Personnage Trévor Greystone - LGA Afrique du Sud

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Modérateurs: Alex, Eriela Viymyfae

Personnage Trévor Greystone - LGA Afrique du Sud

Messagede Eriela Viymyfae le Sam 13 Sep 2025 16:24:01

Nom : Trevor Greystone
Concept : Héritier d'une lignée prestigieuse (en exil)
Lignée : Homidé
Auspice : Ahroun
Tribu : Croc d'argent


Attributs (7/5/3)
Physique
Force : 4 (spé: réserve de force)
Dextérité : 3
Vigueur : 4 (spé: soutenir la douleur)

Sociaux
Charisme : 2
Manipulation : 1
Apparence : 3

Mentaux
Perception : 3
Intelligence : 2
Astuce : 3

Capacités (13/9/5)
Talents
Appel Primal : 1
Athlétisme : 3
Bagarre : 4 (spé: fractures)
Intimidation : 3
Vigilance : 3

Compétences
Armes à feu : 2
Étiquette : 2
Mêlée : 3
Survie : 2

Connaissances
Énigmes : 1
Investigation : 1
Médecine : 1
Rituels : 1
Linguistique : 1

Historique :
Ancêtre : 4
Lignée pure : 5

Dons :
- Odeur humaine (Homidé)
- Inspiration (Ahroun)
- Poigne du faucon (Croc d'argent)

Rage : 5 / 5
Gnose : 2 / 2
Volonté : 5 / 5

Langues pratiquées : Anglais, Afrikaans, Swahili

Renom :
Rang : 1 (Cliath)
Gloire : 2 / 2
Honneur : 1 / 1
Sagesse : 0 / 0

Image

Background
Le 29 Novembre 1993, Trevor Greystone naît dans une base militaire britannique au Kenya. Son père, le colonel Thomas Greystone, est un officier respecté, dur et froid, héritier d’une longue lignée d’aristocrates européens, se targuant de pouvoir remonter leur histoire jusqu’aux chevaliers serviteurs des rois Bretons du Vème siècle. Mais les Greystone ne vivent plus dans des châteaux : ils vivent en soldats. Son père perpétue la tradition en servant dans l’armée. Sa mère, Lady Eleanor, descendante de la noblesse anglaise, veille à ce que son fils ne grandisse pas seulement soldat, mais aussi noble.
Trevor ne naît donc pas dans un berceau doré, mais dans une chambre grise et froide de caserne, entre deux mutations. Dès ses premiers instants, on lui répète qu’il porte sur ses épaules le poids d’un nom ancien et qu’il devra être à la hauteur.

Les Greystone ne s’installent jamais longtemps au même endroit. De garnison en garnison, Trevor grandit sans foyer stable : Kenya, Chypre, Bélize, Angleterre, Écosse, Canada. Tous les trois ans ou presque, il doit changer d’école, apprendre de nouvelles règles, s’adapter à de nouveaux visages.
Cet enracinement impossible forge son caractère : Trevor devient silencieux, observateur, méfiant, un enfant qui apprend vite à jauger les gens, à comprendre qui domine et qui subit. Dans chaque cour d’école, il se met à l’écart, pas par goût, mais parce qu’il est toujours « le nouveau », souvent la cible des railleries. Mais très vite, les moqueries cessent : sa taille impressionnante et sa force brute le démarquent des autres garçons.
À la maison, son père lui impose une éducation militaire : se lever tôt, sport quotidien, endurance, arts martiaux. Son corps se développe rapidement, solide, robuste. Sa mère, de son côté, lui enseigne les récits de ses ancêtres, les codes de l’honneur et les usages de la haute société. Trevor grandit donc dans une tension entre deux pôles : la discipline militaire brutale et la noblesse cérémoniale.

À partir de 12 ans, Trevor devient encore plus impressionnant physiquement : grand, large d’épaules, déjà plus fort que la plupart des jeunes adultes. Ses camarades le voient comme un colosse froid, qui parle peu, mais dont le regard suffit à faire reculer les plus téméraires.
Ses années adolescentes sont marquées par un isolement croissant : impossible de se lier d’amitié durablement, puisqu’il change sans cesse de lieu. Ce détachement devient une seconde nature. Trevor apprend à vivre seul, à se contenter du nécessaire, à ne rien posséder qu’il ne puisse porter sur son dos.

Son père, toujours plus exigeant, le pousse dans des activités sportives élitistes, où Trevor excelle en endurance et en stratégie pratique. Mais derrière son obéissance, Trevor finit par développer sa propre philosophie : il respecte les règles tant qu’elles ont un sens, mais refuse l’absurdité de la hiérarchie aveugle. Il devient pragmatique, lucide, allergique aux abus et à l’injustice.

