Sommeil réparateur...
Posté: Mer 22 Aoû 2007 15:36:50
Un à un, vous rejoignez Voile-de-lune... Le théurge est assis, en pleine méditation... Il règne dans la grotte un calme absolu, infini... Dès lors que vous entrez, vous ressentez le sommeil s'emparer de vous... C'est à peine, si vous parvenez à rejoindre les paillasses que l'ancien a préparés à votre intention... A peine allongés, vous sombrez dans un sommeil profond...
A peine fermez vous les yeux que vous êtes emporté dans un rêve étrange...
'Vous êtes tous là, immobiles, debout sur un chemin qui s'étend devant et derrière vous... En suivant ce chemin du regard, vous vous apercevez qu'il forme une boucle qui se vrille un instant sur elle même de sorte que si vous marchiez en permanence sur ce chemin, vous vous retrouveriez tantôt dessus, tantôt dessous, comme si les deux plans n'étaient en fait qu'un seul et même plan... (hrp : Il s'agit d'un anneau de Moëbius)
Tout autour du chemin, tout est noir, vous ne voyez rien... Rien sauf un chien qui se tient assis à une dizaine de mètres de vous... Ce chien, un esprit, est clairement celui qui s'est proposé d'accompagner la meute, le berger blanc suisse... Il est assis là, occultant de sa présence tout ce qui se trouve autour de vous...
Sans un mot, sans un bruit, il vous invite à le suivre et sans la moindre hésitation, vous quittez le chemin, marchant au milieu des ombres, pour suivre la fourrure blanche de l'esprit qui s'éloigne à vive allure, ce point blanc qui ressemble tant à une lumière...
Après un temps que vous ne parvenez pas à estimer, vous avez l'impression qu'il s'arrête et que de simple point blanc, il devient de plus en plus grand, que vous vous rapprochez...
Ce n'est plus le berger blanc, c'est une lumière, une lumière au bout d'un long tunnel... Une lumière que vous devez rejoindre... Lorsqu'enfin vous arrivez auprès de cette lumière, vos yeux peinent à s'habituer, il vous fau quelques secondes pour que vos pupilles s'acclimatent à la luminosité important du lieu...
Il n'y a plus ni tunnel, ni trace d'ombre... Vous êtes au coeur de la savane et vous vous tenez face à un bâtiment sommaire, aux murs en torchis et au toit de chaume... Des dizaines de cris d'oiseaux et de bêtes sauvages vous parviennent de parts et d'autres. Entre vous et cette maison se tient un homme... Un homme dont vous ne parvenez pas à voir le visage... C'est comme si la lumière qui émanait de ce lieu venait directement de lui...
Soudain, l'homme vous voit et s'approche... Il émane de lui une force et une douceur telle qu vous avez l'impression de n'être que des chiots blessés... Sans que vous perceviez comment il s'y prend l'homme pansent vos blessures et lorsqu'il a finit, il se relève et s'éloigne... Arrivé à mi-chemin entre la maison et vous, il observe Mil et Enia. Puis comme un père qui s'adresse à ses enfants, il les invite à le rejoindre...
Alors les deux âmes blessées qu'elles sont se mettent à courir vers lui et toute la meute les suit mais l'image de l'homme s'éloigne... Vous visualisez alors le rêve dans son intégralité comme un film que l'on rembobine à vive allure et lorsque vous revenez à votre point de départ, vous vous éveillez...
Vos blessures ont totalement disparues... Les plus graves d'entre elles n'ont pas laissés la moindre trace... En vous plus que jamais, vous sentez la vie battre son plein...
Ce n'est que lorsque Voile-de-lune se tourne vers vous, ébahi, que vous comprenez qu'il n'y est pour rien...
Un à un, il vous examine, blessure par blessure, cherchant visiblement une explication plausible à votre guérison miracle... [/i]
A peine fermez vous les yeux que vous êtes emporté dans un rêve étrange...
'Vous êtes tous là, immobiles, debout sur un chemin qui s'étend devant et derrière vous... En suivant ce chemin du regard, vous vous apercevez qu'il forme une boucle qui se vrille un instant sur elle même de sorte que si vous marchiez en permanence sur ce chemin, vous vous retrouveriez tantôt dessus, tantôt dessous, comme si les deux plans n'étaient en fait qu'un seul et même plan... (hrp : Il s'agit d'un anneau de Moëbius)
Tout autour du chemin, tout est noir, vous ne voyez rien... Rien sauf un chien qui se tient assis à une dizaine de mètres de vous... Ce chien, un esprit, est clairement celui qui s'est proposé d'accompagner la meute, le berger blanc suisse... Il est assis là, occultant de sa présence tout ce qui se trouve autour de vous...
Sans un mot, sans un bruit, il vous invite à le suivre et sans la moindre hésitation, vous quittez le chemin, marchant au milieu des ombres, pour suivre la fourrure blanche de l'esprit qui s'éloigne à vive allure, ce point blanc qui ressemble tant à une lumière...
Après un temps que vous ne parvenez pas à estimer, vous avez l'impression qu'il s'arrête et que de simple point blanc, il devient de plus en plus grand, que vous vous rapprochez...
Ce n'est plus le berger blanc, c'est une lumière, une lumière au bout d'un long tunnel... Une lumière que vous devez rejoindre... Lorsqu'enfin vous arrivez auprès de cette lumière, vos yeux peinent à s'habituer, il vous fau quelques secondes pour que vos pupilles s'acclimatent à la luminosité important du lieu...
Il n'y a plus ni tunnel, ni trace d'ombre... Vous êtes au coeur de la savane et vous vous tenez face à un bâtiment sommaire, aux murs en torchis et au toit de chaume... Des dizaines de cris d'oiseaux et de bêtes sauvages vous parviennent de parts et d'autres. Entre vous et cette maison se tient un homme... Un homme dont vous ne parvenez pas à voir le visage... C'est comme si la lumière qui émanait de ce lieu venait directement de lui...
Soudain, l'homme vous voit et s'approche... Il émane de lui une force et une douceur telle qu vous avez l'impression de n'être que des chiots blessés... Sans que vous perceviez comment il s'y prend l'homme pansent vos blessures et lorsqu'il a finit, il se relève et s'éloigne... Arrivé à mi-chemin entre la maison et vous, il observe Mil et Enia. Puis comme un père qui s'adresse à ses enfants, il les invite à le rejoindre...
Alors les deux âmes blessées qu'elles sont se mettent à courir vers lui et toute la meute les suit mais l'image de l'homme s'éloigne... Vous visualisez alors le rêve dans son intégralité comme un film que l'on rembobine à vive allure et lorsque vous revenez à votre point de départ, vous vous éveillez...
Vos blessures ont totalement disparues... Les plus graves d'entre elles n'ont pas laissés la moindre trace... En vous plus que jamais, vous sentez la vie battre son plein...
Ce n'est que lorsque Voile-de-lune se tourne vers vous, ébahi, que vous comprenez qu'il n'y est pour rien...
Un à un, il vous examine, blessure par blessure, cherchant visiblement une explication plausible à votre guérison miracle... [/i]