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Une discussion de lupus
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Son odeur est étrange, assez éloignée de ce qu'elle connaît des odeurs humaines. On dirait qu'elle est
fausse ! Par ailleurs, elle remarque immédiatement un double comportement chez lui. Il est nonchalamment allongé en train de lire, faisant comme s'il était chez lui, mais d'infimes détails laissent soupçonner à la lupus qu'il est nerveux.
Noire Rivière avance, son parcours décrit un cercle qui diminue de plus en plus. Elle reste à portée de l'individu et attendant sa réaction.
La lupus essaie de se rapeller si elle a vu cet étrange personnage lors de la soirée des présentations au Caern. Elle avance toujours, passe maintenant derrière lui et arrive sur son trois quart. Llorkan
Noire Rivière arrive enfin devant le bipède tenant une plaque blanche à quatre côtés et avec des détails aussi denses que l'écorses des arbres mais sans relief.
Elle s'assoit en face de l'homme, à deux mêtres. Elle regarde autour d'elle cherchant désespéremment un soutien inattendu. Ce dernier ne semblant pas venir, elle décide donc de s'adresser à l'humain. Elle reste toute fois pas totalement rassurée. *haute Langue* Bonjours! Je suis Noire Rivière. Et vous? Llorkan
L'homme tourne la tête et regarde un moment la lupus. Il pose son livre, se lève et se métamorphose en crinos. Une fois la transformation accomplie, il saute de son promontoire et se redresse face à Noire Rivière :
Je suis Yvan-Tornade-de-paix, arhoun enfant de Gaîa membre de la meute d'Aigle-aux-yeux-rubis, garde du caern. Je ne t'ai jamais vu, mais je sais que tu viens des balkans, et que tu viens ici former une meute avec les nouveaux arrivants. Bienvenue chez nous. Il s'incline légèrement, son corps marquant le respect mais notifiant à la lupus qu'elle est son inférieur.
Noire Rivière s'incline à son tour, en marque de respect et de soulagement.
Elle se presente un peu mieux. * haute langue * Je suis avisée Noire Rivière. Je suis Ici pour exercer la volonté de Slovia-rhya au travers de la meute qui se formera. La lupus ne souhaite pas rester en compagnie du arhoun, sa curiosité la pousse à rentrer dans le caern, pour rédecouvrir les differentes cavernes, car la veille elle était toujours accompagnée et ne pouvait pas inspecter les lieux à sa guise. Llorkan
Noire Rivière s'arrête, se tourne, lui répond d'une voie forte.
* haute langue * Si un haut rang de ta tribu te demande de l'aider, refuseras-tu? Pour la raison, elle est trop compliquée... Son but est propre à la vision des furies noires. La lupus est un peu irritée. "Les humains sont vraiment bizarres... Sont-ils sortis de la voie des ancêtres, pour poser ce genre de questions?" Puis elle continue son chemin. Llorkan
Yvan-Tornade-de-Paix n'insiste pas, hochant la tête d'un air entendu.
Rivière Noire entame la descente du tunnel, et s'arrête rapidement, inspectant les lieux, regardant su coin de l'il les hermines qui la contemplent de leur petit terrier. Le lieu sent bon. Une odeur de caern vif et puissant. Le Sauvage palpite en ses lieux, apportant sa fragrance de fleur et de légèreté. Recherchant dans le tunnel l'origine de cette odeur, elle se dit rapidement que les hermines doivent en être en partie responsable. Elles sont ici l'incarnation de la nature vivace, de Gaïa vivante. Par contre, cette odeur est d'une grande complexité, et Noire rivière se dit qu'il lui faudra rester longtemps ici pour en saisir toutes les subtilités. Des nuances, ténues mais appartenant indubitablement à celle-ci, lui sont inconnues et lui échappent. Elle laisse tomber, se disant qu'elle trouverait bien un jour. Mais, plus légère, une autre odeur imprègne les lieux. Celle-ci vient d'en bas et appartient manifestement aussi aux lieux, comme si deux forces spirituelles partageaient l'endroit. Cette deuxième odeur est boisée, ancienne, très structurée. Une fois qu'elle apparaît aux narines de la louve, elle ne peut plus en faire abstraction. Elle s'interroge. Le caern accueillerait un deuxième esprit très puissant ?
Noire rivière continue sa descente en essayant d'identifier cette odeur. Elle puise dans ses souvenir. Si l'odeur est boisée elle a déjà du la sentir, dans son territoire natal.
Tout en avançant, elle humecte l’air, sa truffe est tantôt en l’air tantôt en bas pour avoir la meilleur source odorant. Elle continue d’avancer pour voir quel esprit peut bien se trouver là. Llorkan
Rapidement, elle identifie une odeur de Chêne. Mais elle est subtilement déformée, comme camouflée ou cachée. Ce mélange, associé à la faiblesse de l'odeur, empêche Noire Rivière de comprendre ce que c'est.
En descendant, elle commence à entendre des bruits de discussion en bas, avant d'arrivée à la fin du tunnel en courbe.
La lupus descend avec un semblant de distraction. Son esprit reste sur cette odeur de chêne. Elle repense à ce qu'à dit hêtraie-Lumineuse :
C'est ici où je dors. Il faudra te trouver un autre endroit. Mais ne t'inquiète pas, de nombreux arbres voudront de toi, j'en suis sûre. Là où elle dort. Cet arbre "plusieurs fois centenaire" a la même odeur. Elle repense aussi aux racines lorsqu'elle est venu dans le Caern qui elles aussi ont cette odeur. Elle la sent ici aussi. "Finalement, cette odeur omniprésente ne traduirait-elle pas la présence de quelque chose au sein du caern? un force protectrice?" Pendant qu'elle déduit ses propres conclusions, elle entre dans la salle ou elle entend des humains parler. Llorkan
Elle voit cinq humains.
Un homme et une femme, debout et dans l'ombre, discutent doucement. Sur la droite, trois hommes, dont deux jeunes parlent plus fort. Noire Rivière pensait restser un petit moment dans l'ombre pour sentir les homidés, mais le plus ancien parmi ceux qui sont assis remarquent quelque chose au plafond et se retourne vers l'entrée, voyant la louve. Celle-ci jette un coup d'oeil en haut, et voit de nombreuses hermines dans les racines du plafond qui ont remarquée sa présence, et qui la fixent.
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