La Quête des Chemins obscurs

[malak]

Pierre reste en forme humaine et se retrouve aussi dans l'umbra. Après avoir scruté le sol pendant une vingtaine de secondes, il décide de suivre d'autres traces. On est dans l'umbra, ce n'est pas un monde physique. Il essaie alors de faire le vide dans ses pensées afin de ressentir ce qu'il s'est passé autour de lui.

[Zoorin]

Pierre observe avec attention les chemin scintillants sous la lune, ou se fondant dans les ombres, tentant de percer les apparences. (jet 1896)

Il commence par repérer plus précisément tous les airets. Le théurge en trouve dix. Quatre au centre, visibles en se positionnant dans certaines parties de la prairie, trois contre des rochers, le plus souvent fermés, et trois derniers à l'orée de la clairière, sous de la végétation.

Les quatre du centre sont manifestement très souvent utilisés. Ils laissent une impression de familiarité, de quotidien. Les esprits éveillés par Noire Rivière protestent justement contre le fait qu'ils sont trop empruntés. Ce sont certainement des airets créés par le loups-garous.

Les trois des rochers sont plus mystérieux. Et semblent ardu à emprunter. Ils sont étroits, figés, comme morts. Mais Pierre sait que cela ne veut pas dire qu'ils ne l'ont pas été récemment. Simplement qu'ils sont anciens, et qu'ils sont sous le contrôle d'esprits qui n'aiment pas bouger.

Les trois des buissons sont encore différents. Mouvants et ténus, ils sont délicats à distinguer et les emprunter doit certainement nécessiter du doigté. De ce fait, ils semblent rarement utilisés, et en tout cas pas récemment.

Pendant qu'il parcourt la clairière, observant et se mettant en symbiose avec les lieux, ilvoit la louve faire appel à un don.


Noire Rivière n'a pas à attendre longtemps pour voir le Sauvage éveiller quelques esprits endormis. Près d'elle, un roc se met à se balancer imperceptiblement, indiquant que l'airet qui démarche à ses côtés n'a pas été utilisé depuis longtemps.

Un peu partout dans la clairière, de minuscules esprits des prairies s'ébrouent et poussent de petits cris ténus pour protester contre les personnes qui écrasent. Translucides et verdâtres, ils sont à peine visibles, et gesticulent chacun dans son coin sans s'occuper des autres.

Un peu plus loin, un buisson se met à bruisser en chantonnant. Ses feuilles bougent pour former des formes, et Noire Rivière croit y distinguer une tête de loup haletante. En observant attentivement, un airet dissimulé démarre de l'intérieur de ce bosquet.

Elle trottine ensuite à chaque issue pour vérifier. (jet 1895) L'airet du rocher ne sent rien de précis. Du côté des esprits des prairies, il y a le point de départ de quatre chemins spirituels bien marqués. Deux d'entre eux sont sombres et droits. Ils sentent la ville, et il n'y a aucun esprit éveillé à leur base. Enfin, lorsque Noire Rivière s'approche du buisson, l'esprit semble s'être déjà rendormi. Quant au chemin d'ombre il est fin et difficile à déceler. Par contre, il sent l'odeur de l'eau courante. Ce n'est pas l'odeur du lac de Vincennes, qui stagne, mais des ruisseau qui l'alimentent. Mais il est impossible de savoir où cet airet mène précisément.

[malak]

Après avoir vu Noire Riviere s'occuper d'un endroit, il décide de ne pas tenir compte de la louve et de la laisser emprunter ses chemins. De toute façon, Pierre veut simplement que sa meute gagne et non que lui-même gagne. Il s'approche des rochers et emprunte un des trois airets.

Malgré sa formation et ses différents passages dans l'umbra, Pierre est encore surpris par la sensation que cela procure. Il s'enfonce au milieu des rochers, il se sent oppressé pendant quelques instants, puis tout bascule et c'est un lieu différents qui s'offre à lui.


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[Llorkan]

La louve se décide donc à chercher précisémment le Chemin d'ombre. Car il semble le chemin le plus plausible pour atteindre rapidement Vincennes. La difficulté peut bien relever du subterfuge que peut utiliser le vieux théurge. Elle cherche un moyen de comprendre comme éveiller l'esprit.
Elle essaie de sonder, dans un premier temps, pour savoir quel type d'esprit "garde" le buisson...

