Présentation des personnages

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Présentation des personnages

Messagede Gabroth le Lun 03 Mai 2004 23:11:36

"Ces quelques pages vous permettrons d'inscrire l'histoire de votre personnage."

(Zoorin) Je me permet de m'insérer ici. Tu as bien fait, Gabroth, de mettre ta présentation ici.

Pour tous mes joueurs :

Pour présenter vos personnage aux autres, procédez comme l'a fait Gabroth. Montrez le dans une situation quotidienne qui le caractérise bien. Cela permetra à tous de savoir à quoi s'attendre face à ce personnage en temps normal.

(Zoorin, administrateur forum Loup garou : France)
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Cédric AMOUYE surnommé Cadélé

Messagede Gabroth le Lun 03 Mai 2004 23:13:09

Image

Montreuil 23h30

Par cette nuit calme de Montreuil, un scooter traversa à toute allure le passage piéton et alla s’immobiliser devant l’entrée d’une allée de la cité des pigeonniers.
Une bande de jeunes d’une vingtaine d’année qui squattaient là depuis le début de soirée s’approchèrent de lui. Le moteur se tût, le jeune garçon descendit de sa machine, enleva son casque et les salua.
Il était habillé d’un jeans bleu marine, d’une paire de baskets Nike blanche et d’une veste Sergio Tacchini noire. C’était un jeune noir africain d’environ 1 mètre 80, athlétique, d’une vingtaine année. Il coiffa ses tresses mi-longues lui arrivant au bas du cou et fit un grand sourire à sa bande de potes.
Il se mit à discuter tout en se posant sur la selle de son scooter, sorti un paquet de cigarette et un morceau de résine et se mit à se rouler un joint, une bague et une gourmette dorées étaient visibles à sa main droite.

Une bonne demi heure passa quand le groupe s’anima.
Le jeune au scooter, surnommé Cadélé, pris un sac de sport et son casque, se dirigea vers une boîte aux lettres et l’ouvrit, pas de publicité seulement une lettre lui étant adressée qui venant du Bénin.

Il resta un moment à déchiffrer l’écriture sur l’enveloppe et à regarder le timbre puis il se mit à montrer les escaliers. Il entra dans sa chambre, posa ses affaires et s’allongea sur son lit.

Il ouvrit la lettre et se mit à la lire :


"Cadélé,

Voici déjà un mois que je suis à Cotonou et le temps et toujours aussi beau. J’ai retrouvé Papi, Mami en pleine santé, ils sont toujours en aussi bonne forme et te passent le bonjour tout comme tes cousins.

Ici, tout le monde te félicite pour ta réussite aux examens d’entrée à la FAC de Sport et pour avoir obtenu ton baccalauréat, tout le monde a prié pour toi ses dernières semaines.

Ton oncle a inscrit Amidou à des cours de kick boxing, il rêve de devenir comme toi et espère que tu viendras le voir bientôt pour qu’il te montre ses progrès. Tu avais d’ailleurs postulé pour donner des cours à Paris ça m’étonnerais que tu n’ai pas été accepté te connaissant, ça t’aiderais à te faire un peu d’argent tes magouilles ne t’apporteront bien de bon tu sais.

Papa m’a dit que vous étiez arrivés en demi-finale des nationales de basket, je sais que tu es un peu déçu mais vous ferez mieux l’an prochain.

N’oublie pas de t’occuper de ta sœur et d’arroser les plantes, tu sais que j’y tiens beaucoup.

Je t’embrasse mon chéri,
ta maman qui t’aime."


Cadélé se retourna face au plafond, resta pensif…

…un mois que je suis seul avec mon père et ma sœur, les cours ont commencés et le travail au Kajyn me passionne, vivement ton retour…

Tout à coup des coups sourds retentirent, quelqu’un toquait à la porte, Cadélé se leva et alla ouvrir. C’était Sergio un voisin d’origine portugaise, il était certainement passé prendre une plaquette de shit comme à son habitude.

Cadélé le laissa entrer, ils s’installèrent devant la TV et après le deal finirent la soirée à regarder un DVD.
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Messagede Khelren le Jeu 06 Mai 2004 16:30:49

Tristan se blottit comme il peut dans un coin de sa cellule capitonnée, en cachant ses mains dans les manches de sa blouse. Les drogues commencent à faire effet, peu à peu, sa perception se trouble ; sa tête vient buter contre le mur.

Il se souvient des années passées, de son errance.

