[Brandnir] - Sortie de stase

[Zoorin]

L'homme sort de la boutique d'antiquité.

"Giacomo Giordano, il s'appelle Giacomo Giordano, il est ... photographe ? Qu'est ce que c'est que ça. Bon, ou suis-je ? Ce lieu est .... incroyable !"

A plusieurs reprises, l'homme s'arrête, regarde une voiture, une vitrine, l'air réellement surpris, hébété. Il semble vouloir se reprendre et paraître normal mais c'est comme s'il jouait une comédie contre lui-même et reste gauche, haché dans sa démarche.

"Bon, heureusement, personne semble me connaitre. J'ai de la chance. Où m'arrêter pour reprendre mes ... ses esprits ?"

Il s'arrête sur une petite place. Il s'aperçoit qu'il tient un appareil photo dans sa main, et que son autre joue avec de la monnaie dans sa poche.

"Bon, laissons le faire selon ses réflexes, cela ne devrait pas me poser trop de problèmes."

D'un seul coup plus rigide, comme si ses articulations ne lui obéissait pas correctement, il se dirige vers un café du bord de la piazza Campo de' Fiori, et commande un café.

"Un café ? Qu'est ce que c'est que cette boisson. Il à l'air d'aimer ça, ce ne doit pas être dangereux."

S'asseyant sur une table isolée, il pose son appareil sur la table et l'observe. Puis, il reste ainsi dans ses pensées quelques minutes. Laissant son café refroidir plus que de raison.

"Ourf, il y en a des choses à absorber. L'humanité a ... changée. Vraiment changée. Et les néphilims, mes frères ? Et nos ennemis ? Ce simulacre, Giacomo, ne les connait pas. Nous sommes donc encore caché. Bon, commençons par la langue et les usages."

L'homme bouge alors et regarde les environs. Il écoute les conversations, regarde la foule évoluer, un fleuriste volubile faire sourire ses clientes, un mendiant faire reculer des couples de vieillards, les serveurs circuler avec rapidité autour des tables et des chaises. Progressivement, le néphilim se sent à l'aise. Il s'empare de la langue de son hôte et murmure toute une série de mots. Il sort son porte-feuille et parvient à lire tout ce qu'il trouve.

"Bien, pas de problème particulier. A présent, profitons un peu du moment présent. Tient, en quelle année sommes nous ?"

L'homme regarde un journal posé sur une table voisine et sa main se crispe en lisant : 2009.

"... déjà... Tout ce temps dans la stase"

Il le saisit et l'ouvre. Pour voir les nouvelles autant que pour s'imprégner de l'ambiance de son époque, et pour bien s'assurer que la langue ne lui posera pas de soucis.

[Angus]

La tasse de café, à demi-vidée, n'est plus vraiment chaude lorsqu'il repose le journal. Brandnir a lu le journal d'une traite. Ce fut long, mais nécessaire...

"Bien... très utile, ce papier informatif.. récapitulons ce que je sais de Giacomo et de notre situation actuelle... Giacomo Giordano, donc... photographe... reporter aussi, apparemment.. enfin, c'est ce qui est marqué sur cette ... 'carte de presse'."

L'homme a déballé les éléments du porte-feuille sur sa table, passant en revue les éléments de sa vie.

"Giacomo a... quoi ? une soeur ? une femme ?"..

Une vieille photo d'Isabella vient se poser sur la carte de presse.

"Hum.. sa femme. Ou son amie... parceque sur celle-ci, ça ressemble plutôt à sa famille."

Une photo récente, ensoleillée, sur laquelle Giacomo et un vieil homme sont entourés, bras dessus bras dessous, de deux jolies femmes. Un air de famille parcourt le visage souriant des quatre protagonistes.

"Ca, je ne sais pas encore... Mediobanca... Banca Leonardo..."

Il pose de côté deux cartes bancaires.

"Lora Pirazzoli... hum..."

La carte de fidélité du coiffeur vient rejoindre les cartes bancaires.

"l'Istituto Nazionale della Previdenza Sociale... "

Idem pour la carte de sécurité sociale. Il sort ensuite sa carte d'identité, puis son permis de conduire, qu'il relit attentivement.

"Né en Toscane, le 21/04/1972... OK... habite Piazza di Spagna, à Rome... et donc en Italie, en 2009..."