[Zoorin]

Intelligence + Énigmes diff 6. jet : 1948. 4 succès !

La louve sent les feuilles, elle sent l'humus, elle observe la base moussue des petits troncs. Le buisson est actif. Tous les indices sont clairs, il sert manifestement régulièrement de passage. La mousse est fripée, l'humus est tassé, les feuilles sont trop pimpantes. Mais il semble pourtant éteint, fermé, endormi.

La conclusion est claire. Soit il a été endormi, soit il joue la comédie. Dans les deux cas, il faut se mettre en accord avec lui, pour l'éveiller juste assez pour que l'ouverture de l'airet se dévoile.

La louve se couche sous les feuilles, ferme les yeux et tente un contact spirituel.

Fait un jet de Gnose difficulté 6.

[Llorkan]

hrp : jet numéro 1968...

La louve prend un air doux et aggréable, voire maternel.

Réveil toi mon petit....
Mon petit, tu n'as rien à craindre. Nulle limace ou insectes méchants, nul rongeurs ou cerf pour te faire peur.
Je suis là pour que tu t'éveilles tranquillement. J'ai besoin de ton aide pour retrouver un frère garou...
Tu serais d'une générosité immense de me laisser le rejoindre.
Esprit est tu là?

La louve s'assoid, elle conserve un regard attendrit sur l'être qui est en face d'elle.

[Zoorin]

L'esprit du buisson s'éveille, et fait vibrer ses feuilles pour communiquer avec Noire Rivière.

Que la nuit te soit heureuse, louve. Tu veux mon aide ? Tu veux parcourir le chemin qui commence en moi ?

[Llorkan]

La louve continue à être maternelle.
Je suis venue pour trouver un ami. Je pense qu'il est passé par ton chemin. J'aimerai savoir si tu l'as vu et si oui j'aimrai emprunter le chemin qui commence en toi...

Peux tu me laisser passer? ajouta-t-elle timidement

[Zoorin]

Une personne est passée, oui, oui. Mais je dormais, je ne sais quand ni qui. Expert et discret il devait être. Je n'ai pas eu à lui montrer le premier pas.

Un scintillement léger et vert feuille apparaît à la base du buisson, tordant l'espace autour de lui. L'espace ainsi délimité fait à peine la taille d'un coussinet de loup.

Je n'ai pas de raison de t'empêcher quoi que ce soit, amie-qui-parle-bien-aux-plantes. Emprunte la voie dont je suis le départ.

[Llorkan]

Je te remercie mon tout petit, que ta générosité te soie rendue par la fortune.

La louve s'engage donc dans l'airet avec vélocité pour ne plus perdre de temps car tous les autres concurrents ont déjà une certaine avance....

[Zoorin]

En posant le pied dans la trace, Noire Rivière sent et voit l'espace autour d'elle se tourne, s'étirer. Le buisson grandit brusquement et un sillon de terre se forme derrière lui. La louve fait quelques pas et s'engage vraiment.

Tout se transforme rapidement pour se stabiliser. Elle est sur un chemin étroit, entouré de hauts murs de terre et de rocs sur lesquels s'accrochent buissons et mousses. Le chemin lui-même est clairement délimité par des pavés irréguliers allongés. Il n'y a pas de traces de passages à priori, ni d'activités spirituelles.

La tranchée étant plus ou moins droite, la louve voit loin et ne remarque rien de particulier, sauf peut être que le chemin s'enfonce davantage entre les murs de terre.

Noire Rivière file comme le vent, en flairant et inspectant pour voir s'il y a des indices.


Dextérité+sport, Pereption+Vigilance et Astuce+énigmes. Diff 6 pour chaque.

[Llorkan]

(hrp: dex + sport = 2009 astuce + énigme 2010 & pers + vig = 2011 )

L' hispo, couleur ébène, continue sa course effrénée a travers l'airet. Elle s'arrête l'espace d'un instant effleurée par le doute, regardant autour d'elle, cherchant le moindre indice de l'étrange personnage qui osa endormir l'esprit lors de sont passage.
Elle en profite pour renifler le sol et ainsi remarque si une odeur familière ... familière comme celle d'un plumage serait présente.

