Récupérer un otage

[Ertaï]

De plus en plus mal à l'aise Lili ne parvient pas à se calmer. Elle reste terrée dans les ombres, à l'affut mais ne sachant pas du tout à quoi s'attendre.
Tout en scrutant les environs elle ne peut s'empêcher de pester contre le manque de préparation de cette phase...

[Zoorin]

La jeune garoue n'attend pas bien longtemps avant de remarquer quelque chose. Lili entend une voiture arriver et s'arrêter non loin, et deux personnes en sortir. Le faible faisceau des phares, avant de s'éteindre, indique qu'ils se sont arrêtés avant le dernier tournant. Ses deux personnes ne sont pas d'une grande discrétion car l'une d'entre elle porte des talon qui claquent sur le goudron. Dans la nuit silencieuses, cela permet à Lili de mesurer approximativement leur approche. Mais, au moment où elles devaient apparaître, leurs pas s'arrêtent et une courte discussion inaudible à lieu. Puis, plus rien.

Lili observe attentivement le paysage dans cette direction. La route avance sur deux trois cents mètres, puis tourne sur la gauche. Il n'y a que quatre lampadaires en état de marche, diffusant une lumière faible. Heureusement, la lune est présente, et malgré qu'elle ne soit que gibeuse, et que le ciel soit un peu brumeux, cela permet de distinguer de nombreux détails, une fois que les yeux s'y sont habitués. Sur la droite de la route, le bas côté mène à la Seine, avec une succession de vieux bâtiments éteints, entourés de fourrés épais et de bosquets. Mais les personnes n'ont pas franchi la route et sont sur la gauche. De ce côté, il y a, depuis le tournant en s'approchant vers Lili : un champ de maïs, un bosquet mal entretenu et un champs de céréales. Pour ne pas faire de bruit, et surtout ne pas se faire voir, il y a des chances pour que les deux personnes soient en train de passer à travers la végétation.

[Jet de perception + survie Diff. 9 (ils sont encore très loin)]

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A l'intérieur, Dania tente de se détendre, et Aziz explique que personne ne peut rien soupçonner, puisque ces lieux n'ont jamais servi à qui que se soit. Puis, il lance à Marek :

Bon, ben vous voulez visiter les lieux ? Où ça vous va et on laisse la miss peinard ?

[Ertaï]

Lili évalue ses chances. Elle est sur la défensive suite aux récentes déconvenues et n’envisage pas sérieusement de se lancer seule à l’assaut de ce qu’elle sent être la vampire attendue…
Elle vérifie dans l’ordre si elle peut préciser la progression des deux personnes et s’il est possible de filer vers le hangar sans se faire repérer et sans traverser la route. Comme toujours dans les situations de stress elle se parle mentalement, à la fois pour se calmer et mettre de l’ordre dans ses idées.
« Pour ne pas tout faire foirer, il faut que je prévienne Marek sans me faire repérer. Et pour tout ça, faut rester entière… ».

[Edit suite aux compléments apportés par Zoorin en MP]

Ne parvenant pas à déceler quoi que ce soit dans la végétation, elle se voit contrainte d’agir en aveugle.
« Et merde… merde… merde. Bon, se décaler on oublie. Ces pourritures doivent être bien accompagnées de l’autre côté et je serai encore moins de taille. Tenter de jeter un œil de l’autre côté, trop risqué. Si je reste légume 10 minutes, je suis morte. Chêne-de-Vincennes à raison, la meute est la force des garous… Merde tu déconnes ma belle, c’est pas le moment. »
Elle se mordille la lèvre inférieure et se décide enfin.

La Ragabash se glisse vers le chauffeur en prenant soin de laisser le camion entre elle et les arrivants. Elle chuchotera part la porte latérale restée ouverte : »
Appelle le chef, ils sont là.

