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Oona : L'étang, la terre et le ciel
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Oona : L'étang, la terre et le ciel Blanche fourrure sombre dans un sommeil réparateur... Le défi que lui a lancé l'ancien ne l'intimide pas outre mesure. Oona a toujours su prendre soin de la terre, comme ses ancêtres...
Elle visualise déjà l'étang... Dans son rêve, elle voit la corruption qui règne en ce lieu... Nulle vie ne semble vouloir perdurer en ce lieu. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Dans son rêve, Oona prend le temps d'observer les lieux. Si cela lui est possible, elle fait même le tour de l'étang, visualisant bien l'endroit. Une vieille maxime lui revient en mémoire lorsqu'elle effectue sa "reconnaissance" : " Pour guerir, il faut connaitre l'origine du mal. "
Elle ouvre ses sens, et cherche à comprendre ce qui empêche la nature de faire son oeuvre. Pourquoi la corruption gagne-t-elle si rapidement ce lieu ? Pourquoi la Mère est troublée et ne peut poursuivre son oeuvre ? Telles sont les questions auquelles elle tente de répondre en detaillant l'endroit. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Oona perçoit bien vite un esprit au centre de l'étang...
Ce dernier observe méfiant l'approche d'Oona... Qui es-tu ? Es-ce donc encore le Gardien de la Terre qui t'envoie ? Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Oona observe l'esprit quelques instant, tentant de percevoir sa nature. Elle finit par répondre :
Je suis Blanche-Fourrure... Et je suis la Gardienne de la Terre. Et toi, qui es-tu ? ~ I am the Instrument of my Will. ~
L'esprit observe Oona attentivement, mi-dédaigneux, mi-curieux.
Ainsi tes frères ont enfin compris que ton prédécésseur était un incapable. Je suis l'esprit du courant. Ton sept, par le biais de ton prédécesseur m'a offensé et depuis, je refuse de quitter ces lieux. Immobiles, les eaux de cet étang se polluent rapidement et j'informe ainsi les esprits alentours du peu de soin qui leur est attribué. Visiblement, toi-même tu n'as guère plus de respect envers les esprits. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Ta colère doit surement être juste, Esprit du Courant. Les esprits ne sauraient mentir ou inventer des histoires qui nuisent à notre Mère.
Je ne sais ce qu'il t'as été fait, ni pourquoi cela t'as été fait... Mais ce que je sais, c'est que cette faute doit être reparée, et je me dois de prouver aux esprits que je leur accorde tout le respect qui leur est dû. C'est pourquoi je suis venue. Alors... Dis moi, Esprit du Courant. Que puis-je faire pour toi ? Que puis-je faire pour que tu acceptes de pardonner notre Sept ? Oona, dans un humble mouvement, baisse légèrement la tête et se courbe un peu vers l'avant pour montrer à l'esprit qu'elle l'écoute et qu'elle est prête à accomplir ce qu'il desir. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Lesprit perçe Oona du regard.
De belle paroles tout cela Ton prédécesseur était doué lui aussi pour les promesses. Toutefois, je ne suis pas esprit à refuser mon pardon. Néanmoins pour obtenir mon pardon, je te demanderais de vanter les mérites du courant Prouve moi que je suis utile voire indispensable à la vie de ton sept, convainc moi que tu comprends mon rôle et je pardonnerais loffense qui ma été faite. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Oona prend un petit temps pour réfléchir. Elle n'a pas l'habitude de dialoguer avec les esprits, et ne les connaît pas vraiment. Elle décide cependant de dire la vérité, de ne pas tenter de l'encenser ou quoi que ce soit, et de juste lui dire ce qu'elle considère comme vrai au sujet de la force du courant :
Stupide sont les gens qui ignorent l'utilité du courant. Tes bienfaits sont nombreux et très important. Semblable au temps, tu es la force du changement. Sans toi, tout stagne et meurt. Comme le Sauvage, tu abreuves les alentours par le mouvement que tu apportes, tu permets à tout ce qui t'entoure d'évoluer, d'avancer dans la vie. Le paysage que nous avons sous les yeux en est la preuve : Quand tu refuses de continuer, la vie disparaît. La pollution qui règne en ces lieux est la conséquence directe de ton absence. Tu purifies en renouvelant, tu permets à notre Mère de conserver sa splendeur en la débarrassant de ce la corruption générée par la stase. Personne ne peut se passer de cette force qui, comme le Sauvage combat la Tisseuse, lutte contre la stagnation et la mort par le renouvellement et la vie qu'elle transporte. Personne, pas même notre Sept... Puis elle pose la main sur son coeur et dit : Devant mon guide Cheval Sauvage, et devant tous les Esprits qui peuvent nous voir et nous entendre, sache que je ne saurais mentir. ~ I am the Instrument of my Will. ~
L'esprit semble se calmer un peu...