L'homme jette un coup d'oeil à son café, puis le boit, grimaçant.

"C'est meilleur chaud, ça..."

[Zoorin]

"Bien, je devrais pouvoir me débrouiller. Personne ne m'attend pour manger ce soir, je suis libre, du côté humain. Il faudra que je réfléchisse à ce que je fais de ses ... mes relations. Mais avant toutes choses, remémorons nous et voyons un peu où j'en étais du point de vue de ma quête."

Se levant, Brandnir laisse un peu de monnaie et quitte rapidement la place pour trouver un endroit isolé, tranquille. Prenant une rue au hasard, il arrive près du Palais Farnèse et poursuit, admirant l'édifice, pour arriver près d'un fleuve, le Tibre.

Il s'arrête alors sur les quais, s'assoit sur un banc, ajuste ses lunettes de soleil .. "bien pratique, ça" .. Et passe en vision ka, doucement.

Le monde change alors radicalement. Autour du néphilim, un océan de fluides calmes et pastels, mouvants lentement et créant ou étirant des tentacules et des filaments fragiles de ka-éléments. Tout ceci embrumé par la gangue de ka-soleil de son simulacre. Ce dernier à l'air solide, puissant presque. Cela le protègera, d'autant que lorsque Brandnir étend une branche de son pentacle, il ne subi qu'une résistance sans conséquence, qui ne le gène pas. Perçant sa protection, il regarde sa stase, tout prêt de lui, et constate avec satisfaction qu'elle est gorgée de ka-éléments. Ce qui signifie qu'il en est sortie naturellement, sans intervention extérieure inconnue. Il est vraiment libre. Regardant autour de lui, il contemple les formes de ka-soleil, les humains, qui se meuvent rapidement, certaines avec une vitesse impressionnante. Il faudra qu'il s'habitue aux voitures, et autres véhicules.

Mais pas d'autres néphilims visibles. Normal, ils ne sont pas nombreux, il lui faudra chercher un peu, certainement. Et si c'est comme autrefois, ils doivent certainement laisser des signes de reconnaissance pour se retrouver discrètement.

Puis, la branche de son pentacle frissonnant au contact direct des champs magiques, il la rentre dans son cocon de ka-soleil et tourne son "regard" vers lui-même.

"Où en suis-je de ma quête ? La dernière chose dont je me souvient, c'est la maîtrise d'un sortilège puissant de ka-eau, et la compréhension que la Basse Magie était vraiment limitée".

Faisant vibrer son pentacle pour manipuler la magie qu'il recèle en lui, il se surprend à toucher et classer les particules élémentaires de magie avec une très grande aisance. Il ne se souvenait pas d'avoir une si grande maîtrise. Son sommeil lui aurait il été bénéfique ? Il contemple ses branches et les champs magiques extérieurs, et "perçoit" des vibrations qu'il tenait pour infime avec une acuité étonnante. Il se sent parfaitement capable de les manipuler, et de comprendre leur place et leur agencement les uns par rapport aux autres. Il faudra qu'il analyse cela avec plus de détail. Mais peut être est il plus prêt de la Haute Magie tant désirée qu'il ne se souvenait.

Sortant de la vision ka, il s'aperçoit que le soleil commence à baisser. Il est 19 h, et son simulacre à faim. Mais réprimant cette sensation désagréable, il veut visiter Rome, la cité autrefois la plus puissante du monde, dont il avait juste entendu parler lors de sa précédente incarnation, par un ou deux néphilims enthousiastes. Et il a également hâte de trouver des signes de ses frères déchus, pour avoir les dernières nouvelles occultes.

Il se lève et regarde autour de lui. Ou aller ?

[Angus]

Les grenouilles qui agitent l'estomac du simulacre de Brandnir le laissent indifférent, même s'il trouve cette sensation quelque peu désagréable. Suivant son instinct, le photographe se dirige vers un des centres de Rome, la colline du Capitole. Sur la place, après la montée des marches, il cherchera la présence de ses pairs, à travers des signes divers et variés, inscrits éventuellement sur les colonnes, les frontons des bâtiments entourant la place, ou autre.

Bien entendu, la vision Ka sera sollicitée régulièrement, ce qui permettra au Nephilim de saisir l'ambiance et les courants qui bercent la capitale.

