Une visite de l'umbra de Vincennes.

[Vent des Sables]

Ysgarran répond en haute langue.
Il sert le Maître de la Fange, Collum. Il est venu espionner pour son compte pour nous écraser tous.

Pfff, il veux qu'on le renvoie chez son maître.

On pourrait plutôt le capturer avec un rite de retenue ? On pourrait en faire une peau de flaiel de ce batard !

Et il a dit aussi que son maitre a reçu des nouveaux pouvoirs d'Angû
Angû, c'est pas un incarna du Ver ?

[conn du Ver sur Angû et Collum: 10,1,6 Enr:6052]

[Zoorin]

Il ne sait pas encore grand-chose des immondes puissances servant aveuglément le Ver. Collum est un incarna actif, qui vient régulièrement sur Terre pour accélérer la production de déchets et tromper les humains dans leur volonté de les traiter au mieux. Il est à l'origine de nombreuses négligences dans le retraitements des eaux usés partout dans le monde,e t même dans les pays développés. Subtils, il est un maître en manipulation.

Angû est un ver d'impulsion, celui de la cruauté. Yagarran ne sait pas trop ce que sont les vers d'impulsion, on les lui a décrit comme étant des émotions du Ver lui-même personnifiée. Ils n'ont pas d'enveloppe physique, même dans l'umbra, et n'agissent jamais directement sur Terre.

Éloïse grimace et acquiesce :

S'il veut être tué, c'est peut être parce qu'il n'a pas de moyen pour communiquer mentalement avec ses maîtres. De plus, il a des capacités pour se déplacer impressionnantes, ces maîtres ont dû penser que cela suffirait. Il faut donc le garder prisonnier. Danse-avec-la-Mort est un expert dans ce petit jeu. Brisons lui simplement les membres pour le ramener tranquillement.

Joignant le geste à la parole, et sans tenir compte des hurlements de l'esprit, elle se penche et saisit un bras, qu'elle explose sous sa poigne.

[Vent des Sables]

Ysgarran regarde, indécit, Eloise broyer le bras de l'esprit malfique, grimaçant et plaquant les oreilles en arrière en entendant ses hurlements.

Puis prenant une mine déterminée, il se tourne et usant de ses griffes s'emploie à trancher les tendons des jambes de l'esprit qu'il maintenait toujours plaqué au sol.

Une fois sa triste tâche accomplie, il lève les yeux vers Eloise et demande, soucieux.

On l'emporte près du caern où on demande à Danse-avec-la-mort de venir jusqu'içi ?

[Zoorin]

Éloïse se penche, plante d'un geste sec ses griffes dans l'épaule de l'entité qui hurle et hoquette de douleur sans discontinué et le soulève ainsi :

On le lui amène.

Elle avance alors à grandes enjambées, son "paquet" sanguinolent, vomissant des cris inhumains, suspendu devant elle. Le voyage de retour est éprouvant, tant la scène semble irréaliste et atroce à Ysgarran, qui a du mal à voir dans la jeune femme souriante des jours derniers la crinos froide et insensible qui ne sourcille pas devant la souffrance qu'elle inflige.

[Vent des Sables]

Ysgarran marche d'un pas beaucoup plus lourd qu'à l'aller, son humeur enthousiste du début virant lentement à l'irritation.

Mais n'ayant pas envie de parraître faible ou trop sensible, le jeune garou hésite à parler à son aîné, préférant ruminer ses pensées sur le chemin du caern, la tête écrasée entre les épaules, les oreilles repliée dans le vain espoir d'assourdir un peu les cris du flaïel.

"Humf, Y pourrait pas souffir en silence, j'ai mal aux oreilles ! J'aurai peut-être mieux fait de le tuer, ou au moins de le ballonner. Elle pourrait l'assommer au moins, on dirait que ça la dérange pas."

"Grrrr, qu'est ce qu'elle fait ! Elle pourrait pas le tenir autrement aussi ? Elle est vraiment obligée de lui planter ses griffes dans l'épaule ! "

"Pfff, elle peut parler de cruauté, tiens ! "

Il finit par abandonner l'idée de voir le flaîel se taire et un peu à bout, il se rapproche d'Eloïse et demande d'un ton nerveux, insistant, voir même un peu excédé :

On pourrait pas l'assommer au lieu de le trimballer comme ça ! Il va déranger et effrayer tous les esprits du caern.

Puis il fait un effort et se reprend, indiquant les alentours probablement vidé de tout esprit par les cris.

Rhya, je sais que c'est un flaïel, mais là, c'est pénible pour tout le monde et pas très utile.

[Zoorin]

Éloïse le regarde, observe les alentours, et dit :

Je ne veux surtout pas le tuer, car mort, il ne pourrait plus rien nous dire. Et comme je ne sais pas si son crâne est solide. Mais le jour où tu auras fait une quête spirituelle dans le royaume des atrocités, tu supporte plus aisément cela. Mais bon, on va abréger le trajet.

Elle commence à courir, tenant plus près d'elle son prisonnier et arrivant rapidement à l'île. Là, rapidement, les cris de l'entité font rappliquer un certain nombre de garous, qui ont été mis au courant. Parmi eux se trouve Danse avec la Mort. Il applique un cataplasme à l'esprit pour le rendre muet et félicite Éloïse pour la capture. Cette dernière explique qu'il faut le mettre au crédit d'Ysgarran :

S'il est un aussi bon théurge qu'il n'est bon chasseur, il deviendra grand et respecté rapidement.

Les garous présent félicitent alors le jeune garou.

[Vent des Sables]

Ysgarran suit Eloise jusqu'au Caern, l'excercice lui faisant un peu oublier les cris du flaiels.
Il profitera du ralentissement à leur arrivée pour demander, espérant en apprendre un peu plus sur l'Umbra ?