À 16 ans, lors d’un séjour au Canada, Trevor croise un groupe de voyous harcelant un garçon plus jeune. Fidèle à son instinct, il s’interpose. La bagarre dégénère : trois contre un, mais Trevor les met tous à terre, avec une précision glaciale. Quand la police locale intervient, c’est lui qu’on regarde comme un danger, non les agresseurs. Ses parents étouffent l’affaire, mais son père lui reproche de s’être "abaissé" à se battre contre de simples voyous.
Cet incident marque Trevor : il comprend qu’il ne peut compter ni sur la loi, ni sur les règles sociales pour protéger les faibles. Il devra être sa propre loi.
Lorsqu’à ses 17 ans, son père prévoit pour lui une place toute tracée : l’Académie royale de Sandhurst, école des officiers, voie parfaite pour l’héritier Greystone. Trevor refuse d’endosser ce rôle et de vivre dans l’ombre du nom : devenir « le fils de Thomas Greystone » avant même d’être lui-même.

Alors, il fait un choix radical : il s’engage dans les Commandos de la Royal Marine, l’unité où aucun nom, aucun titre ne compte. Les commandos, eux, n’accordent aucun passe-droit : on gagne sa place ou on échoue.
Trevor passe leur sélection – l’une des plus difficile au monde – et subit l’enfer du commando training à Lympstone : 30 semaines où chaque muscle, chaque nerf, chaque volonté est broyée et recréée. Des épreuves mettant les recrues dans des conditions extrêmes et sur des terrains variés, pour culminer avec les brutaux « tests de commando » tels que la marche rapide de 15 km ou la marche forcée de 50 km.

Les recrues et les instructeurs, en découvrant son nom, redoublent de sévérité. Il est à nouveau laissé à l’écart et est la cible des railleries. La routine pour lui. Fils de colonel, aristocrate : beaucoup espèrent qu’il abandonnera. Trevor encaisse. Silencieux, implacable, il endure. Chaque épreuve endurcit son corps et son esprit comme l’acier.

Durant la semaine de sa graduation chez les commandos, Trevor dort peu. Son corps est brisé par les épreuves, mais son esprit reste tendu comme une lame. Pendant plusieurs jours, il se met à entendre une Voix. Grave, ancienne, résonnant comme dans sa tête tel l’écho d’une crypte oubliée :
“Debout, héritier. Tu portes mon sang. Tu ne peux pas fléchir. Tu es un Greystone. Tu n’as pas le droit d’échouer.”

Trevor croit d’abord à une hallucination, la fatigue, le stress. Mais la Voix insiste chaque jour, pèse sur lui comme un ordre, comme un destin. Une nuit, son cœur se met à battre à la folie. Alors que ses camarades de chambrées choisissent mal leur moment pour le ridiculiser sur son comportement étrange, quelque chose enfle soudain en lui, brûle ses veines. Et quand elle éclate, son corps se tord, se brise, se transforme. Griffes, crocs, hurlement - la Bête prend le dessus. C’est le carnage!

Le premier Changement ravage le dortoir. La Voix ne se tait pas : elle l’encourage, elle réclame sa Rage. Au matin, quand les Garous le recueillent, il est couvert de chair et de sang, les yeux fous, tremblant d’épuisement. La Voix, elle, est toujours là.

Les Garous locaux étouffent l’affaire : une fuite de gaz qui a mal tourné. Trevor disparait des registres. Les autorités militaires reçoivent des ordres de silence via des complices dans les hautes sphères.

On l’emmène dans un Caern et on lui révèle son héritage : il est né de la tribu des Crocs d’Argent, sous l’auspice de la Pleine Lune, héritier d’un sang de guerriers anciens. Tout ce qu’il a vécu, ses souffrances, son entraînement, n’étaient qu’une préparation à ce destin.

Les Crocs d’Argent identifient l’esprit : un ancêtre de la lignée Greystone, un ancien héros, peut-être même un ancien roi-loup, qui a trouvé un hôte en Trevor. Certains y voient un signe divin : Trevor n’est pas seulement un Ahroun, il est l’élu de ses ancêtres, leur champion. D’autres, plus méfiants, murmurent qu’un tel lien est dangereux : nul esprit ne devrait peser à ce point sur un jeune Garou.

Trevor, lui, ne peut se débarrasser de cette présence. La Voix commente ses gestes, exige plus de force, plus de rage, plus d’honneur. Elle loue quand il frappe, elle méprise quand il hésite. Elle le pousse à l’excellence.

