Pierre et Éloïse

[Zoorin]

Elle acquiesce à tout ce que dit Pierre, souriante et attentive. A la fin du monologue, elle dit :

Bon, ce n'est pas très grave, que tu ne te sois pas présenté. Comme tu as dormi au caern, beaucoup t'ont vu ou ont entendu parler de toi. Et de toute façon, comme l'a dit Slovia, tu feras ta présentation officielle lorsque tu auras réussi ton épreuve de passage.

Puis, elle fait claquer ses doigts en prenant un air sérieux :

Tu as rencontré notre Totem de Caern, Hermine Blanche, c'est un honneur qu'elle t'a fait de t'accueillir ainsi. Cela confirme ce que nous nous sommes dit : ton passage dans l'umbra dans les catacombes n'est pas accidentel. Il a été provoqué par des esprits. Peut être par Hermine Blanche elle-même, qui sait.

Elle s'arrête et regarde aux alentours :

J'ai beaucoup de choses à te dire, et tu dois en avoir encore davantage à me demander. Viens, allons nous asseoir là-bas. Elle désigne le fond de la caverne de droite.

Pas éclairé, il est sombre et peu accueillant, avec une multitude d'objets entassés un peu partout. Éloïse guide le jeune homme et ils passent entre des tables et des pierres fichées en terre, gravées de symboles inconnus. Ils vont près de la paroi et s'assoie en s'y adossant.

Dans la pénombre, Éloïse ressemble encore davantage à une femme de conte. Son visage parfait est découpé par la lumière rasante. Ses formes sont soulignées par le clair-obscur.

Bien parlons de ton auspice. Pour ce qui est de ta tribu, c'est particulier, et je préfère évoquer cela plus tard, un autre jour. De mon point de vue, c'est beaucoup moins important que l'auspice.

Elle se penche en arrière et rassemble ses pensées en se mordillant la lèvre. Puis elle tourne la tête vers Pierre, le visage grave.

Les théurges sont ceux qui parlent aux esprits. Nous sommes là pour les invoquer, leur demander l'aide dont les autres ont besoin. Nous sommes également là pour connaître les pièges de l'umbra et pour savoir comment s'y déplacer. Tu es le premier théurge que je vais former. Je ne sais pas encore exactement comment je vais m'y prendre, mais nous allons évidemment beaucoup visiter l'umbra.

Je pense que je répartirais ma tâche en quatre parties. * elle compte sur ses doigts délicats *
- connaître les esprits du caern, et les alliés.
- Comment parler avec les esprits.
- Se déplacer dans l'umbra, et savoir ne pas s'y perdre.
- Les pièges et dangers de l'umbra.

Elle part d'un éclat de rire qui font luire ses dents blanches et ajoute :

J'espère que je ne ferai pas trop scolaire. Cela m'ennuierait. Tu veux commencer par quoi ? Du théorique ou un voyage umbral ?

[malak]

A ces mots, Pierre est pris d'une grande exitation. Un frisson lui parcourt le corps.

Un voyage umbral, ça serai très chouette. Mais je crois que ça ne serait pas très sage, j'ai beaucoup trop de questions et si je n'ai pas de réponses plus théoriques, je ne pourrais pas tout te demander et je ne pourrais pas dormir.

[Zoorin]

Éloïse rit franchement et précise :

Ce que je te raconterai de l'umbra sera certes théorique, mais sans vraie théorie. Je m'explique. L'umbra ne suit pas de loi prédéfinie et immuable. D'une région à l'autre son fonctionnement, les moyens pour s'y déplacer ou la force des esprits peuvent énormément varier. De toute façon, on apprend tous les jours sur l'umbra, et je pense qu'au bout d'un moment, tu auras toi-même des choses à m'apprendre.

Elle se tait et porte sa main à sa bouche pour réfléchir, le front se plissant de légères ridules.

Nous allons commencer par ce qui est le plus utile, c'est à dire l'umbra urbaine. Pour cela, il faut faire un peu de cosmologie.