Tu es déjà allé dans le Royaume des Atrocités, Rhya ?
Comment on fait pour y aller ?

Une fois au caern, il recevra les félicitations avec beaucoup de plaisir, bombant le torse et fier comme un paon. Puis il essaiera de suivre Danse-avec-la-mort si celui-ci l'autorise, pour savoir ce qu'il compte faire avec le flaiel après son interrogatoire, désireux de savoir s'il peut s'essayer à la fabrication d'un talen.

[Zoorin]

Éloïse refuse de parler du royaume des atrocités aujourd'hui. Mais elle propose à Yasgarran de se retrouver plus tard pour en parler plus tranquillement, au calme.

Sur la demande du jeune théurge, Danse-avec-la-mort accepte qu'il l'accompagne. Éloïse, elle, va poursuivre sa surveillance et retrouver Alexandra.

Danse-avec-la-mort prend alors le flaiel et se dirige vers la maison de brique rouge. Il en fait le tour, et entre dans un petit jardinet coquet, entouré d'une frêle barrière de bois. Là, il entre dans un petit cabanon de jardin rempli d'outils divers et de petits esprits domestiques éveillés et tranquilles. Ils le regardent s'accroupir et ouvrir une trappe fixée à même le sol. Elle révèle un puits éclairé d'en bas, que Danse-ave-la-mort emprunte en disant simplement :

Voila l'une des entrées pour les souterrains du caern. Celle-ci mène à la salle d'invocation des Maîtres du Rite.

[Excuse, j'ai complètement oublié de poursuivre cette aventure solo.]

[Vent des Sables]

[Pas grave, y a pas d'urgence ]

Le jeune théurge est un peu déçu de la réponse négative d'Éloïse, mais la promesse d'en reparler le pousse à ne pas insister.
Il laisse Éloïse rejoindre Alexandra et suis le Maitre de rites, empruntant la trappe à sa suite.

Tout en descendant dans le puit, il demande.

Et la salle ou l'on a exorcisé Nikolaï, celle que l'on accède par le tumulus, elle sert à quoi d'habitude ? C'est la salle d'assemblée, rhya ?

[Zoorin]

Il s'agit du centre du caern, de la salle d'assemblée, c'est là où l'on se réunit pour la plupart des évènements importants. Là, où nous allons, c'est une salle bien moins connues. A part moi, personne n'y va régulièrement.

Les tunnels sont fait de terre, et des torches éclairent sans produire de chaleur. Ysgarran y voit des esprit du feu, liés à ce lieu. Il remarque que Danse-avec-la-mort fait un petit signe de tête en passant devant chacun.

[Vent des Sables]

Ysgarran suit Danse-avec-la-Mort. Imitant le maitre des rites, il salue lui aussi les esprits Feu en passant. Du coin de l'oeil, il surveille le flaïel que porte le Philodox, de plus en plus curieux et impatient d'arriver dans la salle des invocation.

[Zoorin]

Danse-avec-la-mort bifurque soudain à gauche, et entre dans un endroit étrange, très bas de plafond, 1,80 pas plus. C'est une grotte circulaire avec un pilier central très épais. Sur les parois du pilier, des tablettes de bois soutiennent des dizaines de plaques de pierres gravées de glyphes.

Du plafond pendent des bougeoirs suspendus, la plupart allumés. Il faut les éviter pour se mouvoir dans cette pièce. Sur les parois de la grotte, des peaux tendues montrent des motifs tantôt figuratifs, tantôt pictographiques. Sur la droite, deux grandes caisses en bois fermées sont recouvertes de traces de peinture. Sur la gauche, des couvertures sont roulées dans un coin.

Le théurge entre et rentre la tête dans les épaules pour ne pas frôler le plafond. Il se dirige vers le pilier central et s'arrête à côté. Saisissant à deux mains le flaiel, il demande à Ysgarran :

Maitient le un moment au sol, le temps que je retrouve de quoi l'immobiliser définitivement, mais sans le tuer.

[Vent des Sables]

Ysgarran se tasse par réflexe en entrant dans la pièce basse.
Il fait le tour de la salle du regard tout en avançant lentement, observant surtout les tablettes du pilier central. Se faisant, il manque d'ailleurs de heurter un des bougeoirs supendus.

Sans se faire prier, le jeune arpenteur s'empresse d'agripper fermement le flaïel, évitant de trop le regarder en face et le maintenir à terre lui plaquant la tête contre sol rocheux et lui tordant les bras.

[Zoorin]

Le flaiel se débat assez peu, visiblement épuisé et résigné. Il regarde d'un air inquiet les tablettes et les bougies, ne connaissant manifestement pas les premières et craignant le feu des secondes.

Danse-avec-la-mort prend un tapis et le déroule non loin d'Ysgarran et du flaiel. Puis, il parcourt les tablettes et en sort deux.

Il les dépose de chaque côté de son tapis et s'assoit en seisa dessus. Il ferme alors les yeux et se concentre un moment. Puis, il saisit une tablette, la présente au flaiel et ordonne avec une voix grave :

Reste immobile, ne trouble plus le repos des esprits de cette pièce.

Le flaiel se fige immédiatement, avec un air terrifié. Le philodox se tient ainsi immobile un moment. Puis dit à Ysgarran :

Lâche le, il est en mon pouvoir.

[Vent des Sables]

Le jeune Arpenteur s'exécute, lâchant lentement le flaïel, et recule un peu pour s'assoir à même le sol de la pièce à quelque distance, impressionné par le pouvoir du Maitre des rites. Il cesse de surveiller le flaïel maintenant immobile et se met à détailler avec grand intéret la tablette, essayant de lire le glyphe gravé dessus.