Lili vérifie que le chauffeur s’exécute en restant cachée derrière le camion, contre une roue. Elle se concentre alors sur ses prochaines actions et se laisse une seconde pour se calmer. Immobile et silencieuse, elle visualise la distance qui la sépare du hangar, repérant les lieux dans la ruelle et les alentours en vue d’une course poursuite où elle risque d’avoir bien peu de temps pour se repérer.

[Angus]

[pardon pour l'attente, j'ai pas mal de taf en ce moment]

Marek hausse les épaules à la question d'Aziz, essayant de voir vers quelle option il veut entrainer le groupe.... il jette ensuite un oeil vers Dania, puis guette une éventuelle information dans son kit de com' des mercenaires... avant de finalement hocher la tête.

Va pour la visite.... un coup d'oeil rapide rassurera Dania sur sa nouvelle cachette.

[Zoorin]

Le chauffeur se penche et murmure :

Mais, j'ai pas le portable du boss, là. Moi, je devais que conduire et surveiller Aziz.

A ce moment, elle distingue une ombre seule traverser la route, à une trentaine de mètres devant le camion.

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Aziz fait un grand sourire et se dirige vers la porte à gauche, d'Yvan. Ce dernier s'écarte un peu en se tournant. Dania se lève, jette un regard inquiet à Marek et suit le jeune beur. Aziz entre dans la pièce d'à côté et Yvan s'insère avant Dania pour passer avant. Il entre alors que la lumière s'allume quand, au même moment, Marek voit une matraque s'effondrer sur le crane du arhoun, qui pousse un cri sourd avant de s'effondrer. Une seconde après, Dania à juste le temps d'ouvrir la bouche pour pousser un cri qu'un homme se décale du côté et braque un automatique sur elle en disant :

Personne ne s'énerve, et tout ce passera bien.

Cette personne a Marek dans son champ de vision, l'a bien noté et le regarde surtout lui.

[Angus]

Marek fronce les sourcils, n'ayant pratiquement pas bougé entre le moment ou Yvan est assommé et celui où il est mis en joue. Alertée par son cri, il a eu peur que Dania ne soit tuée dans la foulée... aussi, il est soulagé quand il voit la scène dans son entier.

Voyant la situation, il ne se départit pas de son impassibilité. Sans quitter des yeux l'homme armé, il s'adresse à Aziz.

Aziz, qu'est-ce que ça signifie, tout ça ?! Et vous, qui êtes vous ?

Le Philodox tente de gagner un peu de temps, pour laisser aux mercenaires celui d'intervenir. Sa main ne reste pas loin de l'emplacement de son arme.

[Odeur de la Vraie Forme sur l'homme armé :
Jet de Per + appel primal n°10424 : 3 réussites]

[Ertaï]

Le visage de la Marcheuse se décompose un peu plus et traduit instantanément ses pensées.
"Oh putain... Mais c'est pas vrai."
Lili est à bout mais elle ne grogne pas et répond dans un murmure autoritaire :

Planque toi alors, sous le volant... Elle se passe une main sur le visage et continue, d'une voix qui se veut assurée : Si t'as un flingue, tu dégaines maintenant et tu tires sur tout ce qui t'approche sans se présenter. Cache toi... et prie.

Sans bouger ni vérifier que le chauffeur obéit elle expire profondément. Le calme avant la tempête.
Lili laisse remonter la Rage en elle et la dompte pour prendre une forme plus adaptée au combat...
Dès que sa transformation est terminée, elle se rapprochera de l'angle du camion pour tenter d'avoir une meilleure vue sans s'exposer et de mieux apprécier la silhouette, voir s'il s'agit d'une femme ou d'un homme et si elle est armée... ou clairement pas humaine.
Elle ne se concentre pourtant pas seulement sur sa vue et reste immobile et silencieuse pour tenter d'entendre la seconde personne.

[Transformation en Glabro sans utilisation de Rage.
Pour le moment, pas d'attaque sauf si Lili découvre qu'une des deux personnes s'approche du fourgon. Elle scrute les environs, essayant d'en apprendre un peu plus sur les intrus et de cerner leurs intentions.
Si quelqu'un approche, elle utilisera un point de Rage et attaquera au corps à corps (griffes dans le torse ou les jambes) si elle le peut ou esquivera et en deuxième action elle se replie vitesse grand V sur le hangar...]

