Erwhann : L'appel de Gaïa

[Machuthu]

Jeffrey reprend sa conversation avec l'arbre afin de lui transmettre les salutations du louveteau. Puis de nouveau, il se tourne vers Erwhann, le regard triste.

Tu as pu en juger, cette lune n'est guère de bon présage et nos théurges, les spécialistes du monde des esprits si tu préfères, s'accordent à croire qu'elle annonce la fin des temps. Le combat ultime contre le ver approche, l'apocalypse est là...

Mais tout ceci est de bien mauvais ton pour ton premier jour. Continuons plutôt ton entraînement veux-tu ?

Je t'ai mené jusqu'ici, je te propose de te laisser sortir seul.

Tu ressens cette puissance, cette force en toi qui est en harmonie avec ce monde. Concentre toi sur elle... Une fois que tu sentiras la gnose, laisse là te guider à travers le goulet. Visualise toi en train de traverser cette frontière qui te ramènera au monde que nous connaissons.

(hrp : Je te laisse me proposer un texte RP qui décrive comment s'y prend Erwhann pour traverser le goulet... Si tu as besoin d'explication, envoie moi un MP)

[Erwhann]

Erwhann suit les conseils de Jeffrey et se concentre sur cette harmonie qui l'entoure. Mais très vite il se rend compte que sentir le gnose n'est pas chose aisée.
De plus, il commence à se sentir mal à l'aise dans ce monde étrange. Au lieu de se calmer, c'est la rage qu'il sent monter en lui. Son incapacité à saisir cette puissance magique l'effraie. Et s'il restait coincé ici pour toujours ? Erwhann n'en peut plus, il doit sortir d'ici, quitte à déchirer ce voile qui l'empêche de distinguer la réalité à grands coups de griffes.
Il est à deux doigts de se transformer lorsque sa raison, lui souffle que Jeffrey peut le faire sortir, et qu'il n'y à rien à craindre en ce lieu

"Ce que j'ai pu être bête, je suis en train de me mettre dans un état à l'opposé de celui dans lequel je dois être. Bon, il faut que je me calme."

Le jeune garou essaie alors de se rappeler un vieux truc utilisé pour la méditation. Il s'assied, les jambes repliées sous lui, prend une profonde inspiration et ferme les yeux.

"Bon, ce qu'il faut, c'est percevoir la gnose. Bien, allons la chercher."

Erwhann commence a synchroniser ses battements de coeur et sa respiration. Puis, il réduit lentement son cycle inspiration-expiration, toujours en même temps que son coeur. Ce faisant, il rend son esprit et son corps plus imperméable à la colère. Au bout de quelques minutes passées dans cette état, Erwhann se sent prêt pour réessayer. Le plus calmement possible il imagine un canal de lumière qui le relie à la lune. Puis il s'imagine quittant son corps par ce canal. Au bout d'une dizaine de minutes, il à l'impression de se sentir, flottant à quelques mètres au dessus sont corps. Il peut même se voir en baissant ses "yeux" sur lui. Ses sens sont comme améliorés, un peut comme lorsqu'il se transforme. Sauf que cette fois-ci, au lieu d'être guidé par la rage, ce sont les battement de vie du monde qui l'entoure qu'il a l'impression de ressentir.

"Est-ce cela la gnose ? Je l'espère en tout cas. Si ce n'est pas ça, je vais avoir du mal à me sortir d'ici. Bon, et maintenant, cherchons la sortie."

Erwhann laisse lentement partir son esprit à la dérive, si ce que Jeffrey lui a dit est correct, alors la gnose devrait le ramener dans sa dimension.

[Machuthu]

Le jeune homme ressent bientôt une étrange sensation de chute immobile. Son corps lui donne l'impression de s'effondrer sur lui-même, de se recroqueviller sur soi, emprisonné par une toile invisible qui le compresse... Bientôt cependant, Erwhann sent cette toile se déchirer et une bouffé d'air envahit les poumons de l'ahroun...

Jeffrey commente...

Eh bien mon ami, il semble que la gnose ne soit pas ton fort... Mais au moins, tu auras ressenti l'action du goulet...