Elle se lève et va chercher un curieux objet. Il s'agit d'un bac en bois sculpté plat et très large. Il contient un sable blanc très fin. Elle se rassoit et le pose entre eux deux, en faisant un sourire complice à Pierre. Elle le lisse de deux mouvements gracieux de sa douce main.

Tu es prêt à voguer parmi les étoiles ?

Sans attendre sa réponse, elle commence un récit qui transporte Pierre aux confins de l'univers. Elle lui parle des trois entités primordiales, les trois forces qui règlent la Création : le Sauvage qui crée, véritable chaos informe, la Tisseuse qui régule, qui fixe la création et le Ver Originel, qui détruit ce qui est arrivé en fin de cycle. Elle illustre ses propos de nombreux glyphes, dont les formes en clair-obscur s'impriment solidement dans l'esprit du jeune théurge.

Elle explique ensuite la prise de conscience de la Tisseuse et de son acte fou de vouloir contrôler les deux autres forces primordiales. Comment le Sauvage, impossible à tenir, c'est enfuit de ses rets, retournant à son état normal. Mais comment le Ver Originel n'a pas réussi à s'enfuir et s'est retrouvé "dans" la création, intégré à l'univers alors qu'auparavant il était extérieur, en super-structure. Elle expose la folie du Ver Originel, terrifié de son état et cherchant à retourner à son état d'avant, ses échecs et son plan actuel qui consiste à tenter de tout détruire, d'anéantir la totalité du monde existant et tous les cycles de vie pour faire effondrer le monde spirituel. Il n'est plus le Ver Originel, il est à présent le Ver Corrupteur. Et les Loups-garous sont nés, ont été créé pour l'empêcher de détruire Gaïa.

Après cette longue explication Éloïse se redresse et contemple son disciple. Pierre la regarde, émerveillé autant par son visage que par le récit qu'il vient de Vivre, plus qu'entendre. Lentement, il redescend sur terre et remarque que la salle est plus vide, il n'y a plus grand monde, et tous ne parlent plus qu'à voix basse.

Après l'avoir laisser penser un instant, la jeune femme demande :

Ca va ? Je ne t'ai pas perdu avec tout cela ? Si tu as des questions, n'hésite pas.

[malak]

Non jusque la tout va bien. On m'a expliqué cela un petit peu hier soir après l'attaque.

Il était emerveillé par son interlocutrice, elle avait une voix douce et envoutante et lui était vraiment disposé à apprendre beaucoup de choses tout de suite.

On reste dans cette salle ou on va dehors, histoire de parler en marchant. Je trouve ça plus sympatique, enfin si tu veux rester.. C'est toi qui choisit.

[Zoorin]

Éloïse, reste pensive un moment.

En fait, j'aime cet endroit car il est très proche de l'umbra, ici, le goulet est très faible. SI tu veux aller dans un endroit calme pour marcher, on peut tout simplement parcourir l'île, mais du côté umbral.

Elle se relève et défroisse sa robe.

Ca te convient ?

[malak]

C'est une excellente idée.

Pierre se lève à son tour, se tourne et commence à enlever le haut de ses vêtements. Pendant qu'il fait cela une idée lui vient.

*de dos à Eloise*

Au fait, j'ai vu que vous n'aviez pas besoin d'enlever vos vètements pour vous transformer. Comment vous faites, parce que c'est assez génant de se mettre tout nu quand il y a du monde.

[Zoorin]

Éloïse éclate de rire et dit :

Oui, le rite de dédicace, tout le monde l'apprend dès son rite de passage réussi. Rhabille toi, et approche.

Pierre remet son tee-shirt et s'approche de la jeune femme, intimidé.