Ses nuits sous les ponts de Paris, à se réchauffer les mains et les os près d'un feu improvisé, puant et affaibli, vêtu de loques. Fouiller dans les poubelles, mendier, voler quelques pommes sur les étalages. Proposer son aide contre une maigre rémunération. Se défendre contre la violence. Survivre malgré le mépris…

Avant, son parcours de foyer d'accueil en foyer d'accueil. Et puis, il se souvient surtout d'elle. Emilie… Un nom si doux pour une personne si belle. La drogue l'empêche de pleinement revoir son visage. En riant, il lui avait promis de toujours la protéger, de toujours être là, pour elle. Deux enfants orphelins, abandonnés, apeurés. Des promesses qui réchauffaient… Aujourd'hui, qu'en est-il ? Comment la tenir ? S'il sort un jour de cet enfer, il la retrouvera, même si pour cela, il doit parcourir toute la terre…

Malgré le flou qui nimbe son univers et ses yeux mouillés qui regardaient dans le vague, un mouvement lui fait reprendre un semblant d'attention. Il y a bien une forme, plus sombre que la chambre, dans un coin de la pièce…

La terreur s'empare de lui : il devrait être seul et ce n'est pas l'heure des médicaments. Il n'a jamais de visite… sauf de… sauf de…

Un loup ! Un monstre ! Encore lui, venu le dévorer, c'est sûr ! Au début, les cauchemars, maintenant, il est là !

Le monstre s'approche : son museau vient renifler Tristan qui gémit, prostré… Il grogne.


Pitié…

Tristan ferme les yeux. Il voudrait que tout cela ne soit que son imagination. Schizophrène, selon les médecins. Il attend la mort. Un tourbillon d'images : Paris un matin d'été, la disparition de ses parents, Emilie, sa première bagarre, une nuit de pleine lune dans un ciel clairsemé de nuages… Il veut, il veut conserver le visage d'Emilie dans sa tête, comme dernière image. Mourir, en ayant à l'esprit la plus belle chose qu'on ait jamais vue. Sinon comment l'affronter sereinement ?

Mais rien ne se passe. Pas de douleur. Pas de violence. Silence.

Il ouvre les yeux.

Il est seul dans la chambre.
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Khôl Koudry

Messagede Earalia le Ven 07 Mai 2004 17:07:34

Comme tous les matins depuis la nouvelle affectation de son père, Khôl arrive en voiture diplomatique devant son lycée, et en sort rapidement. Il semble pressé aujourd'hui
S'lut 'pa !

La voiture redémarre, faisant flotter les petits drapeaux égyptiens qui ornent l'avant de la voiture.
Khôl se met alors à courir, traverse la cour sans saluer personne et se rend dans une salle ouverte à quelques élèves.
Il allume un ordinateur, insère une disquette et commence à taper...


Salut toi ! Déjà au boulot, Khôl ?
C'est Benjamin, un autre élève qui vient d'entrer
Salut Ben...
Ouai, je dois voir du monde ce soir, pour un article qui va faire du bruit, je te le garanti !
Suis en train de taper l'intro là... j'en ai pas pour longtemps...

Khôl tappe rapidement quelques lignes, enregistre le tout, et récupère sa disquette... Pendant ce temps, Benjamin sirote un café qu'il a pris au distributeur... et alors qu'il attend dans l'embrasure de la porte, quelqu'un le bouscule... et café se répend sur le pull de Benjamin...
Et meeeerde !
Je vais me changer... comme d'hab... Rendez-vous en cours ! Sois pas en retard cette fois !

Khôl regarde partir Benjamin en souriant, éteint le PC, et feuillette la dernière parution du journal du bahut. Il semble assez content de son dernier article. La sonnerie retentit alors... Khôl va encore être en retard...
* En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
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Messagede malak le Mar 11 Mai 2004 09:33:36

Pierre est un jeune homme de vingt ans passés. Il étudie à la fac de sciences et malgré ses nombreuses absences dues à des crises avec ses parents, il maintient de bon résultats. De toute façon, il a toujours fait preuve d'une faculté exceptionnelle pour la concentration et l'apprentissage.

Comme tous les soirs, après les cours à la fac, Pierre se rend dans un petit café aménagé dans une cave afin de rejoindre son "groupe" comme il le nomme auprès de ses parents afin de ne pas les inquiéter. Il arrive un peu en retard, et devant les râles de ses amis il lance:


C'est mes parents, ils font chier, ils me saoulent trop sur ce que je fait les soirs, j'ai beau leur dire que je fait des jeux de rôle avec vous, ils ne veulent pas me croire. Ils me saoulent en disant que c'est dangereux et que mes études ça va pas aller mieux si je continue.

*Spike*
Ouais ben c'est sur qu'il vont plus croire ça longtemps tes vieux, une fois qu'on arrivera à se projeter, on pourra plus nous arrêter et là ils te verront plus du tout

*Pierre*
T'as raison Spike, en plus ce soir je sens que je vais planer, et en plus on a le week end devant nous.

Le groupe constitué de 3 garçons et 2 filles continua de discuter une petite demi heure, tout en buvant des bières.
Puis ils s'en allèrent à la nuit tombé, en direction du vieux cimetière. Ils marchaient d'un pas sûr, et discrètement ils disparurent dans une crypte.
Ils sont dans les catacombes et se préparent pour une séance d'ésotérisme. Pierre allume les différentes bougies de leur abri et s'installe sur un tapis de sol qu'il avait déroulé.


