Noire Rivière descend en ville dans un bar

[Zoorin]

Le soir commençant à tomber, Hêtraie Lumineuse s'arrête de courir. Elle s'assoie dans l'herbe verte de l'umbra et attend Noire Rivière en train de sentir un tas d'ordure en se léchant le pelage.

Une fois que la louve noire s'est rapprochée, elle dit :

Bonne course, bonne visite. Nous avons bien purifié et tu commence à comprendre les maladies des esprits d'ici. Je suis contente.

Elle regarde le ciel sans lune ni soleil, dont le gris de pollution indique la proximité de la ville umbrale.

Tu as rendez-vous ce soir, m'as-tu dis, dans un bar en plein centre de Paris. Bien. Nous nous y rendrons toutes les deux. Il y aura nombre d'humains, et beaucoup de corrompus. Mais comme tu le sais, pas par l'umbra. Inutile de prendre des risques. Reprenons nos formes humaines et nos habits.

Hêtraie Lumineuse se penche en avant et pose une patte sur l'épaule de Noire rivière, faisant passer le goulet aux deux. Une fois de retour dans le bois, elles se dirigent vers le sac d'habits cachés sous un tas de branches.

Hêtraie se transforme en humaine et sort le sac, s'habillant rapidement. Puis, elle tend les habits à Noire Rivière, se redressant pour observer les alentours.

[Llorkan]

Noire Rivière s'approche puis sent les vêtements que lui présente sa consœur. Elle comprends donc qu’elle va devoir s’enfiler ça comme le font les humains. Elle se transforme en humain.
Elle se redresse donc sur ses postérieurs, sa vision dépasse maintenant la taille des buissons. Noire Rivière est contente d’avoir franchit cette étape d’équilibre sous cette forme disgracieuse. Elle tente un pas puis sens le haut de son corps un peu en avant. Puis elle voit le buisson et le sol se rapprocher de manière non voulue et dangereuse.

Un bruit sourd se fit entendre...

Elle décide de rester à terre pour enfiler les habits que lui prête. Les membres antérieurs sont toutefois pas facile à utiliser même si elle s’est beaucoup entraîné ces derniers jours. Elle essaie d’appliquer les conseils de sa sœur pour enfiler une petite boule de tissu où il y a 3 trous, un gros et 2 petits. D’après Hêtraie-Lumineuse C’est avec ces derniers que l’on y passe les postérieurs… L’autre tissu est beaucoup plus important et elle est bizarrement constitué. Il y a 2 gros trous donc un constitué de branche de tissu, qui le traverse. Pour mettre cette robe légère elle doit se lever. Elle reprend une position debout, puis aidée de l’autre loup-garou elle enfile donc ce machin qui laisse des sensations bizarres sur le pelage.

Elle avance de quelques pas encore mal assuré. Mais Noire Rivière est persuadée d’avoir fait quelque progrès en matière de posture humaine depuis ces deux dernières semaines.

Noire Rivière se tourne vers Hêtraie-Lumineuse.

* Francais * Nous Partir?

[Zoorin]

Oui, nous y allons.

Hêtraie Lumineuse s'exprime avec un maximum de gestes et de postures du visage, mais elle a soigneusement expliqué à Noire Rivière que les humains adoptaient en règle générale un visage neutre, et qu'ils seraient étonnés de la voir s'exprimer ainsi. L'apprentissage du français est difficile, mais le terme important commencent à rentrer. Le reste ...

Hêtraie Lumineuse prend le sac et sort un range-papier-pour-acheter. Elle en sort deux feuilles et les met dans sa poche. Puis, elle fit un signe et les deux louves se mettent en route.

Elle atteignent bientôt un endroit où de nombreuses boites-qui-vont-seules circulent. Noire Rivière se souvient du terme en croate, mais plus en français. Aucune importance.

Les deux louves remontent le bord du grand-chemin-tissé-de-bitume et s'arrêtent un peu plus loin, là ou plusieurs chemins-pour-humain (leur autre nom) se croisent. De nombreuses (Ah oui, voitoure, elle se souvient) passent dans un bruit et une odeur épouvantable. Si seulement les humains savaient se que ceci produit dans l'umbra ...

Au bout d'un court moment, Hêtraie Lumineuse lève le bras et fait un grand signe vers une voitoure. Celle-ci s'arrête et Hêtraie indique au conducteur là où ils doivent rejoindre le reste de la meute pour faire une fête de retrouvailles. Quelle idée de ne pas le faire au caern ! Il faudra qu'elle demande pourquoi ils veullent absolument aller en plein coeur de la Ville.

Le chauffeur leur dit de monter et les deux théurges entrent. Noire Rivière tombe plus qu'elle ne s'assoie, mais l'humain ne semble pas l'avoir remarqué. Il reste silencieux durant la majeure partie du trajet, écoutant de la musique qui sort d'une boite de la voitoure.

[Llorkan]

Noire rivière panique légèrement lors que la cage-humaine-mobile entame son départ. Elle commence à s'agiter. Tout bouge autour d’elle. Elle regard quelque seconde dehors. Elle voit quelques passants devant des demeures humaines gigantesques qui émettent de la lumière, généralement au niveau du bas. Il semble que c’est pour mettre des objets et des feuilles en valeur.
Elle est déjà mal à l’aise d’avoir des habits sur elle. La position assise des humains n’est pas très pratique. La petit boule de tissu le démange terriblement d’ailleurs.
Elle se retourne plusieurs fois pour voir ce qui se passe derrière. Regardant souvent un Humain seul qui lui aussi est dans cette "boîte" et qui semble indifférent à ce qui l’entour.
Au bout de quelques minutes, elle ressent quelques bouffées de chaleur qui sont fortement désagréable, avec une envie étrange qui ressemble à celle des purges, pourtant ce n’est pas la période. Son estomac est tout noué.
Heureusement la voiture s’arrête enfin. Hêtraie-Lumineuse sort de la " boîte-mobile", Noire Rivière la suit d'un pas encore mal assuré. Sa démarche n'est pas très naturelle. Elle ne perd pas des yeux sa Soeur qui est son seul repère dans ce monde totalement étrange et terrifiant...

