Journée pieuse pour un Ronin...

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Re: Journée pieuse pour un Ronin...

Messagede Machuthu le Mar 24 Fév 2009 15:01:30

Les choses n’ont que trop durées. L’ex-militaire Russe se redresse de toute sa taille, s’élançant en direction des Sangsues. Pour atteindre Beorg et lui porter secours, Vladimir doit d’abord passer près de l’alpha. Le temps lui est compté, il le sait et reste concentré sur son objectif.

Ayant repris forme humaine, il percute l’un des deux adversaires du chef de meute, le déstabilisant suffisamment pour donner à l’alpha un avantage sérieux pour les instants à venir. Mais le but de Vladimir n’est pas là. Il bondit vers les adversaires de Beorg, prêt à en découdre. Ces derniers n’ont pas encore pris conscience de la vitesse avec laquelle il progresse et ils restent donc concentrer sur Beorg. Ce dernier, plus mort que vif n’oppose d’ailleurs quasiment plus de résistance, au moment ou Vladimir parvient au contact, Beorg sombre dans l’inconscience.

L’une des sangsues s’apprête à lui asséner le coup de grâce lorsque le sifflement de l’épée de Vladimir se fait entendre. La force de l’ahroun et sa détermination ne laisse aucune chance au non-mort. Déjà blessé au cours du combat contre Beorg, ce dernier s’effondre, éventré par la lame d’argent. Le second recule, effrayé par la perspective de cette mort qu’il sait inéluctable.

Derrière lui, Vladimir entend les grognements de ses compagnons de combats, le bruit mat des corps qui tombent les uns après les autres. La meute prend indéniablement le dessus. A quatre garou contre un vampire, la sangsue n’a pas la moindre chance. L’épée de Vladimir s’abat à nouveau et alors que la créature rend l’âme on entend un râle rauque, un râle fatigué mais puissant. Le vampire s’effondre au sol.

Il ne faut qu’une fraction de seconde à Vladimir et à ces compagnons pour s’apercevoir que le râle n’est pas celui du Vampire qui vient de mourir, mais d’un autre. Les 4 garous se retournent vers la tombe, prenant enfin conscience de toute l’horreur de la situation. Ils n’ont guère gagné qu’une bataille.

Un hurlement puissant, terriblement strident, leur perce alors les tympans. Le cri se répercute sur les murs et la voûte de l’église, profitant du lieu comme d’une gigantesque caisse de résonance. Dans ce cri, il y a une rage, une haine clairement perceptible. Des siècles sous terre n’ont assurément pas amélioré l’humeur de l’occupant de cette tombe.

Le sang qui s’écoulait alors jusqu’à la tombe semble littéralement aspiré, attiré sous l’autel à une vitesse surnaturelle. Les corps des humains qui sont à proximité de la tombe se vident si vite que l’on devine bientôt leur structure osseuse sous la fine membrane de peau.
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Re: Journée pieuse pour un Ronin...

Messagede Vladimir Ivaniev le Jeu 26 Fév 2009 00:14:07

Putain de bordel de merde!
C'est quoi encore ce truc?!
Emmener Beorc! Il ne doit pas mourir! Pas maintenant!

Trouver moi une simple barre de fer, VIIIITE!!!!!

Vladimir indique à la meute, tout en sortant du parking, de rester près de l'entrée et de surveiller. Il faut improviser et il n'aime pas ça. Il trouve un camion ou un van.

S'excusant auprès du chauffeur, il le jette dehors en forme glabro si besoin, mais les armes à feu raccourcissent souvent le temps de la discussion.

L'idée est de placer le véhicule au dessus du tombeau ou très près. Si il n'y a pas d'entrée, j'arrache un ou plusieurs réservoirs toujours en m'excusant auprès des propriétaires et je les lance la ou le sang a disparut.

Le vampire ne sait peut-être pas ce que c'est...l'essence...en feu.
Le véhicule est plus sécurisant comme manoeuvre mais plus encombrante et surtout moins discret. De ce coté, si ca craint de trop, je me contente d'un reservoir bien placé. L'essence en flamme qui coule par les interstices...il va pas aimer

J'espère que un ou deux crinos comprendra et acceptera de me filer un coup de main la dessu car la vitesse est primordiale.
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Re: Journée pieuse pour un Ronin...

Messagede Machuthu le Ven 27 Fév 2009 14:20:37

Vladimir abandonne l'idée de faire rentrer un camion ou un van dans la crypte, le passage est à peine assez large pour laisser passer un homme, inutile d'espérer y faire passer un camion.

Qui plus est le Russe ne rencontre pas d'echo favorable autour de lui, la meute se concentre immédiatement sur Beorc. Le but pour eux, c'est de l'éloigner du tombeau au plus vite.

L'un d'eux pourtant va chercher le matériel qu'avait rapporté Vladimir lors de son premier trajet, visiblement décidé à commencer le travail.

Vladimir n'hésite pas, il n'y a pas une seconde à perdre, mobilisant toute son énergie sur ce simple but, il se dirige vers les voitures les plus proches, arrachant les réservoirs d'essence du mieux qu'il le peut. Il parvient ainsi à récupérer quelques hectolitres de combustible et se retourne pour rejoindre la meute.

En bas, le combat fait rage, les hurlements strident et les échos du combat s'intensifient à chaque pas que fait Vladimir mais le Russe n'hésite pas. Il est hors de question qu'il abandonne. Une nouvelle fois, peut-être la dernière, il franchit la brèche.

Son premier réflexe est de regarder en direction de l'autel et c'est là qu'il comprend toute l'horreur de la situation. Un nouveau corps gît au sol, le corps d'un adolescent à la carrure impressionnante, Vladimir comprends immédiatement qu'il s'agit de la forme homidé de Beorc. Ce dernier n'est plus, son corps décharné, vidé de son sang est étendu à même le sol.