Ce soir je me sens assez concentré, je ne vais pas prendre de pilules, et puis de toute façon, on en a presque plus, il faudra attendre dimanche pour en avoir à la rave.

Jennifer acquiesça et s'installa près de Pierre, elle ouvrit un livre intitulé "Les Voyages Astraux, toutes les clefs de la réussite", puis au bout de quelques minutes, elle dicta certaines choses à faire à Pierre afin qu'il "décolle". Les autres firent de même. Une vingtaine de minute plus tard, Pierre se leva et râla car il ne s'était rien passé. Il conclu avec les autres qu'ils n'étaient pas encore près et décidèrent d'aller dans les bois le lendemain soir pour une séance au clair de Lune.
Pierre rentra chez lui et pensa aux conseils que le livre donnait, il se revoyait allongé, dans les catacombes, près de Jennifer, puis le rêve pris le dessus et une nuit d'amour avec cette fille commença.
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Messagede Walan le Mer 19 Mai 2004 19:27:54

La nuit ... Un bel immeuble de la région parisienne, sur le toit, deux silhouettes se déplacent dans les ombres. Le premier jeune homme est fin, assez grand, il n'a pas la musculature d'un athlète mais on voit qu'il pratique régulièrement un sport. Ses cheveux blonds lui descendent jusqu'aux épaules et ils sont noués en queue de cheval. Son visage semble être souriant, chaleureux et rieur en temps normal mais en ce moment ses yeux gris reflètent son sérieux et sa concentration. Lorsqu'ils arrivent à l'autre extrémité du toit, ils se dirigent vers un recoin un peu plus sombre où l'on distingue une lucarne. Les deux complices s'assoient côte à côte et le premier sort un ordinateur portable dernier cri de son sac à dos, y connecte une petite antenne parabolique, allume et fait apparaître un plan à l'écran.

Bon, on revoit le plan une dernière fois. Une fois l'alarme désactivée on rentre par cette lucarne, on descend par l'escalier jusqu'au deuxième étage, tu crochètes la serrure, je m'occupe du bureau et du salon pendant que tu fais les chambres. Comme d'hab, on ne prend que les petits objets de valeur. On est bien d'accord ?

Nicolas hoche la tête

Oui ... aucun problème.

Benjamin reprend

Ce coup ci sera le meilleur ... jusqu'au prochain, dit-il en souriant, Bon, prêt ? Il pianote quelque chose sur son clavier. C'est bon, l'alarme est désactivée, on y va ...

Les deux cousins se lèvent simultanément et franchissent la lucarne sans bruits. Ils descendent les escaliers le plus discrètement et le plus rapidement possible. Nico crochète habilement la serrure et les deux jeunes gens commencent à fouiller l'appartement richement décoré. Peu de temps après, ils se retrouvent sur le palier, leurs sacs plus gonflés qu'à l'aller. Nico re-verrouille la porte et les deux garçons sortent discrètement de l'immeuble.
Une demi-heure plus tard, leurs poches contiennent quelques liasses de billets et leurs sacs sont de nouveau vides. Avant de se séparer, les deux cousins échangent quelques mots ...


Benjamin, avec un sourire entendu

Bien, qu'est-ce qu'on a fait déjà ce soir ? Ah oui ! Je me rappelle, on a bossé chez Will tellement longtemps qu'on a pas vu l'heure passer. N'est ce pas Nico ?

Nicolas, acquieçant avec un sourire

Ouais ... C'est sur qu'à quelques mois du Bac y faut bien qu'on s'y mette un peu ... A demain Walan ...

Benjamin sourit en entendant le pseudo que son cousin lui avait inventé et que toutes ses connaissances utilisaient maintenant ... il ne savait même pas d'où il le sortait ...
Puis les garçons se séparèrent et rentrèrent dans leurs maisons respectives ...


(hrp : Nico est le perso du deuxième joueur qui nous rejoindra d'ici peu)
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Messagede Llorkan le Mer 02 Juin 2004 08:38:11

L’atmosphère est pesante ce soir dans un parc Zoologique. Les oiseaux se sont tus d’un seul coup, les gros félins se placent dans un coin de leurs enclos, les singes se regroupent ensemble et se blottissent les uns contre les autres. Le silence s’installe peu à peu aux alentours. Il persiste ici et là quelques clapotis d’une eau sale qui viennent tomber dans les bassins des fosses. Le gardien vient de passer, comme à l'accoutumée pour nourrir les pensionnaires. Dans l’enclos des loups, aucun n’a touché aux quartiers de viande qui gisaient sur le sol. Leurs attitude est étrange, ils sont guidés par la faim, l'appel irrésistible de la survie, mais également une peur incontrôlée qui les empêchent de s'en approcher. Ce duel, en eux, les pousse à danser de manière macabre.

