Bilan et perspectives

[Angus]

Le Philodox suit le petit groupe, entre Danse-avec-la-mort et Nikolaï un peu devant, et Sophie et Ysgarran un peu derrière. Sa veste pliée sur son avant-bras, il semble songeur, comme déjà concentré sur les tâches que va lui demander d'accomplir le prestigieux Maitre-des-Rites.

[Vent des Sables]

Surpris par l'arrivée impromptue de Nikolaï, Ysgarran s'écarte brusquement, grimaçant en découvrant les dents à la manière d'un loup qu'on dérange. Lorsqu'il croise son regard espiègle, son expression se radoucit mais reste renfrognée.

Il lâche à voix basse au moment où le garou s'éloigne :

Hey, c'est pour ça que je suis là, non ?

Puis il regarde le garou s'éloigner, tournant un regard désolé vers Sophie, et haussant les épaules comme pour dire qu'il n'y est pour rien. Puis il fourre ses mains dans ses poches et se remet en marche tout en surveillant le croc d'argent du coin de l'oeil.

[Zoorin]

Danse-avec-la-Mort avance d'un pas long et raide. Il semble tendu, ou préoccupé. Contrairement à l'ambiance habituelle, il n'y a pas d'animaux ou d'esprits qui circulent autour du groupe. Il arrive rapidement dans la clairière du grand Chêne-de-Vincennes, qui se trouve être vide.

Le Maître des rites se rend directement au tumulus doté d'une ouverture dans laquelle il s'engouffre. Il emprunte un tunnel tournant sur lui-même sur la gauche, descendant lentement. Creusé dans la terre, il porte divers objets décoratifs sur les murs. Des peaux peintes sont entourées de bois sculptés ou de pierres gravées. Il y en a un grand nombre. On reconnaît des scènes de chasse, de batailles, des cérémonies, et des portraits. Les dessins sont réalisés selon des styles variés. Certaines peaux sont craquelées et ont l'air très anciennes.
Le tunnel est assez large, on y passe à quatre ou cinq de front. Il est éclairé de bougies suspendues aux murs à l'abri de l'humidité dans des lanternes. Étonnamment, malgré leur faible nombre, elles illuminent d'un éclat net et franc. Leur armature en fer forgé est délicatement sculpté, les fils de métal formant des personnages, des saynètes, des symboles ou des allégories élégantes et recherchées sous formes de tableaux de lumière sur les murs. L'une d'entre elle est éteinte. Le Maître des rites s'arrête alors, ouvre une autre lanterne pour en prendre la bougie et s'en sert pour la rallumer. Puis, il murmure une courte litanie et replace la bougie à sa place.

Les murs et le plafond montrent des bouches de galeries de petits animaux, et des têtes d'hermines blanches sortent à l'occasion, jettent un coup d'oeil, figées, et rentrent ensuite prestement. Elles semblent nerveuses, ou craintives face au Maître des rites, mais curieuses et attentives face aux nouveaux arrivants. Mais aucune ne se laisse approcher.

Désignant un portrait tracé au fusain sur une peau tendu, Danse-avec-la-Mort dit à Marek :

Il s'agit de Creuse-le-mensonge, le célèbre philodox de notre tribu qui vécu ici au dix-huitième siècle. * le contemple quelques secondes * Un grand légiste, qui laissa son oeuvre inaboutie. J'emprunte un chemin différent du sien, mais, je l'espère, animé du même esprit.

[Angus]

Le jeune Cliath a suivi docilement la petite troupe, le visage fermé. Contemplant le portrait de d'un autre aîné de la tribu qui partage son auspice, Marek ressent soudainement tout le poids des traditions et du devoir. Soudainement inspiré par Danse-avec-la-mort et Creuse-le-mensonge, le philodox se sent empli de la sérénité de celui qui sait l'ampleur de son devoir sacré, et sa juste place dans ce monde.

Se détendant imperceptiblement, les yeux détaillant brièvement le portrait du Philodox, il répond dans un souffle.

Gaïa puisse Vous donner l'opportunité d'achever la vôtre, Rhya...

[Vent des Sables]

Ysgarran s'est arrêté dans la clairière, profitant de cette visite non planifiée pour prendre quelques repères et découvrir le grand Chêne. Son regard erre un moment, confrontant son imaginaire à la réalité, recherchant le trone mystérieux évoqué par Crabes-et-Crevettes. Puis ses yeux se lève et parcours les immenses branches de l'arbre. Il hésite, voudrait rester un peu plus longtemps mais il voit les autres s'enfoncer dans l'ouverture du tumulus. Le monticule de terre lui en rappelle d'autres, là où il a grandit. Autres lieux, autres garous, autres rites, pourtant le même sentiment, celui de la sollemnité de l'endroit qui l'envahit.

Avec un petit regret, vite effacé en pensant qu'il pourra revenir plus tard, il rejoint l'entrée du tunnel et s'enfonce à son tour à l'intérieur, fermant la marche derrière Sophie.

Il suit le large passage laissant son regard errer sur les décorations, s'arrêtant parfois pour observer plus en détails une des peaux ou l'une des lanternes forgées, essayant d'interprêter les saynètes qu'elles représentent.

"Les bougies, elles doivent être éveillées."