Elle pose ses mains sur lui en expliquant :

Je vais lier ses objets purement matériel à ta force spirituelle, ta gnose. Je vais prendre un peu de ta gnose pour leur conférer une face dans la monde umbral. Ainsi, lorsque tu te décaleras, ils suivront la force spirituelle sui les lie. * Elle frôle les vêtements de Pierre, semblant les ressentir. *

Mais ce rite établit un lien plus profond. Tes habits te seront lié très intimement, et ne pourront pas te quitter réellement. Ainsi, lorsque tu te transformeras et que tes vêtements subiront un tension trop forte, ta gnose les dissoudras et les intégreras à elle. Au sens strict, tes vêtements, en crinos ou lupus, seront "en" toi.

Elle déclame une légère mélopée sans parole, ponctuée de mots en haute langue. Son chant est splendide et Pierre regrette qu'il soit si court. En effet, il ne dure que quelque dizaines de secondes. Pierre a eu du mal à se concentrer à ce qu'il ressentait avec sa gnose, ce qui fait qu'il n'a rien senti.

Voilà, je t'ai pris de ta force spirituelle pour lier tes vêtements. Passons dans l'umbra à présent, tu le fais seul, ou tu veux que je t'aide ?

[malak]

Je préfère essayer tout seul.

Il veut tout de même paraître assez fier devant Eloïse mais son chant l'avait quand même troublé et le fait qu'il n'ait rien senti lors du chant lui faisait un peu peur. Il se concentre tout de même et prend un peu son temps pour pouvoir réussir.

Bon j'y vais.

Pierre ferme ses yeux et essaie de libérer son esprit. Il se sent partir...

[Zoorin]

Le passage dans l'umbra est instantané (124). Éloïse y arrive en même temps que lui. Elle sourit et dit :

Bien, tu es doué. Ta force spirituelle est grande, et peut encore grandir.

Pierre jette un coup d'œil sur lui, et voit avec soulagement que tous ses vêtements sont avec lui. Il regarde autour de lui, étonné par les différences avec le monde physique.

Les lumières sont plus vives. Les racines du chêne plus grosses. Elles semblent vibrer, être animées d'une pulsation. De nombreuses hermines circulent ici, et sont de toutes les tailles. Deux d'entre elles, proche du trône (présent lui aussi) doivent faire sa taille. Les objets qui encombrent le renfoncement sont également présents, mais ils ne sont pas exactement identiques. Certains sont plus beaux, décorés, quelquefois même légèrement lumineux. D'autres sont plus simples, plus petits ou transparents.

Voyant ce que Pierre observe, Éloïse dit :

L'umbra est un reflet, une ombre de la spiritualité de chaque chose. Les objets dont personne ne se soucie, et qui ne son qu'une coquille vide, ne se retrouvent pas dans l'umbra. Et leur face spirituelle n'est évidemment pas identique à leur apparence, à leur nature réelle. * se baisse et prend un tambour magnifiquement peint et luisant légèrement * Voit. Cet objet a été fabriqué par un artisan soigneux et consciencieux, qui voulait nous en faire cadeau et qui a mis de son être dedans. Par la suite, nous l'avons utilisé lors de cérémonies importantes, et il a rythmé nombre de danses et de chants où nous avons été heureux et contents. Nous avons projeté un peu de notre paix et de notre bonheur en lui, pour le remercier. Et c'est ainsi qu'il a vu son reflet spirituel grandir et se renforcer. Maintenant, il est un de nos meilleurs tambours.

Elle le repose et sort du renfoncement pour aller dans la grande salle vide. Pierre remarque alors qu'il n'y a aucun reflet des loups-garous présents. Et il lui semble bien qu'il n'y avait pas d'hermines en plein milieu de la salle, comme maintenant. Devant son hésitation à rentrer, Éloïse lui tend la main :

Viens !

[malak]

Il prend la main de la joli femme. Il regarde tout autour de lui, il est autant emmerveillé qu'à la première fois.

En fait, si je comprend bien, lorsque quelque chose recoit nos sentiments et notre attention, il reçoit en même temps une forme dans l'umbra. Est-ce que le contraire est vrai aussi? Si on cesse de penser à quelque chose, est-ce qu'il disparait de l'umbra?