Après avoir parcouru quelques heures de course dans les chemins de l’autre monde, je vois un regroupement étrange d’esprits animaux… Mais que pouvaient-ils faire en cet endroit lugubre ? Voyant que l’eau est abondante et sous forme d’étang ici, je décide de m’avancer près d’une des étendues, la surface est lisse. Je regarde mon image.
Je vois un loup d’un taille gigantesque et de fourrure noire, d’un noir tellement intense que la lumière ne peut s’y réfléchir même sous forme de reflet. Des lèvres pleines d'écumes laissent entrevoir une mâchoire avec des dents de la taille d’un poing d’homme. Je fixai attentivement mes yeux, pendant quelque secondes
. Lorsque je détourne mon regard je ne me situai dans un endroit presque emmuré. Six loup se tenaient derrière moi, leurs plaintes m’irritent. Je lape rapidement l’eau. Je chasse quelques mouches, sur les morceau de viande, avec mon souffle rauque et en pris un puis commence à manger. Une fois fini, je me place vers la fosse. Les six impatients se jètent sur les restes.
Après quelques instants, je repartis comme je suis venue.


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Dernière édition par Llorkan le Dim 30 Jan 2005 20:59:40, édité 1 fois.
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Messagede Nico le Sam 05 Juin 2004 14:07:19

Nico reverrouille doucement la porte. Il fait signe à son ami que tout est ok: le butin n'est pas mauvais et le casse s'est bien déroulé. Ils vont pouvoir partir tranquille: les alarmes ont été réactivées, la porte est fermée; aucune trace de leur passage n'est décelable. Les deux amis se quittent en se souhaitant une "bonne fin de nuit", et Nico rentre chez lui.

Il vit dans un petit apartement sur Paris, sans ses parents: sa mère est partie depuis plusieurs années avec un autre homme, et son père est tout le temps en voyage. Nico pose son sac dans un coin de la pièce et va prendre une bonne douche. Il se brosse ensuite les dents en se regardant dans le miroir. Nico a les cheveux bruns très foncés, tirant sur le noir et ses yeux bleus plus ou moins foncés en fonction de la luminosité ambiante. Il se rince la bouche, éteint la lumière et part se coucher...

Pour se réveiller quelques heures après, prendre quelques affaires et rejoindre son ami Benjamin, qu'il appelle par son surnom: Walan. Celui-ci l'attend en bas de l'immeuble depuis déjà quelques dizaines de minutes. Ils se disent bonjour et vont passer leur journée au lycée, comme si de rien n'était, avant de recommencer un autre casse...
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Messagede ESTEBAN le Mar 15 Juin 2004 17:32:19

Ce matin, comme tous les vendredis, le réveil vient m’arracher mes oreilles. Je sens que cette journée va être très dure. Quelle ambiance hier soir, au Old Navy, Jean-Marc arrosait la naissance de son tout petit, Pierre, et tout le bar était en fête !!! Bon c’est vrai qu’on était bruyant. Certains clients un peu grincheux n’ont d’ailleurs pas apprécié mes impro jazzyrocksalsa… mais pourtant j’avoue qu’il y avait ……….quelques bonnes…. Idéeeeeeees. Ou !! mais je me suis rendormi. Mince ! plus que 30 minutes pour rejoindre l’atelier, euh non la fac. Ah mais bon sang que c’est dur ce matin !!

Bonjour madame Grindge, excusez-moi je suis pressé. C’est ma voisine du premier, très gentille mais très bavarde aussi ! Bon ben plus le choix, obliger de speeder sinon je risque de les rater, le rendez-vous était fixé devant l’entrée principale de la faculté, dans DIX minutes !! Le temps passe trop vite ce matin. Je sais qu’on doit aller sur site aujourd’hui, pour travailler les éclairages. Ca peux être intéressant mais il ne faut pas que j’arrive après leur départ Attention, je mets les gaz …. C’est pas vrai : bouchon !!!! Ah ! Paris ! mamie m’a toujours dit que c’était un endroit très féerique, et bien moi je veux bien mais Pas le Jour !!! En plus, ils roulent n’importe comment ! Difficile de doubler, il faut slalomer et vu que les gens sont toujours de très bonne humeur, ils ne me laissent pas facilement passer !!

Bon OK, Demi-tour. Eh puis d’ailleurs j’ai pas la tête aux études aujourd’hui. Je m’octroie donc une journée de travail personnel très libre. La créativité fait partie de mon diplôme donc je vais aller à Saint Mandé prendre quelques photos dans le bois de Vincennes. Je passerai comme ça par le cimetière me ressourcer, j’en ai bien besoin. Puis j’irai route des Batteries, le coin est très sympa et assez calme. Bien placé, on peut jouer avec la lumière filtrée par les feuilles et avec certains filtres, on peut même faire jaillir des reflets bien particuliers. Ma grand-mère adorait ce parc et je la comprends. Ici, la vie prend d’autres apparences, plus douces et chaleureuses. Il suffit de se laisser bercer par les sensations…
un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
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Présentation Nikolaï