Te voilà familiarisé avec les dons des Garous... Tu en obtiendras d'autres lorsque tu auras surmonté l'épreuve du rite de passage. Les esprits te reconnaîtront alors comme un véritable garou en t'octroyant trois dons particuliers, mais pour l'heure, tu n'en es pas encore là...

Ma foi, il me semble que tu es prêt... Je ne puis guère t'enseigner grand chose d'autres avant que tu ne rencontres nos frères... Cela te convient-il ?

[Erwhann]

Erwhann s'accorda une pose avant de répondre.

_Ma foi, je n'ai rien contre le fait de rencontrer d'autres garous. A part que je me sent un peu intimidé.

Mais son regard devient soucieux.

*Pensif*
_Excuse-moi Jeffrey, mais j'ai une question purement pratique. Ca concerne le petit carnage de tout à l'heure. Comment vous faites, je veux dire, par rapport au flics. Non parce que, le problème c'est qu'ils me connaissent. Et ils vont vite faire le rapprochement avec ma bécane, qui est restée là-bas.

Le jeune Garou s'étire, avec un boulot comme le sien, on finit tôt ou tard par devenir un habitué des postes de police. Parfois la cohabitation se passe bien, parfois les flics estiment que les privés marchent trop sur leur plates-bandes. C'était malheureusement la seconde possibilité qui définissait la nature des rapports qui unissaient Erwhann aux agents du coin. Et s'ils avaient la moindre occasion de l'associer à un quelconque méfait, ils sautaient dessus. Avec le carnage de se soir, ils allaient pas le rater. Il pourrait toujours se transformer et dévaster un commissariat, mais il se doutait que le remède serait pire que le mal.
Alors qu'il réfléchissait à la question, celle-ci prit un sens plus large dans son esprit. Il se retourna vers Jeffrey.

_D'une manière générale, comment faites-vous pour étouffer les affaires ayant un lien direct avec la communauté ?

Avant de laisser Jeffrey répondre, une dernière pensée lui vient à l'esprit.

"Merde, mes binocles, avec les évènements de cette nuit j'avais même pas fait gaffe que je les avait paumées !"

_Euh...Jeffrey, il faudrait aussi passer chez moi, parce qu'il se trouve que j'y vois pas très bien sous forme humaine. Cela ne m'avait pas encore frappé, mais maintenant que les émotions sont un peu retombées, j'aimerai bien récupérer ma paire de lunettes de rechange pour y voir clair.

[Machuthu]

Jeffrey réfléchit un instant...

Nous avons quelques contact avec la police... Des parents parfois où de simples contact que nous avons pu aider par ailleurs...

Vois-tu, dans ton cas, le mieux serait peut-être que tu meures... Officiellement s'entend... L'un des corps là-bas était probablement le tien, non ?

Sinon, le meiller moyen pour étouffer les affaires impliquant des garous, c'est d'éviter qu'elles soient perceptibles... Tu dois respecter le Voile au maximum, ne révéler à personne ce que tu es... Même lorsque tu combats, tu dois t'efforcer de rester à l'abri des regards...

Mais nous poursuivrons en route... Viens, allons récupérer tes lunettes...

Jeffrey prend la direction du coupé sport après avoir fait signe à Andréa que vous partiez...

[Erwhann]

Erwhann suit Jeffrey et monte dans le coupé, tout en expliquant grossièrement ou se trouve son appartement.

_T'inquiète pas, je te guiderais quand on sera arrivé dans le quartier.

Le coupé part en vrombissant vers le centre ville. Erwhann repris leur discussion à mi-trajet.

_L'idée de me tuer n'est pas mauvaise, d'autant que je vis seul et que je vois peut de monde. Cepandant, même si les poulets du coin son pas doués, il me reconnaîtrons assez facilement. Enfin, je trouverais bien une solution d'ici là.

La voiture de Jeffrey file bon train. A cette heure, les rues sont quasiment désertes et Erwhann sens comme un poids immense qui se soulève de ses épaules.

*Soupir de contentement.*

_Pff, la nuit est superbe ce soir, et elle fut riche en aventures. Dis-moi Jeffrey, pourquoi est-ce qu'on te surnomme Fouille les Ombres ? Enfin, si ma question n'est pas trop indiscrète.

