[Brandnir] - Sortie de stase

[Angus]

[hrp][Là, le jet utile est cryptographie (science du chiffrement des informations). Tu as 10 %. Tu ne demandes pas de l'aide auprès des autres joueurs ?][/hrp]

[hrp]Broaf... à 10%, si, je crois que je vais être obligé... c'est un peu la méga-honte pour une première énigme jugée facile, mais bon :/... (j'ai l'impression que le mariage m'a ramollit... ça fait toujours ça, ou quoi ?? )[/hrp]

[Angus]

Le photographe mange à grandes dents son sandwich, tandis que Brandnir met toute son énergie à sortir de son brouillard mental. La sensation éprouvée par son simulacre est tellement jouissive lors de son diner tardif, qu'il dévore littéralement les dernières bouchées.

A la fin, il finit par trouver une nouvelle piste... et se lève précipitamment de table, cherchant un plan de la ville. Il finit par trouver la Via della Gatta, et décide de s'y rendre.

*Espérons que ce coup-ci sera le bon... j'ai hâte de vous retrouver, mes frères..*

[Zoorin]

Une fois rassasié, Brandnir repart et marche à grandes enjambées, ne s'arrêtant que pour regarder de temps à autre sur les plans de ville qu'il est bien dans la bonne direction. Rapidement, il arrive Via della Gatta, qui est une rue située non loin du palais Grazioli. Cette rue ne semble pas particulièrement étonnante, avec des bâtiments à l'unisson de ceux du quartier, anciens mais sans fioritures, et rien de particulier. Au numéro 6 de la rue, un restaurant français propose de la nourriture du pays, et les étages ne semblent pas être autre chose que des appartements. Le néphilim tente de trouver un indice de pélican, ou une autre phrase, mais rien.

En parcourant la rue, le néphilim remarque toutefois rapidement deux lampes dirigées vers une petite statue située en hauteur, à un angle de bâtiment.



Juste en dessous, un café - bar au deux tiers vide propose une petite terrasse peuplée seulement de quatre vieillards faisant une partie de domino, et un couple de jeunes visiblement étudiants faisant une partie d'échec.

[Angus]

Brandnir observe la mise en relief de la statue, réfléchissant à une signification éventuelle dans l'énigme qui l'occupe. Ne voulant pas paraître trop curieux, comme ce fut le cas dans la via del pellicano, il se cale à une table de la terrasse du café.

Jetant un coup d'oeil aux vieux et aux jeunes joueurs d'échec, le photographe pose son appareil photo sur le dessus de sa table de café, étendant ses bras derrière le dossier de sa chaise.... avant de reporter son regard sur le chien ou le loup sculpté.

*OK... est-ce une mise en abime que seuls nous autres sommes capables de discerner ?...*

Brandnir repositionne ses lunettes de soleil et envoie sa vision Ka.

[Zoorin]

[hrp][Rappel des règles et du fonctionnement : http://www.ventsombre.net/minisite.php?fic=voile voir l'effet Circé. Il me faut donc un jet de ka x 3.][/hrp]

[Angus]

[hrp][OK chef !... hum... ça te dirait de me MP une fiche de perso récapitulative finale (si t'en as une de Brandnir).. ? Le Ka et le Ka-soleil, ça désigne la même chose ou pas du tout ?][/hrp]

[Zoorin]

[hrp][Enregistrement N° : 13857 : 21. Habituellement, c'est quand même les joueurs qui font leur jet. Je t'ai quand même envoyé par mp ton score en ka. Par ailleurs, ton personnage doit bien parler italien, non ? Dans ce cas, il sait que Gatta veut dire chatte, et il doit bien se dire que c'est une statue de chat. Enfin, c'est vrai que c'est pas flagrant quand on la voit ][/hrp]

Les organes visuels de son simulacre se révulsent quand Brandnir déploie un bras de son pentacle par les yeux symboliques de son ka-soleil, mais les lunettes de soleil dissimulent cet à-côté de l'opération aux curieux.

Les environs de son simulacre sont très calmes. Les champs magiques sont de petites tailles, mais denses et très lisibles dans leur mouvement. Ils sont visiblement marqués par les bâtiments, comme dans tous les lieux chargés d'Histoire occulte, et le néphilim commence à décrypter les forces sous-jacentes qui les guident, tel un lit guide une rivière. En premier lieu, des traces faibles mais nettes partent et arrivent au niveau de la statue, qui est enserrée de particules de ka, signe tangible qu'il s'agit d'un objet magique, ou ayant subi des effets magiques répétés. Les fragments visibles sont fortement fossilisés, enkystés, ce qui signifie que l'objet est magique depuis plusieurs siècles.

Mais ce n'est pas cela qui attire le plus sont attention. Deux autres phénomènes, aux origines bien plus récentes, se montrent à lui. Le premier est une petite concentration de ka-eau, nettement organisée, signe de la présence d'un sortilège passif dans un objet. Et cet objet est très près de lui, à quelques mètres. Le sortilège n'est pas en activité. Impossible de savoir sa puissance, ni ce qu'il est. Brandnir peste car il lui est difficile d'estimer la direction de manière précise. Il le fixe, tout en se préparant à sortir de la vision-ka, et en espérant que les organes visuels de son simulacre suivront le regard ésotérique du pentacle, et lui permettront de localiser l'objet. Mais avant il remarque que plus loin dans la rue, une concentration de champs magique de ka-lune se déverse lentement, tel une coulée de miel ocre et sienne calcinée. Là-bas, il doit y avoir une zone très influencée par le ka-lune, peut être signe d'un zone de plexus.