Messagede Blackwolf le Mar 08 Fév 2005 18:05:08

Paris 18ème 1heure du matin

Le silence des rues n’est troublé que par le vrombissement d’une moto. L’engin quitte la rue principale et entre dans une petite rue adjacente. Il se gare devant un petit bâtiment d’où provient une légère lueur. Le conducteur du deux roues descend de celui-ci et enlève son casque révélant ainsi un somptueux visage féminin aux joues creuses, de longs cheveux d’un rouge irlandais magnifique, des yeux semblables à des étoiles se reflétant dans l’eau, le tout sur un teint de peau très pâle qui ne fait qu’embellir le portrait. La femme, vêtue tout de cuir noir, s’approche lentement du bâtiment d’où sort la légère lueur feutrée. Elle va accomplir quelques pas avant de s’arrêter net répondant à un ordre sorti des profondeurs de la nuit, 'n’entre pas.'. La femme se tourne vers la provenance de la voie. Un homme robuste et de grande taille sort de l’ombre. Au départ qu’une silhouette peut distincte il apparaît bientôt à la lumière. Grand, maigre mais musclé, de courts cheveux noirs en bataille, des yeux encore plus noirs, un teint pâle, l’homme est très beau mais plus intimidant encore. Il répand une odeur de bête sauvage le rendant plus étrange qu’il n’est déjà. Vêtu lui aussi de cuir noir seul l’un de ses bras n’est pas recouvert du vêtement, il porte aussi des mitaines du même cuir. La femme le scrute un moment sans comprendre avant de lui demander, 'Pourquoi ?'. 'Ce qui se trouve là dedans n’est pas pour toi. Reste ici et surveille.' La voix de l’homme était douce mais autoritaire et l’idée de le contre dire serait venue difficilement à toute personne normale mais la femme lui répondit d’une façon exaspérée 'Forcément. Tous les coups durs pour toi et toi seul. Tu comptes donc si peu à tes yeux ?'. Il ne répondit pas.

L’homme entra dans le bâtiment, à l’instant ou il ouvrait la porte une insoutenable odeur de charogne sortit du lieu. Il se couvrit ingénieusement le nez et la bouche d’un foulard trempé dans un liquide quelconque. A l’intérieur il y avait une salle entièrement blanche avec quelques tables et chaises, de la même couleur, disposées un peut partout. Au fond de la salle il n’y avait qu’un comptoir et deux portes, l’une avec un écriteau 'Toilettes' et l’autre donnant sûrement sur les cuisines du restaurant. L’homme avança dans la pièce scrutant chaque recoin à la recherche d’une piste. En s’approchant de la première porte – celle des toilettes – il sentit l’odeur s’accentuer. Il entra dans la pièce en question, des murs à carreaux blancs mais rien d’autre, pas la moindre trace de violence. Après une inspection rapide du lieu il ressortit et se dirigea cette fois-ci vers le comptoir. Il le dépassa et découvrit juste derrière ce qu’il cherchait. Une épaisse traînée de sang - qui partait d’une flaque du même liquide rougeâtre - se dirigeait vers les cuisines. Nikolaï entra dans la pièce des fourneaux à la suite de la traînée morbide.

Après avoir suivi sa piste à travers la cuisine, il arriva jusqu’à un escalier. Nik monta les marches pour arriver enfin à destination. Là – dans une petite chambre pitoyable – se trouvait le corps d’un homme baignant dans une mare de sang, il avait été gravement mutilé.

Nikolaï remplaça ses mitaines par des gants en caoutchouc blanc. Il commença à étudier le corps. D’après lui l’homme avait d’abord reçu un violent coup dans le dos – sûrement effectué avec une Lame Adamantine, cependant la plaie était enflammée comme lors d’une agression de bête sauvage. - avant d’être traîné jusqu’ici et mis en charpie par un animal, effectivement, l’homme avait été labouré de coups de griffes et de morsures faites par un animal car toutes les entailles avaient l’air d’avoir subi une inflammation. Il était sûr d’avoir déjà vu ce genre de marques mais impossible de se rappeler où. L’homme avait aussi perdu un bras, arraché par son agresseur sûrement mais le problème était que le bras n’était pas dans la pièce. Nik vérifia si l’homme avait été dépouillé. L’homme avait toujours ses effets personnels sur lui, bien qu’en mauvais état ils étaient toujours là. Il étudia encore un moment le corps mais impossible d’identifier l’agresseur ou même la victime. Il fit le tour de la pièce à la recherche d’indices qui pourraient l'aider dans son enquête mais, rien. Il scrutait le sol à la recherche de quelque chose oublié sur place par l’agresseur quand il découvrit des entailles dans le bois du plancher. Cela ressemblait à des entailles effectuées par les griffes d’un mammifère canin - un chien ou un loup peut être – mais les marques étaient incontestables, l’animal était trois fois plus grand qu’un loup ou qu’un chien déjà de bonne taille. 'Une sorte de bête du Gévaudan qui traînerait dans Paris ? Non, vraiment ce n’était pas ça. Mais remarque, lui, il était bien là.'. Il alluma sa lampe torche pour mieux observer l’entaille et à ce moment quand la lumière vînt frapper le sol, il découvrit des traces de pas. L’animal responsable du meurtre avait marché dans le sang et de nombreuses traces en avaient résulté. Le sang avait pratiquement séché et pris la couleur du bois à moitié pourri mais Nik pouvait encore distinguer la marque d’une patte de loup, un loup gigantesque. De plus le corps et les lieux étaient couverts de longs poils rudes d’un noir bleuté parfois gris. Nikolaï remua un moment tous ces indices mystérieux mais aucune conclusion ne lui vînt. Il était trop persuadé d’être le seul Loup-Garou pour imaginer que d’autres étaient comme lui ici à Paris.