Tout en discutant Jeffrey conduisit son coupé dans la rue d'Erwhann. Il allait se garer devant la portque le jeune détective lui avait montré quand celui-ci lui fit signe de continuer sans s'arrêter pour se garer un peu plus loin.

*Chuchotant.*
_La fenêtre, là. C'est la mienne, tu vois ? Bon je vis seul, alors il ne devrait pas y avoir de lumière. Et je ne peut pas l'avoir oubliée, j'éteint toujours en sortant de chez moi.

[Machuthu]

Durant le trajet, Jeffrey explique à Erwhann ses premières aventures et notamment un épisode aucours duquel il est parvenu à dénicher un vampire particulièrement discret au coeur de quartiers sombres alors qu'aucun des sens des autres garous ne révélait sa présence.

Jeffrey reste mystérieux quant à l'explication de ses facultés et Erwhann comprends qu'il préfère laisser planer le doute...

Lorsque la voiture s'immobilise devant l'immeuble et que la fenêtre éclairée révèle la présence d'individus dans la pièce, Erwhann panique un peu... Qui est-ce que ça peut être ?

L'interrogation est de courte durée, la voiture rouge garée à cinquante mètre de là appartient au lieutenant de police Zlésky... S'il a vu la bécane sur le lieu du carnage, il n'aura pas mis longtemps à faire le lien...

[Erwhann]

Erwhann, se tape le genou de poing.

*Frustré.*
_Merde, c'est Zlésky. Mais qu'est-ce qu'il fout ici ? Il devrait dormir à cette heure là.

L'esprit d'Erwhann se met à carburer à toute allure. Mais comme d'habitude, l'abscence de solution évidente commence à le faire bouillir de rage.

*Chuchotant, inquiet et pensif.*
_Bon, il est là-haut. Mais j'ai besoin de mes lunettes. Si je monte, il va me voir, et s'il me voit, je pourrais plus me faire passer pour mort. Et zut ! Que faire ? Je monte discrètement ? Non, il pourrait me voir. J'attends ? Si jamais il est en train de passer mon appartement au peigne fin, il en a pour des heur... mes dossiers, il sont là haut ! Si jamais il les trouve, il pourrait retracer mon enquête, et découvrir d'autres gars comme ceux de cette nuit. Et pfuiiit, je peux oublier de me faire passer pour mort. Et merde, merde, merde.

Un certain temps s'écoule pendant lequel Erwhann ne dit rien. Il déteste se retrouver sans ses lunettes. Il peut encore se déplacer ou se battre sans elles. En revanche, il ne peut pas lire, et ne reconnaît ses interlocuteurs que s'ils sont à moins d'une dizaine de mètres. Ce sentiment d'impuissance le rend malade, et il prend finalement la décision que lui dicte son coeur.

_Ho et puis zut, j'y vais. T'inquiète pas, je reviens de suite.

Erwhann regarde à droite et à gauche, puis il bondit et traverse la rue avant de se plaquer contre le mur. Après avoir regardé une nouvelle fois autour de lui, il s'engage dans une petite ruelle qui longe le bâtiment. Au fond de celle-ci se trouve l'échelle d'incendie, inaccessible. Erwhann monte sur le gros container à poubelles, à deux mètres de l'échelle. La plate-forme lui arrive à hauteur d'épaules. Il se jette en avant et s'agrippe à la rambarde, avant de se hisser au bas des escaliers d'incendie. Puis il entreprend de gravir, rapidement tout d'abord, puis plus silencieusement. Arrivé devant sa fenêtre, il se plaque contre le mur avant de risquer un coup d'oeil à l'intérieur.

[Machuthu]

Erwhann ne s'est pas trompé, le flic est là... Les lunettes sont posées sur le bureau, à quelques mètres à peine... La fenêtre n'a jamais été très hermétique, d'un petit coup sec sur la poignée, on peut faire sauter le verrou... Erwhann se félicite de n'avoir pas eu le temps de la faire réparer... Il n'en reste pas moins que ce fichu flic ne paraît pas décidé à partir...

Pour un bien, il faudrait...