Pourquoi on n'a pas de reflet nous-même? Est-ce qu'on ne peut être que dans un seul des deux mondes?

Pierre sent qu'un nouveau flot de questions fait surface, il essaie de se calmer et attend les réponse de sa compagne.

[Zoorin]

Pendant qu'elle le mène vers la sortie, elle répond aux interrogations de Pierre calmement :

Oui, nous n'avons pas de reflets parce que nous sommes entièrement dans un monde ou dans l'autre. Chez nous, la force spirituelle est trop intimement liée à notre corps pour avoir une existence de l'autre côté du goulet.

Elle montre le rideau.

Vois, ici, le rideau est tout simple, * le touchant et amenant la main de Pierre dessus* Alors que c'est du velours dans notre réalité, il est rêche et rude ici. C'est que nul n'y fais attention. Toutefois, comme nous avons un, et presque deux, Gardien des Terres, tous ces esprits dormant sont tout de même soignés et entretenus. Sinon, ils perdraient de leur substance et s'évaporerait au premier contact.

Elle écarte le rideau et s'engage dans le tunnel. Les dalles gravées sur les côtés resplendissent de lumière grise et froide. Mais Pierre sent que cette lueur est plus qu'une simple lumière. Il s'agit, de manière symbolique de la gloire et de la force des héros passés, qui se sont inscrits ici et qui resplendissent, inondant le Tunnel de leur aura.

Éloïse ne s'arrête pas et monte ensuite pour sortir. Les lanternes sont plus lumineuses que dans le monde réel, et Pierre devine que les dessins de lumière qu'elles projettent contre les murs doivent être aussi des récits et des évocations de faits grandioses.

A la sortie, Pierre est surpris. La Lune éclaire très bien une clairière et une forêt qu'il reconnaît mal. Les arbres sont plus grands, l'herbe est haute et non rase. Les chemins sont bien tracés et sans cailloux. Les lieux sont disposés de la même manière, mais sont plus grands, plus beaux, plus calmes, plus sauvages. C'est ça, c'est le mot qui semble le plus juste à Pierre : plus sauvage.

Éloïse, resplendissante dans sa robe blanche fait quelques pas rapides dans la prairie et se retourne :

Tous les garous présents ici font un travail énorme pour que cela reste dans cet état. Et je suis sure que tu y contribueras bientôt toi aussi.

Elle s'approche, le visage pris d'une ride de réflexion, et demande :

Je me demande. Comme tu vas vivre ici, ce n'est peut être pas la peine que je te fasse visiter, tu vas bien découvrir toutes les merveilles du caern tout seul. Ce serait plus intéressant pour toi que je te montre l'umbra urbaine. C'est là où tu vas faire tes missions, et tu seras le guide de tes compagnons.

Elle remarque l'air indécis de Pierre, ravi de se trouver là et peu enclin à quitter si tôt un tel paradis, et ajoute alors :

Si tu veux, on peu faire ça progressivement, commencer par les endroits de Paris que tu connais bien dans le monde réel. Comme cela, tu seras moins perdu. Où veux-tu aller ?

[malak]

Pierre réfléchit un instant, puis une idée vient. Il lance à Eloïse:

Je sais, suis-moi.

Il avance dans le parc en espérant aller dans la bonne direction, il suppose qu'il ne fait pas fausse route mais tout est tellement différent ici. Pierre rejoint enfin la Seine après un petit détour, Eloïse le suit très près.
Alors que dans la forêt les arbres étaient grands et avait de la splendeur, ici, les platanes semblent plus petits que dans la réalité. La rue qui sort du Parc pour aller à la Seine est sombre. Les bâtiments et les immeubles sont inquiétants et oppressants, malgré qu'ils ne soient pas bien hauts.
Le long de la Seine, c'est un paysage tout autre encore. Pierre comprend une nouvelle fois ce qu'il a à protéger en tant que loup garou. La ville est incroyablement laide, repoussante. De l'autre côté du fleuve, la zone industrielle est noire et sale. Toute cette vision le révulse. Il se sens mal à l'aise à l'idée que le monde réel puisse autant dégradé, et encore, le mot lui semble si faible, le monde des esprits.
Autant la lumière rayonne de la forêt, autant en face, elle semble absorbée. Les immeubles sont soit gris, soit noirs, et tout semble sale ou brûlé. Un brouillard léger, mais presque collant, enserre le haut des immeuble. La lune a du mal à percer cette chape. Dirigeant son regard vers Paris à l'ouest, il voit au loin que des zones plus ou moins denses parsèment la ville.
Il se retourne vers Eloïse, ce qui lui offre un bien beau spectacle après ce qu'il viens de voir.