Intrigué par cette énigme sans conclusion Nikolaï avança plus profondément dans son travail d’enquêteur et commença à nettoyer le cadavre minutieusement et délicatement afin de ne rien abîmer. Une fois le nettoyage terminé Nikolaï se rendit compte que l’homme était beaucoup plus endommagé qu’il ne l’avait imaginé. Autre fois obèse il était à présent vidé de ses entrailles – disparues – et semblait maigre. Ce qui restait intacte de ses mains était peu abîmées, il n’était donc pas aux fourneaux jour et nuit. Ses vêtements - un peu chics - indiquaient qu’il n’était pas serveur. Ensuite le fait qu’il vive dans le restaurant ne trompe pas. L’homme en question était donc le patron du restaurant, d’après la propreté de l’endroit Nikolaï supposa qu’il fermait quand l’évènement s’est produit. Cependant, ses mains délicates sont la preuve même, qu’il ne s’embêtait pas avec le ménage. Deux conclusions s’imposent alors à lui, soit, ce patron à l’air peu commode maltraitait ses employés et son homme de ménage - qui était sûrement aussi serveur - s’est décidé à lui régler son compte de la façon la plus monstrueuse possible, soit, le meurtre a été commis par quelqu’un de l’extérieur et dans ce cas un serveur se planque quelque part terrorisé par ce qu’il vient de voir et, si jamais le serveur était parti avant l’arriver du tueur, alors il trouverait bien autre chose. Il ne restait donc plus qu’à retrouver le serveur de corvée cette nuit là et ainsi résoudre le mystère de ces marques.

Après avoir bien réétudié le cadavre une dernière fois – cherchant toujours la provenance de ces marques - il redescendit dans la rue, jeta ses gants et monta sur la moto, derrière Milla. 'Partons, il n’y a plus rien à voir ici.'. Juste après, on entendit le vrombissement du véhicule arrachant ses derniers sons à la nuit.
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plongeon dans les ténèbres...

Messagede Beastofgaia le Lun 14 Fév 2005 17:01:31

Paris, bois de Boulogne, 3h05 a.m:

Une ombre s'approche furtivement parmi les arbres, elle a tout d'un animal... Une épaisse fourrure noire recouvre son corps, un museau lupin souligne sa face éclairée par deux grands yeux rouges injectés de sang. Dans son poing droit brille un éclair d'argent brute et dur... La pleine lune baigne la créature d'un voile lumineux... La bête rôde... L'écume à sa gueule laisse penser que la faim tiraille la créature… En un grondement elle sort de la lumière de l’astre lunaire et disparaît de nouveau dans la nuit…
Non loin de là deux femmes tournent en rond en fumant… leurs sac à main de fourrure pend négligemment à leurs côté… elle se dandinent vulgairement à l’approche d’une voiture…

'Hahahahaha ! Viens mon gars viens voir tante Elsa !!!'
' Oui viens beau gosse !!!'

La bête se rapproche doucement des deux femelles… et en un grognement sourd s’apprête à les attaquer…
A ce moment là, une voiture s’arrête près des deux pitoyables représentantes de l’humanité… Un appel de phare fait comprendre aux deux Barbies qu’elles ont trouvées un pigeon à plumer… La bête se recule parmi les branches… Raté… la bête s’agenouille un instant et semble se calmer, sa respiration se fait plus lente et plus détendue… la fourrure commence à disparaître sous une peau basanée, un tatouage apparaît bientôt sur l’épaule droite ainsi qu’un bijou d’or brut autour du bras gauche que la sombre toison camouflait… deux yeux sombres se découpent maintenant au milieu d’un visage au nez sec comme taillé au couteau… La haine brille dans les yeux du jeune homme maintenant agenouillé… le poignard argenté luit un court moment avant de rejoindre une petite housse en fourrure… le jeune homme est vêtu d’un simple pantalon de jogging grisé taché de sang sec à la jambe gauche ainsi que d’une veste en cuir noir… un collier de crocs de grands carnivores orne le coup puissant de l’amérindien… ses yeux sombres scrutent le ciel à la recherche de la pleine lune qui s’est perdue dans les nuages de l’anneau de pollution entourant Paris… un mot s’échappe d’entre les lèvres serrées… Un seul mot prononcé avec un fort accent nord américain :

'Paris…'

le jeune homme se lève et part en marchant vers une route en triple voie rapide, ses longs cheveux noirs de jais volent dans le vent fort qui balaye l'autoroute… Les lèvre de l'homme bougent à nouveaux :

'A.13…'

L’indien longe un temps la route et approche des lumières de la capitale… Il fronce les sourcils en sentant l’air acre lui rappelant celui corrompu de New York…

'The Weaver is killing our Mother with his offspring...'

