Ventsombre

A sa plus grande satisfaction, Luc constate que le chariot est suffisamment simple d’utilisation pour lui permettre de décharger le contenu.

Luc s’apprête à commencer lorsque le garde l’interpelle.

Laisse tomber va, t’as bien le droit à un café avant de décharger, non ? Moi j’en profiterais pour aller prévenir les gars du laboratoire. Ils attendent ce truc là comme un gamin ses cadeaux de Noël.

Viens, suis moi, la salle de pause est par là.

L’homme se dirige vers une porte, non numérotée. Un simple local. Luc peut en apercevoir le contenu à travers une vitre crasseuse. C’est une salle de pause pour le moins commune, comme on peut en trouver dans n’importe laquelle des universités qu’il a fréquenté.

Le seul accès est cette porte et il n’y a personne à l’intérieur.

Le garde n’attend pas la réponse de Luc et entre.

Sucre ?

De la salle de pause, le garde ne peut pas voir l'arrière de la remorque.

Luc s'install aux commande du chariot et s'adresse au garde.

Sympa !!

Je met le charriot au cul d'la r'morque et j'arrive.
Si j'peux abuser, tu peux m'faire 3 cafés ? J'me démerderais pour le sucre.

Luc ammene le charriot et va ouvrir la caisse en faisant signe au deux autres d'être discret.

Puis il se rend à la salle de pause.

Tandis que Dominic et Vadim se laissent glisser hors de la remorque, Luc reprend la direction de la salle de pause.

Trois cafés ? T’es dopé à la caféine mon gars. Enfin, c’est toi qui voit.

L’homme désigne une cafetière dans lequel on peut voir un liquide d’un noir opaque.

Le vigile sert une tasse à Luc et ajoute.

T’auras qu’à te reservir, moi je vais aller prévenir les gars de ton arrivée.

A tout de suite.

L’homme se dirige vers la sortie de la salle de pause.

Autour de vous, vous ressentez l’appel de la musique. Pour autant, c’est un appel différent, la musique est à peine perceptible comme dispensée par un orchestre tâchant d’atteindre les extrêmes limites de l’ouïe lupine. Immédiatement, vous comprenez que la danse qui s’annonce sera différente. Comme un feu dormant, attendant de renaître sous l’impulsion d’un nouveau souffle, se consumant lentement, gagnant du terrain, peu à peu, sans gagner en intensité. Contrairement à ce que vous auriez pu penser, cette danse pénètre en votre âme plus profondément encore que les fois précédentes. Cette force tranquille dans la danse, diamétralement opposée à la rage des lycanthropes se présente à vous comme un jeu sadique. Vous appelez de vos vœux rage et destruction alors que la danse vous le refuse chaque instant un peu plus, faisant grandir en vous le désir, la soif du combat.

Luc ne le laissera pas franchir la porte, la Danse est lente, un pas de deux mélée d'entrechat.

Tu peux bien les laisser migoter un peu, j'suis sur que si s'était un truc pour toi ils se précipiteraint pas pour venir te voir.
Où sont les cuillères ?

Luc tentera de le garder dans la salle de pause encore un moment mais si il en a l'occasion, ou si le garde persiste à vouloir sortir, il tentera de lui briser la nuque, rapidement, sans bruit.

Après tout Dominic et Vadim ont bien mériter un café aussi après le temps passé dans la caisse.

L'homme désigne un tiroir non loin.

T'en trouveras là dedans.

Luc s'en que l'homme n'est pas forcément à l'aise et qu'il n'a de toute évidence pas envie de rester seul avec le garou. Le danseur avait presque oublié la malediction, cette rage qui bouillonne en eux et que les humains peuvent presque sentir.

Tout en disant cela, l'homme se dirige vers la porte et ajoute sur un ton qui se veut calme.

T'inquiètes, je n'en ai pas pour longtemps.

[hrp]Si l'un de vous souhaite l'arrêter, qu'il me fasse un jet sous dextérité + bagarre, difficulté 6[/hrp]

Vadim se sera glissé jusque derrière la porte et entrera en action dès que celle ci s'ouvre : le grand russe interceptera l'humain et le poussera vers le fond de la salle de repos ; vers Luc.
[2 succès ; j'ai archivé mais j'ai pas copié/collé le numéro ...]

D'une voix lugubre :
...Tu comptais partir en balade, c'est ça ?..


Vers Luc :
Tu sais ou on doit se rendre ?

Luc regarde le garde et lui montre une chaise pour qu'il s'installe puis regarde ses deux camarades entrer dans la pièce.

On vous a préparer du café, vous voulez du sucre ?
On posera des questions après.

Luc se place derrière le garde et lui brisera la nuque au moindre signe de rebellion.

"Un café bien chaud comme je les aime. Après une ballade dans se froid cela va nous réchauffer."

Dominic s'assoit face à la porte de l'autre coté de la table.
Il jette un coup d'œil afin de vérifier qu'il n'y a pas de caméra de surveillance.

Sans sucre pour moi, merci.

Vadim jettera un oeil vers le quinquagénaire recroquevillé et pointera négligemment son fusil de précision vers son bas ventre.
Avec un ton peu engageant :[Persuasion]
Toi tu restes calme et silencieux.

Le russe attrapera son café et le rapprochera de lui, puis s'assiera sans changer sa ligne de mire :
Bon, on amène le missile là ou c'est prévu, on fait le ménage et on te laisse reprogrammer l'engin pour péter ailleurs, Luc ?

[hrp]J'ai un doute, le garde et le petit vieux qui m'a accueilli, c'est la même personne ???[/hrp]

En fait il serait plus simple de garder la cible mais de changer l'ogive.
Il y a peut être moyen de dénaturer leur produit pour le rendre inefficace, voir inverser ses effets.

Quoi qu'il en soit ils doivent nous avoir entendu arriver. Je vais allez porter les produits chimiques au labo et leur dire que le missile est arrivé. Soit vous suivez discretement, soit vous attendez ici.

Luc attend la réaction des deux autres.

[hrp]Oui, c'est le même, mais t'es dur avec les cinquantenaires, à les traiter de petits vieux [/hrp]

Vadim hoche la tête après avoir bu une gorgée de café :

Mouais, tant pis alors ; on garde Tchernobyl comme cible, ok.
Je crois me souvenir qu'il y a une ruche, là bas...

Au pire on envoie le missile sans ce que t'appelles la "tête", et ça ira, non ?


Se levant après Luc :
Moi je vais te suivre, quoi qu'il arrive ; je sais être discret.
...Et puis mieux vaut nettoyer ce qu'on peut de la base avant de nous pencher sur cette histoire de missile...

Vadim commencera à charger son fusil de précision, puis fera apparaître et vérifiera son semi-auto dédicacé, au cas ou ; plus par réflexe que par nécéssité, cela dit...