De par sa lignée prestigieuse et ce fardeau spirituel, il est alors choisi pour former une meute d’Argent : une meute élue par les esprits, composée de cinq Garous de la même tribu, de chaque auspice et guidée par le totem Phénix. Trevor y trouve un semblant de répit. Pour la première fois, il n’est pas seul à porter un lourd fardeau. On le nomme alpha, ses frères et sœurs de meute l’acceptent, même si certains craignent cet esprit qui l’accompagne.
En bataille, il est implacable. La Voix le galvanise, guide son bras, lui rappelle qu’il est né pour briller dans la guerre. Mais certains moments de silence, il est hanté: la Voix lui souffle des vérités qu’il n’a pas demandées, des souvenirs d’ancêtres morts depuis des siècles.

Les anciens Crocs d’Argent s’enorgueillissent de sa présence. Ils le montrent comme un exemple, une incarnation de la grandeur passée. Trevor devient un symbole vivant, à peine plus qu’un jeune homme, mais déjà écrasé par les attentes d’une tribu entière.

Puis, la mission fatale arrive. Les Anciens envoient la meute du Phénix traquer un culte humain corrompu par le Ver. Dans une vieille usine désaffectée, les jeunes Garous tombent dans une embuscade d’esprits corrompus et de fomoris.

Le combat est un massacre. Trevor, en Crinos, se bat jusqu’au bout mais ne voit pas ses frères et sœurs d’armes tomber les uns après les autres. Poussé par la Voix, il refuse de battre en retraite. Et en dépit de sa force, il finit par tomber à son tour. Mais survit.

Au matin, couvert de sang, seul rescapé, il erre dans les ruines, entouré de corps encore chauds.

Écrasé par les remords, Trevor a longtemps porté le blâme de cette tragédie : il s’en veut de n’avoir rien fait pour empêcher la mort de sa meute.
Malgré sa honte, il reste par sens du devoir. Encaisse en silence les reproches de certains, ignore les insultes proférées à voix basse dans son dos. Au Caern, on l’accuse implicitement d’avoir échoué - lui, le guerrier censé protéger les siens. D’autres parlent de disgrâce. Comment un Ahroun pouvait-il revenir seul, quand ses camarades s’étaient consumés ? N’était-il pas censé mourir avec eux ?

Malgré tout, la valeur de sa lignée est restée intacte aux yeux des aînés de sa tribu. Et Trevor finit par découvrir que la dernière mission de sa meute était un sacrifice calculé. Les anciens Crocs d’Argent ont envoyé la meute vers une mort presque certaine, convaincus que seul un survivant digne du Phénix pouvait émerger. Et il a joué leur jeu !

Ni gloire, ni honneur. Seulement un vide glacial empli son cœur, et la certitude que ses aînés l’ont trahi. À partir de ce jour, Trevor n’est plus le même. La Voix le presse d’assumer, de devenir un chef, de porter haut la bannière des Crocs d’Argent. Mais il n’y parvient pas. Chaque fois qu’il ferme les yeux, il revoit les visages morts de sa meute, sacrifiés au nom d’un héritage empoisonné.

Il ne se reconnaît plus dans sa tribu. L’orgueil, la politique, les intrigues d’anciens prêts à brûler des jeunes pour glorifier leur nom — il ne veut plus en être complice.

Un soir, la Voix tonne dans sa tête :
“Tu es né pour régner. Tu es né pour guider. Tu n’as pas le droit de fuir.”

Trevor hurle de rage. Il frappe les murs, détruit ses quartiers, comme pour arracher cette voix de sa chair. Mais elle reste. Alors, il prend une décision.
Il quitte l’Angleterre. Ni un mot à ses parents, ni un regard en arrière. Il abandonne son titre, son héritage, sa place. Son départ choque la tribu : certains y voient une honte, d’autres une trahison. Mais Trevor s’en moque. Pour lui, rester, c’est cautionner cette injustice.

Son errance le mène en Afrique centrale, le berceau de sa naissance. Et aussi, un endroit dont il sait que sa tribu n’a aucun pied-à-terre. Sur place, il loue ses services auprès des autorités locales pour traquer et arrêter les braconniers.

Mais la nature des Garous étant ce qu’elle est, l’attrait d’une vie solitaire perd assez vite son charme. Le besoin de renouer avec ses semblables devient de plus en plus pesante. Il entend alors parler d’une meute particulière basée dans le parc Kruger en Afrique du Sud. Une meute dirigée par un Marcheur sur Verre, qui a créé un refuge pour animaux, et pour les loups à la recherche d’un nouvel équilibre.

Trevor espère y trouver un lieu qui résonne avec lui. Pas de hiérarchie étouffante, pas de trahison d’anciens. Seulement une meute d’égarés, de survivants, qui veulent se reconstruire. Pour la première fois, il n’est pas défini par son nom, ni par son passé, mais par ce qu’il choisit de devenir … L’esprit ancestral, bien que moins expressif depuis son départ d’Angleterre, continue à murmurer dans sa tête.
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Eriela Viymyfae
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