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Rencontre en bordure de ville
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L'alpha finit par prendre a décision. Elle observe ses compagnons et prononce avec peine la sentence. Le dégoût et l'abattement se sentent dans sa voix...
Vif... Je n'ai pas la force de les interroger... Je vous laisse mener l'interrogatoire... Si l'alpha pense de prime abord au seigneur de l'ombre, elle laisse chacun libre de s'exprimer et de questionner les deux garous... Plus loin, la jeune femme s'adosse à un arbre pour se laisser glisser sur le sol, au bord de la crise de nerf. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Hébété par la course et le combat, Solok savoure longuement quelques longues bouffées d'air.
Laissant au seigneur de l'ombre retardataire le soin de s'occuper de la gestion de leurs ennemis blessés, le lupus avance lentement vers la deux-pattes, en tentant de prendre sa forme humaine. Elle a une drôle de tête, et le lupus espère qu'elle n'a pas été blessée...
Solok s'approche à nouveau de la deux pattes. Cette dernière, le voyant reprendre forme humaine hésite puis se jette dans ses bras.
Elle passe alors par une phase de crise de nerf ou elle insulte Solok de tous les noms, relâchant par ce biais l'excès de pression qu'elle a accumulé. Poings fermés, elle tambourine le torse du lupus jusqu'à ne plus avoir de souffle. Elle pose alors la tête dans le creux de son épaule, soupire entre deux sanglots puis redresse la tête, plonge son regard dans celui du Ragabash pour l'interroger. Son regard affiche une détermination sans faille. Jusque là, elle a suivi sans rien dire, mais là, elle veut savoir, l'instinct de Solok l'indique clairement. Qui es-tu ? * Désignant la meute * Et eux... ? Solok perçoit une note de désespoir dans la voix de la jeune femme lorsqu'elle poursuit. La question qu'elle vient de poser semble avoir une importance toute particulière pour elle... Le lupus le comprends bien lorsqu'elle ajoute, la voix étranglée... Je DOIS savoir... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Solok cherche un instant ses mots. Un peu surpris par la réaction de la deux-pattes, le lupus lui sourit. Elle n'a rien perdu de sa vitalité.
Nous sommes fils de Gaïa. Loups et humains. Nous mourrons pour protéger la terre-mère. Désignant les regards-fous survivants, Solok poursuit: Eux sont le vers. Ils détruisent. Solok sourit à nouveau à la jeune femme et la prends par l'épaule. Croyant avoir calmé la deux-pattes, à défaut de l'avoir éclairée, le lupus scrute son regard.
La jeune femme se calme un peu, elle se plonge dans une réflexion intense. Le lupus a l'impression qu'elle fouille ses souvenirs...
Pour finir, elle récapitule à peu près tout ce dont elle se souvient... Mon père était l'un des tiens... Le lupus sent toute la douleur qu'a ressentie la jeune femme lors de la mort de son père... Il sent l'isolement, l'incompréhension auquel elle a fait face durant des années. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Solok frémit. Malgré sa différence, le lupus a toujours fait partie d'un groupe. Que ce soit au milieu de sa meute, dans la grande forêt, ou dans sa nouvelle famille de garous, Solok pouvait compter sur les siens.
Il ne peut imaginer ce qui lui serait arrivé sans cela. Prenant le visage de la jeune femme dans les mains, le lupus sourit maladroitement. Maintenant je suis là. Nous le sommes tous. Avec un regard pour les prisonniers, Solok espère que la meute en aura bientôt finit ici. Il a de nouvelles blessures à guérir.
La jeune femme se laisse aller dans les bras de Solok.
Elle regarde attentivement les deux regards fous, blessés et au sol... Solok lit dans son regard tout le dégout qu'il éprouve lui-même... Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Ayant récupéré, et s'étant assuré que les siens allaient bien, Vladistav s'approche d'un des blessés. Son regard est glacial, et fixant son ennemi terrassé dans les yeux. Il s'approche et s'agenouille à ses côtés, sans cesser de le fixer. Il parcourt le corps déchiqueté repère une large plaie, et en pince les bords lentement pour l'élargir.
Ca fait mal hein? Je crois que tu ferais mieux de me dire par quel malheureux hasard tu t'es retrouvé confronté à nous...
Le garou répond sur le ton d'un fanatique torturé... Vous ressentez les vagues de passions qu'il éprouve envers le Ver.
Le Ver est ma voie, ce qui a été injustement construit doit être détruit... Fous que vous êtes, vous vous opposez au juste retour des choses. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Tentant de reprendre son souffle, et laissant ses blessures guérir, la jeune femme ne bouge pas de sous son arbre. Elle ne s'en rend compte que maintenant, mais elle a vraiment craint pour la vie de Solok, puis même pour la vie de sa meute.
Au fur et à mesure que la fureur s'échappe, Oona sent revenir ses impressions de terreur. Fermant les yeux, elle essaye vaillamment de les repousser, et de se dire que tout est terminé maintenant. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Alors que peu à peu la meute reprend son souffle, un hurlement macabre déchire le silence.
L'espace d'un instant, vous vous retournez, cherchez et fouillez du regard les alentours... Rien... Et pour cause... Ce hurlement, si poignant, est en vous, il est arrivé malheur à l'un d'entre vous... La souffrance qui transpire de ce hurlement rauque est si poignante que vous en souffrez personnellement... Oona hurle à son tour... L'uktena hurle à la mort, rendant toutes les nuances personnelles que vous avez ressenti... Le Ver s'en est pris à l'un des vôtres et sa vie ne tient désormais plus qu'à un fil... Le martèlement des sabots de cheval sauvage refait surface en vous. La rage monte et vous peinez à la contrôler, d'autant que vous avez à portée de vous des représentants de ce satané Ver. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Eructant de rage, Vladistav achève les serviteurs du ver avec une détermination glaciale.
Ne perdons pas de temps, mes frères... Et il s'élance vers son véhicule.
Quelques minutes plus tard, la meute prend la direction du canyon, dernier endroit où Vladistav a vu Danny...
A votre arrivée, le gouffre n'est plus qu'à une centaine de mètres. La forêt est calme, silencieuse. Les traces du passage du groupe d'enfant sont visibles aux sols et se dirigent vers le gouffre... Vous repèrez des panneaux qui indiquent la présence d'installations de matériels d'escalade pour faciliter l'accès au canyon. En aucun cas vous ne ressentez la présence de Danny et pourtant, votre conviction profonde est que ce dernier est toujours en vie. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Oona, anxieuse, remonte les traces des gamins jusqu'au gouffre. De là, elle scrute les environs et tente de percevoir un son, une odeur, ou quelque chose qui pourrait lui indiquer ou se trouve Danny.
~ I am the Instrument of my Will. ~
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