Pour finir, Brandnir embrassera la vue, grandiose, qu'il a sur cette colline... décidant sans doute, à partir de là, de sa prochaine destination, si la recherche se révèle infructueuse.

[Zoorin]

Brandnir est décontenancé par la masse de signes, de gravures, d'écritures qu'il peut y avoir sur les bâtiments dans la ville. Faire le tri de ce qui est anodin et de ce qui pourrait être une marque laissée volontairement lui semble insoluble. Heureusement, les ruines elles-mêmes sont plus préservées mais sans qu'il y ai des indications laissant entendre qu'il y aurai des néphilims dans le coin.



Passant plusieurs fois en vision ka, accoudé à une colonne ou assis sur des marches, le néphilim se plait à remarquer que les champs magiques sont stables et puissants ici. Mais pendant deux longues heures, alors que le soleil se couche, il ne découvre rien de particulier. Il repart alors, marchant encore un long moment. Il se sent bien dans cette ville. Les champs magiques sont épais, riches et l'ambiance ésotérique palpable. L'Histoire à dû laisser des empreintes puissantes, et Brandnir regrette de ne pas avoir les connaissances pour tout apprécier. Profitant de l'atmosphère de la foule, des éclats de voix, des monuments divers, il en oublie presque qu'il recherche des congénères. Jusqu'à cette inscription, sur le portique d'Octavie, sur un côté :

" frat d k - Sei via - pellicano - Gatta - ello e a "

Et ce qui a attiré le regard du néphilim, c'est que cette phrase sibylline est entourée des cinq symboles alchimiques de l'eau, de la terre, de l'air, du feu et de la lune, dans l'ordre des pentacle des néphilim. De plus, de légers traits achèvent un dessin fin et subtil, qui fait inévitablement penser à un réseau magique de pentacle de néphilim. A présent, reste à comprendre le sens de ces termes ...

[hrp][Suite à gros bug du site, j'ai dû répondre en deux temps. Désolé][/hrp]

[Angus]

Soudainement excité, Brandnir s'approche de plus près, regardant sous toutes les coutures l'inscription étrange. Son simulacre serre instinctivement l'appareil photo, et Brandnir, ayant vu d'autres touristes utiliser cet appareil moderne, prend à son tour quelques photos. En vérité, il finit par mitrailler littéralement le portique, avant de contrôler sur l'écran derrière l'appareil, la qualité des clichés.

Après des manipulations maladroites, il trouve même le bouton lui permettant de zoomer sur chacune des photos... ce qu'il fait allègrement. Les inscriptions sont-elles entières, intactes, ou des lettres ont-elles été effacées par le temps ?

Il ressasse mentalement les sens possibles qu'il trouve aux mots composant l'inscription.

" 'frat d k'... 'frère' ? ... mais 'd k'... sont-ce des initiales ?... manque-t-il des lettres ?
'Sei Via'.. 'tu es parti'... la majuscule a t'elle une importance.. ? Peut-être le début d'une phrase..
'pellicano' ... le pélican .. que vient-il représenter ici ?
'Gatta'... la chatte... là encore, une majuscule... un nom de famille, ou un symbole ?
'ello e a'.. d'autres lettres manquantes ?... signifierait la 'petitesse' d'un nom, ou d'un symbole précédent ... ?"

[Zoorin]

L'examen de la série de lettres permet d'être certain que :

- Rien n'a été effacé, il n'y a pas d'espace vide ni de griffonnage. Au contraire, le support à été nettoyé avant d'y inscrire ces termes mystérieux.

- Il ne semble pas y avoir de liens entre les symboles des cinq éléments et les lettres. Il semble ne s'agir que d'un dessin.

[hrp][Alors face à des énigmes comme celle-ci, je reste parfaitement passif. C'est à dire que je ne vais pas donner plus que ce que le personnage cherche. Mais le joueur à le droit d'utiliser des compétences, et de demander laquelle serait adapté s'il n'est pas encore habitué à jongler avec les arcanes du monde de l'occulte. Enfin, le joueur a le droit, comme dans un vrai jeu de rôle, de demander conseil à ses pairs.][/hrp]

[Angus]