En lieu et place de l'autel, il n'y a plus qu'un simple trou, la lourde pierre a été déplacée. La créature qui était prisonnière se tient debout, à quelques mètres à peine, engagée dans un combat sans merci contre le reste de la meute. Ces derniers ont tous adoptés la forme de guerre et deux d'entre eux sont entrés en frénésie, probablement suite à la mort de leur compagnon. Seul l'alpha garde encore suffisament de sang-froid pour ne pas laisser libre court à la bête qui est en lui.

L'alpha aperçoit Vladimir et affiche un sourire triste, un sourire qui en dit long, un sourire que le garou connaît pour l'avoir vu de nombreuses fois sur les lèvres de ses compagnons. C'est un sourire fatigué, accompagné d'un regard résigné. La mort est là, elle l'attend et il le sait. Il a vécu et combattu pour Gaïa mais sa force ne suffira pas. Ses compagnons ne tiendront pas plus d'une poignée de seconde, juste assez peut-être pour permettre à Vladimir de fuir. Car c'est bien de cela qu'il est question, il est question de fuir, fuir un ennemi trop puissant pour aller prévenir la nation, fuir la mort pour sauver ce qui peut l'être, oublier un instant qu'il est Ronin et aller chercher du renfort, protéger les hommes contre ce mal qui renaît, contre ce démon revenu d'un passé que tous auraient du oublier.
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Re: Journée pieuse pour un Ronin...

Messagede Vladimir Ivaniev le Ven 27 Fév 2009 17:08:35

:schock:
les larmes....
la douleur
l'espoir vain d'en sauver un
ils sont morts à cause de moi...
ses jambes ont du mal à le porter jusqu'au caern
lancer le réservoir sur le vampire
prière à gaïa...bon sang je t'ai quand même servi...fait quelque chose pour eux...
lupus à travers la ville
les yeux voilés par les larmes et le sang...son sang?
enflammer l'esssence
dernière vision de l'horreur
c'est pas ma faute...c'est pas ma faute... :(
j'avais pourtant prévenu le caern...
il y en a un qui a réussi à fuir, j'ai stopper le vampire? prière à Gaïa, aide moi!
la foi ébranlée...on n'y arrivera pas! c'est trop tard...le ver a gagné...
un loup est essouflé, au travers de la ville, il est bléssé
avant de partir une promesse...cri de Galliard...on se retrouvera...tu mangeras ta propre chair...
je cours...je cours...
l'espoir...mon bébé...
des garous meurt...d'autres naissent...celui-là, ils n'y toucheront pas...



Le russe arrive au caern, le souffle court, les yeux exorbités, les larmes et la crasse on envahis son visage


Il s'est passé quelque chose de grave...
Un vampire
Trop puissant
Ils sont tous mort...toute la meute...
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Re: Journée pieuse pour un Ronin...

Messagede Machuthu le Lun 02 Mar 2009 14:38:47

Le loup solitaire quitte le champ de bataille. Le regard de l’alpha ancré dans sa mémoire à jamais.

Les larmes, la douleur…

Chaque mouvement provoque chez Vladimir un élancement. Chaque foulée lui rappelle qu’il peut se mouvoir et eux non. Chacun des signaux de douleur que lui envoi son corps meurtri est comme le souvenir d’un coup porté à Beorc, à sa meute.

Ils sont morts, à cause de lui…

C’est lui qui les a menés là-bas, lui les a confrontés à la bête, au démon. C’est lui, encore lui, le seul à être en vie, inhalant cet air putride, emplie d’une nouvelle menace, une menace lourde qui pèse sur toute la nation et sur les hommes, ces parents qui leurs sont si chers. Une menace qui pèse sur sa compagne, sur son enfant.

Les kilomètres défilent sous ses flans meurtris, rage et volonté le porte au-delà de l’humain, au-delà même du loup qui est en lui.

Combien de temps cela lui a-t-il pris, il n’en sait rien et peu lui importe. Dans sa voix, toute la détresse d’un gaillard, toute la haîne contre le ver, tout ce qui reste de fidélité à Gaïa et une supplique, une supplique pour son enfant.
D’autres hurlements qui se joignent au sien, l’autorisation d’entrer dans un lieu dans lequel il n’était plus le bienvenu.

A bout de souffle, aux limites de sa volonté, il porte son ultime message.


Il s’est passé quelque chose de grave…
Un vampire
Trop puissant
Ils sont tous morts… toute la meute…

Même la volonté a ses limites, même la rage ne peut porter un corps au-delà d’un certain point et ce point, Vladimir l’a atteint. Pour parvenir en ce lieu si vite, il n’a rien conservé de sa force, rien conservé de son aplomb, il a couru, purement et simplement, aussi vite qu’il le pouvait, jusqu’à s’épuiser. De larges tâches de sang sur sa fourrure, témoignage de la violence des combats qu’il a eu à mener, Vladimir s’effondre, son message délivré, le Russe sombre dans l’inconscience. Une dernière pensée, soupçon de volonté, il ouvre les yeux une dernière fois, face à lui, un ahroun.

Plaçant toute sa force dans ce seul souffle, Vladimir lui adresse une ultime supplique.


Mon fils.

L’ahroun acquiesce mais déjà les yeux du Russe se ferment et le Gaillard sombre dans un sommeil profond, un sommeil sans rêve.




The End.

[hrp]
Enfin pour l’instant.
Je reviendrais vers toi bientôt pour divers petits détails comme l’expérience et la suite du scénario. En attendant, repose toi bien. [/hrp]
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