Tu as décirt ma fonction auprès de Gaïa mais pas celle que j'occupe au sein de ton Sept. Serait-je donc à ce point inutile ? Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Oona nest pas réellement au courant du fonctionnement du Sept. Cependant, elle construit rapidement un amalgame entre son ancienne tribu indienne, et la Caern. De cette comparaison, elle déduit lun des intérêts probables davoir un étang sain à proximité. Elle inspire un peu avant de se lancer :
Bien que je ne sois que récemment arrivé dans mon Sept, j'imagine fortement le besoin que nous avons à ton égard. Je sais ce dont les nôtres ont besoin. Comme toute créature vivante, nous devons manger et boire, ainsi que récolter quelques plantes pour nos rituels en lhonneur de Gaia. Mais comment faire si l'étang est corrompu ? Dans létat actuel des choses, aucun animal ne viens plus boire ici, et aucun végétal ne survit à ton absence. Dans ce cas, nous ne pouvons plus subsister à nos principaux besoin en plantes, en eau et en nourriture. Du moins pas rapidement. Et du coup, nous devons partir en chasse plus loin encore pour trouver de quoi vivre. Donc nous perdons beaucoup de temps et de force Hors ce temps et ces forces nous manqueront cruellement lors des batailles futures pour la défense de notre Mère. Mais si avec ta force du renouveau tu purifies ces eaux, alors la vie reprendra son cours, et nous pourrons de nouveau venir boire et chasser ce qui nous est nécessaire pour survivre. Tu fais partie de la voûte qui soutient le système qui répond aux besoins primaires des Garous de notre Caern. Sans toi, tout s'effondre et nous sommes affaiblis. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Cette fois lesprit semble apaisé et il observe jeune louve.
Théurge tu nes pas, mais ton cur est empreint du respect que tu nous portes, en cela tu ne saurais mentir. Puisque tu es venu me demander mon pardon avec respect, je te laccorde. Sache toutefois que ta tâche nest pas encore accomplie Depuis de longues années, le courant na plus parcouru la terre de ton sept. Jen ai tari la source et aujourdhui je ne puis moi même défaire ce que jai tantôt provoqué. Du mouvement, je ne suis plus capable Nettoie létang une dernière fois et lorsque ta tâche sera finie, tu verras un mince filet deau qui vient lalimenter. Suit ce filet deau jusquà la source et libère les flots Jachèverais de nettoyer létang Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Oona ne sait pas vraiment comment s'y prendre pour nettoyer la petite étendue d'eau. Elle a entendu parler des rites de purification, mais elle n'est pas théurge, et ne se souviens de la marche à suivre que vaguement...
Comment faire pour nettoyer un étang ? Elle observe un instant son environnement pour determiner quelle sera la meilleure marche à suivre. Ce faisant, elle annonce à l'esprit : Je le ferais. Je libererais les flots. [HRP : J'avoue que je sais pas du tout comment faire pour nettoyer un étang avec les mains ] ~ I am the Instrument of my Will. ~
A peine sa phrase prononçée, Oona s'éveille au sein du campement.
Au loin, elle voit Danny monter dans une voiture de sport et s'en aller. Slok et Vladistav ne sont déjà plus là... Dos-courbé et Regard-perçant discutent un peu plus loin, il ne reste plus qu'elle. L'étang est à un kilomètre à peine du Caern. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
Dans un bâillement, Oona se lève et s'étire. Elle cligne un peu des yeux et lance un regard de chouette autour d'elle. Cette nuit était la bienvenue, et elle est contente d'avoir pu prendre un peu de repos.
Après avoir marché un peu, le temps de reprendre ses esprits, Oona choisit la seule solution - quasiment - qui s'offre à elle : Elle prend la direction de l'étang, un air décidé peint sur le visage. Arrivé hors du Caern, elle revêt sa forme de Lupus pour se dégourdir un peu les jambes. Elle gambade alors un peu dans la forêt, tout en se dirigeant vers l'étang. Elle profite de cet instant de liberté pour partager sa course avec Cheval Sauvage. ~ I am the Instrument of my Will. ~
Sa fourrure blanche ondule avec la petite brise du matin et dans sa course, Oona perçoit le lointain martèlement des sabots de leur totem. La volonté de Cheval sauvage simprime en elle, si bien quà son arrivée à létang, Oona est dans une forme resplendissante, prête à tout.
A tout, mais pas à ça Létang est à moitié asséché, la vase en recouvre le fond, une colonie de moustique semble y vivre en permanence et les rares poissons quOona aperçoit viennent chercher lair salvateur de la surface. Une mousse verdâtre sest déposé sur toute la surface de leau qui stagne depuis trop longtemps. Du lit du ruisseau qui jadis alimenta létang, nulle trace, pas le moindre filet deau, les végétations recouvrent tout aux alentours. Pour tout outil, Oona dispose de quelques branches mortes de différentes longueurs, dun peu décorce suffisamment résistance pour servir de pelle et de son courage. Lespace dun instant, Oona craint lampleur de la tâche. Puisse Gaïa veiller sur vos pas.
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