles, si tant est que ce soit possible. Disons que c'est la synthèse de ce que j'ai compris d'elles, de leur histoire et de leur force actuelle. Bien sûr, prenez ceci avec toutes les précautions d'usages. Il s'agit uniquement de ma modeste expérience.

Brandnir ouvre l'un d'entre eux et voit qu'il contient de nombreux feuillets volants, classés et numérotés, avec des fiches bristol à la fin pour servir de table des matières.

[Angus]

Brandnir prend les feuillets, et les ouvre à peine, juste le temps d'observer le contenu et les titres dès quelques feuilles au dessus de la pile.

Merci Francoli... merci pour tout.

Le pyrim n'est pas pressé de quitter son frère, et il poursuit agréablement la soirée, en demandant dans un temps quelques précisions quant au contenu des dossiers, ainsi que sur ces frères, mais aussi sur la modernité du monde tel qu'il est désormais. Au fil du temps, les sujets abordés par Brandnir deviennent plus légers, et beaucoup plus généraux. La musique finit par revenir à un moment ou un autre au centre des discussions, et le néphilim prendra plaisir à écouter les morceaux que l'hydrim lui fera écouter.

Quand enfin, la nuit sera assez avancée, ou lorsque qu'il sentira que Francoli désire prendre du repos, Brandnir prendra congé, en remerciant encore une fois son premier contact dans ce monde, et en lui promettant de garder le contact, au moins jusqu'à ce qu'il ait plongé en stase.

[Zoorin]

Francoli lui donne deux adresses en Italie, une à Vérone, une à Gènes. Ce sont deux adresses secrètes où il est susceptibles d'aller en cas de problème. Comme il craint de devoir quitter Rome précipitamment un jour, il lui donne ses deux informations. Il lui donne également le numéro de téléphone de l'adresse de Gènes, mais il n'a pas de téléphone portable. Il se méfie de la technologie, craignant qu'on puisse écouter ses conversations. Il préfère le courrier, ou la discussion directe. Il accepte, par contre, le numéro de portable de Giordano, en cas de besoin urgent.

Après une longue discussion, et des au-revoir sincères, ils prennent congé.

Brandnir retourne à l'hôtel où son hôte réside, les dossiers sous le bras. Il en a pour trente quarante minutes à pied, durant lesquels il va réfléchir à la suite.