[Zoorin]

Dania recule et l'homme qui l'a tient en joue s'avance. Derrière lui, Aziz a également dégainé un flingue, et il est accompagné d'une dernière personne. En passant au dessus d'Yvan, il dit :

Désolé, mais j'ai changé de patron. Il faudra dire à Irpav qu'il paie pas assez.

Il braque Marek et s'avance pour laisser entrer le denier homme. Pas de traces des mercenaires pour l'instant. Mais alors que le dernier homme enjambe Yvan, ce dernier pivote rapidement, lance un bras dans l'entrejambe et prend les bijoux de famille du mec pour tenter d'en faire de la bouillie. Ce dernier ouvre grand la bouche et les yeux, totalement surpris, et lâche son arme en lançant un immense hurlement de douleur, prenant la poigne d'Yvan de ses deux mains pour tenter vainement de desserrer l'étau. Yvan, sans lâcher, s'empare du flingue et braque les deux autres sans rien dire, dans une posture improbable.

Aziz se retourne brusquement, et quand il voit l'arme d'Yvan pointée sur lui, il se fige. Le premier homme, lui, fait un quart de tour pour avoir toujours tout le monde dans son champ de vision. Il hurle, nerveux :

Lâche le, ou je flingue tout le monde.

Il vise autant Dania que Marek.

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Le chauffeur s'enfonce dans son siège puis Lili ne le voit plus. Scrutant les lieux, elle voit que la silhouette qui s'approche sur le côté droit de la route est un homme, qui semble tenir une arme. Soudain, un hurlement de douleur retentit depuis la bâtisse où sont allé tout le monde. Le silence retombe aussi brusquement. L'homme s'est figé, et semble chercher des yeux quelque chose de l'autre côté de la route.

Soudain, sortant des fourrés, une douzaine de rats courent sur le bitume, filant en direction de la camionnette, et donc de Lili. Ils n'ont visiblement pas peur, et ne poussent aucun cris.

[Angus]

Marek lève mollement les mains au niveau de sa poitrine, paumes ouvertes. Ses yeux ne quittent pas ceux de celui qui le tient en joue.

Allons... nous savons vous et moi que vous n'aurez pas le temps de "flinguer tout le monde" si les choses dégénèrent. Vous mourrez vous-même avant.

Se faisant, le Philodox fait quelques pas lent pour se placer devant Dania, de telle sorte qu'elle soit à peu près protégée en cas de coup de feu. La voix froide, implacable et presque hypnotique de Marek résonne. Sourcils froncés, ses yeux ne sont plus que deux fentes horizontales.

Vous ne voulez pas en arriver là...

[Jet d'intimidation n°10441 : 5 réussites]

Le charisme du Seigneur de l'Ombre est presque palpable à ce moment précis, tandis qu'il dévoile un regard menaçant à son interlocuteur.

... n'est-ce pas ?

[Ertaï]

Une fraction de seconde Lili hésite, repensant au chauffeur. Elle se décide rapidement et fait appel à sa bête pour l'oublier et se laisser guider par un instinct de survie...
Elle bondit devant les rats et courre ensuite le plus vite possible en zig zagant tout en restant tête baissée en direction des hangars adjacents à celui ciblé par Marek, de façon à laisser le plus longtemps possible le camion entre elle et le lieu de provenance des rats.
[1 ou 2 points de Rage suivant la distance pour faire le trajet en une action...]

[Zoorin]

Visiblement, l'homme attend impatiemment l'arrivée d'autres compagnons pour l'aider, et n'a pas envie, effectivement, de risquer de mourir. Marek entend faiblement dans son oreillette, à ce moment :

On a eu du mal à neutraliser le deuxième, qui a presque réussi à se barrer. Ils sont ligotés. On rapplique jusqu'au hangar. On arrive par l'arrière.