Enfin, en passant Brandnir en profite pour lire l'éphéméride des forces magiques locales. Visiblement, les éthers zodiacaux sont dominés par le ka-lune, et il semble que le cycle hebdomadaire soit au lundi, accentuant donc l'effet du cycle céleste. Il grimace symboliquement, tout ceci ne lui est pas très favorable. Se concentrant à nouveau sur l'objet enchanté, il quitte sa vision-ka.

Le choc du retour est net, et Brandnir sent le simulacre se raidir et heurter les pieds de la table dans un mouvement convulsif. Ouvrant précipitamment les yeux, il regarde dans la direction de l'objet, et voit les vieillards qui font leur partie de domino. Il lui semble qu'il s'agit du plus proche, qui porte un béret et qui sirote un café, mais peut être est ce celui juste derrière, qui parle fort en commentant le dernier match de la Roma.

[hrp][éphéméride. nous sommes le 27 juillet, il est lundi. Enregistrement N° : 13858. Les modificateurs de ka-éléments sont donc :
lune - Enregistrement N° : 13859 + 7
Terre & Eau : 0
Feu & Air - Enregistrement N° : 13860 - 4][/hrp]

[Angus]

Abandonnant sa curiosité quant à un éventuel plexus lunaire dans ce contexte défavorable, Brandnir s'intéresse plutôt aux vieillards du café. Dans son esprit lui revienne les mots de l'énigme du fronton d'Octavie... et pourquoi pas, après tout ?

Le photographe se lève, se dirige vers la table de jeu, et s'adresse au vieillard au béret.

Excusez moi... Fratello Deka ?..

[Zoorin]

Les quatre vieillards interrompent leurs discussions, complètement interloqués par l'intrusion de Brandnir, et celui à qui le néphilim a parlé le regarde avec un regard sidéré. Il ne semble visiblement pas comprendre de quoi parle le photographe. Il bredouille deux mots avant de se reprendre en roulant les yeux et de lâcher d'une voix séchée par le tabac :

Frère de ka ? Ah non, je ne vois pas. Moi, je fais partie de l'association des anciens pompiers. Vous voulez quoi ?

[hrp][Jet d'Empathie][/hrp]

[Angus]

[hrp]jet n°13910 : echec, je pense[/hrp]

Brandnir balbutie... il est à deux doigts de rencontrer peut-être d'autres Nephilim... et il ne sait pas comment atteindre son but, quel code utiliser. Il tente le dernier mot qu'il a vu sur le fronton.

Je.. heu... je suis désolé, je suis photographe, et je vous ai sans doute pris pour quelqu'un d'autre... je fais ... une série de photos sur la symbolique.. hum... imagée.. du pélican.

*Ils vont me prendre pour un fou.*

Brandnir appuie néanmoins le dernier mot, comme s'il souhaitait faire passer un message... ou un mot de passe éventuel.

[Zoorin]

Les vieillards semblent visiblement le prendre pour un fou, ou un imbécile tout à fait importun. Le vieillard qui sirotait son café le repose, un sourire gêné sur le visage.

Heu ... et alors ? Je vois pas trop en quoi je peux vous aider.

Soudain, celui qui est derrière lâche dans un éclat de voix :

Vous l'auriez pas pris pour le barj', quand même ? Le malade avec ses animaux crevés ? * se prend le menton * Comment y s'appelle déjà ?

Les trois autres se tournent vers lui, et le vieillard au béret reprend immédiatement :

Monsieur Fiabone ? * se tourne vers Brandnir * Vous cherchez le vieux Fabione ? Celui qui empaille des animaux ?

[Angus]

Brandnir semble réfléchir à la question... avant d'opiner lentement du chef.

Oui.

Il sent son simulacre hésitant, comme perturbé par la façon incongrue dont l'échange se déroule. Mais le Nephilim ne semble pas en avoir cure.

Pourriez-vous m'indiquer où je peux le trouver ?

[Zoorin]

Le vieillard semble être indécis, puis désigne la rue de la Chatte et dit :

Il n'a plus son magasin, qui a été racheté par ce restaurant français. * montre celui devant lequel est passé Brandnir, au n°6 * Mais il a un grand appartement sur deux étages, juste au dessus. Mais là, c'est un peu tard, je sais pas s'il voudra bien vous recevoir...

A présent, c'est tous les clients et les deux serveurs du bar qui observent et écoutent la scène, même les jeunes qui jouent aux échecs.

[Angus]

"Merde... c'était pas ici, le 6 ??... Au moins, je sais maintenant qui y habite, et ça pourrait correspondre à ce que je cherche.."

Merci de votre aide...

Brandnir regarde l'appareil photo qu'il tient en main, ainsi que l'assemblée qui l'observe. L'air gêné, il reprend.

Excusez-moi de vous avoir dérangé... j'ai... l'esprit ailleurs, en ce moment.. j'ai du trop travaillé aujourd'hui.*soulevant son appareil comme justification.*

Après quoi, le reporter salue tout le monde d'un signe de tête, et se dirige vers le n°6 de la rue. Sans aucune hésitation quant à l'heure tardive, il appuie franchement sur la sonnette.

[Zoorin]

[hrp][le numéro 6 est décrit ici ][/hrp]

Jetant un petit coup d'œil en direction du bar qu'il vient de quitter, Brandnir remarque que tout le monde est retourné à ses occupations, sauf les quatres vieux joueurs de dominos, qui le regardent, toujours très intrigués.

Sans les observer ouvertement, le néphilim appuie sur le bouton en face du nom de Fabione. La sonnette retentit juste au dessus, par une fenêtre ouverte d'où sort dela musique classique. Peu après, la musique est baissée, et une voix chevrotante sort de l'interphone :

Oui ?