Ventsombre

Ghorp se tourne vers Luc, incrédule.

Je n'ai pas la tête du père noël que je sache.

Luc a néanmoins plus de chance avec la vidéo.

E arrière plan, il distingue très clairement la date et l'heure du départ. Ce dernier remonte à une semaine, vers 12h.

Machinalement, Luc renvoie les informations à l'ordinateur central qui ne tarde pas à renvoyer le résultat de ses recherches.

Arrivée du vol à 14h30.
Ce jour là, à Yellowknife, une expédition est partie en direction d'un laboratoire Américain situé à près de 200 kilomètres au nord.
C'est la seule expédition qui soit partie ce jour là.

L'ordinateur marque quelques secondes de répit et finit par afficher.

Danseur de Cable, je présume que tu veux savoir à qui précisément appartient ce labo.
Ecology Resherch.
Cette entité est bien connue de nos congénères. Elle est régulièrement liées à des actions de Gaïa.

Vadim reste à la porte, et attend que les Danseurs se lèvent pour laisser Ghorp à son travail... Après quelques secondes et un nouveau grognement impatient :

Bon, vous m'avez pas l'air préssés de courir dans la neige, camarades ; vous attendez la fin de l'Hiver, c'est ça ?...

Et bien le plus apte à nous déterminer l'equipement nécessaire à un tel voyage c'est toi Vadim.
Pourrais tu nous dresser la liste de ce dont on a besoin.
Peut etre que Mr Gorp pourra nous aider à rassembler cela, non ?

Encore une mission en forêt ? Dans une réserve naturelle de surcroît, en plein territoire des suppôts de Gaïa, on va jouer sur du velours... Quelle est notre relais le plus proche ?

Dragos trouve quand même ça dommage qu'on ait pas pu visiter les installations de M. Gorp.

A peine Luc a-t-il interrogé l'ordinateur à ce sujet qu'il fait la grimace.

Le grand nord est immense et leur plus proche point de ralliement est une ruche à plus de 200 kilomètres de là.

Ces terres sont celles du sauvage, plus encore que celles de Gaïa.

De son cpoté, Gorp acuqiescebon grès mal grès.

Je pourrais effectivement vous aider à vous fournir cet équipement mais je veux que vous me promettiez de relacher cette polution dans la nature.

Vadim réfléchissait.

Il prendra note de la présence de cette ruche à 200 bornes, mais relèvera seulement le regard à la proposition de Ghorp, avec un faible sourire :

Qu'il en soit ainsi.


Jettant un oeil à ses compagnons de damnation :
Peu de chances qu'un pilote nous emmène aussi loin au Nord ; au mieux on ira jusqu'à Yellow Knife.
On y va donc en avion ; soit on saute en parachute pour garder notre matos, soit on passe à l'aéroport et à la douane, au risque d'avoir des emmerdes.

Ensuite pour les 200 km dans la tundra, nous avons deux approches ; en Lupus pour aller vite, avec seulement le minimum vital d'objets et d'armes dédicacées, ou en Homidés, avec la technologie pour nous aider : moto-ski, ou véhicule tout terrain.

Si on opte pour la chasse en homidés, va falloir penser à des vètements vraiments isolants, des couvertures chauffantes, peut-être des tentes, et à bouffer en déshydraté.

L'Umbra risque d'être peu accueillant, là bas.


Vadim s'arrête, et regarde tour à tour chacun des Danseurs :
Comment préférez vous vos prochaines vacances, messieurs ?
En loups ou en hommes ?

De toute évidence, ses camarades sont indécis. Ce genre d'expédition leur est complètement étrangère. 200 kilomètres, c'est beaucoup, Vladimir sent que la décision lui revient. Ils se rangeront à son avis.

(hrp : Désolé, mais en l'absence de réponse, je dois tout de même faire avancer )

200 bornes à patte et complètement à poil, ça me semble plutôt téméraire. Vu qu'en plus on se doit de transporter de quoi prendre Fort Knox d'assaut, mieux vaut tenter une version bipède. Pour la bouffe, ben si la nature est bien faite, on pourra toujours chasser.

Dragos tente d'estimer les kilos qu'il perdrait si il devait effectuer le trajet à quatre pattes dans la poudreuse.

Sinon on pourrait tenter le coup du traîneau, ça pourrait être fun !

Bon pour le matos à viander. Je m'en charge.
En revanche le matériel de survie je te laisse faire c'est toi qui connais le mieux les espaces gelés.

Vadim hoche légèrement la tête :
Ok ; je peux lister tout le matériel de survie nécéssaire :

Vétements de froid, gants et bottes de montagne, tentes isolantes, rations de survie, matériel d'escalade, avec corde et grappin, éventuellement une boussole, quelques pelles démontables, des couvertures chauffantes, des tiges lumineuses...
Et c'est déja pas mal.

Pour les moyens de transport, je pense qu'on pourra acheter là bas -ils ont tout ce qu'il faut ; c'est leur quotidien- mais il nous faut du liquide.
...Pas mal de liquide.

Ou un contact là bas, mais apparemment c'est pas possible, ça.

Revenant vers la porte :
Si Monsieur Ghorpe peut nous avoir tout ça, ce serait bien aimable de sa part.
Sinon, nous n'avons pas de temps à perdre.

Après avoir réalisé la liste exaustives du matériel nécessaire, Ghorp jette un oeil et acquiesce.

Mouais, il n'y a rien de bien difficile à trouver. Je m'en occupe. Je vous fais livrer ça directement à la ruche située à 200 km du centre de recherche ou à Yellowknife ?

Dominic acquiesce.

Oui je pense que c'est le mieux.
En revanche pour les armes vous avez aussi la possibilité de tout faire livrer là bas ?

Ce sera de toute façon plus facile de vous faire tout livrer là-bas que de prendre l'avion avec, non ?

Je trouverais un moyen.

Cette sentence sonne comme la fin de l'entretien. Ghorp a déjà fait beaucoup et il attend probablement beaucoup en retour. En revanche, vous êtes quasi certain qu'il croit au Ver et que la simple réussite de votre mission lui suffira comme paiement de ce service.