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Une invitation
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Une invitationQuelques jours après, Esteban reçoit un étrange coup de fil.
Allô ? * une voix d'homme d'âge mûr sombre et inconnue * Vous êtes bien Esteban, l'ami de blornic ? Je suis un membre du sept de Vincennes, et nous souhaiterions vous inviter à une fête.
Esteban a tout dun coup le cur qui palpite, sa voix est un peu tremblante, il bafouille un peu :
Oui, bien sûr Dites-moi quand je dois venir et se sera avec grand plaisir et honneur que jassisterai à votre fête. un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
La fête se déroule au caern ce samedi, et débute vers 19 heures. Venez seul et sans aucun objet technologique, ils seraient fortement abimés. * soudain, la voix se fait plus douce, presque compatissante * Prévoyez également d'être bien reposé, La cérémonie se déroulera toute la nuit, et vous aurez beaucoup de choses à apprendre, et une famille à retrouver.
Daccord, pas de problème, je serais au rendez-vous, vous pouvez compter sur moi.
Esteban raccroche et sassoit dans son fauteuil. Son cur est encore tout en chamade ! Ca y est, le grand jour est arrivé ! Ca va être dur pour lui de se reposer dici là, tellement quil a hâte dy être. Il décide alors de soccuper un maximum avec ses derniers clichés afin davoir la tête occupée. Cela laide un peu mais occasionne surtout pas mal derreur ! Il narrive pas en fait à se concentrer ses pensées sont ailleurs Les jours de la semaine ségrènent peu à peu son sommeil est très agité Le vendredi, il décide alors de rechercher le calme dans son salon : il passe tout dabord une journée à flâner de fleuristes en jardineries puis choisit quatre belles plantes aux formes bien particulières et contrastantes afin dagrémenter sa décoration. Une fois de retour chez lui, il dispose ses plantes puis allume plusieurs bâtonnets dencens et met en fond sonore, le disque de chant doiseaux quil affectionne. Après avoir pris une petite collation, en fin daprès-midi, il se pose dans son fauteuil puis se concentre sur les odeurs et les sons ses pensées peu à peu se vident. Il essaye de ne penser à rien, simplement de ressentir les impressions qui viennent à lui afin de retrouver un certain calme intérieur et du repos sentant le sommeil venir, il sallonge progressivement sur la couverture pliée quil avait disposé au centre de la pièce et se laisse partir au pays des songes un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Le lendemain, Esteban arrive au parc de Vincennes en avance. Il fait beau et il y a foule. De nombreux badauds sont allongés dans l'herbe ou glissent sur l'eau dans un canot loué.
La première île est remplie, et le restaurant est plein. Esteban arrive près du pont menant à la deuxième île, et est bien embèté, puisqu'il lui faut appeler quelqu'un à travers le portail. Devant tous les gens qui se promènent ? Hésitant, il reste un moment d'un côté d'un pont, guettant en face, et il ne voit rien. Il se décide soudain à avancer, quand un malaise le prend. La sensation de Banalité lui noue la gorge, comme si elle était puissante, agissante. Dernière édition par Zoorin le Dim 19 Juin 2005 09:39:39, édité 1 fois.
Il regarde alors rapidement tout autour de lui, recherchant lindividu qui serait à lorigine de son malaise. En même temps, il se concentre sur lui-même, prêt à bondir dans un sens comme dans un autre afin déchapper au plus vite à cette menace. Lenvie dactiver vif-argent est très forte mais lendroit est beaucoup trop peuplé de dormeur et puis, vu sa dernière mésaventure, il préfère rester maître des évènements.
un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Les personnes qui sont autour de lui ne sont pas particulièrement banales. Certaines même seraient de bons compagnons dans le glamour. Scrutant les lieux avec Acuité, Esteban se rend compte que c'est le pont qui vibre de banalité, et même, pour être plus précis l'entrée du pont. Comme si une barrière de Banalité concentrée était dressée à cet endroit.
Voulant passer tout de même, Esteban prend son souffle et franchit la zone. Une sensation très désagréable, lui provoquant un haut-le-coeur. Il accélère et une fois au centre, cette sensation cesse. Dernière édition par Zoorin le Mar 21 Juin 2005 13:38:06, édité 1 fois.
Esteban décide alors dattendre que quelquun arrive ou bien que quelquun pointe son nez de lautre côté du portail pour demander de laide et expliquer son problème. Il se pose alors dos contre le portail, sort un petit livre de poche quil a toujours sur lui pour les longs trajets de métro et fait semblant de lire tout en scrutant les allées et venues éventuelles vers le pont.
un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Esteban voit alors arriver un couple qui se détache de la foule.
