Oona relève la tête et regarde Franck dans les yeux. Serrant le sac médecine dans ses mains, elle lui adresse un faible sourire :
Tu as raison Franck. Je ne peux pas abandonner. C'est maintenant qu'il faut donner toute la mesure de notre volonté. Il faut protéger la prairie ou souffle cette brise dont on ne connaît ni le sens ni la direction...
Je préserverais la meute, le cercle ne se rompra pas tant qu'un souffle de vie animera encore mon corps. Tu as raison mon alpha, il faut que je préserve l'Union. C'est la tâche qui m'incombe, et je la porterais avec détermination.
Elle regarde le sac médecine, puis à nouveau Franck. Elle le passe à son cou et le plaque contre elle avec la paume de sa main gauche, celle du cur.
Je te garderais toujours dans mon cur Franck Troisrêve, mon frère.