[hrp]Demander conseil à ses pairs, même HRP (genre sur le salon de discussion Nephilim de la taverne)?
Sinon, je voulais savoir : admettons que mon simulacre ait l'habitude de chercher sur internet. Mon Nephilim peut-il y recourir dans la circonstance présente (alors qu'il ignore sans doute ce qu'est un ordinateur) ?
En d'autres mots, j'effectue IRL mes propres recherches sur le net pour trouver la réponse à l'énigme. Comment puis-je justifier en jeu (RP) ce genre de recherches pour en exploiter les informations trouvées ? Dois-je passer par une séance RP de recherche en bibliothèque, ou considère t'on que le Nephilim est si érudit qu'il peut exploiter ces infos comme si elle venait de sa propre analyse et recherche (dans son cerveau, quoi )

Je sais pas si je suis clair, là...[/hrp]

[Zoorin]

[hrp][Oui, j'autorise les demandes ouvertes, dans le salon de discussion. Mais c'est uniquement si tu le veux, si tu ne trouves pas ou que tu souhaites arrêter tes recherches.
Par ailleurs, Comme pour le vrai jeu de rôle, il faut rester réaliste. Tu as le droit de faire des recherches sur internet et si tu trouves une info par exemple sur la culture italienne, on peut supposer que ton personnage la connait. Disons qu'on fera un jet de culture générale avec un gros bonus. Pour l'utilisation d'un instrument aussi étonnant qu'internet, les néphilims doivent s'habituer à la chose, mais en puisant dans les références et les réflexes de leur simulacre, ils y arrivent assez vite. Comme lorsqu'on se remet à faire du latin ou de la peinture vingt ans après avoir arrêté. Donc le simulacre n'a qu'à trouver un cyber-café et hop.
Dernière chose, si tu buttes vraiment sur l'énigme, tu as le droit de faire tous les jets que tu veux (analogie, symbolique, etc...), avec une petite phrase de roleplay.][/hrp]

[Angus]

Brandnir fronce les yeux, réfléchissant. Difficile de s'accoutumer à toutes ces nouvelles données... les incarnations précédentes étaient-elles aussi difficiles ?... il n'en n'a plus le souvenir. Expirant, il finit par s'éloigner, ayant assez de photos... Puis, il déambule à la recherche d'un plan de la ville... sans doute affiché à un arrêt de transport en commun.

"Je fais peut-être fausse route... commençons par le début.. existe t'il une rue 'Via pellicano' ?"

[Zoorin]

Après une courte recherche, il trouve en effet une "Via del Pellicano". S'y rendant rapidement, il se trouve dans un quartier banal et résidentiel. Il cherche un moment, mais ne trouve pas d'indices occultes.



[hrp][Soit il cherche en fouinant partout (jet de Découvrir où tu as 53 %), soit il se tourne vers une autre piste. Désolé, mais je n'ai pas trouvé d'autres images de la rue.][/hrp]

[Angus]

Brandnir fronce les sourcils... il y a peu d'espoir, au vu du quartier..

*Beaucoup trop récent... je ne retrouve rien ici...*

Il passera quand même un peu de temps à observer les environs (l'aide de la vision KA sera sollicitée), des fois qu'un détail lui aurait échappé, mais sans grande conviction.

[hrp]jet n°13690 : 29[/hrp]

[Zoorin]

Brandnir cherche bien partout, mais ne trouve rien qui puisse, lui faire croire qu'un frère néphilim soit présent en ces lieux. Au bout, d'un moment, il quitte la rue, sous les yeux interrogatifs et suspicieux d'une vieille dame qui le regardait depuis quelques minutes vadrouiller dans les parages.

[Angus]

Le photographe se passe une main dans les cheveux, l'air découragé. L'énervement commence à monter, tandis qu'il rebrousse chemin d'un pas agacé.

*Que faire pour le moment ?.... et cet estomac qui gronde... ok, je vais m'arrêter manger un morceau. Ca me donnera l'occasion de réfléchir.*

Brandnir cherche donc un lieu proposant de la nourriture à emporter, et après avoir commandé et payé le premier sandwich, kebab (ou autre )venu, il trouve un endroit pour s'asseoir et méditer sur les photos prises sur le portique d'Octavie.

[hrp]Quels genres de jets puis-je faire ?... je suis un peu sec, pour cette première énigme. [/hrp]

[Zoorin]

[hrp][Là, le jet utile est cryptographie (science du chiffrement des informations). Tu as 10 %. Tu ne demandes pas de l'aide auprès des autres joueurs ?][/hrp]