Ventsombre

Sylve-la-coriace semble surprise, décontenancée. Elle se lève, réfléchissant et l'ancien retourne son sablier. Elle se lance donc et déclame :

Lance de pierre est décontenancé par le défi. Il semblait sûr de pouvoir vaincre l'alpha du sept en combat, mais il ne sait que trop bien que ses dons spirituels ne lui seront d'aucun secours. Ne voyant pas de solution à son dilemme, il décide de vaincre tout de même ...
* Sylve hésite *
Non, il décide de courir ...
* Elle se reprend *
Excusez moi. Je n'ai pas d'idée. * se tourne vers Khôl * Tu as placé lance de pierre dans une situation impossible. Et tu as fais de l'alpha un personnage sans honneur, car lançant un défi qu'il sait impossible pour son adversaire à relever. * regardant l'Ancien * Il me semble que c'est une erreur de sa part.

Lois Grinçantes fait une moue, et regarde Khôl :

Effectivement, comment l'alpha du sept pouvait il espérer donner une chance à Lance de pierre ? Ce n'est pas un défi très honorable. Peux-tu te justifier, cliath ?

Khôl sourit doucement

Oui, voici ce que je pense.

L'alpha laisse de l'avance à Lance de Pierre, réduisant ainsi son avantage considérable, ainsi, il préserve son honneur.
Fidèle à Licorne, il évite aussi de combattre un de ses frères.

De plus, et il l'a dit, quel que soit l'issu du défi, il écoutera Lance de Pierre, faisant preuve de sagesse.
Le vrai défi est, pour Lance de Pierre, de se montrer digne de Licorne, en allant aider l'esprit.
Jamais il n'a été dit qu'il devait être le premier. Bien que tout soit fait pour qu'il le croit.

Si l'alpha choisit une telle situation, c'est aussi, et surtout, parce qu'il veut donner une leçon à Lance de Pierre, le trop arrogant guerrier : le défi n'était pas utile, et peut, en cas d'échec, nuire à sa mission.

Sylve fait une moue de dépit, puis lance :

Oui, mais tu oublies une chose. Lance de Pierre n'a aucune raison valable d'avoir un don de soin. Et un esprit ne se soigne pas avec des remèdes terrestres. Que l'alpha du sept ai voulu éviter le combat, d'accord. Mais pas ainsi.

Lois grinçantes opine de la tête :

J'accorde cet argument à Sylve-la-coriace. Lance de pierre n'a pas de raison d'avoir de don de soin. Et l'alpha ne peut pas engager un défi sur cette seule condition, sans s'être assurer de ce point avant. * fait un sourire narquois * Ou alors, c'est malhonnête, et nous sommes d'accord qu'il ne l'est pas.

C'est vrai...

Mais Lance de Pierre a probablement raconté sa rencontre avec Ours... et comment il a gagné sa confiance, au départ : en parlant sa langue et en utilisant un de ses dons.

Si Lance de Pierre n'avait pas de raison de savoir soigner, connaissant les dons Ours, il a de grandes chance de savoir.

Mais c'est vrai : l'alpha aurait du le vérifier...

Khôl s'incline, attendant le verdict...

Lois grinçantes hoche de la tête, et conclue :

Cette épreuve doit permettre aux conteurs de ne pas se laisser emporter par leur imagination. Elle a un but et un rôle, comme tous les défis garous, même s'il est moins évident. En te déconnectant de la réalité, tu as fait ce que les conteurs doivent ne pas faire : inventer une fable là où il faut un récit.

L'ancien se redresse et hausse la voix :

Vous tous, écoutez moi. Cette tradition fait partie intégrante de notre sept, car nous sommes un sept d'honneur, et non pas prompt à majorer nos faits d'armes. Lorsque vous racontez une histoire, faites ce que vous voulez, lorsque vous narrez vos exploits, soyez enjoués, lyriques, emphatiques, mais également exacts, précis, et respectueux de ce qui c'est passé. Ce défi est là pour voir qui est capable de suivre un récit réaliste, et qui est capable de limiter son imagination aux détails, et non aux aspects essentiels.

Il tousse soudain d'une façon rauque, le fait de forcer sur sa voix l'ayant irrité. Il se reprend, et dit plus faiblement :

Khôl, tu reviendra l'année prochaine, pour nous conter vos exploits, et pour remporter ce défi. * se tourne vers Sylve * Tu reprends en considérant que l'alpha à accepté le défi, et tu en imposes un autre.

Maria vient alors rapidement vers Khôl, pour l'entourer de ses bras pendant qu'il s'éloigne, lui murmurant des mots de réconfort dans un mélange d'arabe et de français.