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En haut de l'Eglise
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En haut de l'EgliseNico attend Cadélé tel un groom, la main sur le levier cuivré.
L'ascenseur, avec un silence fascinant, se met doucement en marche et monte lentement. Il s'arrête peu après avec un léger "Ting".
Cadélé ouvre la porte en se préparant à tous, mais elle débouche sur une petite pièce vide. Elle doit faire huit mètres sur quatre à peine, et est pleine d'un immense fourbis soigneusement rangé. Deux étagères croulent sous du matériel de maçonnerie, une autre contient tout ce qu'il faut pour réparer n'importe quel système électrique, une quatrième dégorge de pots de peinture, de pinceau variés, de bouts de tissus. A l'un des bouts, une table doit servir d'établis. Deux coffres en fer sont rangés dessous. A l'autre bout, une porte blindée ferme l'unique issue. A l'ouverture de la porte, ils remarquent deux choses : Il fait plus chaud, et les bruits de la rue sont nettement perceptibles, malgré la porte. Cette pièce doit mener vers l'extérieur.
Personne ! Cool !
Cadélé, s'approchant de la porte, essaie d'écouter au travers, et tente de l'ouvrir délicatement pour voir sur quel lieu elle donne en essayant de se repérer par rapport à la nef et les étages de l'église. * S'adressant à Nico. * Ca pourrait nous être utile s'il faut filer rapidement. Tu as trouvé des choses intéressantes de ton côté ?
La porte est fermée à clef, mais une clef grosse et lourde est justement pendue à côté de la porte. Cadélé essaie, c'est la bonne. De l'autre côté, il entend les bruits de la rue en étouffé.
Nico fouille rapidement la pièce (520) et finit par hausser les épaules : Rien de bien intéressant.
Tournant rapidement la clé, Cadé regarde discrètement où donne la porte.
Bon ça à l'air d'être un bric-à-brac ici. Il jete un coup d'oeil au reste de la pièce avant de retourner à l'ascenseur.
En ouvrant, Cadélé sent un petit vent doux, et surtout entend le bruit de la ville. Il est dehors !
Il passe la tête et comprend tout de suite. Il est dans le clocher central de l'église, juste à côté des cloches. Sur le toit, non loin, des ouvriers travaillent à la réfection de l'édifice, en passant par un échafaudage. Soucieux de ne pas se faire remarquer, l'arhoun referme la porte et retourne l'ascenseur, où l'attend Nico, toujours la main sur le levier, et mimant à nouveau le groom : Où va-t-on à présent ?
On a plus qu'à descendre rejoindre les autres. Arrête toi au niveau où l'on était tout-à-l'heure au cas où ils y soient encore.
Cadélé monte dans l'ascenseur et referme la grille.
Nico fait redescendre l'ascenseur et les deux garous se retrouvent dans le petit vestibule aux tableaux.
Il n'y a plus personne. Nico demande : On les rejoint vraiment ? On pourrait descendre plus bas, peut être qu'il y a des endroits accessibles uniquement avec l'ascenseur ?
Nico, qui à l'air de bien s'amuser, actionne la manette et l'ascenseur reprend sa descente. Elle est à peu près de la même longueur que la montée et les deux garous arrivent bientôt face à une porte derrière laquelle il y a de la lumière.
Mais à l'inverse, ils entendent des bruits de chaises et des gens qui parlent à voix basses, l'air inquiets. On les a manifestement repérés. Enfin, il y a le bruit caractéristique du petit déclic d'armement d'une arme.
Cadélé s'approche de l'oreille à Nico pour lui parler très discrètement.
Qu'es ce qu'on fait ? On continue à descendre ? On est piégé sûr, si on sort on va se faire percer. Cadélé regarde la porte, hésitant à l'ouvrir. "C'est bizarre mais je le sens pas."
Au déclic de l'arme, Nico ne peut s'empêcher de songer à la prise de contact avec la meute de Brouillard Glacé... Que de souvenirs... Mais il n'est pas là pour ça. Il continue à mimer le groom, mais avec une nuance d'inquiétude tout de même
Et maintenant monsieur? Je peux essayer de regarder si je peux voir quelque chose par la serrure... Joignant le geste à la parole, Nico s'accroupit au niveau de la serrure et y approche son oeil. Il fait toutefois attention à ne pas s'appuyer contre la porte : on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise surprise...
Soudain, un tir en rafale troue le silence pesant de l'ascenseur.
(542)Nico se redresse brusquement et se bouche les oreilles. Il se rend vite compte qu'on ne leur a pas tirer dessus, et il se demande ce qui se passe. Puis, il remarque l'état de son compagnon. (541)Cadélé tente de se plaquer contre le mur, le corps se souvenant malgré lui de la blessure la balle, déjà contre un vampire. Durant un instant, il ne sait plus où il est, la Rage montant en lui, lui hurlant de tout arracher pour ne plus être enfermé, pour déchirer et transpercer ses ennemis. Puis il se reprend lentement, la respiration rapide et rauque, les muscles cripés.
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