[Zoorin]

L'intuition de la louve la taraude (2010). Quelque chose de particulier se trouve ici. Le sillon est plus large, la terre plus sombre, contenant des sortes de scories pas très naturelle. Une légère corruption flotte dans l'air ici. Mais la connaissance de Noire Rivière la rassure tout de suite. Il s'agit de traces passives, probablement amenée par les effluves de la ville. Il n'y a rien de néfaste.

Soudain, deux détails lui sautent tour à tour aux yeux.

Une grosse racine qui dévale la pente semble trop présente, trop grosse pour être ici innocemment. En flairant soigneusement, Noire Rivière a deux confirmations. La Racine sent l'airet. Elle constitue une sorte de sortie, ou d'entrée menant Gaïa sait où. Mais une odeur de loup et des traces sur le sol lui confirment que la dernière personne à l'avoir empruntée est entrée, et non sortie. Sans en être sûre (2011), elle pense qu'il s'agit d'Olwen-grue-vive.

Mal à l'aise, la louve cherche d'autres indices, car cela signifie qu'une personne est sur la même piste qu'elle. Et là, elle voit un scintillement. Un large roc plat enfoncé dans le sol est légèrement humide. Noire Rivière renifle, et sent de l'eau du lac. Munie de cet indice, elle cherche des traces de pas mouillé, et en trouve. Olwen, si c'est elle, a du traverser le lac ou un point d'eau. Cela brouille son odeur, mais Noire Rivière est sûre à présent qu'elle a poursuivie sur l'airet où est la louve.

Cette dernière repart alors prestement, espérant la rattraper. Elle galope vivement, portée par l'envie de se montrer digne de l'épreuve (2009). La course dure longtemps, mais cela n'inquiète pas Noire Rivière, sûre de son instinct qui lui dit qu'il dit que dans l'umbra, les notions d'espace non pas le même sens que sur Terre, et qu'il n'y a pas d'autres croisements.

Soudain, le sillon s'arrête dans une sorte de cirque étrange. Un vallon arrondi, entouré de hautes murailles de terre abruptes, contenant un large bâtiment délabré, des morceaux de bois débités pourrissant lentement, de nombreux grands piquets sinistres plantés dans le sol un peu partout. Il ne semble pas y avoir de sortie, mais l'airet peut aussi bien se terminer en cul-de-sac, que poursuivre de l'intérieur du bâtiment, ou être très bien caché.

Soudain, Noire Rivière voit l'ombre d'un hispo se profiler derrière une fenêtre crasseuse du bâtiment. Olwen, si c'est elle, cherche l'Ancien là dedans.


(Si tu souhaites une description plus détaillée du lieu, dis en RP que Noire Rivière scrute, ou quelque chose comme ça)

[Llorkan]

La théurge essaie de retrouver la piste de Tête de plume, elle garde son sang froid... Elle sait que les humains utilisent des tiges mobiles à hauteur de hanche d'homme pour ouvrir les portes, et que des odeurs des derniers entrés restent dessus. Elle se déplace donc, en ne perdant pas de vue olwen. Elle sait que si elle trouve l'airet, les secondes perdues seront déterminantes pour remporter l'épreuve.

[Zoorin]

Alors que Noire Rivière s'avance vers le bâtiment, un léger brouillard apparaît de nul part. Il ne gène pas trop la vision, mais il sent mauvais. Ce n'est pas une odeur de corruption, mais de marais. Le sol est humide, il fait soudain frais. La louve se faufile entre les poteaux et remarque alors qu'ils sont recouverts de fils épais entortillés. Elle ne comprend pas la signification de tout cela, mais elle se dirige vers la première porte venu.

Reniflant de ci de là, Noire Rivière ne sent pas d'odeur particulière dans la large combe. Elle arrive près d'une porte fermée. La poignée n'a pas d'odeur particulière. Ni l'Ancien, ni Olwen ne sont passé par là.

La louve recule un peu pour observer de plus près l'édifice. Il s'agit d'une sorte de réfectoire avec un étage, au toit en ruine et des vitres presque opaques. Les murs en pierre sont recouverts de mousse et du lierre grimpe allègrement sur les murs. Le sol est de terre battue avec de nombreuses pierres humides. Il n'y a pas de chenaux et le toit est en lause. Les fenêtres n'ont pas de volets. Le sol ne semble pas avoir été foulé par ici, mais un ancien chemin par de la porte pour aller sur la droite, longeant l'édifice.