Ysgarran regarde avec un sourire amusé les multiples têtes blanches qui jaillisent des petites galeries, il observe l'une d'entre-elles sans bouger pour ne pas l'effrayer.

"Hey, on dirait les mêmes furets que celui à l'entrée."

Ses réflexions sont interrompues par les explications du Maître des rites et il presse le pas pour ne pas trop se faire distancer, jettant un regard curieux au passage, sur le portrait devant lequel les deux autres garous se sont arrêtés.

[nangerinen]

La jeune louveteau suis le groupe restant en arrière et assez effacée, consciente de l'importance de la tache que le groupe se doit de réussir : aider à la purification d'un frère.



[concrètement ayant de plus en plus de fatigue accumulés, je passe mes 24 heures de repos à dormir. Et j'ai l'esprit de plus en plus vide, alors mes post seront espacés et pas très parlants Zoorin, si l'action l'exige prend le contrôle de Sophie (cf. post d'absence). ]

[Zoorin]

Le groupe reprend sa marche et arrive rapidement à un coude. Au-delà, le tunnel est horizontal, droit, et prend des dimensions imposantes.

Les décorations précédentes cessent et le tunnel n'est plus orné que de grandes dalles de pierres, dressées face à face de chaque côté de l'excavation. Ces dalles, hautes comme deux fois un crinos, montrent d'antiques scènes de guerre, de paix ou oniriques.

Le tunnel est court, et s'achève sur un lourd rideau de velours brun. Danse-avec-la-Mort passe devant sans un mot et, au rideau, s'arrête, un pan dans la main, et se tourne pour dire :

Ces scènes datent des premier temps de ce caern, d'avant l'histoire humaine. Etonnamment, Nous n'en connaissons pas toutes les significations. De plus, des esprits inconnus y habitent, que personne n'a jamais pu éveiller. Nous ignorons ce qu'ils sont et sont toujours restés sourds à mes appels. * hausse les épaules * Bon, ceci n'a pas grande importance, à part pour les mystiques et les théurges. Venez.

Il passe le rideau qui se referme derrière lui avec un bruit sourd. Le silence retombe, absolu dans cette crypte ancestrale.

[Si vous souhaitez regarder des choses ici, postez ici. Dès que vous passez le rideau, allez là.]

[Vent des Sables]

Ysgarran s'avance entre les dalles de pierres tournant la tête d'un coté puis de l'autres en se demandant comment de telles pierres avaient pu arriver ainsi sous terre et regardant curieusement à leurs pieds pour voir si elles avaient été taillées dans une roche existante ou plutôt amenée et posée sur le sol.

Entendant la remarque du Maître des rites, il s'approche un peu plus des dalles sur son coté gauche et parcourt les gravures du regard, à la recherche de ce qui aurait pu suciter le commentaire du Philodox.

[Zoorin]

Les dalles ne font pas partie du mur ou du sol. De plus, il ne s'agit pas de la même roche, elles ont été manifestement apportée ici.

Les gravures sont sommaires et typique d'un style préhistorique, tout en symbole et en allégories. Sur la gauche, les dalles représentent, dans l'ordre :

- Une scène de guerre, avec d'un côté cinq garous dans les cinq formes, face ou déchirant des animaux monstrueux bien plus nombreux. De leur côté, la lune est présente, surdimensionnée, et sur elle sont inscrits des symboles inconnus. De l'autre, côté, le glyphe du Ver ressort, parfaitement reconnaissable.

- Une scène étrange, onirique. Un garou en crinos, en tailleur, vu de côté, a les yeux fermés. Il est entouré de mains gravées, une vingtaine, ainsi que de formes sans sens apparent, une vingtaine là aussi. Sous lui, un fleuve est représenté, contenant des formes aquatiques nébuleuses, entre algues, méduses et poissons grossiers.

- Une scène de réconciliation, avec deux groupes d'humains (ou plus probablement de garous en homidé) qui se font face et dont les plus proches se serrent els main ou s'embrassent. La scène est entourée de feuilles d'arbres et de glyphes disposées un peu n'importe où.

- Une scène de guerre, ou un loup gigantesque, peut être un hispo, galope entre des humains en morceaux et des créatures difformes éventrées. Dans le ciel, la lune est gibbeuse, et des étoiles sont représentées. Sous la scène, une série d'animaux courbent l'échine en signe de soumission.

- Une scène onirique sans personnage, avec simplement les glyphes de plusieurs tribus, et certaines indéchiffrables, au milieu d'un lac entouré d'arbres. Ils sont sur une île et une sorte de pont de lune en part, pour aller dans un nuage rempli de glyphes. La lune est en croissant.


[Si tu veux des détails, tu peux demander, mais veille à ne pas faire attendre le Maître des rites ]

[Vent des Sables]

Le jeune théurge regarde les différentes gravues tout en avançant lentement passant quelques instants à observer chacunes d'elles et peut-être un peu plus longtemps à essayer de déchiffrer les glyphes de la dernière plissant les yeux pour mieux les appercevoir à la lueur des bougies.

Une fois près du rideau, il lance un regard à la salle silencieuse puis se tourne résolument les le passage et se glisse sous le lourd rideau.

[on va essayer ]

[nangerinen]

Sophie se laisse distance fascinée par la pièce, puis suit Ysgarran quelques secondes après son départ.