* Toc, toc, toc *

Quelqu'un vient de frapper à la porte de son appartement... Le flic sort du bureau pour se diriger vers la porte d'entrée, le hall d'entrée n'est pas bien long mais depuis la porte d'entrée, il n'y a pas la moindre chance de voir la fenêtre, ni même le bureau...

La providence joue en sa faveur, c'est sûr...

Erwhann entend la porte qui s'ouvre et ne peut réprimer un sourire... Côté providence, on a vu plus hasardeux... La voix qui s'élève dans le couloir est celle de Jeffrey.

Bonjour, Monsieur, vous êtes bien détective ? Figurez-vous que...

Visiblement, Jeffrey ne semble pas particulièrement décidé à s'arrêter de parler tout de suite...

[Erwhann]

Erwhann n'attend pas plus longtemps. Débrouillard, il sait faire pas mal de trucs, et notamment faire sauter quelques verrous, surtout quand ils résistent aussi peu que celui de sa fenêtre. En deux temps, trois mouvement, la fenêtre est ouverte, avec un minimum de bruit, couvert par le baratin inlassable de Jeffrey.

"Après ça, faudra absolument que je lui rende la pareille. Merci Jeffrey."

Le jeune détective se coule par l'ouverture et commence à rassembler ses affaires. Tout d'abord une liasse de billets et sa carte bancaire. Puis dans un tiroir, il récupère son flingue. Un semi-automatique standard, 9mm, 7 coups dans le chargeur. Il aurait préféré récupérer son colt, "légèrement" plus imposant, mais il est resté à l'entrepôt. En revanche, son couteau est bien là. Il s'agit d'un tanto japonais à la lame aussi tranchante qu'un rasoir. Après avoir récupéré son arsenal, Erwhann s'empare de ses dossiers "sensibles". Il faut qu'il se dépêche, dans le couloir, Zlésky vient de congédier Jeffrey. D'un bon aussi silencieux que possible, le jeune Garou passe le rebord de la fenêtre. Pas le temps de la refermer, le flic est déjà de retour dans le bureau. Tout doucement, prenant garde à ne pas faire tinter le métal, Erwhann redescend l'escalier incendie.

"Bon, surtout ne faisons aucun bruit. Il va d'abord vérifier si il manque quelque chose. Donc j'ai moins de cinq minutes pour arriver en bas...ça va pas être du gâteau."

[Machuthu]

De fait, Zlésky est un coriace, il interrompt rapidement Jeffrey et ne laisse que peu de temps à Erwhann... Ce dernier a juste le temps d'attraper ses affaires et de se jeter par la fenêtre...

Faute de temps, il a du laisser le tiroir de son bureau ouvert, le coffre contenant ses armes à moitié renversé, l'armoire de ses dossiers entrebâillée et la fenêtre ouverte... Nul doute que le policier remarquera ces changements dans la pièce...

Arrivé à la moitié de l'escalier, Erwhann entend le juron étouffé du flic...

Bordel, fait ch...

[i] Cette fois, plus de temps à perdre, Jeffrey sort en courant de l'immeuble et se jette vers la voiture...

Il reste deux étages à descendre... Si Erwhann descend par les escaliers, Zlésky aura probablement le temps d'arriver jusqu'à la fenêtre...

[Erwhann]

La situation est grave. Si Erwhann continue de descendre les escaliers, Zlésky ne manquera pas de le remarquer. Jetant un coup d'oeil en contre bas, il avise l'amas de poches poubelles accumulées au bas de la rue. Deux étages, c'est pas la mer à boire, surtout s'il y a un beau tas de détritus à la réception. Sans attendre, le jeune Garou range ses lunettes dans leur étui rigide et le glisse dans une de ses poches, puis il saute sur la rambarde.

"Allez, c'est pas le moment de flancher...à la une, à la deux, à la trois !"

Erwhann se jete dans le vide. Comme il s'y attendait, le choc n'a rien de terrible, et le jeune détective se relève immédiatement, juste un peu sonné. En revanche, son odeur ferait peur à une bouche d'égout, et il est couvert de déchets. Il s'en débarrasse rapidement, reprend ses esprits et traverse la rue en direction de la bagnole de Jeffrey.