Je voulais aller à Montmartre, pour avoir une vue de Paris, mais je crois que celle-ci suffira. Comment a-t-on pu en arrivé là ? J'ai l'impression qu'il n'y a plus de vie dans la ville, que tout est désespoir. Est-ce que les gens ne mettent plus assez de sentiments dans ce qu'il font ? Si ils voyaient ça, j'en connais beaucoup qui renonceraient à prendre leur voiture ou qui changeraient pour partir à la campagne.

Pendant qu'il parle à la jolie femme, Pierre se rend compte qu'elle aussi a une sorte d'amertume dans le regard. Elle s'approche à côté de lui, et fixe l'autre rive.

[Zoorin]

Les deux grands responsables de ce que tu vois sont l'homme et le Ver. L'homme a créé toute cette souillure, et détruit de grande partie de la pureté du monde. Mais le Ver a apposé son empreinte sur beaucoup de chose que l'homme a initié.

Elle se tourne vers Pierre, parlant avec les bras.

Abandonner la voiture est une petite, toute petite solution. C'est un tout petit geste qui va dans la bonne direction. Mais cela n'est pas notre combat. C'est celui de l'homme. Bien sûr, nous agissons pour aider ceux qui tentent de préserver, de sauvegarder ou de restaurer les cycles naturels, mais c'est marginal. Notre devoir est ailleurs.

Elle se fige, regardant Pierre dans les yeux :

Nous devons avant tout lutter contre le Ver et ses innombrables extensions. Là est notre mission première, qu'il ne faudra jamais que tu perde de vue.

Elle se tourne vers la vue :

Pour ce qui est de l'umbra urbaine, je tiens à te prévenir. Tu es ici près du caern. Toute cette zone est périodiquement nettoyée, et surveillée en permanence. Les usines que tu vois là en face, sont parmi les moins polluantes de France. La vraie corruption est bien pire, et je pense que tu n'es pas encore près à y être confronté. Endurcis-toi, deviens un garou, forme une meute et sens toi bien dans ta peau. Pour le reste, il y a le temps.

Son visage se ferme, et c'est d'un air triste qu'elle finit, se tournant vers la rue.

Rentrons à présent, je n'aime pas commencer la découverte de l'umbra ainsi.

[malak]

Pierre fait demi tour, et retourne plus profond dans la forêt. Au fur et à mesure du chemin, les arbres redeviennent grands et plus vivants. Tout devient plus joli et Eloise et Pierre retrouvent le sourire et une joie sur leur visage.

Les esprits m'ont dit que je pouvais venir les voir quand je voulais. Mais comment je fait pour les appeler?

[Zoorin]

Éloïse le regarde d’une manière étrange, comme si elle le trouvait curieux.

Tu n’est pas encore cliath, donc tu n’a pas accès aux rites et dons qui permettent d’appeler les esprits. Mais souvent, il est plus respectueux non pas de les appeler, mais d’aller les voir chez eux. Noter totem Hermine Blanche, par exemple, se cache dans un petit royaume umbral dont les chemins d’accès sont soigneusement cachés dans la pénumbra du caern.

Si tu veux, je peux t’en montrer un. Mais ils sont tous délicats à prendre. Je ne sais pas si tu y arriveras sans expérience.