Soudain, alors que l'homme semble prêt à lâcher, la porte à l'arrière s'ouvre. Yvan, nerveusement, tourne la tête de l'autre côté, et il semble avoir envie de déclencher le massacre pour ne pas se retrouver en plus fâcheuse posture.

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[un point de Rage suffit. Fait moi un jet de frénésie.]

Lili fonce alors dans les fourrés, qu'elle atteint très rapidement. Les rats bifurquent presque immédiatement et la suivent. Alors qu'elle s'arrête pour voir la situation, elle voit que de l'autre côté de la route, une forme coure parmi les herbes hautes, et que d'autres rats, nombreux, sortent de la zone en friche pour glisser sur la route en direction de la jeune fille. Lili arrive à une vingtaine de mètres de l'homme, surpris de la voir débouler de son côté. Il dégaine un flingue, et met Lili en joue. Mais un ordre est lancé depuis l'autre côté de la route, féminin :

Non, laisse la, je n'ai pas encore bu ce soir.

[Ertaï]

Rage : 0 réussite avec difficulté Volonté -1 pour lune gibbeuse... (jet n°10473)

Lili se sent au bord du gouffre. Même si elle est encore sous contrôle, la Rage bouillonne. Rien ne s'est passé comme elle voulait depuis le début de la journée et c'est de pire en pire. Elle tente une manoeuvre désespérée pour reprendre le contrôle de la situation avant que tout ne dérape de façon irréversible...

Encore 1 nouveau point de Rage... ou 2, +1 point de volonté pour le contournement.
L'hispanique se recroqueville et fond vers l'homme qui la menace en tentant de le contourner en une spirale de plus en plus serrée et de se glisser au dernier moment sous le bras qui tient l'arme pour le désarmer et surtout ne plus pouvoir être prise pour cible.

[Angus]

Le léger plissement des yeux de Marek lorsque la porte s'ouvre déclenche son mouvement suivant. Il tente de profiter des diversions cumulées et de la porte, et de la confusion chez l'homme qui le tient en joue, pour se jeter sur lui... à une vitesse surnaturelle.

[Dépense d'un point de Rage pour fondre sur la cible le plus rapidement possible
Jet de frénésie : n°10487 ]

[Zoorin]

Bondissant sur la route à une vitesse folle, son instinct lui faisant faire les bons gestes, claquer le sol avec ses pieds au meilleur moment, se pencher pour accentuer sa vitesse comme il le faut. Elle contourne l'homme qui est totalement dépassé par sa vivacité. Il tente de se tourner bien trop tard, et se laisse presque faire faire tellement il ne comprend pas ce qui se passe lorsque Lili lui tord le poignet. Son arme tombe dans les herbes.

Les rats, eux, se sont figés lorsqu'elle a bondi. Mais quant elle s'arrête, ils repartent tous dans sa direction. La femme de l'autre côté de la route, elle, est totalement surprise, et ne bouge pas.

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Marek est bien trop rapide pour l'homme qui est bien trop déconcentré. Marek lui tombe dessus et se saisit de son arme pour tenter de la lui arracher. L'homme tire une fois dans le mur, et résiste.

[Jet de Force Diff. 6 en opposition (je fais de mon côté un jet pour lui)]

[Angus]

Marek a plus compté sur la vitesse d'exécution que sur la force brute pour faire tomber l'arme de son adversaire... mais ce dernier cramponné à son arme, a réagi suffisamment vite pour engager un test de force dont le Philodox n'est pas sûr de sortir vainqueur..

Dans un mouvement brusque, Marek grimace en essayant de tordre d'un coup sec le poignet qui tient l'arme... s'il sent que cette dernière tentative a peu de chance d'aboutir, il sortira son propre semi-automatique qu'il pointera de façon menaçante sur la tempe de son adversaire, afin qu'il cesse immédiatement toute résistance.

[Jet de Force n°10500 : 2 réussites]