Une vieille femme digne, et un adolescent qui semble le regarder attentivement. Ils sont visiblement d'origine nord africaine, et leurs costumes étranges semblent rares et anciens, d'une certaine prestance, mais d'un autre temps et d'un autre monde. Quelques symboles égyptiens sont visibles, et le torque autour du cou du jeune homme montre clairement son origine. Les deux personnes semblent un peu nerveuse, en particulier la vieille femme, le jeune homme semblant plutôt méfiant, sans détacher son regard d'Esteban. Aucun des deux n'est gêné en traversant le pont, pourtant, quelque chose d'inhabituel émane d'eux deux, quelque chose comme... de la rage ? Cela est surtout sensible chez l'adolescent qui s'approche maintenant ouvertement d'Esteban... * En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
Appuyé contre le portail, Esteban se redresse à l'approche des deux personnes, passe la main dans ses cheveux châtains puis range son livre dans son sac-ceinture en bandoulière. Il pensait s'être correctement habillé pour l'occasion, pantalon de toile blanc très chic, chemise blanche entreouverte et petit foulard bleu noué autour du cou mettant en valeur le bleu de ses yeux. Mais en voyant les tenues portées par ces personnes, il rougit et se sent un peu ... décalé.
Sentant la tension qui émane du jeune homme, il se concentre un bref instant pour sentir un peu l'aura du personnage (per+ac : n°880) puis dès leur arrivée, il les salut dignement de la tête et intimidité, le coeur battant assez fort dans sa poitrine, prononce un petit : Bonjour, je m'appelle Esteban. un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Si le style est différent, Esteban tranche autant que Khôl et Maria de la foule. L'endroit où il se trouve plus sa tenue est sans doute ce qui a attiré l'attention du jeune garçon...
...Et qui permet à Khôl de ne pas être si surpris que ça quand Esteban les salut. Khôl s'arrête près d'Esteban et le salut à son tour. Salut, je suis Khôl, et voici Maria, probablement celle qui compte le plus à mes yeux *l'adolescent adresse un sourire sincère à Maria* Euh... Je ne crois pas qu'on se connaisse, Esteban... Je... On s'est déjà vu ? Vous venez pour... ? Un trouble passe dans ses yeux comme il fouille sa mémoire et qu'il détaille Esteban, s'arrêtant de parler, doutant de lui-même... La tension perceptible chez le jeune homme semble grandir à cet instant, mettant en évidence le fait que cette rage semble faire partie de sa nature, de son aura... (je laisse zoorin décrire plus l'aura, ne sachant pas ce qu'Esteban connait et est capable de percevoir) [Edit zoorin : c'est fait en mp] * En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
Euh.. eh bien non je ne crois pas que l'on se soit déjà croisé...* scrutant tout autour de lui, il baisse le ton de sa voix * je viens pour la fête qui doit avoir lieu ce soir au caern ... je ... je suis un peu ... seul ... en fait, je suis changelin et je viens seulement pour la deuxième fois ici. Mais la première fois j'étais accompagné de mon ami Blornic ... autant dire que je suis très embarrassé car je ne connais pas grand chose à vos coutumes et je ne voudrais sûrement pas vous blesser ... faire des erreurs ... c'est ...
Esteban se rend compte à présent qu'il n'a rien demandé sur l'identité de la personne qui l'a invité et son coeur s'affole un peu plus, des gouttelettes de sueur se forment sur son front. Il prend une grande respiration et se lance : j'ai été invité ... je dois rencontrer des personnes de ma famille ... mais j'en sais pas plus ... un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Maria se penche vers Khôl et indique d'un mouvement de menton derrière Esteban. Khôl y voit apparaître, sortant des fourrés Yvan. Torse nu, en glabro, il présente comme un colosse immense et peu engageant. Pied nu, il est seulement vêtu d'un bermuda qui doit être très large pour n'importe quel boxeur poids lourd humain.
Arrivant près du portail, il lance d'une voix plus amicale qu'on ne le penserait de premier abord : Bienvenue Khôl. * fait une petite révérence * Vous êtes Maria, je suppose, bienvenue aussi. * se tourne vers le changelin * Vous êtes en avance, c'est cool, bienvenue également. Il ouvre le portail et s'écarte : Entrez, Walan et Cadélé sont déjà arrivés. Ils discutent avec Tortue-pas-géniale.
Esteban sursaute en voyant Yvan arriver. Puis il prend une grande respiration et essuie ses mains moites sur les côtés de son pantalon. Il répond au salut dYvan par un digne abaissement de la tête puis soupire intérieurement, comme soulagé, lorsquil entend le nom de Tortue-pas-géniale.
Il laisse passer Khôl et Maria puis au moment de franchir le portail, sarrête un bref instant devant Yvan : Bonsoir, excusez-moi, est-ce vous qui mavez contacté au téléphone ? un magnifique levé de soleil vert sur une mer grenat....quelle merveille !!!
Salut Yvan !
On te suit, ainsi que notre invité je suppose. Bienvenu donc, Esteban. Rassure toi, je ne pense pas que quelqu'un t'en voudra de ne pas respecter toutes les coutumes : nombre d'entre nous ne les connaissent pas encore toute. Il n'y a donc pas de mal. J'espère que tu trouveras ce que tu es venu chercher. * En quittant la lumière, elle n'a jamais atteint les ombres... Elle erre, perdue entre deux mondes... semant sans cesse peine, douleur et destruction... en voulant servir le bien *
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