Une discussion de lupus

[Llorkan]

Je ne sais pas si j'en ai rencontré...Certainement.
Noire Rivière reste pensive comme pour rassembler ses pensées.
Je sais que eux et nous sommes des enfants de sauvage. Eux plus que nous d'ailleurs.
Ont-ils la même mission que nous? Faire prospérer Le Sauvage?

[Zoorin]

Hêtraie-Lumineuse jappe de plaisir :

Oui, tout à fait, et ils ont une capacité à toucher et à changer les humains incroyables. Je leur ai vu faire de nombreux miracles dans ce domaine, et leurs pouvoirs sont aussi étranges que puissants. * se refroidissant brusquement * Le problème, c'est qu'ils sont incroyablement sensibles à l'influence du tisseur. Là où nous sommes gêné et mis mal à l'aise, eux subissent de véritables blessures, qui les touchent au plus profond d'eux-mêmes.

Elle se lève et exprime une invitation avec sa posture :

Si tu veux, nous pouvons aller voir Olwen. Elle doit être avec Laure, à l'entrée.

[Llorkan]

Mais sont-ils capables de parler avec les esprits ou d'aller dans leurs monde?

Noire Rivière lui emboîte le pas.
Tout en continuant le chemin. Elle reste perplexe à cause de la discussion.

Il doit bien y avoir d'autres étres, autres que les Arcadiens et les buveurs de corps?

Elle trouve que cela devient déjà compliqué... Avec déjà les membre du sept à retenir, il va falloir avoir une mémoire qui fonctionne bien!

[Zoorin]

Non, bien sûr. Ils ne peuvent traverser le goulet. Mais on le leur fait traverser quelquefois, et ils sont alors d'une aide précieuse.

Hêtraie-Lumineuse est surprise par la dernière question.

Oui, il y a d'autres choses de par le monde que ces deux types d'êtres. La diversité de Gaïa est infinie. Sur Paris, nous avons quelques sorciers, mais nous avons peu de contact avec eux. * Je tant un coup d'œil sous les fourrés à la recherche d'un rongeur à chasser * De toute façon, nous avons bien assez à faire avec les créatures du Ver et de la Tisseuse. Tu verras, ils sont redoutables ici.

[Llorkan]

Tout en marchant, Noire Rivière repense à toutes les espèces possibles qui lui a été narré au part avant? Les esprit, les vampires, les changelins et elle a eut quelques récits sur les fantômes.
"Mais c'est quoi un sorcier? Encore un bipede?" La lupus des balkans est un peu honteuse de son ingnorance.

Après quelques instants, elle rebondit sur la personne qu'elles vont voir.
* lupus * Qui est d'Olwen?... Et Laure?

[Zoorin]

Olwen-Grue-Vive est ma grande sœur de meute, et Laure ma petite. Olwen-Grue-Viveest une Fianna philodox, et Laure une arhoun Marcheur sur verre. Nous nous entendons bien toutes les trois. En fait, je m'entend bien avec tous les membres de ma meute. Enfin, certains m'agacent, mais bon, pas plus que ça. C'est ainsi dans toutes les meutes.

Les lupus arrivent à l'entrée du caern. Il n'y a plus personne mais elles entendent plusieurs groupes qui s'éloignent en discutant sur divers sentiers. Elles descendent le tunnel et arrivent dans la salle principale. Il n'y a plus grand monde.

Dans un coin, danse-avec-la-Mort discute avec deux anciens.

Hêtraie-Lumineuse crache de l'air en signe de mécontentement.

Olwen et Laure ne sont plus là. Tant pis. Elles seront peut être là demain. Allons nous reposer. Viens, je vais t'expliquer deux trois trucs sur mes nuits.

Elle fait demi-tour et remonte jusqu'à la surface.

En fait, je dors très souvent dans l'umbra. D'abord comme a si des humains utilisent leurs baguettes-pour-voir-loin, ils ne voient pas de loup dormir ici. Et pareil si certains s'introduisent dans le caern. Par ailleurs, en cas de danger, les filles d'Hermine Blanche me préviennent.

Elle se dirige vers l'arrière de la butte de l'entrée du tunnel, et suit un petit sentier menant à un chêne plusieurs fois centenaire. Elle se retourne vers Noire Rivière et dit :

C'est ici où je dors. Il faudra te trouver un autre endroit. Mais ne t'inquiète pas, de nombreux arbres voudront de toi, j'en suis sûre.

Elle fait trois tours sur elle-même, aplatissant l'herbe et se couche.

Essaie plusieurs endroits avant de te fixer, discute avec les esprits. Tu trouveras ta place, j'en suis sûre.

Hêtraie-Lumineuse ferme les yeux, signifiant que la discussion est terminée.