[Zoorin]

Hêtraie Lumineuse récompense l'humain pour l'aide qu'il leur a apporté, pendant ce temps, Noire Rivière regarde autour d'elle.

La foule est nombreuse, grouillante, mais heureusement, les rues sont larges et il y a de la place. A nouveau, elle est sidérée par le nombre d'humains. Il y en a tant. Elle ne peut s'empêcher de comparer avec le nombre de lup de sa meute de naissance, et des meutes voisines. La disproportion est effrayante.

Noire Rivière secoue la tête. Elle sait bien que la plupart de ces humains ne sont pas vraiment corrompus par le Ver. Elle les a suffisemment observées avec sa soeur pour cela. Mais il y a en tant tout de même ...

Pas rassurée par le passage de trois hommes près d'elle, elle se rapproche de Hêtraie Lumineuse. Elle a bien déjà parcouru Paris, mais c'était dans des endroits plus calme que cela, ou alors en pleine nuit. Paris de nuit, d'ailleurs, est à peu près suportable. Mais là ...

Hêtraie Lumineuse se redresse et lui murmure à l'oreille :

Prend ma main. Ainsi, les hommes verront que tu es avec moi et ne t'embêterons pas. Nous allons prendre les rues les moins peuplées.

Tandis que la voitoure s'en va derrière eux, les deux louves partent et Noire Rivière plonge dans le Paris grouiilant, maîtrisant ses pulsions.

[Llorkan]

Le départ de la cage-mobile laisse, derrière elle, un bruit très irritable avec beaucoup de variations de son, la voiture laisse aussi des odeurs pestilentielles. Noire Rivière les reconnaît, elle les a senties quand elle se baladait dans le parc, aux heures où les humains ne peuvent pas y rentrer.
Noire Rivière se remet de épreuve de la 'voiture'. Son estomac est encore noué, le début d’apparition de nausées s’estompe peu à peu...

" Même dans mon ancien territoire, les aînées ne m’ont infligé pareil supplice !!! " pense-t-elle d'un air plaintif.

Noire Rivière prend la main de sa sœur et la serre un peu fort. Pendant la balade la lupus des Balkan regard vers le haut pour voir la taille de ces demeures titanesques. Elle reste songeuse à la quantité d’humains pouvant y demeurer. Finalement, il est pas étonnant de ne voir que des humains et aucun loup…
" Quel loup serait capable de vivre ici de son plein gré ? "
Pendant son chemin son pas devient de plus en plus assuré. Toutefois, elle ne manque pas à quelques reprise de trébucher à cause des marches qui sépare le-chemin-des-voitures et le-chemin-où-les-humains-marchent.
Pour éviter toute autre maladresse qui pourrait entraîner sa sœur avec elle, elle concentre sa vision vers le bas.
Différentes odeurs arrivent à ses narines, notamment des odeurs similaires à celle de toutes les cages-mobiles mais aussi celles d’humains qui semblent vouloir cacher leurs odeurs ou encore des odeurs de chiens… La louve entend tous les bruits communs à la ville. Au bout de quelques minutes un son de petit éboulement se fait entendre devant elle. Elle identifie assez vite la source : c’est un humain qui glisse avec d’énormes protèges-pieds. Noire Rivière fait profil bas et se décale de la route de cet étrange humain, en entraînant sa sœur avec elle.
Après quelques autres péripécies, le petit voyage devient lassant pour Noire Rivière. Elle se tourne vers sa sœur.

* Français * Pas encore arriver ?

[Zoorin]

Si, c'est là.

Hêtraie Lumineuse pointe du doigt un pub dont une partie des clients sont en terrasse sur la rue piétonne. Sans s'arrêter, elle rentre dedans, ignorant les regards qui les observent, surpris que deux femmes se tiennent ainsi la main.

L'intérieur fait presque tousser Noire Rivière tellement l'endroit est enfumé. De plus, le brouhaha l'agresse et la fait grimacer. Hêtraie Lumineuse s'en rend compte et se retourne pour lui dire.

Ne t'inquiète pas. Au fond, il y a moins de fumée et de bruit. Suis-moi.

[Llorkan]

L'odeur de fumée commence à faire paniquer Noire Rivière qui cherche ou est le feu. Puis elle comprends aussitôt que cette fumée pestilentielle est étrange et pas celle d'un feu de demeure ou de prairie. Elle sent toute fois de l'herbe aromatisées et diverses odeurs de produits typiquement humains.
Des bruits rythmés, qui ressemblent de loin à la musique des cérémonies du Caern, agressent les tympans de la pauvre lupus.

*Serbe * Les humaines ont vraiment de drôles de goûts… dit-elle tout bas avec désespoir.

Tout en avançant dans cet enfer pour lupus, noire Rivière regarde ou elle marche, car les tables sont serrées et cette surpopulation d'humain n'arrange guère les choses. Elle se laisse donc tirer pas sa sœur qui lui ouvre le chemin et lui fait office de protection. Une fois arrêtée, elle lève les yeux.
Puis Vois des visages familiers.