[Machuthu]

Jeffrey démarre en trombe et dès qu'il a passé quelques ruelles, il observe Erwhann de biais...

A l'occasion, évite les poubelles... Je vais être obligé de faire nettoyer les sièges... N'oublie pas que tu es particulièrement résistant... Une chute de deux étage n'est pas prête de te tuer, je puis te l'assurer...

Enfin bref... Toujours partant pour aller trouver les anciens ?

[Erwhann]

*Air contrit.*
_Je suis désolé, mais une mauvaise chute de deux étages peut tuer un humain, et j'ai pas encore le réflexe de penser Garou. De plus je n'étais pas sur d'être plus fort cette forme. Enfin, j'ai récupéré l'essentiel de mes affaires, hormis ma garde robe. Mais ne t'inquiète pas, je t'aiderais à nettoyer. Eh bien si je suis assez présentable, je pense qu'il est temps d'aller voir les Anciens.

Erwhann commence alors à consulter ses dossier pendant le voyage, et à vérifier qu'il n'a rien oublié. Il sort ses lunettes de leur étui et les essuie avant de les mettre.

_Bon, voyons ces dossiers. Tiens, j'ai les photos de tous les gars de l'entrepôt. Ils ont tous été portés disparus à la même période, et ce qui est étrange, c'est que tous bossaient pour une même société, la...attends un peu...Pentex, c'est ça, la Pentex. Bizarre, il y a du louche là dessous, il faudra que je creuse.

Erwhann referme sont dossier et sort son tanto, qu'il commence à inspecter. Erwhann s'entaille légèrement le doigt sur le fil de la lame, tranchant comme un rasoir, rendu inusable et inoxydable par des techniques de forge ancestrales.

_Héhé, toujours prête à couper.

Cette coupure lui rappelle comment il est entré en possession de l'arme. Il venait juste de casser son ancien poignard, une lame militaire pourtant solide. Un ami lui conseilla d'investir dans une arme unique. Il fut d'abord rebuté par le prix, et puis il acheta son poignard chez un importateur d'articles japonais pour les arts-martiaux.
Au fil du temps, la lame était devenue sa meilleure amie. Elle lui avait permit d'obtenir bien des réponses, faisant naître la douleur chez ses adversaires, lors de "séances d'interrogatoire". Et elle lui avait maintes fois sauvée la vie en trouvant un passage jusqu'au organes vitaux de ses ennemis lors de violents combats de rue.
Depuis, il ne se séparait plus jamais de sa lame, sauf en de très rares occasions, et sa main semblait s'être déformée pour mieux épouser la courbe du manche.

*Ravi.*
_Ca c'est une sacrée coïncidence. En général, ce poignard ne me quitte jamais. Mais ce soir, je l'avais laissé parce que le tissage sur la poignée avait un accroc et je j'étais en train de le réparer. Le hasard fait bien les choses.

[Machuthu]

Jeffrey tique à l'énoncé de la société Pentex...

Tu soulèves là un gros problème... La société Pentex est effectivement derrière de nombreux trafics en tout genre et il n'est pas rare qu'elle soit mêlée à de sombres affaires...

Des enlèvements tu dis ? Nous en parlerons aux anciens...

L'heure approche, Jeffrey s'engage sur les axes principaux qui permettent de quitter la mégalopole. Erwhann sent la tension lui nouer l'estomac... Cette fois, ils prennent la direction du Caern, ce lieu sacré entre tous aux yeux des Garous... Cette fois, Jeffrey s'en va le présenter aux anciens, les plus respectés d'entre les leurs...

Lorsque, après une demi-heure de route, Jeffrey s'engage sur un chemin rocailleux au coeur de la forêt, Erwhann sait qu'ils ne sont plus loin...

Un autre véhicule vient de s'immobiliser lui aussi... Une moto qui vous a doublé en trombe il y a quelques kilomètres à peine... La jeune femme qui conduisait observe l'homme qui l'accompagne...

Jeffrey sourit et explique à Erwhann...

L'homme que tu vois là est Yvan, un ancien camarade de meute. Visiblement, il accompagne sa fille Lydia...

(hrp : Rendez-vous sur le sujet : Premières rencontres à l'orée du Caern : Erwhann et Lydia )