L’homme jure en anglais avant de cracher de mépris… Et il repart de son pas souple et animal, silencieux tel une ombre qu’il était et qu’il est toujours…

forme humaine:
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forme garou ou Crinos:
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forme loup:
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J'aurais aimé qu'un loup m'emporte avec lui... Et qu'il me donne sa force et que son sang brûle dans mes veines...

Venez vous faire mordre^^
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Beastofgaia
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Messagede LARBI le Mer 03 Aoû 2005 14:52:27

Brrrrr!!! Il fait froid cette nuit...ou ce matin plutot.
4 HEURES, c'est dur mais il faut bien manger alors....

Je commence la tournée avec les collègues. et aprés 3,4 poubelles déjà un problème: ce mec s'est garré en double file et le camion passe plus.

Gérard s'exite déjà au volant. Il veut appeler les flics pour qu'il dégage se caisse mais je trouve pas ça sympa alors on va etre gentil.
Aprés 3 minutes passées, appuyé sur le klaxon, le gars déscend.

Gueule enfarinée, débraillé et encore en pantoufle. Pourtant le mec s'exite et nous engueule encore!!!
Là, Gérard s'ennerve et lui dit de dégager ou sinon sa voiture sera défoncée.
Je m'approche pour calmer les choses.

-"Bijour Misieur, iscusez nous mais votre voiture était en plein le milieu de la route i...."
Je suis coupé par un "Ta gueule l'arabe"

Je regarde l'homme droit dans les yeux, en une seconde je revois des millier de visages haineux, mais cela ne me touche pas plus que ça, ça fait 50 ans que je connais cela.

-"Icoute moi p'tit pire, c'i pas parceque j'i l'age d'itre ton grand-pire que ti vas me man,quer de respect. Alors, ti vas monter dans ta caisse et digager vite fait, sinon...."

Le gars ne demande pas son reste et se dépeche d'obéir. Il a dut sentir le prédateur en moi.
Je récupère le sac poubelle à mes pieds et le balance dans la beine. Ensuite je tape sur la carosserie:

-"C'i bon gégé, yalah"

Alors que nous avançons et que nous nous arretons tous les 10 mètres afin de récuperer et vider les conténaires je regarde les rues... Putes dévetues,clodos en train de dormir sous un porche,3 jeunes en train de sortir de boite...
J'aime ce pays, j'aime cette ville, j'aime ces rues. Le boulot est énorme mais je suis content. Si les gens vivent dans un endroit propre, ils ne seront pas malheureux. Si seulmement je peux les rendre un peu plus joyeux en nettoyant leur quotidien et bien allons y.
Et qu'importe les racistes!!!
Moi, Larbi-nettoie-Gaia, lutterai toujours contre les malheurs de ce monde.


8 heures
La tournée se termine.
Aprés avoir sérré la main de mes collègues, je rentre chez moi.
Petit studio mais qui me rappel le bled.
Je fais ma prière, me brosse les dents puis vais me coucher.
Le travail reprend à 13 h et je dois balayer l'avenue de Pigalle.
Alors j'ai besoin de repos.
Allez dodo.....
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Messagede Angus le Mar 21 Fév 2006 22:31:26

Le bruit de la claque, sèche et puissante, semblait résonner dans le bureau morne, mais sobrement luxueux de Marek. L'individu qui l'avait reçu avait lui-même été surpris, et avait du réfréner instinctivement son envie de porter sa main à sa joue. Une brève étincelle de révolte apparue dans son regard, qui croisa celui de Marek... Les deux hommes, seuls dans le bureau, se faisaient face, à moins de trente centimètres l'un de l'autre.

Ils étaient aussi grands l'un que l'autre, et c'était là, semblait-il, leur unique point commun. Marek, légèrement au-delà de la vingtaine, portait un costume noir taillé apparemment sur mesure, qui accentuait encore la ténébreuse froideur qui le caractérisait. Les mains revenues se croiser dans son dos, il foudroyait calmement du regard son vis-à-vis, sans ciller.
Ce dernier, la trentaine sportive, était habillé d'un ensemble élimé pantalon et veste sans manche de jean. Ses bras nus laissaient voir des muscles saillants, ornés de tatouages divers. Son crâne rasé, ses rangers et un ou deux colliers de cuirs finissaient de lui donner un faux air de "plus-dur-que-toi".

La colère naissante du 'crâne rasé' fut presque anéantie par le charisme écrasant de l'inquiétant Garou, et il dut baisser les yeux devant Marek.


Ne conteste pas mes décisions, Vassili.

La voix au débit mesuré du russe tranchait avec la soudaineté de la claque lancée il y a quelques secondes, mais le ton employé indiquait que Marek n'accepterait pas une autre marque d'insubordination.