[Llorkan]

Noire Rivière part en quête d'un lieu ou prendre place pour un repos bien mérité... Elle cherche sur toute l'île. Elle vagabonde pendant quelles minutes...
Puis se dit que les petites hermines sont là depuis longtemps et qu'elles pourront l'aider pour cette tâche.
La louve se met à sentir le sol pour trouver des traces fraîches d'hermine. Elle avance la truffe à terre à renifler toute odeur qui pourrait la mettre sur la piste.

[Zoorin]

Rapidement, Noire Rivière débusque un couple d'hermines roulées en boule sous un buisson. Elles se lèvent quand la louve approche sa tête à leur rencontre et commencent à s'enfuir, pour s'arrêter très rapidement. Figée, le corps tendu, elles observent Noire Rivière.

[Llorkan]

Noire Rivière fait un pas, les oreilles dressées avec une posture neutre, voire "diplomatique". Elle pousse un léger gémissement comme pour se faire plaindre. Puis avance d'un autre pas. Elle regarde les petites hermines... Elle avance d'un encore puis gémit à nouveau. Puis avance doucement, la queue brassant légèrement l'air.
Elle s'arrête à deux mètres d'elles. Elle reste sur sa position les oreilles toujours dressées.

[Zoorin]

Les hermines hésitent un moment, puis lancent des piaillements d'étonnement.

Restant à l'écart, elles expriment tour à tour leur inquiétude face à une louve, inconnue de surcroît, leur volonté de rester où elles sont, qui est leur territoire, et leur interrogation face aux intentions de Noire Rivière.

Leurs mouvements trahissent ces incertitudes. Elles font deux pas en avant, reculent rapidement, pointant souvent du regard le petit coin de mousse sur lequel elles dorment.

(HRP : comme moi, en tant qu'animal communiquant avec d'autres animaux, tu peux exprimer ce que Noire Rivière veut dire, comme je l'ai fait.)

[Llorkan]

Noire Rivière comprend que sa venue les a dérangées. Sa taille est bien plus grande que celle des hermines. Ces dernières ne peuvent que fuir.
Elle finit par partir pour ne pas les ennuyer plus longtemps.

Elle se dirige, d'un air un peu déçu, là où elle avait fait sa sieste pendant l'après-midi.
Elle s'y couche en se mettant plus près des buisson cette fois-ci, pour ne pas être à la vue de tout le monde.

[Zoorin]

La nuit de Noire Rivière est agitée, mais elle dort finalement longtemps. Elle se réveille bien après le soleil. Elle s'étire et s'ébroue, puis entreprend de se gratter et de se lécher consciencieusement. Après avoir procédée à sa toilette, elle écoute les bruits de la ville et sent ses odeurs. Ils sont faibles, lointain, mais persistant. Comme une toile de fond néfaste, pénible.

Noire Rivière soupire.

Soudain, elle entend des voix plus loin. Elle se dirige lentement là d'où cela vient, et arrive près de l'entrée du caern. Elle voit trois personnes qu'elle ne connaît pas discuter rapidement, puis se séparer. La discussion n'a pas été aimable. Noire rivière a senti un ton de défi dans la voix de certains.

L'un reste à l'extérieur, montant sur le monticule qui surplombe l'entrée et reprenant un livre. Les deux autres, un homme et une femme, entrent dans le tunnel. Celui qui reste à l'extérieur est étrangement accoutré. Vêtu de cuir avec des bracelets clouté, chaussé de bottes ferrées, il a le crane rasé et un bouc assez long. Petit, solide et musclé, son visage est orné d'une cicatrice.

[Llorkan]

Noire Rivière se déplace furtivement pour ne pas attirer l'attention des personnes près de l'entrée du tunnel. Elle fait une large boucle, pour que le vent passe toujours avant par les bipèdes de l'entrée.
Son pas est sûr et léger. Son regard est attentif tout mouvement provenant du caern.
Un fois derrière les deux hommes, elle humecte l'odeur de ces derniers en espérant que celle-ci soient famillières.

[Zoorin]

Les deux personnes qui entrent dans le caern n'on pas laissé suffisamment d'odeur pour que Noire Rivière reconnaissent qui ils sont. Quant à celui qui reste, elle ne le connaît pas.

[Llorkan]

La louve au pelage de ténèbres s'avance lentement d'un pas hésitant vers l'entrée. Lors de son parcours, elle sent à nouveau l'odeur de la personne de l'entrée pour obtenir des informations plus précises.

Elle s'approche en décrivant un cercle autour de l'homidé pour qu'elle passe dans son champ de vision. Ainsi elle verra son comportement : s'il est venu de manière belliqueuse ou non. Elle avance donc, la queue plaquée contre sa cuisse gauche, ses oreilles font un étrange ballet entre la position dressée pour être sensible au moindre bruit et la position couchée vers l'arrière que exprime de l'inquiétude plus que de la peur.

La louve reste toutefois à distance pour ne pas froisser l'inconnu.