La nomination de Diespeña est réfléchie, et absolument sans appel.

Le regard de Marek quitta un instant celui de Vassili, pour dévier sur l'horloge doré discrète, placée au dessus de la lourde porte d'entrée à double battant, taillée dans du bois précieux. Il serait probablement en retard à la réunion du Sept à cause de cet incident. Le jeune russe grinça des dents, mais prit son mal en patience. Il s'était douté que l'entrevue se déroulerait de cette manière, et il savait aussi qu'elle était trop importante pour être bâclée, ou même reportée. Mais il détestait être en retard, et il décida d'accélérer les choses. Marek replongea ses yeux inquisiteurs dans ceux de Vassili.

N'oublies jamais ce que tu étais avant, et ce que tu es devenu aujourd'hui, Vassili... Grâce à moi.

Marek cru un moment que son interlocuteur se sentirait le courage de répliquer, mais finalement, rien ne vint à part un hochement de tête résigné. Le Garou avait pris l'ascendant psychologique sur son vis-à-vis, il sentait que ses propos faisaient leurs chemins dans l'esprit de Vassili. Lentement certes, mais sûrement. Il en profita pour conclure.

Va, maintenant. Tu auras sans aucun doute ta chance à un autre moment.

Vassili se contenta d'un bref borborygme en guise d'acquiescement, ravalant sa fierté, et tourna les talons. Les derniers mots de Marek avaient probablement trouvé un écho en lui, et il avait préféré ne pas demander son reste.

Marek, satisfait de l'issue rapide de l'entretien, rassembla méthodiquement ses affaires, et quitta son bureau, attaché-case à la main, en passant sans un regard devant le gorille qui en gardait l'entrée dans le couloir. Ce dernier se chargea de verrouiller les sécurités de la lourde porte, et rejoint Marek à l'avant de la berline noire dans laquelle il avait prit place. Le gorille mit aussitôt le contact, et rejoint le flot bruyant de véhicules en circulation dans le centre-ville, louvoyant habilement parmi ceux-ci. Le jeune Garou pensait déjà à sa réunion de tout à l'heure... sa dernière avant un long moment, pressentait-il.

Demain, il quitterait Prague pour Paris.
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Messagede nangerinen le Dim 26 Mar 2006 10:21:50

'_Et cette année notre prix Nobel de la paix est pour son implication dans le conflit israélo-palestinien et la signature d un accord de paix enfin durable entre les deux pays frontaliers j ai nommé mademoiselle Sophie....''

Le reste se perdit dans l ovation de la salle à l'encontre de la jeune femme, qui en plus d être la nouvelle représentante de la paix, était aussi une des plus belles femmes présente dans la salle et célibataire de surcroît.

Sophie se leva pleine de grâce dans sa robe de grand couturier louée pour l occasion et se tourna vers sa voisine pour l embrasser, celle ci l'étreignis fortement et lui souffla à l'oreille :
'_Ma Chérie, s'est magnifique, c est ta mère la haut qui doit être heureuse.'

Sophie lui sourit puis se leva pour monter sur la scène et recevoir son prix, le présentateur d ailleurs s impatientait déjà et l appela de nouveau :
'_Si vous voulez bien venir sur scène Sophie.......

_ Sophie... Sophie même si ce que je vous raconte ne vous intéresse pas, vous pourriez au moins faire semblant d'écouter et éviter de ronfler, cela perturbe les autres élèves qui essaient de travailler, elles.
_ Veuillez m excuser Monsieur Dantrou je ne le referais plus.
_ Je vous le confirme, car si cela devait se reproduire ce serait la dernière fois que vous honoreriez mes cours de votre auguste présence ai-je été clair ?
_ Oui Monsieur.'

Les autres élèves de la salle rirent de bon coeur devant sa mine piteuse, profitant une fois de plus de cette jeune femme timide réservée et épuisée de sa double vie : Elève le jour et serveuse dans un fast-food le soir.
Dernière édition par nangerinen le Sam 26 Aoû 2006 17:09:12, édité 1 fois.
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Messagede Raenar le Jeu 27 Avr 2006 16:44:17

Je suis reveille la? Ah il semblerait que oui. Super encore une nuit de trois heures. Et maintenant? Je devrais me lever... Ca sert a rien de rester la a attendre un sommeil qui ne viendra de toute facon plus. Me lever, ok mais pour quoi faire? Quatre heures du Mat. Qu est ce que je vais pouvoir faire a quatre heure du mat? Enfin si je sais ce que je devrais pouvoir faire. Comme d habitude depuis quatre ans maintenant. Soit je vais me promener dans cette ville lumiere de m...., soit je reste tranquillement coucher a attendre que le reveil sonne....

"J EN AI MARRE DE CETTE VIE DE MERDE"

Je vais rester coucher...
Quand cette saloperie de reveil sonnera j irai travailler...
J irai me promener, peut etre...
Je rentrerai, peut etre...
Et j irai me coucher...
Seul...
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